Catégories
Cancer Maladies et symptômes Santé

Cancer du sein : focus sur l’auto-palpation

Cancer du sein

L’auto-palpation est une méthode peu répandue en France. Pourtant, c’est un geste qui peut sauver. Le docteur Nasrine Callet, gynécologue à l’institut Curie, livre quelques conseils pour réaliser cet auto-examen.

Les jeunes femmes scandinaves sont éduquées à pratiquer l’auto-palpation de leur poitrine dès leur puberté, ce qui leur permet d’être actrices de leur santé. C’est pour cela que le taux de dépistage des cancers du sein à un stade précoce est beaucoup plus élevé dans ces pays.

En France, cette technique est pratiquée par les gynécologues pendant la consultation mais « rares sont celles à qui l’on apprend comment reproduire ces gestes » qui peuvent être salvateurs, regrette la gynécologue Nasrine Callet.

« À partir du moment où une jeune fille commence sa vie sexuelle, avec la prise d’une contraception, elle doit pouvoir pratiquer l’auto-palpation tous les 2 à 3 mois après les règles et tout au long de la grossesse » explique la spécialiste.

La première étape de l’auto-palpation dure environ trois minutes : on cherche à repérer d’éventuels changements cutanés. Pour cela, il faut se placer face à un miroir et lever les bras l’un après l’autre et ainsi vérifier qu’il n’y a pas de plis, de crevasses ou de rougeurs.

Pour la deuxième étape, on observe l’aspect du mamelon : en le pinçant légèrement, on vérifie qu’aucun écoulement ne se produit. Ce phénomène est normal si l’on vient d’accoucher. En revanche, si ce n’est pas le cas, il peut indiquer un dérèglement hormonal ou la présence d’un petit polype. Il faudra alors prendre un rendez-vous chez le gynécologue. Attention, si le mamelon a un aspect eczémateux, rouge et qui gratte, cela pourrait être la maladie de Paget, forme de cancer qui touche les femmes âgées entre 50 et 70 ans.

Troisième étape : la palpation. C’est un geste simple mais qui demande de la précision. On empaume la rondeur du sein avec sa main opposée en le plaquant vers le thorax puis, avec le bout des doigts, on fait de petits cercles. « Il est normal de sentir des boules qui composent le tissu mammaire et doivent se ressentir de manière homogène. Si l’on sent une boule dure indolore, un peu fixe, il ne faut pas hésiter à consulter », conseille la gynécologue.

« Le cancer du sein ne se limite pas à la partie de la glande mammaire, mais peut se loger sous le bras, au niveau de l’aisselle ou au-dessus de la poitrine vers la clavicule » ajoute le docteur Callet. Voilà pourquoi il est indispensable de ne pas oublier de palper la zone axillaire où s’attache la glande mammaire. La présence de boule ou de ganglions peut indiquer un phénomène inflammatoire ou une anomalie plus grave, il faudra alors consulter.

Finalement, on va répéter la palpation des deux seins et des zones attenantes en étant couchée sur le dos, ce qui va permettre un accès plus simple de certaines zones, notamment le sillon sous-mammaire.

En 2015, on a estimé le nombre de nouveaux cas à 54 000, ce qui fait du cancer du sein le cancer féminin le plus fréquent et deuxième cancer le plus répandu dans l’ensemble de la population française, après le cancer de la prostate.

Catégories
Cancer Maladies et symptômes Santé

Les thérapies alternatives de soutien bénéfiques contre le cancer du sein

Le yoga a des effets positifs pendant et après le traitement du cancer du sein.

La méditation et le yoga ont des effets positifs pendant et après le traitement du cancer du sein.

Des chercheurs de l’université de Columbia ont analysé les thérapies psychocorporelles les plus efficaces à associer aux protocoles de soins, pour agir sur la qualité de vie des patients atteints d’un cancer du sein, et la diminution des effets indésirables provoqués par le traitement.

Parus dans A Cancer Journal for Clinicians (une publication de l’Association Américaine de Cancérologie), ces travaux démontrent que la méditation est la pratique de soutien la plus favorable à la réduction de l’anxiété et autres symptômes de dépression et également pour améliorer la qualité de la vie.

L’utilisation de la musicothérapie, du yoga et des massages seraient positive sur les mêmes symptômes, ainsi que sur les troubles de l’humeur. Le yoga et l’hypnose ont été jugés favorables à la diminution de la fatigue. D’une manière générale, le yoga est le plus efficace pour améliorer la qualité de vie, d’après les résultats de deux essais cliniques récents.

Shiatsu et acupuncture contre les effets secondaires

La pratique du shiatsu et de l’acupuncture est idéale pour lutter contre les effets secondaires (nausées et vomissements) engendrés par la chimiothérapie.

« L’utilisation ordinaire du yoga, de la méditation, des techniques de relaxation et la musicothérapie pour traiter les symptômes psychologiques montrent de grands bénéfices réels, explique Debu Tripathy, oncologue. Étant donné ces preuves et les risques peu élevés de ces disciplines, les médecins peuvent proposer ces thérapies comme partie intégrante des soins, particulièrement quand les symptômes ne sont pas bien contrôlés ».

Catégories
Actualités Actualités Santé

Ce que le nouveau programme de dépistage prévoit pour le cancer du sein

Dépistage du cancer du sein

Le jeudi 06 avril 2017, le ministère de la Santé a émis un nouveau programme de dépistage du cancer du sein. Dès le 1er janvier 2018, les mesures prévoient de renforcer la prévention dès 25 ans et comprennent des examens de dépistage supplémentaires.

À compter du 1er janvier 2018, cette première consultation prise en charge à 100% par l’Assurance maladie, aura pour but d’éclairer les femmes sur le dépistage du cancer du col de l’utérus, et « plus globalement sur les facteurs de risques comportementaux (tabac et alcool, habitudes alimentaires, activité physique, etc.), la contraception ou les infections sexuellement transmissibles ».

Un dépistage biennal après 50 ans

Tous les deux ans, les femmes âgées de 50 à 74 ans recevront un courrier, les conviant à consulter un radiologue (agréé, dont les coordonnées figurent dans la liste jointe au courrier) pour passer une mammographie (deux clichés par sein, face et oblique), et un examen clinique des seins pris en charge à 100% par l’Assurance maladie.
Si nécessaire, les patientes se verront prescrire une échographie en plus de la mammographie, qui sera réalisée sans dépassements d’honoraires à partir du 1er janvier 2018. Si aucune anomalie n’est détectée, la mammographie sera ensuite systématiquement relue par un second radiologue expert. Les radiologues assurant la relecture doivent, s’engager à lire au moins 1500 mammographies supplémentaires par an (contre 500 pour les premiers lecteurs).

Selon Santé publique France, 5 millions de femmes ont pu être dépistées pendant la période 2015-2016, soit seulement 51,1% des femmes invitées à participer au dépistage. Ce pourcentage est, d’ailleurs, légèrement en baisse par rapport à la période 2008-2014 puisqu’il était de 52%. Le cancer du sein cause encore près de 12.000 décès par an en France. Lorsqu’il est détecté tôt, il est guéri dans 9 cas sur 10.

Plus d’infos : http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/plan-actions-renov-cancer-sein.pdf

Catégories
Actualités Actualités Santé

Une étude prouve que le soja réduit le risque de mortalité du cancer du sein de 21 %

Soja

Le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme, avec environ 50 000 nouveaux cas invasifs par an en France. La maladie, que l’on guérit dans 9 cas sur 10 lorsqu’elle est dépistée à un stade précoce, cause malgré tout près de 12 000 décès par an en France. La revue « Cancer » de l’American Cancer Society a récemment publié une nouvelle étude encourageant les femmes souffrant d’un cancer du sein à consommer du soja, afin d’augmenter leurs chances de survie.

Après la publication de plusieurs études controversées sur le sujet, affirmant que ces composés phyto-oestrogènes pouvaient réduire l’efficacité des hormonothérapies et accroître les cellules cancéreuses, les chercheurs ont voulu vérifier si le soja pouvait réduire le risque de mortalité chez les femmes touchées par la maladie.

En effet, les isoflavones contenues dans le soja, qui sont capables de mimer l’action des œstrogènes, peuvent également améliorer le pronostic vital des femmes atteintes d’une forme agressive de cancer du sein, conclut une étude américaine menée par l’université Tufts, dans le Massachusetts.

Sur les 6 235 femmes Américaines et Canadiennes suivies durant les 9 ans de l’étude, celles qui ont consommé de grandes quantités de soja via leur alimentation ont vu leur risque de mortalité chuté de 21 % par rapport aux participantes en consommant de plus petites proportions.

De meilleures chances de survie

Les femmes affectées par des tumeurs dites non hormonosensibles sont la majorité pour laquelle le soja a un effet protecteur, ainsi que les patientes non traitées par hormonothérapies (visant à bloquer l’effet des œstrogènes), de manière plus faible mais significative.

Environ 20 % des cas de cancer du sein concernent des cancers dits non hormono-dépendants. Plus agressifs que les formes hormono-dépendantes, leur taux de survie est inférieur. Contrairement à de précédentes études, une consommation importante de soja n’a pas été associée à une mortalité plus élevée chez des femmes bénéficiant d’hormonothérapies.

Pour augmenter les chances de survie, les chercheurs préconisent donc aux femmes de :

• Consommer du soja,
• Pratiquer une activité physique régulière,
• Adopter une alimentation équilibrée et une consommation d’alcool restreinte,
• Arrêter de fumer,
• Gérer son stress.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Des chiens capables de renifler des cancers : efficaces à 100 % sur six mois de tests

Chiens et dépistage de cancer

Six mois de tests ont suffi à révéler une « efficacité à 100 % » du protocole Kdog, qui vise à mettre au point une détection précoce des tumeurs cancéreuses grâce au seul odorat d’un chien, a renseigné mercredi 1er mars 2017 à l’AFP, l’Institut Curie qui porte ce projet.

Thor et Nikios, les deux malinois acquis par l’Institut afin d’être formés à la détection précoce du cancer du sein, ont bien rempli leur mission, après six mois d’entraînement sur le site de Magnac-Laval (87). Si bien que l’Institut Curie a déclaré un « résultat positif à 100 % » de cette phase-test menée sur une cohorte de 130 femmes volontaires.

Les chiens sont dressés à « repérer les composés odorants » permettant de détecter un cancer sur une lingette imprégnée de transpiration ou de tissus prélevés sur un sujet.

Une future étude de plus grande ampleur

Porté par une équipe pluridisciplinaire, associant des experts cynophiles avec l’institut de recherche, un financement participatif a permis de rendre possible cette première étape du projet Kdog. Les résultats « très positifs » des six premiers mois confirment donc la pertinence d’une « étude clinique » qui pourra, cette fois, entrer dans le cadre d’un financement en partie porté par le programme hospitalier de recherche clinique. « Une demande est sur le point d’être déposée en ce sens », a indiqué l’Institut Curie.

Cette étude clinique, qui associera quatre chiens, se déroulera sur une période de trois ans (entre 2018 et 2021) et s’appuiera sur une sélection de 1 000 femmes. D’après l’institut de recherche, « Il s’agit de prendre en compte un échantillon plus important pour valider la sensibilité du projet Kdog ».

Deux nouveaux chiens de race différente et conduits par un autre dresseur rejoindront les deux malinois pionniers du projet Kdog, afin « de démontrer également que le protocole Kdog est indépendant de la race du chien renifleur et de son maître », a expliqué Aurélie Thuleau, ingénieure en biochimie, impliquée dans ce projet Kdog, mené par ailleurs sous la houlette de la chercheuse Isabelle Fromantin.

De l’espoir pour la recherche

L’Institut Curie espère à terme « étendre ce processus dans les pays en voie de développement (…) où les outils de diagnostic peuvent faire défaut », car ce dispositif est « simple », mais surtout « non-invasif et peu coûteux ».

Le chien possède un flair très développé lui permettant de détecter des cancers à des stades précoces. Ce dépistage précoce permettra, entre autres, « un meilleur diagnostic, un choix plus important des traitements et une plus grande chance de guérison », a estimé Aurélie Thuleau.

A l’origine du projet, « il s’agissait de se concentrer sur la nécessité de simplifier le diagnostic du cancer du sein », mais devant les excellents résultats obtenus à l’issu de ces six derniers mois, « l’équipe de travail projette sur le long terme d’étendre cette méthode de dépistage à tous les types de cancer, notamment le cancer de l’ovaire ».

Catégories
Actualités Actualités Santé

Des substances toxiques dans les produits de beauté !

perturbateurs endocriniens

Près de 40 % des produits de beauté et d’hygiène contiennent au moins une substance chimique qui augmente les risques du cancer du sein et de la prostate. Une menace mondiale pour la santé selon l’OMS !

L’enquête réalisée par Noteo* révèle le pourcentage de produits qui contiennent au moins un perturbateur endocrinien sur les 15 000 produits d’hygiène et de beauté analysés.

Les chiffres accablants de l’enquête :

  • Vernis à ongles : 74 %
  • Fonds de teint : 71%
  • Fards à paupières et mascaras : 51%
  • Démaquillants : 43%
  • Rouges à lèvres : 40 %
  • Soins du visage : 38 %
  • Déodorants : 36 %
  • Dentifrices : 30 %
  • Shampoings : 24%

Les perturbateurs endocriniens sont également pointés du doigt pour avoir un impact négatif sur la fertilité.

Ces substances toxiques constituent donc un danger pour l’organisme, même en faible quantité. L’OMS et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) approuvent également les risques des perturbateurs endocriniens sur notre santé.

Les produits bio sont-ils concernés ?

Selon l’enquête, seuls les produits labellisés « bio » seraient épargnés. Seulement 1,3 % d’entre eux contiendraient des perturbateurs endocriniens.

Vous pouvez consulter le site Noteo pour faire l’inventaire des produits concernés que vous avez chez vous.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Cancer du sein : le café réduirait le risque de récidive

Tasse de café

Les femmes atteintes de cancers du sein et buvant au moins 2 tasses de café quotidiennement auraient deux fois de risques de récidive selon cette étude suédoise.

Le cancer du sein est le premier cancer chez la femme. Avec 1,7 million de nouveaux cas dans le monde en 2012, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il représente près de 12% de tous les cancers. Les femmes des pays industrialisés ont plus de 10% de risque de développer ce cancer dans leur vie.

Une équipe de chercheurs de l’Université de Lund et de la Skane University Hospital de Barngaten (Suède) s’est penchée sur le rôle protecteur que pouvait avoir le café dans le rôle du cancer du sein.

Elle a étudié une cohorte de 1090 patientes suédoises toutes atteintes de cancers du sein diagnostiqués puis combiné des informations relatives à leur traitement, modes de vie et consommation quotidienne de café avec les données scientifiques disponibles sur les cellules cancéreuses du sein.

Les résultats de cette étude, publiés dans la revue Clinical Cancer Research, indiquent que parmi les 500 femmes traitées par Tamoxifène, un médicament utilisé dans la prise en charge de ce cancer, les participantes qui buvaient entre 2 à 5 tasses de café par jour présentaient deux fois moins de risque de récidive que celles qui ne buvaient pas ou très peu de café (moins de 2 tasses par jour).

Les chercheurs ont également pu constater que cette consommation modérée de café était associée à des tumeurs plus petites et moins hormono-dépendantes.

En analysant les mécanismes à l’origine de ces effets protecteurs, ils ont pu démontrer que la caféine et l’acide caféique contenus dans le café avaient pour effets de réduire les divisions cellulaires et d’augmenter la mort des cellules cancéreuses. Ce fait était particulièrement notable lorsque la consommation de café était associée à la prise de Tamoxifène, selon les chercheurs.

Selon leurs travaux, les deux composés présents dans le café désactiveraient les voies de signalisation nécessaires aux cellules cancéreuses pour se multiplier.

Les scientifiques en concluent que l’effet du café, à raison de 2 tasses par jour, vient renforcer celui du traitement, qui doit néanmoins être poursuivi, précisent-ils.

Plusieurs études scientifiques ont par le passé démontré le rôle du café comme réducteur de risque de cancer. Une consommation de café modérée est en effet associée à un risque moindre de développer un cancer de la bouche, de la vessie, du côlon, ou encore de l’oesophage. Quant au mélanome et au cancer de l’endomètre, 2 tasses de café suffiraient à réduire de 20% les risques de développer la maladie.

Lien de l’étude : http://clincancerres.aacrjournals.org/content/21/8/1877.full

Catégories
Actualités Actualités Santé

Le droit à l’oubli : cancers et hépatite C concernés

Le droit à l'oubli

La Loi de modernisation du système de santé vient d’être promulguée. Parmi ses différents axes, la création du « droit à l’oubli », dont le but est de permettre aux anciens malades d’accéder aux prêts et aux assurances aux mêmes taux que les autres, sans surprime. Il sera applicable à cinq types de cancers et à l’hépatite C.

Selon la ministre de la Santé Marisol Touraine, « cinq catégories de cancers sont concernées : le cancer du sein, le cancer du testicule, le mélanome de la peau, le cancer de l’utérus et le cancer de la thyroïde ».

Une grille définira les types précis de cancers concernés par ce dispositif à l’intérieur de ces cinq grandes catégories.

La ministre ajoute que le « délai maximal sera de 10 ans après la fin des traitements, sans rechute, mais pourra également être inférieur (1 an, 3 ans, 6 ou 7 ans) ». Ce délai concernera les ex-malades adultes du cancer. Le délai sera réduit à 5 ans au maximum pour les mineurs après la fin des traitements.

• En prenant l’exemple de « certains cancers du sein » : « au bout d’un an, à la fin des traitements, et sans rechute, on pourra aller dans une banque, avoir un prêt, et ne plus à avoir à payer de surprime ou de taux plus élevé ». « C’est une avancée considérable », souligne Marisol Touraine.

• Le « droit à l’oubli » s’appliquera également à d’anciens malades de l’hépatite C qui peuvent maintenant guérir et ainsi avoir accès, « après la fin des traitements et sans rechute, au bout d’un peu moins d’un an (…), à un prêt au même prix que les autres, au même taux », selon la ministre.

La ministre de la Santé insiste sur le fait que les assureurs étaient partie prenante dans ces discussions, au même titre que des experts et des patients.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Cancers du sein, de la prostate et du côlon : plus de patients survivent à moyen terme

Cancers

Selon un rapport publié récemment, depuis une dizaine d’années, davantage de patients atteints de l’un des trois cancers les plus fréquents en France – sein, prostate, rectum-côlon – survivent à moyen terme, soit 5 ans après le diagnostic.

Publié conjointement par l’Institut de veille sanitaire (InVS), le réseau Francim des registres des cancers, l’Institut national du cancer (INCa) et les Hôpitaux de Lyon, ce rapport met en évidence une augmentation significative du taux de survivants à moyen terme.

Les auteurs de l’étude estiment « les tendances observées encourageantes ».

→ Entre les patients diagnostiqués sur la période 1989-1993 et ceux diagnostiquées entre 2005-2010, la survie à 5 ans est passée :

• De 72 % à 94 % pour le cancer de la prostate, soit une augmentation de 22 points.
• De 54 % à 63 % pour celui du côlon-rectum, soit 9 points en plus. Cela s’expliquerait principalement par la réduction de la mortalité pendant l’intervention chirurgicale et les progrès de prise en charge.
• De 80 % à 87 % pour celui du sein (+7 points), dont l’augmentation serait due aux progrès thérapeutiques majeurs qu’ont connu les années 2000, ainsi qu’au développement des pratiques de dépistage qui font grimper le taux de cancers découverts à un stade précoce. À noter toutefois qu’il reste la première cause de décès par cancer chez la femme, en raison de sa fréquence.
• Le cancer du poumon est le 4e cancer le plus fréquent en France, et ne voit la survie à moyen terme augmenter que 4 % (de 13 % à 17 %). Il reste la première cause de mortalité par cancer chez les hommes et le deuxième chez les femmes.

→ En 2012, selon l’INCa, la France comptait :

– Environ 57 000 nouveaux cas de cancers de la prostate
– Plus de 48 000 cancers du sein
– 42 000 cancers colorectaux
– Plus de 39 000 nouveaux cancers du poumon

Catégories
Actualités Actualités Santé

Cancer du sein : une nouvelle piste de traitement prometteur

Cancer du sein

De récentes recherches ont mis au jour une molécule qui serait, une fois le traitement élaboré, très efficace pour combattre le cancer du sein. A l’heure actuelle, il est le cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde.

En quelques chiffres :

• Chaque année, 55 000 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués en France.
• Une femme sur 9 sera atteinte d’un cancer du sein au cours de sa vie et 1 femme sur 27 en mourra.
• Le plus souvent, le cancer du sein survient après 50 ans.
• Le taux de survie, 5 ans après le diagnostic, varie de 80 % à 90 %, selon l’âge et le type de cancer.

La molécule en question s’appelle ECF506.

Les tests des chercheurs britanniques ont prouvé sa capacité à bloquer le développement et la prolifération des cellules cancéreuses. D’autant que le médicament en question présente un avantage de taille : il n’affecte pas les autres molécules dans la cellule et déclencherait ainsi moins d’effets secondaires.

Le Dr Asier Unciti-Broceta, auteur de l’étude, explique que cette découverte prometteuse devrait donner lieu à des essais précliniques: « ECF506 est le premier médicament d’une deuxième génération d’inhibiteurs qui aideront non seulement à comprendre la complexité de quelques cancers, mais aussi le développement de thérapies de combinaison plus sûres ».

Parmi les facteurs de risque les plus importants du cancer du sein selon l’OMS :

– une puberté précoce,
– une ménopause tardive,
– une première grossesse tardive,
– les femmes utilisant des contraceptifs oraux ou un traitement hormonal substitutif courent un risque plus élevé par rapport aux femmes qui ne les utilisent pas.

En revanche, l’allaitement a lui un effet protecteur.