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Comment réduire le mauvais cholestérol ?

Le mauvais cholestérol dans le sang est un des facteurs de risques de maladies cardiovasculaires. Voici ce que recommandent nos grand-mères pour le maintenir à des niveaux raisonnables.

D’abord il faut consommer du soja, au moins 20 grammes de protéines de soja chaque jour. Vous pouvez en répartir la consommation lors des différents repas. Vous pouvez également prendre une à deux cuillères à soupe de lécithine de soja tous les jours.

Le jus de citron est également recommandé. En boire tous les jours fera baisser le taux de mauvais cholestérol

L’ail est aussi réputé pour son efficacité. Il faut en prendre le plus souvent possible, tout comme le curcuma et le gingembre. 

Bannissez de votre alimentation les plats en sauce, mais également tous les aliments industriels qui contiennent trop de graisse, les charcuteries, les fromages, les viennoiseries, et les sucreries. 

Au contraire privilégiez une alimentation riche en antioxydants, en oméga-3 et en fibres.

Pour faire baisser le taux de cholestérol il faut également pratiquer un sport ou au moins bouger tous les jours, en marchant ou encore en montant les escaliers de façon énergique. On considère que 30 minutes par jour suffisent. 

Enfin il est recommandé de pratiquer la relaxation, notamment par des exercices de respiration. 

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Comment agir en cas de malaise cardiaque ?

Le malaise cardiaque peut toucher une vaste population. Il est donc bon d’en connaître les causes, ainsi que les symptômes, et les moyens de l’enrayer le plus rapidement possible. Découvrez en vidéo les conseils des pompiers.

Qui et pourquoi ?

Un malaise cardiaque est bien sûr susceptible d’arriver en premier lieu aux personnes souffrant de problèmes cardiaques. Mais pas seulement ! En cas de stress aigu, de fatigue, ou bien encore après un effort violent, l’individu peut souffrir d’un malaise cardiaque.

Comment reconnaître les premiers signes d’un malaise cardiaque ?

Le malaise cardiaque peut s’annoncer tout d’abord par une sensation de douleur intense dans la cage thoracique. Le sujet souffrant d’un malaise cardiaque sera aussi sujet à des sueurs ainsi qu’à des nausées. De plus, il n’est pas rare que lors d’un malaise cardiaque, l’on ressente une sensation de fourmillement dans les bras ou/et dans la mâchoire. Cette sensation peut aussi envahir le reste du haut du corps.

Comment réagir en cas de malaise cardiaque ?

Une fois que le malaise cardiaque a été reconnu à l’aide des symptômes décrits ci-dessus, il faut réagir. Tout d’abord, installez la personne subissant un malaise cardiaque dans une position confortable pour elle. Ce peut être la station assise ou bien allongée, selon sa convenance. Il est aussi bon de lui demander son âge, et ses antécédents médicaux, particulièrement en ce qui concerne de précédents malaises cardiaques, des séjours à l’hôpital, ou bien encore des prises de médicaments.

Les formations pour apprendre les bon gestes en cas de malaise cardiaque

Si vous souhaitez vous former de manière plus approfondie à réagir avec les bons gestes en cas de malaise cardiaque d’un de vos proches, vous pouvez contacter l’Union départementale des Sapeurs-Pompiers de votre région. Celle-ci propose certainement des formations, dispensées par un expert. D’une durée de sept heures pour un coût d’une cinquantaine d’euros, ces formations vous permettent de maîtriser dans leurs moindres détails tous les gestes à effectuer en cas de malaise cardiaque.

Merci aux Sapeurs-Pompiers de Cholet et le SDIS49 – Production NTU Médias.

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Hypertension : 7 causes qui peuvent augmenter la tension

Avoir une tension élevée

L’hypertension artérielle, c’est un ennemi à surveiller de près. On estime qu’environ 15 millions de personnes sont concernées en France, par cette pathologie qui peut entraîner des complications graves, telles qu’un accident vasculaire cérébral (AVC) ou un infarctus du myocarde. Petit tour d’horizon des causes qui peuvent augmenter la tension.

Le stress

Pour dompter votre tension, pensez au stress. Il est tellement fréquent de ressentir une tension nerveuse dans nos sociétés actuelles et trépidantes. Or, une situation de stress, une ambiance hostile, une impatience excessive, peuvent notablement augmenter la fréquence cardiaque, et donc la pression artérielle. C’est la raison pour laquelle de nombreux médecins recommandent la pratique régulière de la relaxation, de la méditation, ou du yoga. Au quotidien, veillez à déterminer les priorités de votre emploi du temps, et à éviter les tracas inutiles, la zénitude est au bout du chemin.

La douleur aiguë

La douleur intense provoque une décharge d’hormones corticotropes, produites par les glandes surrénales : l’augmentation de la fréquence cardiaque est inévitable. Il faut impérativement, bien sûr, calmer la douleur. Normalement, la tension devrait redescendre. La mesure de la tension artérielle, qui est la mesure de la pression du sang dans les artères, apporte des éléments. Une tension est considérée comme normale jusqu’à 140/95. Au-delà, il y a hypertension artérielle.

Les vasoconstricteurs, à utiliser avec précaution

Les médicaments contenant des vasoconstricteurs peuvent aussi être un facteur d’augmentation de la tension. Généralement utilisés pour traiter un rhume ou une angine, ils servent à diminuer la sensation de nez bouché, et la plupart sont disponibles sans ordonnance. Utilisés à trop forte dose, ils peuvent être dangereux, notamment chez les femmes de petite corpulence (moins de 50 kg).

Les contraceptifs à base d’œstrogènes, à surveiller

Une contraception contenant des œstrogènes de synthèse peut induire une élévation de la pression artérielle. Souvent modérée, cette élévation concerne essentiellement les femmes de plus de 35 ans, ou celles en surpoids important. Il faut particulièrement la surveiller chez les femmes déjà hypertendues, et parfois y renoncer pour d’autres moyens de contraception. La pression artérielle se normalise généralement dans les 6 mois qui suivent l’arrêt de la prise de contraceptifs à base d’œstrogènes.

L’apnée du sommeil, un risque inattendu pour nos veines

L’apnée du sommeil est un syndrome, caractérisé par un arrêt complet de la respiration, pendant au moins 10 secondes. L’apnée se produit plusieurs dizaines de fois par heures durant une phase de sommeil. Elle implique un relâchement des muscles du pharynx, un blocage de la trachée, et induit une augmentation de la pression artérielle. La fréquence des épisodes d’hypoxie altère notamment le fonctionnement des petits vaisseaux sanguins. Alors, si le dormeur vit des épisodes de respiration haletante, a tendance à ronfler fortement ou fait de nombreux réveils en sursauts, conseillez-lui de consulter un médecin, pour déceler une éventuelle apnée du sommeil.

Les problèmes de thyroïde

L’hypothyroïdie se caractérise par un défaut de fonctionnement de la glande thyroïde, incapable de secréter suffisamment d’hormones thyroïdiennes. Cette maladie ne fait pas que provoquer une fatigue excessive, une tendance à la déprime et un gain de poids inexpliqué malgré un faible appétit. Elle peut aussi susciter une hypertension hydrosodée, particulièrement réfractaire aux traitements médicamenteux. Il faut rapidement pratiquer une échographie cardiaque, pour vérifier si une insuffisance cardiaque ne s’est pas installée.

L’alcool, un important facteur d’hypertension

L’abus d’alcool entraîne inévitablement une vasoconstriction des artères, et mène tout droit à l’hypertension. La consommation d’alcool doit donc être modérée au quotidien, et adaptée au gabarit de la personne concernée : on recommande, d’une façon générale, deux verres pour les hommes, et un seul pour les femmes. Dans ces mesures, on considère qu’un verre contient dix grammes d’alcool pur. Bonne nouvelle, l’hypertension artérielle secondaire due à l’alcool est non seulement évitable, mais elle est réversible : il suffit de boire moins.

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Entretenir son cœur : 7 conseils à suivre

Il est essentiel d’avoir un mode de vie sain pour entretenir son cœur. Une étude américaine met en avant sept comportements à suivre pour réduire le risque d’insuffisance cardiaque.

Les chercheurs de l’université de Boston ont mené cette enquête sur 3 201 personnes âgées de 59 ans en moyenne. Durant les 13 années d’étude, 188 volontaires ont développé une insuffisance cardiaque.

L’American Heart Association a défini 7 comportements à adopter pour maintenir une bonne santé cardiaque :

• Gérer sa tension
• Contrôler son cholestérol
• Réduire sa glycémie
• Être physiquement actif
• Manger mieux
Perdre du poids
Arrêter de fumer

À partir de cette liste, les chercheurs ont évalué le score des patients, chaque mesure représentant un point.

Selon les résultats de l’étude :

→ Chaque point gagné réduirait le risque de développer une insuffisance cardiaque de 23 %.
→ Ce même risque pourrait descendre à plus de 50 % pour les patients situés dans le dernier tiers.
« Bien qu’elles aient conscience de l’importance d’avoir un mode de vie sain, beaucoup de personnes ne suivent pas ces recommandations, » souligne Vanessa Xanthakis, professeure de médecine à l’université de Boston. « Cette étude montre l’importance de connaître ses performances, d’en parler à son médecin afin d’améliorer ses résultats et de tenter d’atteindre le meilleur score possible ».
Il semblerait que le non-respect de ces critères aurait un lien avec une mauvaise fonction et structure cardiaque.

Le saviez-vous ? D’autres études ont mis en évidence le bénéfice de l’optimisation de ces mesures de santé sur les risques d’infarctus et de tumeurs.
L’American Heart Association estime que l’insuffisance cardiaque pourrait toucher une personne sur 5 à l’âge de 40 ans.

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Infarctus : 4 conseils pour prendre soin de son cœur

Prendre soin de son coeur pour éviter un infarctus.

Une étude révèle que les Français ne sont pas très au fait des risques cardiovasculaires encourus sans une bonne hygiène de vie. Les symptômes en sont même souvent sous-estimés. Voici nos conseils pour prendre soin de son cœur.

En quelques chiffres :

==> L’angine de poitrine (42 %) ou accident vasculaire cérébral est la première cause de mortalité chez les femmes françaises, bien avant les cancers (27 %).
==> Si l’on en croit les chiffres de l’OMS, neuf millions de femmes décèdent chaque année de maladies cardiovasculaires dans le monde.
==> 50% des 5240 femmes interrogées, âgées de 25 à 45 ans, déclarent ne pas faire de sport.
==> 30% estiment manger de manière déséquilibrée.
==> 25% d’entre elles déclarent fumer.

Arrêtez de fumer

On ne le dit jamais assez, le tabac est extrêmement nocif pour la santé. Si l’on en croit les derniers chiffres de la fédération française de cardiologie, 50% des décès dus aux maladies vasculaires touchent des femmes qui ont entre 20 et 45 ans. Avec dans 60% des cas, le tabac en ligne de mire. Un risque qui augmente encore après 35 ans, si le tabac est associé à la pilule contraceptive (œstrogènes + progestatif).

Mangez varié et équilibré

==> Consommez des légumes et fruits frais tous les jours : 100g de fruit frais par jour réduit d’un tiers le risque d’accident cardiovasculaire.
==> Mangez des légumes secs ou légumineuses au moins 2 fois par semaine (lentilles, pois chiche, etc.)
==> Alternez les huiles : olive ou tournesol pour la cuisson et les huiles riches en oméga 3 (noix, noisettes, lin, colza) pour assaisonner vos plats.
==> Les aliments riches en acides gras saturés ne sont pas recommandés, comme tout ce qui est fromages secs gras et salés, charcuteries, crème et beurre.
==> N’oubliez pas les féculents (céréales complètes et légumineuses), bons pour la satiété.
==> Les sodas, sirops, confiseries, biscuits/viennoiseries et produits laitiers sucrés, sont à consommer de manière exceptionnelle.
==> Idem pour l’alcool, qui en soit, n’est pas recommandé pour la santé.
==> Évitez de sauter de repas pour ne laisser aucune place au grignotage.
==> Prenez au moins 25 minutes pour manger.
==> Ne resalez pas vos plats.

Bougez autant que possible

Au moins 30 minutes comme le recommandent les médecins. Vous pouvez aussi bien pratiquer une activité modérée 3 heures par semaine, qu’une activité intense 3 fois 20 minutes. En procédant ainsi, vous diminuez le risque de décès prématuré de 30%.

Gérez votre stress, détendez-vous

Les pauses dans la journée sont essentielles pour gérer son stress et ses émotions. Respirez, étirez-vous, ou faites quelques exercices de méditation.

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Malaise cardiaque : Les symptômes et les bons gestes à adopter

Les attaques cardiaques peuvent survenir à tout moment et toucher n’importe qui. Il est essentiel de connaître les premiers gestes à faire en cas d’urgence pour sauver une personne, victime d’un malaise cardiaque, avant l’arrivée des secours.

On distingue deux formes de malaise cardiaque. La crise cardiaque est due à la présence d’un caillot de sang dans un vaisseau sanguin ou une artère, entravant l’acheminement du sang vers le cœur. L’angine de la poitrine, quant à elle, résulte d’une mauvaise circulation du sang vers le cœur, entraînant un manque de sang et d’oxygène dans l’organe vital.

Le malaise cardiaque se traduit par différents symptômes, tels qu’une difficulté à respirer, l’essoufflement, un visage rouge et une peau moite, une transpiration soudaine, une douleur ou une pression au niveau de la poitrine, dans le cou, le bras ou l’épaule gauche, la mâchoire. Des nausées, voire des vomissements, une sensation de faiblesse accompagnée d’un étourdissement et un état de choc sont également des signes d’une attaque cardiaque.

A l’apparition des manifestations qui laissent soupçonner un malaise cardiaque, le premier geste à faire est de contacter les secours au plus vite.

En attendant leur arrivée, desserrer les vêtements de la victime et l’asseoir dans une position confortable. Vous devez ensuite l’interroger en posant des questions bien ciblées : Est-ce que c’est la première fois que ça vous arrive ? Depuis combien de temps avez-vous mal ? Est-ce que vous prenez des médicaments ? Avez-vous été hospitalisé récemment ? Vous devez, notamment, demander si elle ou un membre de sa famille a des antécédents médicaux liés à des problèmes cardiaques. Si oui, demander si elle suit des traitements. La nitroglycérine (connue sous le nom de trinitrine) est le plus souvent prescrite dans le traitement des attaques cardiaques. Cette substance soulage les douleurs qui surviennent pendant une crise cardiaque et permet une circulation plus fluide du sang vers le cœur en dilatant les vaisseaux sanguins. Vous devez aider la victime à prendre ses médicaments si la réponse à cette première question est positive.

Il est primordial de connaître les contre-indications. La plus importante concerne le viagra. Si la victime a pris du viagra dans les 48 h précédant le malaise, elle doit éviter de prendre le traitement car les médicaments pour traiter les crises cardiaques, généralement à base de nitrate, sont incompatibles avec le viagra. L’interaction des substances peut entraîner une baisse significative de la pression artérielle, causant des étourdissements, une baisse de tonus soudaine et très importante. La victime pourrait même perdre connaissance et des conséquences bien plus graves peuvent s’en suivre.

Dans le cas où la victime ne suit aucun traitement spécifique contre les attaques cardiaques, lui demander si elle a de l’aspirine (de l’acide acétylsalicylique) à portée de main. L’aspirine désépaissit le sang et favorise, ainsi, sa circulation vers le cœur.

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Infarctus chez les femmes : quels symptômes ?

Femme qui est essouflée.

Chez les femmes, les symptômes de l’infarctus ne sont pas toujours évidents à identifier. Les prises en charge, plus tardives que chez les hommes, sont généralement assimilées à une crise d’anxiété. Quels sont donc ces symptômes ?

Le tabac serait responsable de plus de 60% des infarctus chez les femmes de moins de 60 ans. Associé à la prise de la pilule contraceptive (qui contient oestrogènes et progestatifs), le risque augmente encore, surtout après 35 ans.

Les infarctus chez les femmes de moins de 50 ans ont triplé ces 15 dernières années. Les signes avant-coureurs passent souvent inaperçus. Il est donc essentiel pour les spécialistes d’alerter sur les symptômes méconnus.

Une douleur thoracique qui n’est pas systématique

Pour la présidente de la fédération française de cardiologie, « la douleur dans la poitrine irradiant le bras gauche et la mâchoire, typique chez les hommes, est absente chez les femmes dans environ 40% des cas ».

Les signes : nausées, palpitations à l’effort, essoufflement douleur au milieu du dos, fatigue inhabituelle.

–> Les spécialistes recommande la consultation d’un cardiologue ou un médecin généraliste après 40 ans chez les hommes et 50 ans chez la femme dès qu’une douleur thoracique apparait à l’effort.

Attention aux difficultés inhabituelles à respirer

Il faut prêter attention aux essoufflements, même si les causes peuvent en être multiples : crises d’angoisses, tabac, asthme. Le Dr Uzan, cardiologue du sport, explique que « ce qui importe, c’est de noter si la gêne est nouvelle », comme après 2km de course contre les 10km d’habitude ou 3 étages d’escalier que l’on monte sans problème.

–> Prenez également en compte les remarques de votre entourage, telles que « tu te traînes dis donc », « tu ne respirais pas comme ça avant ».

Des difficultés à respirer au repos doivent aussi alerter.

Des palpitations à surveiller

Les palpitations nécessitent également votre attention, bien que la plupart soit bénigne. Une maladie cardiaque peut se cacher derrière ces sensations de battements loupés ou plus accélérés (tachycardie).

–> Notez qu’à l’effort, elles ne sont jamais normales, il faut consulter. Idem si les battements sont irréguliers. Le tout est de bien retenir le contexte dans lequel elles se produisent (repas, émotion violente, effort, etc.)

Vertiges et Nausées

Le risque cardiaque peut également être lié à des vertiges, des vomissements, des nausées ou des pertes de connaissance.

–> À la différence du malaise vagal, provoqué par une hypoglycémie ou une émotion, que l’on sent venir avec des sueurs et nausées, le malaise cardiaque ne prévient pas.

Les cardiologues insistent sur le fait que des troubles digestifs persistants ainsi qu’une grande fatigue inhabituelle sont des symptômes qui nécessitent une consultation.

Le saviez-vous ?

Selon les chiffres de l’institut de veille sanitaire :

• En France, entre 2002 et 2008, le nombre de personnes hospitalisées pour un infarctus du myocarde a baissé dans toutes les classes d’âges chez les hommes (-8,2% de 45 à 54 ans).
• Sur la même période, il a progressé chez les femmes (+17,9% de 45 à 54 ans).
• La prise en charge est plus tardive d’une heure que pour les hommes ce qui aggrave le diagnostic.

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L’ail, un allié de taille pour le cœur

L'ail bon pour le coeur.

Déjà reconnu pour ses propriétés antibactériennes et antifongiques, l’ail aurait également un rôle protecteur contre les maladies cardiovasculaires.

Certains dépôts, riches en lipides (cholestérol), viennent s’accumuler dans les artères, pouvant obstruer les vaisseaux sanguins, empêcher la circulation sanguine, et ainsi entraîner des maladies cardiovasculaires.

En cause :

— Les habitudes de vie : tabagisme, obésité, stress, sédentarité, contraception orale, alcoolisme.
— Les facteurs génétiques : antécédents familiaux, accidents cardiovasculaires, sexe masculin, ménopause.
— Les pathologies métaboliques : excès de cholestérol, diabète, goutte.
— L’hypertension artérielle

L’usage de l’ail est d’ores et déjà reconnu par l’OMS en tant que renfort alimentaire contre :

— l’hyperlipidémie (taux élevé de lipides dans le sang)
— Les troubles vasculaires liés au vieillissement (athérosclérose)
— L’hypertension modérée.

Selon Matthew J. Budoff, chercheur à la BioMed LA, l’extrait d’ail vieilli jouerait un rôle considérable dans « la réduction de l’accumulation de plaques et la prévention de la formation de nouvelles plaques dans les artères, qui peuvent causer la maladie cardiaque ».

Pour arriver à de tels résultats, les chercheurs ont étudié 55 patients entre 40 et 75 ans, atteints d’hypertension, d’obésité ou présentant des risques cardiovasculaires.
Ils ont mesuré leur volume de graisse et de calcium dans les artères par le biais d’une angioplastie coronaire.
Ensuite, le temps d’une année, la moitié d’entre eux s’est vu administrer 2,4 mg d’extrait d’ail vieilli chaque jour, tandis que l’autre moitié a eu le droit à un placebo quotidien.

• L’accumulation de plaque totale du groupe qui a ingéré l’extrait d’ail a ralenti de 80 %. Elle a même régressé et sa densité s’est réduite.

Un effet bénéfique qui vient s’ajouter aux propriétés antibactériennes et antifongiques de l’ail, utiles par exemple en cas de gastro-entérite ou de candida albicans.

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Manger des cacahuètes réduirait la mortalité cardiovasculaire

Cacahuètes

Consommer des cacahuètes, même en petite quantité, réduirait la mortalité résultant surtout de maladies cardiovasculaires, selon une recherche étendue publiée lundi qui conforte les résultats de travaux précédents.

Manger cette arachide a été liée à une baisse de la mortalité générale de 17 à 21%, selon les quantités consommées, et à une baisse de 23 à 38% pour les décès provoqués par des pathologies cardiovasculaires, précisent les chercheurs dont l’étude paraît dans le Journal of the American Medical Association, Internal Medicine.

Cette recherche a été menée auprès de plus de 70.000 Américains, blancs et noirs, ainsi que de 130.000 Chinois à Shanghai. La plupart des participants appartenaient à des catégories socio-économiques modestes.

« Dans notre étude, nous avons constaté que la consommation de cacahuètes avait coïncidé avec une diminution de la mortalité générale et résultant surtout de maladies cardiovasculaires dans des populations noires et blanches américaines, ainsi que parmi des Chinois des deux sexes de Shanghai », souligne Hung Luu, un épidémiologiste de la faculté de médecine de l’Université Vanderbilt, le principal auteur.

Comme les cacahuètes sont nettement moins coûteuses et plus largement accessibles que les fruits à coque, encourager l’accroissement de la consommation de cette arachide pourrait être un moyen économique d’améliorer la santé cardiovasculaire du public, explique-t-il.

« Ces données proviennent d’études épidémiologiques, pas d’essais cliniques contrôlés. De ce fait, nous ne pouvons pas être certains que la consommation de cacahuètes comme telle a entrainé une réduction de la mortalité », note le Dr William Blot, du Centre de recherche sur le cancer de l’Université Vanderbilt (VICC), co-auteur de l’étude.

Mais, ajoute-t-il, « les résultats confortent des recherches antérieures suggérant que les bienfaits pour la santé de manger des cacahuètes sont plutôt encourageants ».

Les études précédentes avaient surtout porté sur des populations blanches à revenus élevés, notent les auteurs.

Les bienfaits pour la santé des cacahuètes ont été observés dans les deux sexes et dans tous les groupes ethniques, précisent les chercheurs. Ceux-ci ont suivi les participants pendant des périodes allant de 5 ans à plus de 12 ans.

L’intérêt de cette étude est surtout de montrer que manger de petites quantités de cacahuètes, comme un paquet de 30 grammes par semaine par exemple, a des effets protecteurs au niveau cardiovasculaires.

Cette arachide est riche en nutriments et contient des acides gras non-saturés, des fibres, des vitamines et des antioxydants, tous bons pour la santé cardiovasculaire.

Pour le professeur Peter Weissberg, directeur médical de la « British Heart Foundation », qui n’a pas participé à l’étude, « les résultats de cette recherche suggèrent que le fait d’ajouter une modeste quantité de cacahuètes à un régime alimentaire bien équilibré serait une bonne chose ».

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Le logo 5 couleurs, une aide précieuse pour mieux consommer

Femme qui regarde un logo des 5 couleurs sur un produit alimentaire.

La Loi Santé prévoit un système pour faciliter l’information et le choix du consommateur en matière d’alimentation. Récemment testé le temps d’une étude comparative, le logo 5 couleurs semble être le plus efficace.

Menée sur près de 12 000 personnes, participant au programme de recherche NutriNet-Santé, cette étude a permis de mesurer l’impact de différentes signalétiques nutritionnelles apposées sur la face avant des emballages de divers aliments, sur un panier d’achat.

Répartis au hasard en 5 groupes, les volontaires ont été invités à réaliser leurs achats d’une semaine dans un supermarché en ligne proposant 269 produits de marques ou distributeurs.
Ils avaient tous accès à ces produits étiquetés avec l’un des logos testés en fonction de leur groupe.

– Le logo cinq couleurs (5-C) soutenu par les sociétés savantes de santé publique et de nutrition, se décline du vert au rouge, les couleurs étant assorties de lettres (A à E). Le logo A vert étant la meilleure note et le E rouge la moins bonne.
– La coche verte de certains pays scandinaves (également utilisé aux Pays-Bas)
– Le système feu rouge (trois couleurs/Traffic Lights Multiples)
– Les Repères Nutritionnels Journaliers (GDA), utilisés en France par certains industriels.
– Le 5e groupe n’avait aucun logo pour orienter ses achats.

L’ensemble de ces logos apposés sur la face avant des emballages permet de réduire la teneur en calories du panier d’achat (à l’exception des Repères Nutritionnels Journaliers).

Proposé en 2014 par le professeur Serge Hecberg, co-auteur de l’étude, le logo 5-C semble être celui qui a eu le plus fort impact sur la qualité nutritionnelle du panier d’achat. Il a même obtenu l’avis favorable du Haut Conseil de la Santé publique.

→ Pour cause, les teneurs en graisses (lipides et acides gras saturés) et en sel étaient plus faibles que dans un panier d’achat classique sans logo.

« Le logo 5 couleurs, qui s’est avéré le plus efficace, a permis une diminution d’un peu plus de 4% de graisses saturés dans ces achats. C’est une réduction non négligeable en terme de santé publique », notamment en matière de maladies cardiovasculaires, explique Pauline Ducrot (Université Paris 13/Eren).

Pour autant, le système retenu dépendra d’un décret, d’où les controverses entre l’industrie agro-alimentaire et les acteurs de santé publique.

Le saviez-vous ? Selon le Panorama de la santé 2015 de l’OCDE, en France, en 2012, un adulte sur sept était obèse contre un sur neuf en 2000.