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Ronflements : 4 astuces pour arrêter de ronfler

Les ronflements vous empêchent de dormir ?

60 % des hommes de plus de 40 ans ronflent ! Quelles sont les astuces pour diminuer les ronflements ? Découvrez les méthodes et solutions contre les ronflements.


Ne plus dormir sur le dos

Pour éviter les ronflements, il est conseillé de ne plus dormir sur le dos, car la langue bascule en arrière et bloque le passage de l’air. Pour ne plus dormir sur le dos, il existe une astuce de grand-mère : placez une balle de tennis ou de ping-pong dans un gant de toilette. Cousez celui-ci dans le dos du pyjama du ronfleur. Il lui sera alors impossible de se retourner. C’est une méthode radicale pour ne plus entendre les ronflements de son partenaire !

Surélever son oreiller

Pour un ronfleur, il n’est pas question de dormir sans oreiller ! Celui-ci permet de diminuer l’intensité des ronflements. Surélevez votre oreiller ou optez pour un oreiller anti-ronflement. Vous pouvez acheter un oreiller anti-ronflement sur Internet (Amazon).

Faire des inhalations

Si les ronflements sont causés par un rhume, dans ce cas il vaut mieux décongestionner rapidement le nez. Pour cela, il faut faire des inhalations ou des lavages afin d’éviter les ronflements.

Les accessoires anti-ronflements

Il existe les écarteurs nasaux pour mieux respirer par le nez, ou encore la gouttière buccale en plastique qui avance la mâchoire inférieure et dégage de l’espace pour la langue afin de réduire les décibels du ronflement. Vous pouvez acheter un écarteur nasal sur Internet (Amazon).

Les conseils de nos grands-mères

  • Les ronflements peuvent être la cause du syndrome d’apnées du sommeil, une pathologie sérieuse qui doit être détectée. Parlez-en à votre médecin.
  • Évitez la consommation d’alcool et de tabac, qui provoquent des ronflements.
  • Le soir, mangez léger ! Les repas trop copieux favorisent les ronflements.
  • Surveillez votre poids. En effet, le surpoids peut être la cause des ronflements.
  • Les somnifères accroissent les ronflements.
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Apnée du sommeil : Tout savoir sur l’apnée obstructive du sommeil

Homme qui dort avec un appareil pour lutter contre l'apnée du sommeil.

Largement sous-diagnostiqué, le syndrome d’apnée obstructive du sommeil touche pourtant 10 à 15 % des Français. Quels sont les symptômes ? Quels sont les traitements ? Réponses avec le professeur Jean-Claude Meurice, chef du service de pneumologie du CHU de Poitiers et vice-président de la Société française de recherche et médecine du sommeil (SFRMS).

Qu’est-ce que le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) ?

Cette maladie, caractérisée par une obstruction au niveau de la gorge, se définit par la répétition d’au moins 5 arrêts respiratoires par heure au cours de la nuit. La respiration peut s’arrêter complètement pendant plusieurs secondes, on parle alors d’arrêt respiratoire total, ou être inférieure à 50% du débit normal, c’est l’hypopnée. Le syndrome d’apnée du sommeil est minime lorsque le nombre d’apnées et d’hypopnées est compris entre 5 et 15 par heure de sommeil. Il est modéré si ce nombre est compris entre 15 et 20 et sévère s’il est supérieur à 30.

Quelles en sont les conséquences ?

Elles sont multiples. Le réveil du cerveau des patients empêche un sommeil réparateur (fragmentation du sommeil). D’autre part, l’oxygène dans le sang chute à chaque arrêt respiratoire avant de remonter dès la reprise respiratoire. Cette succession a des conséquences sur le cerveau, le cœur et les vaisseaux et peut conduire à des complications importantes comme l’hypertension artérielle. On estime que 70% des patients sévèrement hypertendus sont porteurs d’un SAOS. On voit aussi apparaître un risque plus important d’infarctus du myocarde, d’accidents vasculaires cérébraux et de troubles du rythme cardiaque.

Quels sont les symptômes ?

Le sommeil étant de mauvaise qualité, les patients ont tendance à s’endormir facilement et rapidement dans la journée, notamment lorsqu’ils sont inactifs, sur une chaise, parfois au volant ou au travail. C’est aussi le conjoint qui alerte devant des ronflements très sonores et leur arrêt lors de pauses respiratoires nocturnes. Les patients apnéiques se lèvent également de nombreuses fois la nuit pour aller uriner et beaucoup présentent des troubles de la libido. Ces symptômes s’accompagnent également d’une surcharge pondérale pour 70 à 80% des patients.

Le SAOS est-il bien pris en charge ?

La maladie est de connaissance récente. Elle a été comprise et analysée seulement dans les années 70 et n’a pas été enseignée aux médecins avant la fin des années 90. Elle a donc été négligée pendant longtemps. On estime aujourd’hui qu’elle touche 6 à 8 % des femmes et de 10 à 15 % des hommes dont l’âge moyen se situe autour de 50 ans. Actuellement, les pneumologues, les neurologues, les ORL, qui voient les ronfleurs, et les cardiologues, par l’intermédiaire des complications, peuvent se charger du SAOS. Un peu partout en France, des centres spécialisés regroupent ces spécialités et prennent en charge les patients apnéiques. La maladie peut être confirmée par un enregistrement « simplifié » des ronflements, du flux aérien, des mouvements du thorax et de l’abdomen, ainsi que du niveau d’oxygène dans le sang, qui se fait au cours du sommeil. Des enregistrements plus complexes (polysomnographies) peuvent également être réalisés en centres de sommeil pour une analyse complète du sommeil avec une vision des cycles et stades de sommeil avec les éveils au cours de la nuit.

Quels sont les traitements proposés ?

Pour les apnées sévères, le principal traitement est de dormir avec un appareil de ventilation par pression positive continue (PPC), qui délivre un débit d’air sous pression venant pousser sur les parois de la gorge pour éviter qu’elle ne se ferme au cours de la nuit. Un masque recouvre le nez et la bouche et doit être utilisé toute la nuit. Cette thérapie est contraignante, mais efficace à 100 %. Près de 700.000 personnes sont traitées en France aujourd’hui avec ce type d’appareil.

Pour les 20 % de patients qui la refusent d’emblée et les 20 % qui l’abandonnent au cours de la première année, une orthèse d’avancée mandibulaire en résine, qui se moule sur les dents, peut être proposée en deuxième intention. Elle est à placer dans la bouche la nuit. En propulsant le maxillaire inférieur, l’objectif est d’avancer la langue et d’augmenter l’espace situé en arrière de la langue pour respirer. Elle traite efficacement 60 à 70 % des patients et a tout son intérêt lors d’une apnée du sommeil modérée.
La chirurgie de la gorge est plutôt préconisée pour les ronflements, mais reste aléatoire sur l’apnée du sommeil. Des traitements d’avenir apparaissent également comme la stimulation de la langue. Une électrode reliée comme un pacemaker va stimuler la langue pour l’avancer légèrement. Rappelons qu’il est également important de perdre du poids, car les dépôts de graisse amassés au niveau de la gorge réduisent la force des muscles et le calibre de la gorge, provoquant une apnée du sommeil.

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L’apnée du sommeil provoquerait des risques d’hypertension et de diabète

Apnée du sommeil chez les jeunes

Selon une récente étude américaine, le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS), même minime, peut augmenter le risque de diabète et d’hypertension, en particulier chez les jeunes.

Selon les résultats d’une étude américaine présentée à Boston le lundi 5 juin 2017, au Congrès annuel des scientifiques américains de l’American Academy of Sleep Medicine, les risques de diabète de type 2 et d’hypertension artérielle liés aux apnées du sommeil concerneraient les cas minimes et intermédiaires, et pas seulement les cas plus avancés. Le syndrome d’apnée du sommeil (qui touche 10 à 15 % des Français et 30 millions d’Américains), est minime lorsque le nombre d’hypopnées et d’apnées durant la nuit est compris entre 5 et 15 par heure de sommeil. Il est considéré comme modéré lorsque ce nombre est compris entre 15 et 20 et comme sévère lorsqu’il surpasse 30.

Ces interruptions respiratoires, qui peuvent se produire plusieurs dizaines de fois par heure durant la nuit, peuvent durer de 10 à 30 secondes. Ces pauses entraînent des privations d’oxygène qui ont des conséquences sur le cœur, le cerveau et les vaisseaux. Elles peuvent engendrer des maladies graves comme l’hypertension artérielle. Les chercheurs de la Pennsylvania State University ont observé, après avoir suivi 1741 patients pendant 10 ans, que le syndrome d’apnée du sommeil léger multiplie les chances de souffrir d’hypertension artérielle par 4. Ce risque est multiplié par 3 dans le développement du diabète, seulement dans le cas d’un syndrome intermédiaire.

Un risque plus élevé chez les jeunes

Les résultats de l’étude ont révélé que les jeunes adultes et d’âge moyen ont plus de chances de développer ces maladies. Il est donc important de détecter le syndrome tôt pour éviter toutes les complications associées.

Les directeurs de l’étude recommandent aux jeunes adultes qui sont atteints de troubles du métabolisme de consulter leur médecin de manière régulière en mettant l’accent sur le contrôle du poids, la pratique d’une activité physique régulière, la gestion du stress et une alimentation saine.

L’examen qui détermine un diagnostic et le degré de sévérité du syndrome, est la polysomnographie. Il consiste à enregistrer en continu et examiner les facteurs impliqués dans les états de sommeil et de veille d’une personne, ainsi que son activité cardiorespiratoire au cours de la nuit.

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Apnées du sommeil : un dépistage innovant

Un appareil pour détecter l'apnée du sommeil

Des chercheurs du CNRS viennent de développer un prototype innovant pour mieux détecter les apnées du sommeil. Ces interruptions inconscientes de respiration seront désormais contrôlées par un dispositif dépourvu de tout appareillage.

Deux millions de français sont concernés par le syndrome d’apnées du sommeil. Cette pathologie, qui se traduit par un rétrécissement – voire une fermeture complète – du pharynx, lié à un relâchement musculaire, peut se réitérer plusieurs centaines de fois dans la nuit.

Des problèmes cardiaques, d’hypertension artérielle, une baisse des capacités cognitives et des difficultés à se concentrer peuvent en être des conséquences directes.
Les chercheurs de l’Institut universitaire de technologie de Toulon, soucieux de ne pas négliger ce syndrome, ont donc breveté un appareil moins contraignant que ses prédécesseurs. Ce dernier a déjà montré une efficacité de dépistage équivalente aux outils classiques.

Un appareil efficace et moins contraignant

L’innovation, qui a pour objectif de diagnostiquer ces apnées, repose sur le principe de Doppler. Cette technique, par un système d’ondes, recherche les éventuelles perturbations dans le rythme de circulation des flux ; sanguins en imagerie médicale ou respiratoires en l’occurrence.

L’appareil se compose d’un émetteur à ultrasons installé au-dessus du lit du patient et d’un arceau comprenant trois récepteurs répartis de telle sorte que la respiration soit détectée quelle que soit l’orientation de la tête. Le patient est ainsi totalement libéré du matériel.

Sa seule contrainte est de dormir sous l’arceau. C’est par « l’illumination » de la tête du patient avec une onde acoustique émise par l‘émetteur, puis par l’analyse de l’onde réfléchie, que d’éventuels dysfonctionnements peuvent être décelés.

L’appareil se décline d’ores-et-déjà en un second prototype miniature transportable, prêt fin juin 2016 et qui fera l’objet dès la rentrée prochaine de tests cliniques afin d’obtenir le marquage CE.