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Une proposition de loi pour que les produits bios et locaux investissent nos cantines

Enfant qui mange dans une cantine bio.

Selon un récent sondage IFOP, réalisé pour l’association Agir pour l’environnement, plus de 75 % des Français aimeraient voir des produits bios, locaux et de saison investir les cantines publiques.

Réalisé en ligne entre le 4 et le 7 janvier 2016, ce sondage a été mené auprès de 1 006 personnes selon la méthode des quotas.

« Au vote d’une loi imposant l’introduction d’aliments issus de l’agriculture biologique, locale et de saison dans la restauration collective publique » (écoles, hôpitaux, maisons de retraite…) :

• 76 % des interrogés se montrent favorables, soit l’addition des 35 % « tout à fait » aux 41 % « oui plutôt ».
• 87 % des personnes favorables sont âgées de 50 à 64 ans.
• 80 % des femmes sondées y sont également favorables, peu importe leur âge.
• 15 % des sondés ne sont, au contraire, « plutôt pas favorables », et 9 % ne sont « pas du tout favorables ».
• 81 % des personnes interrogées à Paris et dans son agglomération approuvent une telle disposition contre 77 % en communes rurales.

Portée par la députée écologiste Brigitte Allain, une proposition de loi prévoit l’introduction dans la restauration collective publique « dès 2020, de 40 % de produits issus de l’alimentation durable, locaux, de saison ». Un texte qui est examiné en ce moment au parlement.

Une loi nécessaire selon l’ONG : « Huit ans après le Grenelle de l’environnement et les promesses des gouvernements successifs, la part de terres agricoles consacrées à la culture bio ne dépasse pas 4 % et la part des ingrédients bio en restauration collective ne représente que 2,7 % des achats alimentaires ».

« En stimulant les circuits courts et une agriculture respectueuse de l’environnement, cette loi créera une dynamique locale favorable à l’emploi, le climat et la santé », ajoute l’association.

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Allergies chez l’enfant : les détecter et les prévenir

Enfant qui est allergique au lait.

Selon une récente étude, les enfants qui évoluent en milieu urbain sont davantage exposés aux allergies que les autres. Parce que ce n’est pas toujours évident de les repérer, voici nos conseils pour déceler et prévenir les allergies au plus tôt chez les enfants.

– N’introduisez qu’un nouvel aliment à la fois dans ses repas. Vous identifierez plus facilement les causeurs de trouble.

– Attendez entre 3 et 5 jours avant d’ajouter d’un nouvel aliment, pour ainsi mieux cerner les symptômes.

– En général, les réactions allergiques apparaissent dans les premières minutes ou quelques heures après l’ingestion. 

Surveillez ces symptômes de près :

• urticaire
• rougeurs, irritations
• gonflement du visage, de la langue, ou des lèvres
• vomissements, diarrhée
• toux, sifflements respiratoires
• difficultés respiratoires
• perte de conscience

– Vous constatez que votre bébé a du mal à respirer, son visage, sa langue ou ses lèvres gonflent ? Il se met à vomir en grande quantité, et/ou est victime d’une forte diarrhée ? N’attendez pas, appelez immédiatement les services d’urgence.

– Attention, certains symptômes n’induisent pas nécessairement une allergie. La diarrhée et les vomissements peuvent simplement être le résultat d’une indigestion. Idem pour les irritations qui peuvent être causées par l’acidité de certains aliments comme le jus d’orange, ou d’autres produits à base de tomate.

– Allergie et intolérance alimentaire sont deux réactions différentes : l’allergie implique le système immunitaire et peut être fatale, tandis que l’intolérance désigne un trouble de digestion pour un aliment particulier.

– Certaines allergies alimentaires sont le plus souvent associées aux aliments suivants :

• lait de vache
• œufs
• cacahuètes
• soja
• blé
• noix (noix, pistaches, noix de pécan, noix de cajou)
• poissons
• fruits de mer

– Sachez qu’au regard de plusieurs études, il semble qu’une exposition précoce aux aliments concernés peut prévenir l’apparition de certaines allergies alimentaires chez l’enfant. Pour autant, certains experts conseillent d’attendre un peu — de l’âge de 10 mois à 3 ans — avant d’introduire des aliments comme les fruits de mer et les cacahuètes.

– De même qu’il est peu recommandé de nourrir un enfant de moins de 12 mois avec du lait de vache, dont les protéines peuvent entraîner des irritations au niveau de l’estomac.
Retrouvez toutes les allergies répertoriées par l’American Academy of Pediatrics, WebMD.com et babycenter.com.

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L’acupuncture, alternative efficace pour traiter les douleurs chroniques chez l’enfant

L'acupuncture traite la douleur chronique chez les enfants.

Une récente étude américaine révèle les vertus curatives de l’acupuncture chez les enfants. Elle atténuerait de manière significative les douleurs chroniques telles que les maux de tête, les douleurs abdominales, et même celles liées aux scolioses, à la leucémie et à la maladie de Crohn.

On appelle douleurs chroniques, ces maux qui durent des semaines, des mois, voire même des années. Parmi les pathologies les plus fréquentes, les maux de tête, les douleurs abdominales, maux de dos, douleurs locomotrices, scolioses, leucémies, blessures sportives et maladie de Crohn.
A l’échelle mondiale, 20 à 35 % d’enfants de moins de 18 ans sont concernés.

Au vu des effets bénéfiques de l’acupuncture sur les adultes, il était logique de s’interroger sur son efficacité pour soigner les douleurs chroniques chez l’enfant.
Cette étude est une première puisque jusqu’ici, cette médecine chinoise ancestrale n’avait jamais été testée sur les enfants.

« Traiter efficacement la douleur peut être particulièrement difficile parce que c’est subjectif. C’est encore plus délicat avec des enfants qui, parfois, ne peuvent pas communiquer selon leur âge et reconnaître précisément la douleur », explique Angela Johnson, praticienne en médecine chinoise au centre Rush.

Les chercheurs américains du centre médical Rush de Chicago ont suivi 55 enfants et adolescents, âgés de 7 à 20 ans souffrant de douleurs chroniques.
Ils ont tous été soumis à huit traitements d’acupuncture de 30 minutes, adaptés à chacun en fonction de sa pathologie.

Pour évaluer l’intensité de la douleur, sa localisation et la qualité, les chercheurs ont utilisé un outil appelé « outil de l’intensité de la douleur chez l’adolescent ». Cet outil est composé d’un diagramme corporel pour localiser la douleur, allant d’une échelle de « pas de douleur » à « la douleur la pire possible » et un certain nombre de descripteurs de qualité de la douleur (sensoriel, affectif, temporel et évaluation) pour dissocier la douleur réelle de la douleur subjective.

• De manière progressive au fil des huit séances, tous les patients ont senti une diminution de la douleur, avec une nette différence dès la première session.
• Ils ont même remarqué une amélioration entre le début et la fin de chaque séance.
• Ils ont également enregistré une baisse des problèmes émotionnels, sociaux et scolaires, liée à un bien-être global ressenti. Une observation confirmée par les parents.

Comme l’explique le Dr Paul Kent, coauteur de l’étude et cancérologue pour enfants au centre Rush, l’acupuncture est une très bonne alternative aux médicaments, notamment pour les patients qui ont à subir la douleur tout au long de leur vie. Il pense aussi aux patients qui souffrent d’anémie ou des effets secondaires liés au cancer. « Ça marche aussi pour l’anxiété et la dépression », explique le Dr Kent.

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Des protections solaires pour enfants misent en cause par l’UFC-Que choisir

Protection solaire pour enfants

L’association de consommateurs UFC-Que Choisir a dénoncé mardi « de graves carences » en termes de protection aux UV dans plusieurs produits solaires pour enfants, après les avoir testés en laboratoire, et a décidé de porter plainte contre cinq fabricants.

Selon UFC-Que Choisir, un gouffre séparerait les emballages de leur contenu

« Je suis sûre que les produits mis sur le marché sont conformes à la règlementation », a au contraire estimé Anne Dux, directrice des affaires scientifiques et réglementaires à la Febea, le syndicat professionnel du secteur cosmétique en France, interrogée par l’AFP.

Dans un communiqué, UFC-Que Choisir déclare qu' »au vu de la très faible protection aux UVA (rayons ultra-violets pouvant pénétrer les couches profondes de la peau, NDLR) constatée sur près d’un tiers des produits testés », l’association « dépose plainte (…) pour pratique commerciale trompeuse et tromperie » contre Clarins, Bioderma, Biosolis, Alga Maris et Lovéa pour des produits solaires aux indices élevés (50 et 50+).

« Alors que leurs emballages débordent de mentions rassurantes », les produits incriminés « n’offrent pas la protection minimale contre les UVA requise par les experts français et les autorités européennes », ajoute UFC-Que Choisir.

L’association exige par ailleurs que ces fabricants retirent « sans délai » leurs produits des rayons, menaçant à défaut de saisir la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Les fabricants dénoncent des tests biaisés

Au total, UFC-Que Choisir a testé en laboratoire 17 produits de protection solaire 50 et 50+ destinés aux enfants et présentés sous forme de crèmes, sprays et laits solaires.

Toutefois selon Mme Dux, de la Febea, les tests d’UFC-Que Choisir sur les UVA ne sont pas forcément fiables car ils se sont basés sur des méthodes in vitro, « qui ne fonctionnent pas toujours très bien » par rapport aux tests in vivo.

Ensuite l’association a « fait une petite erreur de méthodologie », selon la représentante des fabricants.

Car si les produits solaires en Europe doivent contenir un niveau de protection aux UVB trois fois plus important que pour les UVA, la règlementation européenne considère qu’un facteur de protection solaire 50+ correspond à une protection UVB de 60, impliquant un UVA de 20, et pas nécessairement au-delà, a-t-elle expliqué.

Au sujet de la plainte déposée : « c’est complètement aberrant », a réagi Cédric Mourlon, PDG et fondateur du laboratoire belge Biosolis, interrogé par l’AFP. Ils « parlent de choses qu’ils ne connaissent pas (…) mes produits sont conformes, ils ont une mauvaise interprétation ».

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Exposer un enfant à une autre langue dès son plus jeune âge active une zone de son cerveau liée à la mémoire

Enfants

Une récente étude canadienne nous apprend que l’exposition dès la naissance à une langue étrangère activerait une région du cerveau connue pour être impliquée dans la mémoire et l’attention.

Pour les besoins de cette étude parue dans Nature Communications, les chercheurs canadiens ont étudié 43 enfants âgés entre 10 et 17 ans, qu’ils ont séparés en trois sous-groupes.

– Le premier groupe rassemblait des enfants nés et élevés par des familles francophones, n’ayant jamais été confrontés à une langue étrangère.
– Le second était, quant à lui, constitué d’enfants chinois parlant couramment le français avant l’âge de 3 ans.
– Enfin, le troisième sous-groupe comprenait des enfants adoptés en Chine avant l’âge de 3 ans, par des familles uniquement francophones. Ils n’avaient par la suite jamais entendu ni parlé chinois.

Les 3 groupes ont été soumis à des enregistrements de pseudo-mots sans le moindre sens, mais dont les sonorités étaient proches du français, à l’image de « vapagne » ou « chansette ».

« Nous avons utilisé des pseudo-mots français pour étudier la façon dont le cerveau traite les sons d’une langue couramment parlée en fonction des langues entendues après la naissance », a expliqué à l’AFP Lara Pierce, psychologue de l’Université McGill à Montréal au Canada et coauteur de l’étude, « mais sans que d’autres caractéristiques de la langue, comme le sens, ne puissent intervenir ».

• L’IRM réalisée pendant l’exercice a révélé que les enfants qui ont été exposés au chinois dès leur plus jeune âge (2e et 3e groupe) ont une région du cerveau qui s’active à la diffusion de ces sons, que les autres enfants n’ont pas. Ces zones du cerveau sont d’ailleurs connues pour être impliquées dans la mémoire et l’attention.

De toute évidence, dès la première année de la vie, le cerveau est très à l’écoute et stocke beaucoup d’informations. Pour cause, c’est à cette période que de nombreuses représentations neuronales des sons entendus sont établies.

« L’apprentissage d’une langue dans la plus tendre enfance pourrait donc changer la façon d’en appréhender une autre », a noté Lara Pierce. « Mais nous ne pouvons pas dire si apprendre une nouvelle langue sera plus facile ou non » pour ces enfants, a-t-elle ajouté.