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Des substances toxiques dans les produits de beauté !

perturbateurs endocriniens

Près de 40 % des produits de beauté et d’hygiène contiennent au moins une substance chimique qui augmente les risques du cancer du sein et de la prostate. Une menace mondiale pour la santé selon l’OMS !

L’enquête réalisée par Noteo* révèle le pourcentage de produits qui contiennent au moins un perturbateur endocrinien sur les 15 000 produits d’hygiène et de beauté analysés.

Les chiffres accablants de l’enquête :

  • Vernis à ongles : 74 %
  • Fonds de teint : 71%
  • Fards à paupières et mascaras : 51%
  • Démaquillants : 43%
  • Rouges à lèvres : 40 %
  • Soins du visage : 38 %
  • Déodorants : 36 %
  • Dentifrices : 30 %
  • Shampoings : 24%

Les perturbateurs endocriniens sont également pointés du doigt pour avoir un impact négatif sur la fertilité.

Ces substances toxiques constituent donc un danger pour l’organisme, même en faible quantité. L’OMS et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) approuvent également les risques des perturbateurs endocriniens sur notre santé.

Les produits bio sont-ils concernés ?

Selon l’enquête, seuls les produits labellisés « bio » seraient épargnés. Seulement 1,3 % d’entre eux contiendraient des perturbateurs endocriniens.

Vous pouvez consulter le site Noteo pour faire l’inventaire des produits concernés que vous avez chez vous.

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Cancer de la prostate : baisse des surdiagnostics et surtraitements

Cancer de la prostate

Une récente étude observe une baisse des surdiagnostics et des surtraitements du cancer de la prostate. Concrètement, on pratique par exemple moins de dépistages par test PSA dont le bénéfice réel n’est pas démontré.

La baisse en quelques chiffres :

• Les prostatectomies ou ablations de la prostate, de l’ordre de 25 000 en 2009, ont chuté à 21 800 en 2012, et 19 600 en 2014.
• Une baisse des dosages annuels du PSA (prostate specific antigen) est enregistrée chez les hommes de plus de 40 ans : 30 % en 2009 et 27 % en 2014.
• 40 000 hommes ont subi une biopsie en 2014 contre 60 000 en 2009.

Malgré des résultats limités pour le test PSA, les auteurs de cette étude reconnaissent qu’une « évolution des pratiques visant à limiter le surdiagnostic et le surtraitement semble amorcée ».

D’autant que les décès ont aussi baissé d’environ 40 % avec 11 pour 100 000 en 2009 contre 18 pour 100 000 en 1990.

Le nombre de dépistages par test PSA encore trop élevé

Pour autant, à en croire cette étude, les « fréquences annuelles de dosage du PSA restent encore élevées en France », surtout chez les hommes très âgés. 46 % des 80 à 84 ans ont été dépistés par test PSA en 2014.

L’Assurance maladie et la Haute autorité de santé avaient déjà mis en garde les Français contre ce test pratiqué par dosage sanguin du PSA dont le bénéfice n’était pas démontré « en terme de réduction de mortalité globale ».

Le cancer de la prostate est le plus fréquent chez les hommes :

• Au début des années 1990, on relevait 20 000 nouveaux cas.
• Le cancer a fait un bond en 2005 avec 64 000 nouveaux cas.
• Pour arriver en 2011 avec 53 000 nouveaux cas détectés.

Une hausse que les autorités sanitaires attribuent au développement rapide des dosages de PSA et des biopsies qui ont induit des diagnostics intempestifs de cancer de la prostate, notamment chez des hommes très âgés.

Or il faut savoir que le cancer peut mettre une dizaine d’années pour se développer, ce qui signifie que ces hommes ont été opérés alors qu’ils n’auraient probablement pas eu de symptômes de leur vivant.

→ En France en 2013, 10 à 20 % des cancers de la prostate étaient détectés à un stade précoce et surtraité. 3 000 à 5 000 hommes étaient alors traités par chirurgie ou radiothérapie, dont les effets secondaires incluent incontinence et impuissance.