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Infarctus : 4 conseils pour prendre soin de son cœur

Prendre soin de son coeur pour éviter un infarctus.

Une étude révèle que les Français ne sont pas très au fait des risques cardiovasculaires encourus sans une bonne hygiène de vie. Les symptômes en sont même souvent sous-estimés. Voici nos conseils pour prendre soin de son cœur.

En quelques chiffres :

==> L’angine de poitrine (42 %) ou accident vasculaire cérébral est la première cause de mortalité chez les femmes françaises, bien avant les cancers (27 %).
==> Si l’on en croit les chiffres de l’OMS, neuf millions de femmes décèdent chaque année de maladies cardiovasculaires dans le monde.
==> 50% des 5240 femmes interrogées, âgées de 25 à 45 ans, déclarent ne pas faire de sport.
==> 30% estiment manger de manière déséquilibrée.
==> 25% d’entre elles déclarent fumer.

Arrêtez de fumer

On ne le dit jamais assez, le tabac est extrêmement nocif pour la santé. Si l’on en croit les derniers chiffres de la fédération française de cardiologie, 50% des décès dus aux maladies vasculaires touchent des femmes qui ont entre 20 et 45 ans. Avec dans 60% des cas, le tabac en ligne de mire. Un risque qui augmente encore après 35 ans, si le tabac est associé à la pilule contraceptive (œstrogènes + progestatif).

Mangez varié et équilibré

==> Consommez des légumes et fruits frais tous les jours : 100g de fruit frais par jour réduit d’un tiers le risque d’accident cardiovasculaire.
==> Mangez des légumes secs ou légumineuses au moins 2 fois par semaine (lentilles, pois chiche, etc.)
==> Alternez les huiles : olive ou tournesol pour la cuisson et les huiles riches en oméga 3 (noix, noisettes, lin, colza) pour assaisonner vos plats.
==> Les aliments riches en acides gras saturés ne sont pas recommandés, comme tout ce qui est fromages secs gras et salés, charcuteries, crème et beurre.
==> N’oubliez pas les féculents (céréales complètes et légumineuses), bons pour la satiété.
==> Les sodas, sirops, confiseries, biscuits/viennoiseries et produits laitiers sucrés, sont à consommer de manière exceptionnelle.
==> Idem pour l’alcool, qui en soit, n’est pas recommandé pour la santé.
==> Évitez de sauter de repas pour ne laisser aucune place au grignotage.
==> Prenez au moins 25 minutes pour manger.
==> Ne resalez pas vos plats.

Bougez autant que possible

Au moins 30 minutes comme le recommandent les médecins. Vous pouvez aussi bien pratiquer une activité modérée 3 heures par semaine, qu’une activité intense 3 fois 20 minutes. En procédant ainsi, vous diminuez le risque de décès prématuré de 30%.

Gérez votre stress, détendez-vous

Les pauses dans la journée sont essentielles pour gérer son stress et ses émotions. Respirez, étirez-vous, ou faites quelques exercices de méditation.

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Infarctus chez les femmes : quels symptômes ?

Femme qui est essouflée.

Chez les femmes, les symptômes de l’infarctus ne sont pas toujours évidents à identifier. Les prises en charge, plus tardives que chez les hommes, sont généralement assimilées à une crise d’anxiété. Quels sont donc ces symptômes ?

Le tabac serait responsable de plus de 60% des infarctus chez les femmes de moins de 60 ans. Associé à la prise de la pilule contraceptive (qui contient oestrogènes et progestatifs), le risque augmente encore, surtout après 35 ans.

Les infarctus chez les femmes de moins de 50 ans ont triplé ces 15 dernières années. Les signes avant-coureurs passent souvent inaperçus. Il est donc essentiel pour les spécialistes d’alerter sur les symptômes méconnus.

Une douleur thoracique qui n’est pas systématique

Pour la présidente de la fédération française de cardiologie, « la douleur dans la poitrine irradiant le bras gauche et la mâchoire, typique chez les hommes, est absente chez les femmes dans environ 40% des cas ».

Les signes : nausées, palpitations à l’effort, essoufflement douleur au milieu du dos, fatigue inhabituelle.

–> Les spécialistes recommande la consultation d’un cardiologue ou un médecin généraliste après 40 ans chez les hommes et 50 ans chez la femme dès qu’une douleur thoracique apparait à l’effort.

Attention aux difficultés inhabituelles à respirer

Il faut prêter attention aux essoufflements, même si les causes peuvent en être multiples : crises d’angoisses, tabac, asthme. Le Dr Uzan, cardiologue du sport, explique que « ce qui importe, c’est de noter si la gêne est nouvelle », comme après 2km de course contre les 10km d’habitude ou 3 étages d’escalier que l’on monte sans problème.

–> Prenez également en compte les remarques de votre entourage, telles que « tu te traînes dis donc », « tu ne respirais pas comme ça avant ».

Des difficultés à respirer au repos doivent aussi alerter.

Des palpitations à surveiller

Les palpitations nécessitent également votre attention, bien que la plupart soit bénigne. Une maladie cardiaque peut se cacher derrière ces sensations de battements loupés ou plus accélérés (tachycardie).

–> Notez qu’à l’effort, elles ne sont jamais normales, il faut consulter. Idem si les battements sont irréguliers. Le tout est de bien retenir le contexte dans lequel elles se produisent (repas, émotion violente, effort, etc.)

Vertiges et Nausées

Le risque cardiaque peut également être lié à des vertiges, des vomissements, des nausées ou des pertes de connaissance.

–> À la différence du malaise vagal, provoqué par une hypoglycémie ou une émotion, que l’on sent venir avec des sueurs et nausées, le malaise cardiaque ne prévient pas.

Les cardiologues insistent sur le fait que des troubles digestifs persistants ainsi qu’une grande fatigue inhabituelle sont des symptômes qui nécessitent une consultation.

Le saviez-vous ?

Selon les chiffres de l’institut de veille sanitaire :

• En France, entre 2002 et 2008, le nombre de personnes hospitalisées pour un infarctus du myocarde a baissé dans toutes les classes d’âges chez les hommes (-8,2% de 45 à 54 ans).
• Sur la même période, il a progressé chez les femmes (+17,9% de 45 à 54 ans).
• La prise en charge est plus tardive d’une heure que pour les hommes ce qui aggrave le diagnostic.