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Comment savoir si vous avez des troubles de la thyroïde

Thyroïde

Identifier rapidement les troubles de la thyroïde

La glande thyroïde, qui est plus fréquemment appelée thyroïde, est une des glandes les plus importantes de l’organisme et produit plusieurs hormones indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Située sur la trachée, un dysfonctionnement de cette glande peut avoir des répercussions sérieuses sur votre santé. Voici les symptômes généralement associés à son mauvais fonctionnement.

Les symptômes des troubles de la thyroïde

Un des premiers signaux qui indiquent un problème au niveau de la thyroïde est une grande fatigue qui s’installe dans votre organisme et qui ne vous quitte plus. Vous allez vous sentir épuisé en permanence sans pouvoir placer votre doigt sur la cause de cet épuisement. De plus, un dysfonctionnement de la thyroïde entraîne aussi des troubles du sommeil. De façon générale, vous allez vous sentir extrêmement léthargique. La cause de cet épuisement est étroitement lié à un problème de la thyroïde, car lorsque celle-ci fonctionne mal, elle va produire moins d’hormones thyroïdiennes. Lorsque le corps n’est plus alimenté avec ces hormones, il va alors devoir fonctionner au ralenti, ce qui va créer cette sensation de fatigue.

Pour dépister un problème au niveau de la glande thyroïde, vous pouvez aussi faire attention à vos cheveux. Si ceux-ci se mettent à devenir extrêmement cassants et secs, et qu’ils tombent en grande quantité, c’est un symptôme d’un dysfonctionnement de la thyroïde. De plus, vous allez aussi remarquer un dessèchement de votre peau, ainsi que l’apparition de troubles cutanés. En effet, lorsque la thyroïde ne fonctionne plus correctement, les déchets de votre corps ne sont plus évacués correctement, ce qui provoque ces symptômes.

Pour déceler d’éventuels problèmes au niveau de votre thyroïde, vous pouvez aussi guetter les modifications de votre température corporelle. Celles-ci sont décelables lorsque vous faîtes preuve d’une frilosité excessive, ou alors que vous transpirez abondamment et sans raison. Dans le premier cas, vous souffrez probablement d’hypothyroïdie, qui fait baisser la température du corps, tandis que dans le second cas, vous êtes affecté d’hyperthyroïdie, qui augmente la température corporelle.

Les problèmes thyroïdiens se manifestent aussi par d’autres symptômes, qui incluent de la tachycardie, une prise de poids spectaculaire, une libido en berne, des troubles de la mémoire, ainsi que des problèmes intestinaux.

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Hypothyroïdie : symptômes et causes

Qu’est-ce que l’hypothyroïdie ?

Une personne qui souffre d’hypothyroïdie est quelqu’un dont l’organisme ne fonctionne plus normalement. En terme scientifique, c’est la diminution de la production d’hormones thyroïdiennes. Cette diminution concerne notamment la glande thyroïde, qui se trouve à la base du cou. « Pourquoi » et « comment » se manifeste cette hypothyroïdie ?

Les symptômes de l’hypothyroïdie

La glande thyroïde doit stimuler les cellules de notre corps. Si elle fonctionne au ralenti, c’est ce que l’on appelle « l’hypothyroïdie ». Les hormones thyroïdiennes T3 et T4 sont des hormones de l’énergie. Si la glande thyroïde fonctionne au ralenti, la personne concernée manque d’énergie.

Les symptômes de l’hypothyroïdie sont la fatigue, l’envie de dormir, la dépression. La personne atteinte devient souvent frileuse et le rythme cardiaque se ralentit. L’hypothyroïdie se manifeste également par un manque d’appétit et parfois par la constipation. Les ongles et les cheveux peuvent devenir cassants. Pire encore, l’hypothyroïdie peut ralentir le mental. Elle se présente donc par le dysfonctionnement de notre organisme.

Les causes de l’hypothyroïdie

La première raison de l’hypothyroïdie est le manque d’iode, composant nécessaire à la production des hormones thyroïdiennes. L’hypothyroïdie est aussi due à des maladies auto-immunes et certaines pathologies. Les anticorps vont attaquer nos hormones thyroïdiennes et détruire les tissus de la glande thyroïde. Certains médicaments peuvent avoir un effet toxique sur la thyroïde et la ralentir totalement.

Cette maladie peut aussi se manifester dès la naissance, mais c’est un cas très rare. C’est ce que l’on appelle l’hypothyroïdie congénitale. Sans un dépistage après quelques jours de la naissance, l’hypothyroïdie peut entraîner un retard de croissance du bébé.

Comment soigner l’hypothyroïdie ?

Il est difficile de soigner l’hypothyroïdie. Le traitement de l’hypothyroïdie consiste à donner à l’organisme une hormone de synthèse qui va se substituer aux hormones thyroïdiennes.

Comment prévenir l’hypothyroïdie ?

Pour prévenir cette maladie, il est conseillé de consommer régulièrement des aliments iodés.

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Thermoablation : la bête noire des tumeurs bénignes

Thermoablation contre une tumeur bénigne de la thyroïde.

La start-up française Theraclion a mis au point un nouveau procédé intitulé « Beamotion » sur le principe de la thermoablation, qui détruirait une tumeur bénigne du sein sans chirurgie et en seulement 10 à 15 minutes.

Le procédé de la themoablation consiste à détruire une tumeur par la chaleur grâce à diverses techniques dont le laser, la radiofréquence ou les ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU), sans toucher au reste de l’organe concerné.

La start-up française Theraclion est à l’initiative du dispositif d’échothérapie Echopulse (combinant HIFU et échographie), capable de détruire des tumeurs de deux centimètres en 40 à 50 minutes, ainsi que de la technologie « Beamotion », qui permet la même intervention en 10 minutes.

Prenons l’exemple d’une patiente du professeur Roussanka Kovatcheva de l’Université de Sofia. Elle a réalisé la première thermoablation par échothérapie, utilisant la procédure rapide « Beamotion ».
« La patiente, âgée de 36 ans et qui souffrait d’un adénofibrome d’environ deux centimètres, est repartie avec son mari deux heures après l’intervention. »

« Ça se passe comme une échographie, mais la séance dure un peu plus longtemps puisqu’on traite en même temps, la patiente étant seulement sédatée (utilisation de substances pour l’apaiser) et non anesthésiée comme c’est le cas pour une chirurgie », ajoute-t-elle.

Selon le professeur Kovatcheva, la tumeur ne disparaît pas complètement « mais les 20 à 30 % qui restent sont des cellules mortes qui ne posent plus de problèmes. »
Outre les tumeurs bénignes, la thermoablation pourrait être très utile dans le traitement de nodules bénins de la thyroïde. C’est notamment le cas en Corée du Sud et en Italie depuis une dizaine d’années.

Trois techniques sont à la disposition du patient « en fonction du nodule à traiter » et de ses souhaits. Par exemple, la HIFU « traite à travers la peau, sans intrusion », contrairement au laser ou à la radiofréquence qui impliquent l’introduction d’une aiguille ou d’une sonde dans le nodule. D’autant qu’en l’absence de chirurgie, les patients pourront retourner travailler dès le lendemain.

« C’est une avancée majeure qui permet aux patients pris en charge en hôpital de jour de retravailler le lendemain, alors que dans le cas d’une chirurgie, il faut compter deux à trois jours d’hospitalisation et un arrêt de travail de 10 jours à trois semaines », commente le Dr Hervé Monpeyssen, spécialiste de la thyroïde à l’Hôpital américain de Paris, l’un des rares établissements français à proposer la thermoablation pour la thyroïde.

Cotée en bourse, Theraclion a déjà conclu une quinzaine de contrats, dont presque la moitié en Allemagne. Plusieurs études sont en cours dans le monde, dont certaines évaluent l’efficacité des différentes techniques de thermoablation sur de petites tumeurs cancéreuses de la thyroïde.

« Nous ne prenons aucun risque pour l’instant, s’il y a la moindre suspicion de cancer, nous n’utilisons pas la thermoablation », précise le Dr Monpeyssen.

À l’instar du professeur Kovatcheva, il n’exclut pas que la technique puisse « un jour ou l’autre s’ouvrir à certaines petites tumeurs cancéreuses ».

Le saviez-vous ?

• Sur 40 000 ablations annuelles de la thyroïde réalisées par des chirurgiens, seules 6 000 à 7 000 concernent des cancers. Le reste étant le fait de pathologies bénignes, dont des nodules bénins qui pourraient, selon le Dr Monpeyssen, être traités par thermoablation à un coût nettement moindre pour l’assurance maladie.
• L’intervention coûte encore entre 1 300 et 2 500 euros et n’est pas remboursée en France, alors qu’elle l’est en Allemagne, avec certaines compagnies d’assurance qui la prennent en charge.
• La HIFU est aussi utilisée en France depuis quelques années pour traiter certains cancers localisés de la prostate chez les personnes âgées. Toutefois, le recul est encore insuffisant pour juger leur efficacité à long terme.

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Nouvelle campagne de distribution de comprimés d’iode pour les populations proches des centrales nucléaires

Iode

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) vient de lancer une campagne de distribution de comprimés d’iode aux populations habitant dans un rayon de 10 km autour de sites nucléaires. Cela concerne près de 400 000 foyers répartis sur 500 communes.

Organisée par l’ASN en collaboration avec les différents acteurs concernés — les pouvoirs publics, notamment les ministères de l’Intérieur et de la Santé, l’opérateur EDF, les maires et élus locaux, des représentants des pharmaciens et des médecins, ainsi que les CLI —, cette campagne est la cinquième du genre en France, initiée en 1997. La dernière date de 2009 (sachant qu’un comprimé a une durée de validité de 7 ans). Les frais de cette campagne sont à la charge d’EDF.
Près de cinq ans après la catastrophe de Fukushima, « on sait qu’un accident nucléaire est possible en France, même si ce n’est pas quelque chose de probable, loin de là », déclare M. Delmestre.

Des comprimés d’iode, pourquoi ?

En cas d’accident nucléaire, ingérer de l’iode stable est un moyen simple et efficace de protéger la thyroïde contre les effets de l’iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l’environnement et qui est susceptible d’entraîner des cancers.

« Il ne s’agira pas seulement d’une campagne de distribution d’iode, mais aussi d’une campagne d’information sur le risque nucléaire », déclare Alain Delmestre, directeur général adjoint de l’ASN et chargé du comité de pilotage de la campagne.
« Ce que l’on souhaite, c’est pouvoir faire progresser la conscience du risque dans l’opinion publique, en tout cas pour les populations qui vivent à côté des centrales nucléaires. Il y a des choses à faire, il y a des choses à connaître et il y a des principes à mettre en place », ajoute-t-il.

Les personnes concernées : Toutes personnes et collectivités se trouvant dans un rayon de 10 kilomètres autour des 19 sites nucléaires d’EDF. Soit environ 400 000 foyers, 2 000 établissements publics, répartis sur 500 communes.

Et les autres ? Pas de panique, en cas de pépin, il existe d’autres stocks départementaux qui pourraient être acheminés aux populations.

Déroulement des opérations :

— Les populations concernées sont invitées par courrier à venir retirer les boîtes de comprimés d’iode en pharmacie. Si les gens ne se déplacent pas, ils les recevront par la poste dans les mois qui suivent.
— En relation avec les maires et les commissions locales (CLI), les pouvoirs publics vont organiser des réunions pour permettre d’échanger avec les populations.