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10 bonnes pratiques pour mieux respirer

Femme qui respire de l'air pur.

Voici 10 bonnes pratiques pour mieux respirer au quotidien. Avec un air intérieur 5 à 10 fois plus pollué qu’à l’extérieur, plusieurs mesures simples peuvent être mises en œuvre individuellement et au quotidien.

1) Chaudières et chauffe-eau doivent être entretenus chaque année par un professionnel qualifié pour éviter l’émission de monoxyde de carbone. Les cheminées seront quant à elles ramonées à intervalle régulier.

2) N’utilisez des chauffages d’appoint que pour une courte durée et dans une pièce bien ventilée.

3) Aérez les pièces de votre logement 10 minutes par jour été comme hiver, notamment pendant et après le nettoyage avec des produits chimiques, type eau de javel, dont l’usage doit être limité.

4) Faites le ménage avec des substances naturelles, mais tout aussi efficaces comme le bicarbonate de soude, le savon noir ou le vinaigre blanc.

5) Préférez les huiles essentielles et diffuseurs aux bougies parfumés, encens, sprays et désodorisants vendus dans le commerce.

6) Certaines plantes dépolluantes peuvent être utilisées dans les logements comme le chlorophytum contre le monoxyde de carbone, ou le toluène. Le ficus absorbe quant à lui de nombreuses substances chimiques que l’on trouve dans les meubles, les moquettes ou les peintures.

7) Pour permettre une ventilation optimale, veillez à ne pas boucher ni cacher derrière un meuble les grilles ou bouches d’extraction et vMC. Et dépoussiérez-les régulièrement.

8) Attention aux meubles agglomérés neufs qui peuvent dégager des substances chimiques plusieurs mois après leur installation. Veillez à aérer la pièce dès que possible.

9) Passez régulièrement l’aspirateur et équipez-le d’un filtre HEPA (haute efficacité pour les particules aériennes) pour limiter les allergènes présents dans les moquettes et tapis.

10) Évaluez la qualité de l’air domestique grâce à des objets connectés.

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Dépolluer l’air de sa maison : 7 conseils faciles

Dépolluer l'air de sa maison

Comment dépolluer l’air de sa maison ?

Lorsque l’on parle de la pollution de l’air, on pense souvent aux particules fines et autres polluants extérieurs. Pourtant, l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur affirme, après plusieurs études, que l’air intérieur est en moyenne 5 à 7 fois plus pollué que l’air extérieur. Découvrez nos 7 conseils pour dépolluer l’air de votre habitation.

Conseil n° 1 : faire la chasse à l’humidité et la moisissure

Outre la mauvaise isolation d’une pièce qui peut occasionner des moisissures, ces taches grisâtres se développent dans les endroits de votre logement où l’humidité est importante. La salle de bains et la cuisine sont particulièrement concernées. Utilisez des déshumidificateurs d’air dans les pièces humides à faible ventilation, comme à proximité de votre linge qui sèche (s’il n’est pas possible de le faire sécher dehors ou devant une fenêtre ouverte).

Conseil n° 2 : utiliser des produits ménagers naturels

Autre source de pollution intérieure : les formulations chimiques des produits ménagers. La plupart des produits ménagers industriels contiennent des tensioactifs néfastes pour l’environnement. À l’aide de nombreux tutos, fabriquez vous-même vos produits de nettoyage ou, à défaut, veillez à n’utiliser que des produits qui sont exclusivement fabriqués avec des produits naturels.

Conseil n° 3 : aérer quotidiennement, été comme hiver

Plus commode l’été que l’hiver, l’aération de votre logement est pourtant indispensable pour limiter l’humidité comme le développement de bactéries. Ainsi, ouvrez un maximum de fenêtres au moins 10 minutes par jour (en prenant soin de couper le chauffage en hiver lors de cette ventilation).

Conseil n° 4 : utiliser des plantes d’intérieur dépolluantes

En complément d’une hygiène quotidienne, vous pouvez utiliser des plantes dépolluantes dans votre intérieur. En effet, le métabolisme de certaines plantes comme le chlorophytum ou le dracaena permettent de limiter les polluants présents dans l’air intérieur.

Conseil n° 5 : nettoyer régulièrement les grilles d’aération

Si vous possédez une VMC, ce système de ventilation doit se nettoyer régulièrement pour garantir son bon fonctionnement. Dépoussiérez les grilles d’aération au moins une fois par mois, et veillez à ce qu’elles restent complètement dégagées. Enfin, si ces grilles sont présentes au sol, prenez soin de ne placer aucun meuble devant.

Conseil n° 6 : limitez la présence d’allergènes

Même si vous n’êtes pas particulièrement sensible aux allergènes, équipez-vous d’une literie « anti-acariens », qui ne pourra que favoriser votre respiration nocturne, gage d’un sommeil de qualité. Par ailleurs, ajoutez un filtre HEPA (de l’anglais High Efficiency Particulate Air) sur votre aspirateur, afin d’aspirer un maximum de particules responsables d’allergies et d’une dégradation de la qualité de l’air.

Conseil n° 7 : ne pas fumer à l’intérieur

Si vous êtes fumeur, sachez que la fumée de cigarette contient de nombreuses substances nocives pour votre entourage comme pour la qualité de l’air. Il est impératif de fumer à l’extérieur de votre domicile, ou au moins à une fenêtre. Cette règle d’or vaut pour vous, mais également pour vos invités.

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La pollution aux particules augmente le risque de mortalité à court terme

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L’exposition aux particules, même à des concentrations conformes à la réglementation européenne, augmente le risque de mortalité à court terme, selon une étude de l’Institut de veille sanitaire (InVS) publiée mardi.

En étudiant l’impact de la pollution atmosphérique sur les décès dans 17 villes françaises, les chercheurs ont montré qu’à chaque fois que la concentration de particules PM10 augmente de 10 microgrammes par mètre cube, le risque de décès non accidentel augmente de 0,5% dans les cinq jours suivants.

L’augmentation atteint 1,04% chez les personnes de plus de 75 ans, fragilisées par des pathologies cardiovasculaires ou respiratoires existantes.

Les PM10 – baptisées ainsi parce que leur taille est inférieure à 10 microns – sont générées par les gaz d’échappement des véhicules, l’activité industrielle ou le chauffage au bois.

Elles pénètrent facilement dans le corps et augmentent le risque de développer des maladies comme l’asthme, le cancer du poumon ou certains troubles cardiovasculaires.

« Mais elles augmentent également le risque de décès à court terme chez des personnes déjà malades, notamment en été, lorsque la pollution vient se combiner avec la chaleur », indique Mathilde Pascale, épidémiologiste au sein du programme Air-Climat qui a participé à l’étude.

L’épidémiologiste rappelle qu’en matière de pollution, « il n’existe pas de seuil en dessous duquel il n’y aurait pas d’effet sur la santé ». Cette nouvelle étude « montre que l’impact des PM10 sur la mortalité est principalement dû au niveau de fond de la pollution et non pas aux pics », souligne-t-elle.

L’étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) note également qu’il existe un impact sur la mortalité, « même à des concentrations conformes à la réglementation de l’Union européenne (40µg/m3 en moyenne annuelle) et proches des valeurs guides de l’Organisation mondiale de la santé (20µg/m3) ».

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92 % de la planète respire trop de pollution (OMS)

Pollution

Selon un récent rapport de l’OMS, 92% des habitants de la planète vivent dans des lieux où l’air est très pollué (au-dessus des limites fixées par l’organisation).

« Une action rapide pour faire face à la pollution atmosphérique est nécessaire d’urgence », déclare le Dr Maria Neira, directrice du département Santé publique à l’OMS.

Elle précise même qu’“il existe des solutions, notamment des systèmes de transports plus viables, la gestion des déchets solides, l’utilisation de poêles et de combustibles propres pour les ménages ainsi que les énergies renouvelables et la réduction des émissions industrielles”.

D’après l’analyse – menée en collaboration avec l’Université de Bath au Royaume-Uni – de données issues de 3 000 lieux dans le monde, des villes pour la majorité :

–> 92% de la population mondiale vit dans des endroits où la qualité de l’air n’est pas recommandable, d’après les limites sur la qualité de l’air ambiant pour les particules fines dont le diamètre est inférieur à 2,5 microns (PM2.5), fixées par l’OMS.

Les limites établies par l’OMS pour ces particules sont une moyenne annuelle de 10 μg/m3 (microgrammes par mètre cube).

Les PM2.5 comprennent des polluants comme le sulfate, les nitrates et le carbone noir. Ils pénètrent profondément dans les poumons et dans le système cardiovasculaire, ce qui représente un risque grave pour la santé humaine.

Aucune région à l’abri

En Méditerranée orientale, dans l’Asie du Sud-Est et dans le Pacifique occidental, on enregistre des taux de pollution de l’air ambiant particulièrement élevés.

Les autres régions du monde ne sont pas mieux loties, avec moins 20% de leur population installée dans des lieux où la qualité de l’air correspond aux normes de l’OMS, à l’exception de celles des Amériques.

Les principales sources de pollution ?

« Les modes de transport inefficaces, les combustibles ménagers, la combustion des déchets, les centrales électriques alimentées au charbon et les activités industrielles » selon le rapport.

« Les tempêtes de sable, en particulier dans les régions situées à proximité d’un désert, peuvent avoir une influence sur la qualité de l’air », ajoute l’OMS.

Ce rapport a pour but principal d’encourager les Etats à multiplier les efforts pour réduire la pollution de l’air intérieur et extérieur. D’autant qu’en septembre 2015, les dirigeants du monde ont pour objectif lié développement durable de réduire nettement d’ici à 2030 le nombre de décès et de maladies engendrés par la pollution de l’air.

En quelques chiffres :

• 3 000 000 de décès par an sont liés à la pollution de l’air extérieur.
• En 2012, 6,5 millions de décès (soit 11,6 % des décès dans le monde) étaient associés à la pollution de l’air extérieur et à la pollution de l’air intérieur.
• Parmi les décès dus à la pollution de l’air extérieur, 94 % sont engendrés par les maladies non transmissibles, comme les maladies cardiovasculaires, les accidents vasculaires cérébraux et le cancer du poumon.
• Les pays à revenu faible ou intermédiaire enregistrent près de 90% de ces décès.
• Près de 2 décès sur 3 surviennent dans les régions de l’Asie du Sud-Est et du Pacifique occidental.