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4 solutions pour ne plus entendre les ronflements

Comment ne plus entendre les ronflements de son partenaire ?

Beaucoup de personnes ronflent pendant leur sommeil. Bien que le dormeur ne contrôle pas la situation, le ronflement peut empêcher le partenaire de dormir. Il existe des astuces pour ne plus entendre les ronrons de la nuit.

Les boules Quiès : le partenaire de vos nuits

Une nuit reposante permet de se ressourcer pleinement et d’être de bonne humeur toute la journée. Si votre partenaire ronfle, vous risquez fortement de passer des nuits agitées, ce qui va jouer sur vos nerfs. Pour dormir agréablement, optez pour les bouchons d’oreilles. Vous pouvez acheter des boules Quiès sur Amazon.

Comment mettre des boules Quiès ? Leur utilisation est simple. Avant de l’introduire dans l’orifice de l’oreille, amusez-vous à les malaxer entre vos doigts pour les modeler. Le modelage permet une pénétration plus facile. Lorsqu’il est placé, le bouchon d’oreille prend la forme du conduit afin de le rendre complètement imperméable. Les bruits sont atténués.

Des techniques qui marchent !

Le ronfleur a les muscles totalement détendus. Si l’on perturbe son sommeil en sifflotant, en toussant ou en le remuant un peu, ses muscles se retendent et, par conséquent, le ronflement cesse. Pendant ce laps de temps, profitez-en pour vous endormir profondément. Les tactiques pour stopper les ronflements sont bien connues et leur efficacité diffère d’une personne à l’autre. À vous de trouver la bonne technique !

Planifier les heures de couchage

Si vous avez l’habitude de vous endormir dans les bras de votre partenaire, il serait bon de modifier votre routine. Il existe trois phases de sommeil : le sommeil léger, le sommeil profond et le sommeil paradoxal. Lorsque vous êtes plongé dans un sommeil profond (20 minutes après le sommeil léger), vous n’entendez pas les ronflements de votre partenaire. Il est, par conséquent, astucieux de se coucher avant lui pour profiter d’une nuit apaisante.

Chambres séparées : la solution de l’extrême

Tous les couples dorment généralement dans le même lit. Toutefois, les ronflements du partenaire peuvent devenir une réelle source de conflits. Il faut savoir que 7 personnes sur 10 estiment que le ronflement est insupportable, pour ne pas dire insoutenable. Faire chambre à part peut donc être une solution pour retrouver la paix et des nuits reposantes. Par ailleurs, même si cette idée peut vous sembler inconcevable, sachez que vivre séparément améliore la vie intime…

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Dormir avec son téléphone portable : 3 choses à savoir

Est-il dangereux de dormir avec son téléphone portable ?

Souvent indispensable pour le travail et les loisirs, le téléphone portable trouve-t-il aussi sa place sur les tables de chevet ? Est-ce que garder son téléphone portable près de sa tête la nuit est dangereux ? Voici trois informations qui, au risque de vous étonner, pourront peut-être vous éviter quelques soucis de santé.

Une lumière hyper-stimulante

Attention à l’usage du téléphone portable durant la nuit ! En effet, le corps peut subir des perturbations importantes liées à l’écran en condition nocturne. Les études démontrent que les personnes qui consultent leur téléphone la nuit subissent des effets aussi importants qu’avec la caféine, en raison de la présence de la lumière bien trop vive dans ce contexte. Outre l’augmentation du rythme cardiaque, la lumière est particulièrement stimulante, perturbant le rythme naturel par son ton bleuté.

Le mode avion, votre meilleur allié anti-stress

Il est vivement déconseillé de dormir à proximité du téléphone portable, sauf si ce dernier est placé en mode « avion ». Grâce à ce mode, les nuits seront plus paisibles, et surtout sans risque d’être dérangé à tout moment. Tant que le téléphone reste allumé et à portée des mains, le subconscient n’est pas entièrement libre et disponible, et reste prêt à gérer de nouvelles demandes. Pour éviter d’être perturbé, mieux vaut donc éteindre son appareil ou le passer en mode avion, et profiter d’un sommeil réparateur.

Le coussin restera votre unique repose-tête

Autant durant la nuit que lors de siestes, évitez à tout prix de placer votre téléphone près de votre tête. Étant une zone du corps très sensible, elle serait à proximité directe des innombrables ondes émises par votre appareil.

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5 conseils alimentaires pour bien dormir

Bien dormir

Une enquête de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) et MGEN montre les interactions entre les problèmes de surpoids et le manque de sommeil. L’organisme livre donc quelques règles d’or alimentaires pour mieux dormir.

Ne pas zapper le repas du soir

« Si le corps n’a pas ingéré un apport énergétique suffisant, le sommeil en souffre. Il se fragmente, et l’on se réveille. Il faut se nourrir suffisamment le soir pour « tenir » jusqu’au matin », explique le Pr Damien Léger, président de l’INSV. Le repas se doit donc d’être consistant, mais léger et facile à digérer.

Protéines à midi et glucides lents le soir

Les aliments riches en protéines, comme la viande, augmentent la vigilance, il vaut donc mieux les consommer à midi. Au dîner, les féculents (pommes de terre, riz, pâtes…) sont à privilégier pour leurs glucides lents qui favorisent le sommeil. Les produits laitiers sont également conseillés. Il est important aussi de dîner 2 à 3 heures avant le coucher.

La tisane, le rituel du soir

Certaines plantes possèdent des propriétés calmantes, tels que le tilleul, la camomille, la passiflore, le houblon ou la valériane. Prises en infusion, elles facilitent l’endormissement. Surtout, instauré quotidiennement dans une ambiance relaxante, le rituel de la tisane du soir crée un état propice au sommeil.

Attention à la caféine

Le café et le cola ne sont pas les seuls à contenir de la caféine, le thé et le cacao en sont source également. De plus, ses effets mettent longtemps à se dissiper : la moitié de la quantité ingérée est encore présente dans le sang 4 ou 5 heures après la prise. C’est pourquoi il vaut mieux éviter d’en consommer après 15h.

L’alcool, ennemi du sommeil

« L’alcool agit sur le sommeil en deux temps, avec des effets tour à tour facilitateurs et perturbateurs », commente le Pr Adrien. S’il favorise l’endormissement peu après sa prise, il entraîne d’autres troubles quelques heures plus tard : sommeil léger, réveils nocturnes ou même cauchemars et apnée du sommeil.

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Sommeil : Une technique incroyable pour s’endormir rapidement !

Femme qui est en train de dormir.

Une technique pour s’endormir facilement, selon un médecin de Harvard

Connaissez-vous la technique du 4-7-8 ? D’après un médecin diplômé de Harvard, elle permettrait à de nombreuses personnes de s’endormir rapidement (moins de 1 minute). Vous êtes sceptiques ? Découvrez cet élixir scientifique pour faire de beaux rêves.

Tout le monde sait que l’être humain a besoin de sommeil pour recharger ses batteries. Des nuits agitées ou sans sommeil peuvent être néfastes pour la santé. Les nerfs sont tendus et l’individu a tendance à devenir agressif sans raison apparente. Il faut savoir que si les nuits ne sont pas reposantes, cela signifie que les nerfs ne se détendent pas. Il existe des pratiques qui permettent de se relaxer facilement comme le yoga. Ce sport qui rapproche le corps et l’esprit joue sur la respiration et les différentes positions pour détendre le muscle. L’objectif : se sentir bien dans son corps et dans sa tête. Andrew Weils, un professeur de Harvard, a joué avec le précepte du yoga pour mettre au point la méthode respiratoire du 4-7-8, simple à réaliser et qui permet de s’endormir rapidement.

Comment mettre en pratique la technique du 4-7-8 ?

  1. Allongez-vous.
  2. Collez le bout de votre langue sur votre palais juste derrière vos incisives.
  3. Inspirez par le nez pendant 4 secondes.
  4. Stoppez la respiration pendant 7 secondes.
  5. Expirez lentement par la bouche pendant 8 secondes.
  6. Renouvelez les étapes 4 fois.

Il faut néanmoins être patient : la méthode n’est efficace que si elle est pratiquée à raison de 2 fois par jour, et les premiers effets se feront sentir au bout de 6 à 8 semaines.

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Les conseils pour améliorer son sommeil

Comment améliorer la qualité de son sommeil ?

De par ses bienfaits, le sommeil revêt une importance particulière pour l’organisme. Le fait qu’on le qualifie de réparateur n’est pas sans raison, car le sommeil agit sur plusieurs aspects du corps et non des moindres. Il favorise, entre autres, la reconstruction cellulaire et le développement immunitaire. Il faut ainsi faire en sorte de l’améliorer autant que possible pour profiter de ses bienfaits et ressentir ses effets sur l’organisme.

Quelles sont les causes d’un mauvais sommeil ?

Avant de pouvoir l’améliorer, il est intéressant de connaître les principaux ennemis du sommeil. L’anxiété arrive en première place. Pour s’en affranchir, il n’y a rien de tel que la méditation et/ou la relaxation qui sont très efficaces pour relâcher la pression. L’environnement et le mode de vie, pour ne citer que les bruits ou la luminosité, peuvent aussi impacter la qualité du sommeil. Enfin, les problèmes de santé, qu’ils soient chroniques ou aigus, sont aussi à l’origine de troubles du sommeil.

Quelles bonnes habitudes adopter ?

Il existe quelques réflexes simples à adopter pour bénéficier d’un bon sommeil. Le premier d’entre eux consiste à aller dormir dès l’instant où vous commencez à ressentir les premiers signes de fatigue. Veillez à maintenir la température de la chambre à 16 degrés environ, représentant la température idéale pour un bon sommeil. Pratiquez régulièrement des exercices physiques ou encore des activités relaxantes, car cela favorise le sommeil. Enfin, figurant parmi la liste des bons réflexes : limitez le temps que vous passez au lit.

Que faut-il éviter ?

Avant de dormir, il faut éviter les excitants, à l’instar de la caféine ou de la nicotine, ainsi que les activités stressantes car ils rendent difficile l’endormissement. Trop ou ne pas manger au dîner perturbe le sommeil. Idem pour le fait d’aller se coucher juste après le repas. Enfin, il faut limiter le temps, voire éviter de regarder un écran lumineux avant de dormir, car une telle luminosité trouble la sécrétion de la mélatonine.

Recourez aux méthodes naturelles

Ayant déjà fait leurs preuves, certaines matières naturelles sont connues pour avoir des effets positifs sur la qualité du sommeil. On peut citer, entre autres, la camomille ou la valériane, certaines huiles essentielles comme le basilic et la lavande vraie. Enfin, la mélatonine, qui est naturellement produite par la glande pinéale, est aussi efficace car elle intervient dans la régulation des rythmes chrono-biologiques influant sur le sommeil.

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Sommeil : les nouvelles innovations pour mieux dormir

Aura, une innovation pour le sommeil

Bien dormir c’est essentiel. Pour éviter les réveils nocturnes et dire adieu aux difficultés à s’endormir et à émerger le matin, on se tourne vers les dernières innovations pour améliorer la qualité de notre sommeil.

Moona : l’oreiller connecté à bonne température

Pour les personnes qui souffrent de troubles du sommeil, l’oreiller connecté Moona est idéal car il est capable de réguler la température tout au long de la nuit. Il passe ainsi progressivement de frais à chaud afin de favoriser l’endormissement, et de proposer un réveil en douceur. En prime, ce produit est développé par une jeune start-up française ! Il devrait être disponible début 2017 en Europe ainsi qu’aux Etats-Unis, en pré-commande.

Aura : le tracker son et lumière relaxant

Pour se relaxer, on sélectionne Aura, un appareil de la marque Withings qui associe un simulateur d’aube à une analyse des données liées au sommeil, des mouvements à la respiration, jusqu’au rythme cardiaque. L’objet n’émet pas d’ondes pendant la nuit, et permet de se réveiller progressivement grâce à une lumière, au moment où le sommeil est le moins profond. Le produit dispose aussi de plusieurs programmes, afin de choisir celui qui nous convient le mieux. Il est vendu au prix de 189,95 €.

Vous pouvez acheter Aura sur Internet chez Amazon.

Anti-Snore : le brassard anti-ronflement

Développé au Pays-Bas, le brassard connecté Anti-Snore Wearable se place au niveau du biceps du dormeur. Relié via bluetooth à un smartphone, il vibre à chaque ronflement ou grincement de dent de son utilisateur ! L’objectif de cet appareil est de pousser le dormeur à modifier sa position dans la nuit, qui peut être la cause de son ronflement. L’objet permet aussi de répertorier ses mauvaises habitudes, notamment celles liées au tabac ou à l’alcool, mais aussi celles liées aux médicaments, qui peuvent tous les trois influencer le ronflement. Le brassard devrait être commercialisé en juin 2017. Il est proposé au prix de 69 € et est en cours de financement sur la plateforme Kickstarter.

Vous pouvez acheter Anti-Snore sur Internet chez Amazon.

Rémi : le réveil intelligent pour les enfants

Créé par la start-up française UrbanHello, le radio-réveil baptisé Rémi offre plusieurs fonctionnalités aussi ludiques que variées. Cet appareil aux couleurs acidulées est à la fois une veilleuse et berceuse, un lecteur MP3 capable de stocker 300 chansons et histoires, un babyphone, un talkie-walkie, et une enceinte. Le réveil est programmable, indiquant aux enfants l’heure d’aller se coucher et le moment de se lever le matin. Un capteur de sommeil permet aussi d’établir une courbe qui affiche tous les réveils nocturnes de l’enfant. Le produit est disponible au prix de 66 € sur la plateforme Indiegogo, en pré-commande.

Sensorwake : le réveil gourmand

Développé par un jeune Nantais, le réveil Sensorwake, médaillé au concours Lépine 2015, propose de se réveiller grâce à de délicieuses odeurs de pain grillé, d’expresso, de menthe ou de chocolat ! D’autres parfums existent comme le bord de mer ou l’herbe coupée, pour les amateurs de grands espaces. Si l’odeur ne suffit pas à tirer le dormeur de son lit, pas de panique, un signal sonore se déclenche au bout de 2 minutes. Cette innovation est vendue au prix de 99 €. Chaque capsule coûte elle 4,95 €.

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Il est possible de rêver en dehors du sommeil paradoxal

Sommeil paradoxal

Selon une étude parue dans Nature Neuroscience, il serait possible durant la nuit de rêver pendant une autre phase que le sommeil paradoxal (le plus profond et récupérateur).

Le sommeil paradoxal est le cycle pendant lequel notre sommeil est le plus profond alors que notre activité cérébrale est la plus intense (d’où son nom), semblable à l’état de veille. C’est pourquoi cette phase est habituellement reconnue comme le lieu privilégié des rêves. Cette phase de sommeil paradoxal, qui intervient au bout de 90 minutes après l’endormissement, est particulièrement réparatrice. Chez les adolescents notamment, elle est la plus importante en ce qui concerne l’apprentissage, la consolidation de la mémoire et l’adaptation sociale. Une nuit comporte en moyenne 4 à 6 cycles, d’environ 90 à 100 minutes selon les personnes.

Oublier ses rêves ?

Pour les besoins de l’étude, les chercheurs ont suivi 32 volontaires qui ont passé la nuit en laboratoire, équipés d’électrodes pour mesure l’activité nocturne de leur sommeil. Réveillées à plusieurs reprises pendant différents cycles de sommeil, les personnes ont été invitées à décrire leur rêve avec le plus de détails possibles. De précédents travaux ont montré que 80 à 90% des dormeurs peuvent décrire leur rêve en cas de réveil subit lors d’une phase de sommeil paradoxal, contre 50 à 75% dans une autre phase de sommeil durant la nuit. L’étude confirme ces données puisque de nombreux participants ont rapporté rêver pendant des cycles de sommeil non paradoxaux. En revanche, ils avaient plus de difficultés à s’en souvenir.

La « zone chaude », qu’est-ce que c’est ?

D’après les tests menés auprès de 7 patients, qui ont dormi entre 5 et 10 nuits en laboratoire, 71% du temps passé à rêver s’est produit en phase non paradoxale, contre 95% en phase paradoxale. Les travaux mettent en évidence une zone à l’arrière du cerveau, nommée « zone chaude » par les auteurs de l’étude, où les ondes de basse fréquence diminuent aussi bien pendant les phases de sommeil paradoxal, qu’une autre phase de sommeil pendant les rêves, ce qui permet de définir si une personne rêve ou non.

Pour consulter l’étude : http://www.nature.com/neuro/journal/vaop/ncurrent/full/nn.4545.html

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Comment optimiser notre sommeil ?

Sommeil

Un bon sommeil est essentiel pour mener un régime à bien. C’est un fait, on bouge moins et on grignote davantage lorsque l’on est fatigué. Le manque de sommeil peut alors induire un risque de surpoids, voire d’obésité. Le médecin nutritionniste Laurence Plumey nous livre ses conseils pour optimiser notre sommeil.

→ Dormez au moins 7 heures par nuit

Une récente étude américaine l’a encore démontré, les nuits de moins de 7 heures entraînent une plus forte consommation de boissons et d’aliments sucrés, ce qui induit alors un plus grand risque d’obésité.

Laurence Plumey nous conseille « d’aller dormir dès le premier bâillement, il n’y a pas de honte à aller se coucher à 22h30, sinon on risque de perdre 1h30 de sommeil en attendant le prochain cycle ».

Elle précise toutefois que « si on se réveille en forme après 5 heures de repos, c’est qu’on n’a pas besoin de beaucoup de sommeil ». Un critère d’ordre génétique qu’il est important de prendre en compte.

→ Exposez-vous le plus possible à la lumière naturelle en journée

Plus vous passez de temps dans des pièces peu éclairées en journée ou pratiquez des activités à la lumière artificielle, plus vous entamez votre capital de mélatonine, pourtant nécessaire au coucher pour une bonne récupération. La mélatonine est cette hormone propice à l’endormissement que l’on sécrète dès qu’il fait sombre.

Aussi, pour éviter la lumière délétère des écrans, vous pouvez télécharger F.lux, un logiciel gratuit qui jaunit la lumière et confère ainsi aux écrans une lumière plus douce.

→ Préférez la sieste à la grasse matinée

Pour ne pas casser le rythme de la semaine si durement acquis et entretenu chaque jour, évitez les grasses matinées du week-end autant que possible. D’autant que vous prenez également le risque de déséquilibrer votre rapport à la nourriture en vous levant à 12h.

Préférez les siestes de 20 minutes dans la journée.

→ Plus de caféine 6 heures avant de dormir

La caféine stimule le système nerveux, c’est bien connu. Elle va même jusqu’à altérer l’activité de deux neurotransmetteurs (mélatonine et adénosine) qui sont pourtant indispensables à l’induction du sommeil.

6 heures avant le coucher, évitez tout ce qui est : café, thé, yerba maté, boissons énergisantes, boissons gazeuses et chocolat.

→ Faites du sport

L’activité physique brûle non seulement des calories, mais favorise également le sommeil. Encore faut-il trouver le créneau horaire qui vous convient. Pour cause, le sport donne envie de dormir à certains, mais en énergisera d’autres.

→ Évitez le sucre et le gras pour le dîner

« En grande quantité, les lipides, de même que le sucre ralentissent la digestion et augmentent la température corporelle. Or, le sommeil profond est favorisé par l’abaissement de la température du corps. Sucre et gras, c’est vraiment perdre sur les deux tableaux, explique Laurence Plumey. On malmène son sommeil et on stocke des calories pendant la nuit. Troisième effet rebond, on n’a pas faim au petit déjeuner et on craque sur des produits gras et sucrés à 11 heures ».

→ Non, l’alcool n’aide pas à dormir…

… Il aide peut-être à s’endormir, mais ne favorise pas du tout le passage en phase de sommeil profond. Il entraînerait la sécrétion d’adrénaline (hormone du stress) et perturberait l’activité de deux neurotransmetteurs régulateurs du sommeil : le tryptophane et la sérotonine.

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Sommeil : Une nuit courte en vaut deux discontinues

Femme qui est en train de dormir.

Une nouvelle étude américaine montre qu’une nuit hachée influe sur la qualité de notre sommeil tout comme sur notre humeur. Ainsi, mieux vaut privilégier une nuit courte qu’un sommeil discontinu.

Des chercheurs de l’université John Hopkins de Baltimore (Etats-Unis) ont réalisé une étude pour démontrer la qualité du sommeil en fonction de 3 schémas distincts.
Ils ont alors répartis 62 hommes et femmes en 3 groupes :

– Le premier groupe (groupe A) a subi 8 réveils forcés durant chaque nuit.
– Les participants du second groupe (groupe B) ont été invités à se coucher plus tard pour obtenir des nuits raccourcies.
– Les patients du troisième groupe (groupe C) ont quant à eux bénéficié d’un sommeil ininterrompu.

Ils ont ensuite comparé les résultats obtenus à l’aide de la polysomnographie, un examen réalisé à l’aide d’enregistrements du sommeil, grâce auxquels on mesure les mouvements des muscles, les micro-réveils, les pauses respiratoires ou même la structure des cycles du sommeil (lent/profond).
Ils ont par ailleurs soumis les volontaires à des questionnaires à remplir eux-mêmes et dont le but était d’analyser leur humeur quotidienne à l’aide d’une échelle d’évaluation.

Publiés dans la revue Sleep du mois de novembre 2015, les résultats ont ainsi montré que les interruptions de sommeil et les simples éveils « forcés » pouvaient entre autres déclencher notre mauvaise humeur. Ils réduiraient même notre niveau d’énergie, nos sentiments de sympathie et de convivialité, mais laisseraient apparaître au contraire des sentiments négatifs comme la tristesse ou la colère, rien que ça !

Les différences se sont vraiment accentuées au bout de la deuxième nuit d’étude.

– Le groupe B affichait une baisse de seulement 12 % de l’humeur positive.
– Tandis que le groupe A perdait carrément 31 % de sa bonne humeur, et présentait par ailleurs des périodes très raccourcies de sommeil profond à ondes lentes.

Le sommeil profond est pourtant la clé d’un repos réparateur. Ce serait alors l’insuffisance de sommeil profond qui aurait le plus de répercussions sur le niveau d’énergie, l’état de fatigue, et la chute de bonne humeur.

Concrètement, cette étude souligne pour la première fois qu’un long sommeil interrompu à plusieurs reprises est plus préjudiciable pour l’humeur qu’un manque de sommeil dû à des nuits plus courtes.

Une étude à ne pas prendre à la légère puisque ces résultats confirment l’existence d’un lien entre l’insomnie et l’humeur dépressive.

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Dormez plus de 7 h par nuit pour réduire le risque de surpoids

Femme qui a mal dormi.

Récemment publiée dans l’American Journal of Health Promotion, une étude américaine révèle que dormir moins de sept heure par nuit favoriserait l’envie de grignoter et par là-même les risques de surpoids et d’obésité.

Avec la fatigue, le cerveau est davantage attiré par les glucides, considérés comme plus énergétiques. Cela se traduit par une envie de manger des aliments et autres boissons sucrés.

Pour les besoins de cette étude, les chercheurs de l’université de l’Alabama ont croisé les données de 28 150 Américains, âgés de 21 à 65 ans, entre 2006 et 2008. Ils ont alors comparé le temps qu’ils ont passé à manger et boire avec leur temps de sommeil. Ils ont ainsi pris en compte le type de nourriture et boissons consommées pendant les repas et en dehors, lorsqu’ils s’adonnaient à une autre activité comme regarder la télé.

• Les participants qui dormaient moins de 7 heures mangeaient quotidiennement en dehors des repas ou en regardant la télévision pendant 8,7 minutes de plus que les personnes qui dormaient entre sept et huit heures par nuit.

• Les petits dormeurs avaient buvaient également plus en dehors des repas: 28,6 minutes par jour en semaine et 31,28 minutes durant le week-end.

Selon Gabriel S. Tajeu, l’un des auteurs de l’étude, ces résultats « suggèrent potentiellement un lien entre de courtes nuits et un apport calorique accru sous forme de boissons et de grignotage ». Il a aussi établi un lien avec un risque accru d’obésité, tout en précisant que de plus amples recherches étaient cependant nécessaires.

Le saviez-vous ? Une étude française parue en début d’année montrait que les gens qui dormaient peu risquaient davantage d’être en surpoids, voire obèses.
Pour ces recherches, l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) et l’assureur MGEN avaient pris en compte les données de 49 086 personnes. Les résultats montraient qu’un temps de sommeil court augmentait les risques de grave surpoids de 34 % pour les femmes à 50 % pour les hommes.