Catégories
Actualités Actualités Autres

« Puissance pipi », une pile alimentée avec de l’urine pour recharger son smartphone

Urine pour recharger son smartphone.

Développée en Grande-Bretagne, une pile à combustible miniature alimentée avec de l’urine serait capable de recharger un smartphone.

Un groupe de chercheurs de l’Université de Bath ont développé ce système qu’ils appellent « puissance pipi » et qui fonctionne grâce à des piles de batteries, aussi appelées piles à combustible microbiennes.

→ Ces bactéries qui vivent à l’intérieur utilisent l’urine comme carburant pour leur croissance et leur maintien. Une partie de l’énergie générée lors de ce processus est ensuite convertie en électricité.

D’une taille de 25 millimètres, le dispositif utilise un catalyseur carbonique issu de la protéine généralement trouvée dans un blanc d’œuf (autrement dit, la biomasse). L’urine passe par là et grâce à ses bactéries, l’électricité est produite pour ensuite être envoyée à une pile pour le stockage ou être directement utilisée pour faire fonctionner un dispositif électrique.
Une pile à combustible peut produire 2 watts par mètre cube, suffisant pour recharger un smartphone.

→ Chaque pile à bactéries coûte environ 1 livre (1,40 euro) à la fabrication.

Une technologie au fort potentiel et dont le coût de production quasi nul représente pour les zones rurales ou les pays émergents privés d’électricité un avantage considérable.

Catégories
Actualités Actualités Autres

Pause déjeuner : un moment sacré pour les Français

Pause déjeuner

Sur 14 pays sondés lors d’une étude, la France se retrouve dans le top 2 des pays dans lequel les travailleurs s’accordent la plus longue pause déjeuner. Pour cause, plus des trois quarts d’entre eux lui consacrent en moyenne plus de 30 minutes.

Les Français sont en tête du temps de pause « déj’ » avec le Mexique !

• La moitié des Français prennent plus de 45 minutes pour déjeuner à l’image du Mexique.
• Contre seulement 3 % des Américains.
• 90 % des Grecs mettent quant à eux moins de 30 minutes pour manger.
• Les Belges se rapprochent quant à eux du comportement français. 37 % des travailleurs accordent 45 minutes à leur pause déjeuner.

Deux écoles : le repas maison VS restaurant

• Au contraire, seuls 3 % des Américains consacrent plus de 45 minutes à la pause déjeuner.
• 56 % des Français considèrent d’ailleurs la pause déjeuner comme un réel moment de détente.
• Trois Français sur quatre préfèrent aller au restaurant.
• Dans la même tendance, Italiens et Japonais plébiscitent davantage le repas au restaurant.
• 80 % des Brésiliens ne vont jamais au restaurant en pleine semaine de travail.
• Tandis que logiquement, les Américains et les Grecs sont ceux qui préparent le plus leur repas du midi à la maison.

Étude réalisée par le groupe Edenred (Ticket Restaurant) et publiée dans Le Parisien.

Catégories
Actualités Actualités Autres

Sondage international sur les modes de vie : tout le monde veut ralentir la cadence

Fatigue

Selon un récent sondage international consacré aux modes de vie futurs et aux aspirations liées à la mobilité : 78 % des sondés souhaiteraient ralentir leur rythme de vie et 90 % aimeraient davantage profiter de leurs proches.

12 074 personnes originaires de France, d’Espagne, d’Allemagne, des Etats-Unis, du Japon et de Turquie ont été interrogées en ligne par l’observatoire Société et Consommation (ObSoCo), pour l’institut de recherche et d’échanges sur la mobilité de la SNCF.

Ralentir

• 74 % des personnes interrogées estiment que le rythme de vie dans la société actuelle est trop rapide (80 % en France, Allemagne, Espagne, USA).
• 78 % souhaitent ralentir la cadence (82 % en France).
• 50 % manquent de temps pour faire ce qu’ils veulent ou ont à faire (60 % en France).
• 90 % aimeraient accorder plus de temps à leurs proches, 89 % à eux-mêmes.
• Parallèlement, 44 % (42 % en France) des sondés associent la mobilité idéale à une plus grande proximité, en rupture avec le modèle actuel.
• 56 % (58 % en France) estiment en revanche qu’une meilleure mobilité se caractérise par un accès à des systèmes de déplacement plus efficaces et confortables.
• 44 % souhaitent une réduction de leurs déplacements par la proximité.
• 31 % jugent « très important » de réduire avant tout leur temps de transport (33 % en France).
• Ils sont 47 % lorsque le temps de trajet (domicile/travail) est actuellement supérieur à 35 minutes.

Côté travail…

• 51 % aspirent à réduire leur temps de travail,
• 29 % en France,
• 40 % aux Etats-Unis,
• 50 % en Allemagne,
• 60 % en Espagne, Japon et Turquie.
• 58 % aimeraient l’organiser librement.

Plus d’argent pour moins de temps libre

• Néanmoins, 40 % des sondés seraient prêts à sacrifier du temps libre pour plus d’argent, tandis que seuls 20 % feraient l’inverse.
• Un phénomène plus marqué chez les anciennes générations puisque seuls 12 % des actifs de 65-70 ans privilégieraient le temps libre au détriment de l’argent, contre 30 % chez les actifs de 18-24 ans.

Catégories
Actualités Actualités Autres

Sexe et grossesse : réponse aux idées reçues

Sexe et grossesse

Libido, fréquence des rapports, plaisir… Le sexologue et gynécologue Sylvain Mimoun analyse les différentes idées reçues qui circulent quant aux rapports sexuels pendant la grossesse.

Une libido qui serait en berne

C’est un fait. Même, si la future maman peut connaître une augmentation du désir et du plaisir au second trimestre de la grossesse, hommes et femmes observent globalement une baisse de leur libido tout au long de la grossesse. Certains hommes gardent un désir très vif pour leur compagne, d’autres prennent leurs distances et, momentanément, ne supportent pas l’idée d’approcher une femme en train de devenir mère. Quant à la femme, elle passe par des changements physiques, hormonaux et psychologiques, qui l’affectent.

Des rapports sexuels qui deviendraient moins fréquents

Pour la grande majorité des couples, la grossesse provoque une baisse importante de la fréquence de leurs relations sexuelles pour atteindre environ une relation intime par mois, comme le confirme un récent sondage réalisé par le site Parole de mamans auprès de 455 futurs parents. Il devient compliqué au troisième trimestre d’avoir des relations confortables dues au gros ventre de la femme. Le premier trimestre, quant à lui, cumule aussi les peurs psychologiques (risque de fausse couche, angoisses) et physiques (fatigue, nausées, etc.) qui freinent le désir. « Environ 1/3 des hommes n’osent plus toucher une femme qui est enceinte, car ils personnifient le foetus très rapidement. L’enfant prend ainsi une place prépondérante et bloque les fantasmes », constate Sylvain Mimoun.

Un plaisir qui serait moins intense

Lorsque l’envie de faire l’amour est là, le plaisir reste aussi important que d’habitude pour les femmes et les hommes. 65% des femmes déclarent même avoir plus de sensations pendant la grossesse. C’est une période où elle est plus centrée sur son corps et sur son plaisir. Ce constat est particulièrement vrai lors du deuxième trimestre de grossesse lorsque le ventre n’est pas encore trop gros et que les désagréments du premier trimestre liés au bouleversement hormonal (fatigue, nausées, maux de tête, etc.) sont dépassés.

Il y aurait un risque pour le bébé

C’est une croyance encore répandue, notamment chez les futurs pères. Ainsi, 44% des hommes pensent que faire l’amour présente des risques pour le bébé, selon le sondage de Parole de mamans. Pour Sylvain Mimoun, se cache bien souvent derrière cette pensée rationnelle une gêne ou une incapacité à accéder à ses fantasmes du fait de la présence de l’enfant, qui est évoquée en consultation. En réalité, le foetus est bien à l’abri à l’intérieur du sac amniotique dans l’utérus ; un bouchon muqueux situé au niveau du col de l’utérus le sépare de la cavité vaginale. La part de risque est donc quasiment nulle.

Il faudrait attendre un sursaut de libido post-accouchement

C’est surtout ce qu’il ne faut pas faire si on veut rester un couple soudé. Demander à son conjoint d’attendre la fin de la grossesse pour à nouveau pouvoir se toucher est une grosse erreur. Il faut au contraire éviter de s’éloigner, et cela même si l’on n’a pas envie de faire l’amour. « Le plaisir peut être là sans envie », explique Sylvain Mimoun. Au-delà de la relation purement sexuelle, le spécialiste conseille de conserver un contact charnel régulier, comme des caresses, des baisers, des massages et des jeux tendres. Le but est de ne pas perdre de vue le bien-être de l’autre. Il faut prendre en compte que la grossesse existe, lâcher l’idée de la performance ou d’objectifs à atteindre, hormis faire plaisir à l’autre.

Méthodologie du sondage :

L’enquête a été réalisée à partir des réponses de 455 futurs parents représentatifs de la population nationale française, âgés de 18 ans et plus, entre le 27 juin et 7 juillet 2016. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire du site Parole de Mamans. Profils : 72 % de femmes et 28 % d’hommes. Tranches d’âge : 18-25 ans (37 %), 26-34 ans (47 %) 35 ans et + (16 %).

Catégories
Actualités Actualités Autres

Penser à demain ou le secret pour faire durer son couple

 Couple

De nouvelles enquêtes ont récemment prouvé que prendre un moment pour réfléchir et regarder de l’avant serait l’une des clés pour faire face aux difficultés avec votre conjoint. Ne vivez donc plus dans le passé !

Ce n’est pas la première fois que des travaux vantent les mérites de la prise de recul lorsqu’une relation bat de l’aile. Selon Igor Grossman, l’un des chercheurs de la dernière étude en date, la prise en compte du regard d’un tiers serait un très bon remède pour se recentrer et dire au revoir aux soucis d’infidélité.

Considérer autrement une situation lors d’une crise favorise-t-il une meilleure réflexion pour aimer de nouveau? Telle est la question que se sont posés Alex Huynh et Igor Grossman de l’université de Waterloo au Canada, ainsi que Daniel Yang de l’université américaine de Yale.

Ils ont alors mené une expérience où des participants devaient repenser à un récent différend avec leur moitié ou ami(e) proche.

Deux groupes ont ensuite été créés. Pour le premier, on demandait aux sujets de projeter leur ressenti vis-à-vis du conflit à d’ici un an. Le second, au contraire, devait exprimer sa réaction sur le coup.

Quels sont ceux qui ressassent le plus ? Après comparaison des réponses écrites, il en est ressorti que ce sont les personnes qui utilisent les pronoms d’une certaine façon-je, moi, elle, lui, nous.

Ainsi, comment regarder vers l’avenir ? Par le biais du pardon. En effet, lors de l’analyse des méthodes de raisonnement des sujets pour faire face à une crise, les scientifiques ont remarqué que tirer un trait sur le passé permettait : de reconsidérer positivement la relation et de voir le futur avec plus d’optimisme et de clémence.

Le chercheur Alex Huynh en a donc déduit que « Lorsque les couples se disputent à propos de sujets comme les finances, la jalousie ou d’autres problèmes interpersonnels, ils ont tendance à employer leurs sentiments du moment pour alimenter la querelle. En envisageant leur relation à l’avenir, les personnes peuvent détourner leur attention de leurs sentiments actuels et atténuer les conflits ».

C’est le magazine en ligne Social Psychological and Personality Science qui a dévoilé cette enquête.

Catégories
Actualités Actualités Autres

Face au réchauffement climatique, la Champagne crée les cépages du futur

Champagne

Pour pallier aux dérèglements climatiques qui pourraient à la longue, changer le goût du champagne, mais aussi engendrer des maladies de la vigne, plusieurs viticulteurs se sont lancés dans un vaste programme de création de nouveaux cépages, plus résistants, tout en conservant la typicité du roi des vins.

Comme l’indique Thibaut Le Mailloux à l’AFP, membre du Comité Champagne, un organisme qui associe des vignerons à des négociants, « Nous travaillons sur du très long terme et cela pourrait changer les fondamentaux des cépages de l’appellation ».

Ce programme qui s’étend sur 15 ans, a été pensé en partenariat avec l’Institut français de la vigne et du vin de Montpellier, et avec l’Institut national de la recherche agronomique (INRA). Son but est de façonner quatre à cinq nouvelles variétés de raisin, afin d’anticiper sur les changements climatiques et les nombreux défis à venir.

Selon le Comité Champagne, « Il s’agit de croiser les cépages autorisés en Champagne avec des variétés naturellement résistantes à certaines maladies ou présentant des particularités intéressantes, comme une maturation tardive par exemple, afin d’obtenir une résistance naturelle ou une aptitude culturale mieux adaptée à de nouvelles conditions climatiques ».

Dans la région Champagne, l’évolution des conditions climatiques a déjà eu un impact sur le cycle de vie de la vigne.

En effet, selon l’interprofession, la floraison débute désormais avec environ deux semaines d’avance, et ce depuis les années 1990. De plus, les grappes sont plus grosses, et leur taux d’alcool est en progression de près d’un degré. Cela s’explique par les teneurs en CO2 qui sont plus élevées et qui favorisent ainsi la photosynthèse.

Comme l’annoncent les différents experts du climat, la température moyenne globale devrait augmenter de près d’1°C à 5°C d’ici à 2100. Un tel changement qui profite actuellement au champagne, pourrait à terme le pénaliser.

« Il faut lancer la recherche absolument maintenant, car dans 25 ans il sera trop tard », considère M. Le Mailloux.

Hybridation avec des « géniteurs de génie »

Dans cette appellation, sept cépages sont pour le moment autorisés. Il s’agit du pinot meunier, du pinot noir, et du chardonnay, les plus répandus, devant le petit meslier, l’arbane, les pinot gris et blanc. Toutes ces espèces sont le fruit de recherches issues du savoir-faire champenois. En outre, plusieurs croisements ont été réalisés tout au long de l’histoire de la Champagne, et notamment à la fin du XIXème siècle après la fameuse crise du phylloxéra, causée par un puceron qui avait ravagé les vignes.

Catégories
Actualités Actualités Autres

Collecte des biodéchets : la France s’y met doucement

déchets alimentaires

En vertu de la loi sur la transition énergétique, toutes les communes devront d’ici 2025, collecter séparément les déchets alimentaires dans le but de les transformer en biogaz ou en engrais, pour ainsi de moins gaspiller.

« La loi sur la transition énergétique définit des objectifs ambitieux qui supposent de profondes évolutions dans la gestion des déchets », prévient Matthieu Orphelin, chargé de l’économie circulaire à l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).

Seule 10% de la population française est concernée par la collecte des biodéchets (restes alimentaires et déchets de jardin), lorsque des pays comme l’Autriche ou l’Allemagne enregistrent des taux respectifs de 80% et plus de 60 %. Certaines régions comme la Catalogne et la Flandre sont loin de démériter (75 % et plus de 70%).

Petit à petit la France s’en mêle

Lorient et des syndicats intercommunaux autour de Libourne, Niort, du centre Hérault, de Pau, de Thann-Cernay en Alsace montrent l’exemple en ayant opté pour une collecte séparée, à l’image de Milan ou San Francisco.

D’autres villes emboîtent le pas :

• Grenoble a fait un test sur cinq immeubles de sept étages et souhaite tendre vers une généralisation.
• Paris a prévu une expérimentation dans les 2e et 12e arrondissement fin 2016 ou début 2017.

« Avant, à Paris, il était impensable pour les élus de penser à la collecte des biodéchets », souligne Flore Berlingen de l’ONG Zéro déchets. « Si c’était généralisé dans la capitale, ce serait un pas de géant », ajoute-t-elle, pariant sur un effet d’entraînement massif.

Le gaspillage alimentaire en quelques chiffres :

• Les restes de nourriture représentent un gros tiers de la poubelle des Français, qui pèse en moyenne 270 kg (hors recyclage) par personne et par an, et dont les coûts de traitement ne cessent d’augmenter pour les collectivités.

Ces déchets organiques pourraient alimenter des méthaniseurs, qui fournissent du biogaz (production d’électricité ou de chaleur, carburant), ou des composteurs, qui donneraient de l’engrais naturel. Mais pour l’heure actuelle, ils sont envoyés dans un incinérateur ou dans une décharge,

• Ce « gisement » de matière organique produit par les ménages représente plusieurs millions de tonnes annuelles (15 millions avec les déchets de jardin).
• Les gros producteurs tels que les restaurants collectifs et les industriels qui en produisent plus de 10 tonnes par an, sont eux déjà censés les trier séparément.

A noter qu’ »à partir d’une tonne de biodéchets, on peut produire 250 kg de compost », selon Philippe Thauvin de l’Ademe.

Un bouleversement pour les élus

A la tête du réseau Compostplus quiréunit des collectivités depuis 2009, Alain Marois concède que « détourner la matière organique n’est pas une mince affaire ». Ce fervent partisan d’une économie circulaire (transformer les déchets en ressources) fait remarquer que « changer les habitudes est plus difficile que résoudre les problèmes techniques », pourtant nombreux, posée par le traitement de la matière organique.

La rentabilité des incinérateurs, qui suppose un certain volume de déchets, est un frein, tout comme les coûts associés à une collecte séparée supplémentaire.
« Cela n’est pas forcément plus cher, car on peut notamment réduire la fréquence du ramassage des ordures résiduelles », nuance Alain Marois, élu en Gironde.

Et pour les particuliers ?

Eric Mobo, adjoint au maire de Grnoble insiste sur le fait qu’« il faut bien communiquer en amont pour que les gens adhèrent vraiment au projet ».

– Une 3e poubelle est nécessaire à côté des recyclables (papier, verre, certains plastiques, aluminium) et des matériaux non recyclables.
– L’accompagnement (distribution de sacs ou de petits sceaux adaptés) et la prévention (lutte contre le gaspillage alimentaire, sensibilisation à la réduction des emballages, etc.) doivent faire partie d’une stratégie globale.
– Tout comme une fiscalité adaptée : 4,5 millions de Français dans 190 collectivités sont désormais soumis à une « tarification incitative ». Concrètement, la facture à régler pour les ordures résiduelles est calculée en fonction de leur poids.

Une approche qui, comme le souligne l’Ademe, fait ses preuves : « sur les territoires concernés, la production d’ordures ménagères résiduelles a fortement baissé et en parallèle la collecte des déchets recyclables a augmenté pour 80% des collectivités suivies ».

Catégories
Actualités Actualités Autres

Consommer sa propre électricité, facile et économique ?

Autoconsommation

L’autoconsommation reste une technique extrêmement peu développée chez nous, faute de règles claires, de soutien réel, et d’intérêt économique. Mais ça pourrait changer avec la publication des textes réglementaires encadrant cette pratique et l’annonce d’un appel d’offres portant sur l’autoconsommation dans les bâtiments industriels et tertiaires.

L’autoconsommation désigne la capacité d’un particulier ou d’une entreprise de couvrir tout ou partie de sa consommation de courant par des panneaux solaires ou des éoliennes directement raccordées à ses équipements.

Bien qu’elle soit largement répandue chez certains de nos voisins européens, en France, les particuliers sont davantage séduits par les tarifs attractifs de rachat par EDF de leur production pour ensuite lui acheter leur consommation.

Si l’on en croit les chiffres de l’association des industriels du secteur Enerplan, seuls 15 000 foyers français pratiquent l’autoconsommation sans vendre d’électricité au réseau, malgré la baisse du coût des panneaux solaires.

Les professionnels sont encore moins nombreux. Selon André Joffre, président du pôle de compétitivité Derbi dédié au solaire, « il y a seulement quelques dizaines de projets réalisés en France ».

Certains comme Biocoop montrent l’exemple

Fin 2015, le distributeur Biocoop a mis des panneaux solaires en service sur son entrepôt frigorifique de Melesse (Ile-et-Vilaine).

D’une capacité de 300 kW, cette installation « a permis de produire 6% de l’électricté totale consommée par le site en décembre, et de monter jusqu’à 24% en mai », décrit André Riaux, directeur du site.

« Nous visons entre 15 et 17% de moyenne sur l’année, cela veut dire que pendant presque deux mois dans l’année nous sommes autosuffisants », ajoute-t-il.

Daniel Bour, président d’Enerplan explique que pour l’heure actuelle, les projets professionnels existants naissent surtout d’une « conviction personnelle » des entreprises en faveur du solaire…

…Mais cela pourrait changer

En seulement quelques semaines, plusieurs voyants sont passés au vert avec :

– la publication des textes réglementaires encadrant cette pratique
– l’annonce d’un appel d’offres portant sur l’autoconsommation dans les bâtiments industriels et tertiaires.

→ Concrètement, plusieurs centaines d’installations seront ainsi subventionnées.

Les professionnels de l’énergie en sont convaincus : « il peut y avoir un appétit chez les industriels électro-intensifs, mais aussi chez ceux qui ont une grande consommation d’électricité du fait du froid, comme la grande distribution, les entrepôts frigorifiques, qui peuvent à la fois combiner de la surface en toiture, de la consommation relativement importante et en journée au moment où le soleil est là », indique Damien Terouanne, directeur de la branche Entreprises et collectivités d’Engie.

Vers l’autonomie

Pour les particuliers, le secteur devrait aussi profiter, selon M. Joffre, d' »une tendance pour le local, une recherche de l’autonomie », comme dans l’alimentaire.

Début juin, à la suite de fournisseurs militants précurseurs comme Enercoop, EDF a lancé sa première offre commerciale d’installation de panneaux solaires pour l’autoconsommation auprès des particuliers.

Selon M. Joffre, pour le moment « l’intérêt économique est moindre ». Pour cause, la revente de l’électricité à EDF rapporte beaucoup plus que l’économie réalisée en consommant son propre courant, et les pics de consommations sont plutôt le soir lorsque les panneaux solaires produisent moins.

• Il est important de noter que l’autoconsommation solaire peut être encore plus intéressante si elle se fait dans le logement collectif ou à l’échelle d’un quartier.

« Cela va représenter une grande partie » du développement du solaire, estime le président de Derbi. En effet, la mutualisation de la production en fait un calcul rentable pour les bailleurs et les habitants.

Preuve de cette tendance, Engie est en train de développer une installation pour une future zone d’activité commerciale à Vienne (Isère).

Catégories
Actualités Actualités Autres

La doyenne des Français, la Guyanaise Eudoxie Baboul, est décédée vendredi à 114 ans

Doyenne française

La doyenne des Français, la Guyanaise Eudoxie Baboul, est décédée vendredi à la mi-journée à Cayenne à l’âge de 114 ans et neuf mois, a-t-on appris auprès de son petit-fils Joubert Baboul.

Eudoxie Baboul, née le 30 septembre 1901 à La Savane Brigandin de Sinnamary, en Guyane, a eu « un malaise » et a été transportée au centre hospitalier de Cayenne, où elle est décédée, a précisé à l’AFP son petit-fils, chez qui elle vivait alitée depuis plus de cinq ans.

Elle était la doyenne des Français depuis le décès, le 12 mai 2015, d’Olympe Amaury à un peu moins de 114 ans.

C’est en lui rendant visite dans sa chambre dans la matinée que Joubert Baboul a été alerté. « Je me suis rendu compte qu’elle faisait un malaise. J’ai appelé les pompiers. » Transportée en urgence au centre hospitalier de Cayenne, situé à plusieurs kilomètres, elle est décédée une heure plus tard.

« Toute sa vie elle a travaillé. Elle était agricultrice et aussi couturière », a raconté Joubert Baboul, qui attribue « sa longévité » au couac, semoule de manioc, très consommée en Guyane. « Elle en a mangé toute sa vie. Ça et la pimentade de poisson. »

Les funérailles devraient se dérouler « la semaine prochaine », a indiqué Joubert Baboul.

Jusqu’à ses 109 ans, Eudoxie Baboul vivait seule à son domicile, à Sinnamary, avant d’être hébergée chez son petit-fils à Matoury. Elle avait dix-sept arrière-petits-enfants et même un arrière-arrière-petit-fils âgé de sept ans.

Catégories
Actualités Actualités Autres

FIV : une Indienne de 70 ans met son premier enfant au monde

Enfant

Daljinder Kaur, une Indienne de 70 ans, a donné naissance à son tout premier enfant par le biais d’une fécondation in vitro (FIV).

C’est dans une clinique spécialisée de l’État de l’Haryana (nord) que le couple, marié depuis 46 ans, a accueilli son premier enfant. Tous deux avaient pourtant perdu pratiquement tout espoir d’avoir un enfant. Dans un pays où l’infertilité est souvent synonyme de malédiction de Dieu, ils affrontaient le mépris de leur entourage.

→ Pourtant, le miracle s’est produit le 19 avril dernier. Avec un poids de 2 kilos à la naissance, le petit Armaan est arrivé en parfaite santé et plein d’énergie.

« Dieu a entendu nos prières. Ma vie est désormais bien achevée. Je m’occupe seule de mon enfant, je me sens tellement pleine d’énergie. Mon mari est très attentionné et m’aide autant que possible », explique Kaur. « Quand on a vu la publicité pour la FIV, on s’est dit que l’on devrait essayer, étant donné que je voulais vraiment avoir un bébé ».

Et l’âge n’a que très peu pesé dans la balance. Le mari de Kaur, Mohinder Singh Gill, propriétaire d’une ferme à l’extérieur d’Amritsar, est peu préoccupé par l’âge du couple. Selon lui, Dieu veillera sur leur fils :
« Les gens se demandent ce que deviendra l’enfant une fois que nous serons morts. Mais j’ai foi en Dieu. Dieu est tout puissant et présent, il s’occupera de tout ».

Le saviez-vous ? La grossesse de Daljinder n’est pas un cas isolé en Inde. En 2008, une femme de 72 ans de l’État de l’Uttar Pradesh (nord) a donné naissance à des jumeaux après une FIV.