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Animaux : conseils pour la cohabitation entre chiens et chats

Les méthodes à appliquer pour la cohabitation chien-chat

Nombreuses sont les personnes qui se sont retrouvées au sein de conflits interminables entre leur chien et leur chat. Très peu d’entre elles, en fait, se rendent compte qu’elles essayent de faire cohabiter deux espèces complètement différentes, car le chat à la base est un félin, alors que le chien appartient plutôt au genre canidé. Du coup, ils n’auront pas forcément les mêmes codes de conduite, les mêmes envies, les mêmes habitudes ou les mêmes besoins. Il est donc nécessaire d’avoir un minimum d’informations utiles sur ses animaux de compagnie afin de réussir à les gérer.
Dans cet article, Marion Ruffié donne quelques petites astuces qui permettront aux personnes possédant un chien et un chat de faire coexister leurs compagnons domestiques en harmonie.

La situation idéale

Le plus simple et le plus efficace, ce serait de faire grandir, ensemble, votre chaton et votre chiot. Plus tôt ils apprennent à se connaitre, meilleures seront leurs relations dans le futur. Ce genre de situation renforce les liens entre vos animaux et les aide à mieux se comprendre sur le long terme.

L’expérience du chat ou du chien

Un chat qui a déjà vécu avec un chien, en général, s’en sortira toujours bien s’il est amené à cohabiter avec un nouveau chien. Au moins, la situation sera moins dramatique. L’inverse est aussi valable. Attention quand même, car une relation passée entre un chat et un Chihuahua ne peut être comparable à une relation entre un chat et un berger allemand.

Le chaton et le chien

D’habitude, il est plus facile pour un chien d’accepter un nouveau chaton dans son environnement immédiat que l’inverse.

Chat et Chien

Il y a toujours de fortes chances pour qu’un chat et un chien adultes qui ne se connaissent pas réussissent à vivre ensemble. Dans ce cas, tout dépendra de leur passé, de leur sevrage, de leur apprentissage et surtout de leur caractère. Laissez-les, dans la mesure du possible, gérer leur présentation tout en contrôlant leurs échanges.

Les conflits

Étant donné qu’ils ne sont pas de la même espèce, le chat et le chien présentent des caractéristiques distinctes qui sont parfois à l’origine de leurs embrouilles. Par exemple pour un chien, remuer la queue signifie qu’il a envie de jouer, qu’il est content ou qu’il est consentant. Alors que quand un chat remue sa queue cela traduit plutôt de l’agacement. Ceci explique pourquoi les choses dérapent souvent très vite entre chiens et chats.

La cohabitation proprement dite

Afin de faciliter leur intégration mutuelle, vous pouvez prendre quelques précautions. Éviter, par exemple, de laisser votre chien et votre chat dans une même pièce, surtout si elle est réduite ou de les obliger à se sentir ou à se toucher. Prenez l’habitude de prévoir des ouvertures ou des places en hauteur, inaccessibles à votre chien, pour permettre à votre chat de s’y isoler, de manger ou de s’échapper quand il en a besoin. Aménagez votre espace pour que chacun d’eux puisse se retrouver et se sentir libre. Pensez aussi à établir de petits rituels qui aideront à les rapprocher sans créer de compétition comme des récompenses friandises au même moment et dans la même pièce.

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Couper les griffes de son chien

Comment couper les griffes de son chien ?

Certains chiens usent leurs ongles naturellement mais pour d’autres il faudra les couper. Retrouvez en vidéo les conseils d’un gérant de salon de toilettage, pour couper les griffes de son chien sans soucis.

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Comment faciliter la cohabitation entre chiens et chats ?

Hors de question de choisir entre votre amour des chats et votre passion pour les chiens, mais la cohabitation entre ces deux espèces peut paraître compliquée. Ne dit-on pas « s’entendre comme chien et chat » ? Pourtant, c’est loin d’être impossible, à condition de connaître quelques techniques. Que ce soit d’un point de vue du comportement ou du caractère, ces deux animaux sont diamétralement opposés. Le chien est sociable, alors que le chat est solitaire. Lorsqu’un autre individu lève la patte, le toutou pense à une agression, quand le matou y voit un jeu. L’un remue la queue lorsqu’il est content, quand l’autre se sert de la sienne pour montrer ses émotions négatives. Mais différents ne veut pas dire incompatibles. C’est à vous, leur maître, de fonctionner en médiateur et de leur permettre de s’acclimater l’un à l’autre sans que naissent hostilité et jalousie. Voici quelques conseils simples à mettre en pratique.

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1. Préparez la rencontre

Le premier face-à-face entre le chien et le chat de la maison sera fondamental. En effet, ce sont deux mammifères très différents, qui ont des difficultés à communiquer entre eux. Si l’un est un animal de meute, pour qui la hiérarchie dans le groupe est importante, l’autre a une notion de la vie en société basée sur la répartition du territoire. Pourtant, la cohabitation peut parfaitement bien se passer tant que chacun comprend que l’autre n’est pas un ennemi et qu’ils arrivent à trouver une forme de compréhension mutuelle.

Pour cela, lorsque vous introduisez le nouvel arrivant, prenez soin de les séparer dans un premier temps. Placez-les ensuite dans la même pièce pendant un temps limité durant lequel vous resterez présent. Vous ne les laisserez seuls que lorsque vous constaterez qu’ils ne se fixent plus et qu’ils sont indifférents à la présence de l’autre.

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2. Ne faites pas de préférences

Partagez équitablement votre temps entre l’un et l’autre dès les premières minutes. Le résident risquerait de devenir jaloux s’il avait l’impression d’être délaissé. Si vous sentez que le nouvel arrivant a besoin d’être près de vous pour se sentir rassuré dans son nouveau foyer, octroyez-vous des moments câlins lorsque vous êtes seuls.

Lorsque les sifflements et grognements auront cessé et que tout risque de jalousie sera écarté, vous pourrez caresser l’un des animaux en présence de l’autre. Cela incitera celui qui n’est pas dorloté à venir chercher sa part et vous permettrez ainsi au chat et au chien de rentrer en « contact olfactif ». Ils se renifleront de plus près, sous votre surveillance.

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3. Récompensez les bons comportements mutuels

Valorisez toujours les bonnes attitudes des animaux lorsqu’ils sont en présence du nouvel arrivant. Félicitez votre chien lorsqu’il croise le chat sans se montrer agressif. Vous pouvez aussi lui faire comprendre qu’il ne s’agit pas d’un ennemi, en l’invitant à vous approcher lorsque vous êtes avec le chat. Donnez-lui une friandise s’il se montre stoïque. Apaisez-le s’il commence à grogner, puis récompensez-le lorsqu’il se calme. Vous pouvez également détourner son attention en lui donnant des petits ordres et en jouant à de petits jeux ensemble quand vous êtes à proximité du chat.

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4. Instaurez un rituel des repas

Dans un premier temps, donnez à manger à votre chien et à votre chat à des heures différentes et dans des endroits différents. Le moment du repas est sacré chez les animaux et toute incursion dans la gamelle de l’autre serait prise comme une agression. Vous pourrez sans doute leur permettre un jour de manger dans la même pièce, mais lorsque leurs gamelles se côtoieront, il vous faudra vérifier qu’ils ne se volent pas mutuellement de la nourriture.
Petite astuce simple : mettez la gamelle de votre chat en hauteur !

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5. Repérez l’anxiété de cohabitation

Ce trouble se caractérise par une forme d’anxiété chez l’un des deux animaux. Il se manifeste par de l’agressivité envers le nouvel arrivant, mais aussi envers les différents membres de la famille, ainsi qu’une malpropreté soudaine ou une inhibition inhabituelle. L’animal anxieux interdit totalement au nouvel occupant de rester sur son territoire, jusqu’à ce que cela devienne une obsession. Il faut alors rassurer en permanence l’animal préoccupé, mais aussi celui qui est agressé, pour rétablir une relation où le rapport dominé/dominant est équilibré. Cela prend en général un à quatre mois. Si la situation persiste au-delà de cette période, pensez à consulter un comportementaliste animalier.

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6. Laissez-les créer leur propre relation

Lorsque la cohabitation sera établie, laissez-les créer une relation durable qui satisfera leurs personnalités respectives. Comme pour les êtres humains, certains caractères sont plus ou moins compatibles. Certaines amitiés vont naître en quelques jours si vous avez des animaux ouverts et sociables. Certains chiens et chats se côtoieront plus longtemps en s’ignorant royalement. Ce n’est pas dramatique. N’en voulez pas à vos animaux. Et surtout ne les forcez pas et ne les rabrouez pas, sauf s’ils mettent l’autre en danger. Cela ne ferait que les conforter dans leur blocage et leur peur. Si votre chat est particulièrement peureux, votre vétérinaire peut vous conseiller un traitement naturel ou un thérapeute pour l’aider à déstresser.

Houzz

Aurélie Roman pour Houzz

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Avoir un chien réduit le stress chez l’enfant

Chien avec un enfant

Des chercheurs américains ont révélé que les enfants qui possédaient un chien étaient moins stressés que ceux qui n’en avaient pas.

Cette étude réalisée par des scientifiques de l’université de Floride, s’inspire de l’idée répandue que le chien domestique est l’ami le plus loyal de l’homme.

« Les gens sont nombreux à penser que les chiens sont d’excellents compagnons pour les enfants, mais les scientifiques ne savent pas si c’est vrai ou comment cela se produit », a déclaré Darlene Kertes, l’une des auteurs de l’étude.

L’étude s’est faite sur 101 enfants âgés de 7 à 12 ans et qui possédaient tous un chien.

Les enfants étaient séparés en trois groupes différents :

• 1er groupe : les enfants devaient effectuer les tâches en compagnie de leur chien,
• 2e groupe : les enfants étaient accompagnés d’un de leurs parents,
• 3e groupe : les enfants étaient seuls.

Durant l’expérience, les participants devaient effectuer deux tâches intenses qu’ils rencontrent habituellement dans la vie de tous les jours. L’une était de s’exprimer en public, l’autre d’effectuer un calcul mental ; deux actions qui sont connues pour élever la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress.

Avant et après l’expérience, des échantillons de salive étaient prélevés chez les enfants, pour mesurer le taux de cortisol.

Les résultats ont démontré que les enfants accompagnés de leur chien présentaient un taux de cortisol moins important, et donc qu’ils étaient moins stressés que ceux qui étaient avec l’un de leurs parents ou seuls.

Avoir un chien ne suffit pas, il faut interagir avec lui

Il ne suffit pas seulement d’avoir un chien. Les résultats ont aussi révélé que le taux de cortisol variait en fonction de l’interaction entre l’enfant et l’animal.

« Les enfants qui sollicitaient activement leur chien pour le caresser montraient des taux de cortisol inférieurs à ceux qui sollicitaient moins leur chien », a expliqué Darlene Kertes.

« Lorsque le chien tournait autour de lui ou s’approchait de l’enfant sans que celui-ci l’ait sollicité, en revanche, le taux de cortisol avait tendance à augmenter. », ajoute-t-elle.

« La période intermédiaire de l’enfance est le moment où les figures de soutien social de l’enfant ne sont plus seulement ses parents, mais ses capacités émotionnelles et biologiques d’affrontement du stress sont encore en pleine maturation. Comme nous savons qu’apprendre à lutter contre le stress dans l’enfance a des conséquences pendant toute la vie sur la santé et le bien-être émotionnel, nous devons mieux comprendre ce qui fonctionne pour amortir ces réactions de stress au début de la vie », ajoute la scientifique.

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Le chien perçoit nos émotions

Les émotions des chiens.

Le chien n’est pas le meilleur ami de l’homme pour rien. Selon une étude britannique, il serait capable de percevoir nos émotions à partir des expressions de notre visage et de l’intonation de notre voix.

Il n’est pas rare d’entendre des propriétaires de chiens vanter les capacités de leur animal à se montrer attentif aux humeurs des membres de la famille.

Partons de ce que nous savons :

==> Au sein d’une même espèce, les animaux sont capables d’interpréter les émotions de leurs semblables et ainsi deviner leurs intentions.
==> Pour capter les émotions chez une autre espèce, le cerveau doit pouvoir retranscrire des images et des sons par représentations mentales, qu’il pourra ensuite évaluer, comparer, associer et combiner.

Les chercheurs de l’Université de Lincoln, au Royaume-Uni, et de l’Université de Sao Paulo, au Brésil, ont étudié les comportements de 17 chiens. Ces derniers ont été placés face à des images exprimant la joie ou la colère, associées à la voix d’une personne heureuse ou énervée.

• Les chiens ont semblé beaucoup plus attentifs aux expressions dont l’image correspondait au son, démontrant ainsi une capacité à analyser le lien entre ces deux sens et définir la cohérence de l’information.

« Notre étude montre que les chiens ont la capacité d’intégrer deux sources d’informations sensorielles différentes et d’aboutir à une perception cohérente des émotions humaines, explique Kun Guo de l’Université de Lincoln. Cette capacité cognitive n’avait, jusqu’à présent, été mise en évidence que chez l’homme. »

Pour autant, les chercheurs rappellent qu’il existe une certaine différence entre apprendre à réagir de façon appropriée à une voix en colère, et déchiffrer diverses données.

« Ici, les chiens n’ont eu aucune période de familiarisation avec les sujets », explique Daniel Mills. « Cela suggère que cette capacité à combiner des signes émotionnels est propre à l’animal. Cette aptitude peut être due à la relation particulière qu’il entretient avec les êtres humains », explique Natalia Albuquerque qui a dirigé l’équipe de recherche.

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Shanghai : Quand la mode canine s’empare des rues de la ville

Mode des chiens

Signe du développement rapide de la classe moyenne en Chine, les toutous se parent des plus beaux atouts : robe rose pour un caniche, imper et sneakers pour un loulou de Poméranie, ou chemisier pour un pékinois. La mode canine semble s’emparer des rues de Shanghai. Focus sur ce phénomène de société.

Le régime chinois communiste interdisait jadis à ses citoyens de posséder un ou plusieurs animaux de compagnie. Mais aujourd’hui, la Chine compterait pas moins de 100 millions de compagnons quadrupèdes, majoritairement des chiens. Autre nouveauté également : leurs maîtres dépensent des fortunes pour eux !

Comme le rapporte le cabinet Yourpet Market Research Institute, les dépenses dans le secteur des animaux de compagnie rapportent plus de 15 milliards d’euros, avec une croissance de l’ordre de 20 % par an.

Selon une étude dévoilée par ce même cabinet l’année dernière, au moins 40 % des points de vente chinois proposent des vêtements pour animaux. Les observateurs de l’enquête précisent même que « La génération des trentenaires est à la pointe du mouvement du fait de son pouvoir d’achat qui augmente ».

Une observation que vient confirmer Madame Huang, la propriétaire de deux caniches bruns qu’elle promène en poussette pour bébé en plein centre de la capitale économique chinoise : « Les propriétaires aiment habiller leur animal avec élégance, exactement comme ils le feraient avec leurs enfants ».

Selon une enquête révélée par le quotidien China Daily en 2015, alors que la ville de Shanghai, considérée comme la plus moderne de Chine, abrite 24 millions d’habitants, elle compte environ 1 million d’animaux domestiques. Au point que les autorités ont dû imposer une loi en 2011, nommée « politique du chien unique », et ce afin de lutter contre la prolifération des crottes, l’augmentation des morsures et autres nuisances sonores liées aux aboiements.

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Des chiens capables de renifler des cancers : efficaces à 100 % sur six mois de tests

Chiens et dépistage de cancer

Six mois de tests ont suffi à révéler une « efficacité à 100 % » du protocole Kdog, qui vise à mettre au point une détection précoce des tumeurs cancéreuses grâce au seul odorat d’un chien, a renseigné mercredi 1er mars 2017 à l’AFP, l’Institut Curie qui porte ce projet.

Thor et Nikios, les deux malinois acquis par l’Institut afin d’être formés à la détection précoce du cancer du sein, ont bien rempli leur mission, après six mois d’entraînement sur le site de Magnac-Laval (87). Si bien que l’Institut Curie a déclaré un « résultat positif à 100 % » de cette phase-test menée sur une cohorte de 130 femmes volontaires.

Les chiens sont dressés à « repérer les composés odorants » permettant de détecter un cancer sur une lingette imprégnée de transpiration ou de tissus prélevés sur un sujet.

Une future étude de plus grande ampleur

Porté par une équipe pluridisciplinaire, associant des experts cynophiles avec l’institut de recherche, un financement participatif a permis de rendre possible cette première étape du projet Kdog. Les résultats « très positifs » des six premiers mois confirment donc la pertinence d’une « étude clinique » qui pourra, cette fois, entrer dans le cadre d’un financement en partie porté par le programme hospitalier de recherche clinique. « Une demande est sur le point d’être déposée en ce sens », a indiqué l’Institut Curie.

Cette étude clinique, qui associera quatre chiens, se déroulera sur une période de trois ans (entre 2018 et 2021) et s’appuiera sur une sélection de 1 000 femmes. D’après l’institut de recherche, « Il s’agit de prendre en compte un échantillon plus important pour valider la sensibilité du projet Kdog ».

Deux nouveaux chiens de race différente et conduits par un autre dresseur rejoindront les deux malinois pionniers du projet Kdog, afin « de démontrer également que le protocole Kdog est indépendant de la race du chien renifleur et de son maître », a expliqué Aurélie Thuleau, ingénieure en biochimie, impliquée dans ce projet Kdog, mené par ailleurs sous la houlette de la chercheuse Isabelle Fromantin.

De l’espoir pour la recherche

L’Institut Curie espère à terme « étendre ce processus dans les pays en voie de développement (…) où les outils de diagnostic peuvent faire défaut », car ce dispositif est « simple », mais surtout « non-invasif et peu coûteux ».

Le chien possède un flair très développé lui permettant de détecter des cancers à des stades précoces. Ce dépistage précoce permettra, entre autres, « un meilleur diagnostic, un choix plus important des traitements et une plus grande chance de guérison », a estimé Aurélie Thuleau.

A l’origine du projet, « il s’agissait de se concentrer sur la nécessité de simplifier le diagnostic du cancer du sein », mais devant les excellents résultats obtenus à l’issu de ces six derniers mois, « l’équipe de travail projette sur le long terme d’étendre cette méthode de dépistage à tous les types de cancer, notamment le cancer de l’ovaire ».

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6 activités sportives pour s’amuser avec son chien

Activité sportive pour s’amuser avec son chien.

Comment s’amuser avec son chien ?

Sans se préoccuper de votre niveau physique et de celui de votre chien, il convient de se dépenser par le jeu avec le plaisir pour objectif. Plusieurs possibilités s’offrent à vous : adapter le footing humain à la version canine ou faire une activité 100 % chien comme le flyball. Votre animal domestique vous en remerciera et sera sans doute plus calme à la maison.

Une course avec votre meilleur ami

Emmenez-le courir avec vous s’il a plus d’un an. Cela renforcera vos liens et votre complicité. Faites des pauses régulièrement, en surveillant sa forme. Pensez à prendre une ceinture pour vous éviter le mal de dos relié à une laisse amortisseur plus ou moins souple, en fonction de la puissance et la taille de l’animal, ainsi qu’un harnais pour un bon confort de traction de votre chien. Un dispositif que vous pouvez adapter au vélo si vous préférez. Faites en sorte qu’il s’habitue à courir à distance des roues. Côté calories, on brûle autant d’énergie que le chien, soit 600 kcal/heure.

La randonnée pour s’évader

Rien de tel qu’une randonnée pour éveiller tous les sens de votre compagnon. Une occasion parfaite de le laisser courir sans laisse. Autre point positif, aucun matériel n’est à prévoir, mis à part de l’eau. Le chien doit être à jeun pour la sortie afin d’éviter de contracter une torsion de l’estomac… et de se retrouver en urgence chez le vétérinaire.

Le frisbee version canine

Proposez-lui le flyball : dans cette variante canine du frisbee, le chien doit rattraper le plus rapidement possible une balle que vous avez lancée en l’air, puis vous la ramener en franchissant un parcours de haies. Encore peu répandu chez nous, il est en revanche déjà plébiscité dans les pays anglosaxons. Avantage ? Le maître n’a pas besoin de courir aux côtés de son animal : les personnes âgées et les handicapés peuvent donc eux aussi s’amuser à jouer avec leur chien. Autres versions : le lancer de frisbee simple en solo ou pour une compétition.

La chorégraphie à deux ou en club

Pour les danseurs amateurs, le dog dancing vous permet de monter une chorégraphie sur la musique de votre choix, puis d’apprendre à votre chien à tourbillonner autour de vous en rythme. Créée par les Américains il y a un peu plus de dix ans, la discipline fait florès, avec des clubs de danse canine qui initient à cette activité. Cette dernière a même été inscrite comme sport canin officiel par la Société centrale canine française.

Les pattes dans les vagues

L’eau ne plaît pas à tous les chiens, elle peut même représenter une vraie source d’angoisse pour certaines espèces. Inutile donc de le forcer si vous remarquez chez lui la moindre hésitation. Gardez bien un œil attentif si vous êtes en bord de mer. Pour connaître les lieux de baignade autorisés aux animaux de compagnie, renseignez-vous sur le site de la Fondation 30 millions d’amis. En balade en bateau ? Vous pouvez lui faire porter un gilet de sauvetage. Cependant, attention à l’eau salée… Votre chien pourrait bien attraper de sérieuses diarrhées !

Parcours de santé : l’éducation par le jeu

Votre chien peut aussi vous accompagner en forêt ou dans certains parcs urbains sur les parcours de santé. Un bon moyen de lui faire connaître l’Agility, ce parcours ludique d’obstacles, réalisé avec un éducateur. Enfin, n’oubliez pas de faire boire régulièrement votre animal de compagnie et, si nécessaire, pensez à prévoir un échauffement pour éviter les blessures !

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Les chiens réellement capables de distinguer mots et intonations ?

Chien

Comment le chien interprète-t-il ce que nous disons ? Une récente étude américaine démontre qu’ils distinguent nos mots et intonations. Pour cause, ils utilisent la même région du cerveau que les humains.

Selon cette récente étude publiée dans la revue américaine Science, le cerveau canin utilise l’hémisphère gauche du cerveau pour interpréter les mots, et l’hémisphère droit pour l’intonation.

Des chercheurs de l’université Eötvös Loránd de Budapest ont dressé treize chiens pour qu’ils restent couchés totalement immobiles pendant un scanner du cerveau afin de mesurer leur activité cérébrale alors qu’ils écoutaient parler leur maître.

→ Une zone de l’hémisphère droit s’active dans le cerveau du chien pour distinguer une intonation signalant la gentillesse et une autre ne l’indiquant pas.

→ Le centre du plaisir dans leur cerveau est activé uniquement quand des paroles de gentillesse et de louanges sont accompagnées de l’intonation juste.

→ Il semblerait donc que les mécanismes neuronaux qui permettent de traiter les mots aient évolués plus tôt que prévu et ne soient pas uniquement réservés au cerveau humain.

→ Au vu des résultats, les scientifiques estiment que dans un milieu très bavard, les représentations du sens des mots puissent se développer même dans le cerveau d’animaux incapables de parler.

Selon Attila Andics du département d’éthologie de l’université Eötvös Loránd, « le cerveau humain analyse non seulement séparément les mots que nous entendons mais aussi la manière dont ils sont dits, intégrant les deux types d’informations pour parvenir à un sens ».

« Nos conclusions suggèrent que le cerveau des chiens fonctionne de manière très similaire ». Cela pourrait faciliter la communication et la coopération entre chiens et humains, poursuit-il.

Selon ces scientifiques, ce qui « rend les mots uniquement humains ce n’est pas une capacité neuronale particulière mais notre créativité pour leur utilisation ».

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Le chien meilleur ami de l’homme, une affaire génétique

Chiens

Selon une récente étude publiée dans la revue Scientific Reports du groupe Nature, le chien devrait sa sociabilité à 5 gènes spécifiques peut-être apparus avec la domestication.

Le chien est le plus ancien animal de compagnie. Il a été domestiqué à partir de meutes de loups il y a environ 15.000 ans. Il s’est depuis largement adapté à sa vie de compagnon préféré, notamment en développant des capacités de sociabilité avec les humains.

Pour les besoins de l’étude, 500 Beagles (Snoopy), une race de chien originaire d’Angleterre ont été étudié par les chercheurs de l’université de Linköping en Suède.

Ils les ont placés face à 3 récipients garnis de friandises. Ils avaient juste à soulever le couvercle. Mais l’un d’entre était scellé.

→ Certains chiens ont cherché le contact visuel avec l’humain, certainement pour lui demander de l’aide.

Une évolution notable puisque son ancêtre le loup aurait simplement cherché une solution sans même avoir l’idée de faire appel à l’homme.

Comme le souligne Per Jensen, co-auteur de l’étude, « cela prouve l’effet important de la domestication ».

A partir de l’« association pangénomique » (GWAS en anglais, pour genome-wide association study) explorant le génome de 200 Beagles, les chercheurs ont localisé des variations génétiques associées à ce comportement sur le génome.
Ils en ont identifié cinq placés sur deux régions différentes du génome.

Per Jensen explique que leurs « résultats sont les premiers à identifier des gènes qui peuvent être responsables du changement de comportement social des chiens depuis la domestication ».

Selon le chercheur, il existe deux possibilités qui expliquent ce constat :

– soit les gènes ont muté suite à la domestication,

– soit les mêmes variantes existent chez les loups mais nettement plus rarement que chez les chiens.

En imaginant que les tout premiers chiens domestiqués ont surement été choisis parmi des loups possédant cette variante (pour leur don de sociabilité justement), elle s’est perpétuée de génération en génération.

Ce serait donc en toute logique que 15 000 ans plus tard, cette variante soit plus répandue chez les chiens que chez les loups.

Par ailleurs, les chercheurs ont également constaté que quatre de ces gènes étaient aussi liés à des troubles sociaux chez l’homme, comme par exemple, l’autisme.

Le chercheur suggère ainsi « qu’il peut y avoir une base génétique commune pour le comportement social chez les chiens et les humains ».