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Sucre et édulcorants, que choisir ?

Sucre et édulcorants

Par quoi remplacer le sucre blanc ? On ne le dit jamais assez, le sucre blanc n’est pas bon pour la santé. Il fait bondir la glycémie et peut entraîner de nombreuses maladies. Heureusement, il existe de nombreux édulcorants naturels dont le pouvoir sucrant est aussi élevé que le saccharose, mais pour la plupart sans les calories. Petit tour d’horizon.

Le sirop d’agave : 100 g = 310 calories

Le sirop d’agave est issu de l’extraction de la sève de l’agave, un cactus mexicain.
Essentiellement composé de fructose — un sucre contenu dans les fruits —, son pouvoir sucrant est plus élevé que celui du sucre blanc, et son pouvoir glycémique de 15 est nettement plus faible que celui du miel. Il permet donc d’éviter les pics d’insuline.

Le sirop d’érable : 100 g = 260 calories

Le sirop d’érable provient quant à lui de la sève de l’érable portée à ébullition.
Son pouvoir sucrant est 1,4 fois plus élevé que celui du sucre blanc, avec un index glycémique plus faible (65 contre 70 pour le sucre).
Il est riche en vitamine B, en protéines et en minéraux comme le zinc, le potassium, le calcium ou le manganèse.

Le xylitol de bouleau : 100 g = 240 calories

Disponible en magasin bio, ce sucrant naturel nous vient tout droit de Finlande.
Le xylitol est deux fois moins calorique que le sucre. On peut l’utiliser pour sucrer tous les aliments, et notamment pour toutes sortes de pâtisseries. À condition de réduire les quantités de 40 %, puisque son pouvoir sucrant augmente sous la chaleur.
Les appellations « sans sucre » cachent bien souvent du xylitol de bouleau (par exemple les chewing-gums).

Le sukrin : 0 calorie

Utilisé au Japon depuis 1990 et depuis 1997 aux États-Unis, il a été autorisé en Europe en 2006.
Issu d’un processus de fermentation aboutissant à la cristallisation du glucose, le sukrin présente la même structure et l’apparence que le sucre.
Il est d’origine 100 % naturelle et son index glycémique est nul.
On le trouve difficilement en magasins ou dans les boutiques traditionnelles. Certaines grandes enseignes le commercialisent en ligne.

Le Monk fruit : 0 calorie

Le Monk fruit pousse au sud de la Chine et au nord de la Thaïlande.
Ce petit fruit ovale, à mi-chemin entre la pomme et le kiwi, est utilisé en médecine traditionnelle chinoise pour traiter le diabète et l’obésité, des pathologies inflammatoires, les coups de froid et le mal de gorge.
Son pouvoir édulcorant est 300 fois supérieur à celui du sucre pour 0 calorie.
Pour le moment, il est uniquement commercialisé aux États-Unis, mais de nombreuses marques s’y intéressent de plus en plus.

La stévia : 0 calorie

Commercialisée sous forme de poudre et de liquide, ce sucrant naturel provient des feuilles des plantes stévia.
Son pouvoir sucrant est 100 à 300 fois supérieur à celui du sucre blanc.
La stévia est régulièrement prescrite dans les régimes pour diabétiques et les régimes hypoglycémiques puisqu’elle n’agit que très peu sur le niveau de glucose dans le sang.
Idéale pour sucrer les boissons chaudes.

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Les effets inattendus des édulcorants chimiques

Edulcorant

Une étude australienne rapporte que les édulcorants chimiques ont un effet direct sur l’appétit notamment.

Leurs effets zéro calorie sont souvent vantés dans le cadre de régime, d’obésité ou de diabète. Pourtant, les édulcorants chimiques, substituts du sucre, stimuleraient l’appétit et feraient ainsi consommer jusqu’à 30% de calories supplémentaires, selon une étude, parue dans « Cell Metabolism ». Des chercheurs australiens de l’université de Sydney ont pour la première fois étudié l’impact des édulcorants de synthèse sur le cerveau de l’homme et de l’animal. Conseillés aux personnes qui doivent contrôler leur consommation de sucre, ces produits sont pourtant montrés du doigt par cette étude.

« Insomnie, hyperactivité et intolérance au glucose »

Dans le monde, des milliards de personnes consomment régulièrement du sucralose, un substitut du sucre sans nutriment ni calorie, obtenu à partir du saccharose, le sucre de table courant. On le trouve notamment dans la plupart des sucrettes vendues dans le commerce. Les autres édulcorants les plus connus, utilisés comme additifs alimentaires, sont l’aspartame, l’acésulfame-potassium, le neotame, l’alitame, le cyclamate et la saccharine.

Les mouches, sujets de l’expérience, ont suivi ce type de régime pendant au moins 5 jours. Les résultats ont montré que l’exposition chronique aux édulcorants favorisait l’hyperactivité, l’insomnie, l’intolérance au glucose, une perception du goût sucré renforcé et une hausse de l’appétit et des calories consommées. De plus, un constat similaire a été observé chez les souris.

Une perception cognitive modifiée

En effet, les chercheurs ont observé que les substituts au sucre changeaient la manière dont le cerveau percevait le gout sucré au niveau des centres de récompense en l’accentuant, créant un déséquilibre entre le sucre et le niveau de glycémie ce qui incitait à manger davantage. C’est comme si le cerveau disait au sujet qu’il n’a pas assez mangé, reproduisant le fait d’être affamé et de trouver la nourriture encore meilleure.

Quand on consomme du « vrai sucre », de la dopamine est libérée dans le cerveau et le niveau de glucose monte dans le sang, ce qui correspond à une deuxième stimulation produisant de la dopamine. Dans le cas des édulcorants, la dopamine produit une sensation de plaisir, mais le second effet ne peut avoir lieu puisque l’édulcorant sans sucre n’a pas d’action sur la glycémie. Du coup, l’organisme réclame un apport calorique pour compenser.

Une précédente étude publiée en 2014 dans l’American Journal of Public Health concernant la consommation de boissons allégées montre que les personnes en surpoids et obèses mangent davantage quand elles boivent « light ». La consommation de ces boissons inciterait ces consommateurs à s’autoriser un surplus de nourriture allant en moyenne de 88kcal par jour pour les personnes en surpoids, à 194 kcal pour les obèses.

Pour consulter l’étude : http://www.cell.com/cell-metabolism/fulltext/S1550-4131%2816%2930296-0