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Pourquoi le chat est l’animal domestique le plus présent dans les foyers ?

Chat

On compte près de 500 millions de chats domestiques dans le monde, et environ 13 millions en France. Des chercheurs ont souhaité savoir d’où ils provenaient et comment ils se sont hissés au premier rang des animaux préférés des familles.

Contrairement aux croyances, notre petit animal favori viendrait du Proche-Orient et ne descendrait pas des chats sauvages européens (connu des experts sous le nom du Felis silvestris silvestris). « Tous les chats domestiques sont les descendants d’une race sauvage du Proche-Orient, appelé Felis silvestris lybica », a déclaré Eva-Maria Geigl à l’AFP, (chercheuse CNRS à l’Institut Jacques Monod à Paris, et coauteur de l’étude publiée lundi 19 juin 2017 dans Nature Ecology & Evolution).

Pour identifier cet ancêtre commun à toutes les espèces de chat présentes en appartement, des scientifiques ont effectué une large étude génétique englobant 230 spécimens anciens, provenant des quatre coins du monde, et ayant vécu de -10.000 ans à la première moitié du XXe siècle.
Les scientifiques datent le rapprochement entre l’homme et le chat sauvage à il y a 10.000 ans, au moment de la naissance de l’agriculture, lorsque les chasseurs-cueilleurs ont investi les habitats clos et sédentaires. Les rongeurs, présents autour des stocks de céréales cultivés par l’homme, attiraient les félins. Ils sont depuis devenus leur nourriture favorite. Une solution idéale pour l’homme qui souhaitait se débarrasser de ces nuisibles qui transportaient des maladies et détruisaient ses récoltes. C’est comme cela que le lien entre l’homme et le chat s’est établi.

Le chat s’est répandu dans le monde en deux grandes vagues

Les chercheurs ont révélé que les chats s’étaient ensuite propagés dans le monde en deux vagues distinctes :

• 1) « Tout d’abord, nous avons observé que le chat du Proche-Orient a commencé à se propager lorsque les premiers agriculteurs ont commencé à migrer vers l’Europe » vers 4.400 avant J.-C., a expliqué Eva-Maria Geigl,
• 2) Ensuite, au 5e siècle avant J.-C., lorsque les Égyptiens ont commencé à s’intéresser aux félins, qu’ils vénéraient et immortalisaient (statues, peintures, momies). Cette passion a créé un nouveau mouvement migratoire, et a gagné graduellement la Rome et la Grèce antiques.

« On sait par exemple que les navires de guerre romains embarquaient des chats afin de lutter contre les rongeurs qui détruisaient leurs réserves et leurs équipements », ont déclaré les chercheurs dans un article publié par le CNRS.

Les scientifiques ne savent cependant toujours pas quand le chat est passé d’animal « apprécié » à animal domestique.

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Comment protéger les yeux des enfants de la surexposition aux écrans ?

Tablettes à l'école

Pour la rentrée scolaire, le Plan numérique pour l’éducation, introduit en 2015, projette d’inclure au programme de 27 académies, l’utilisation de tablettes numériques. Les médecins et opticiens mettent en garde les parents sur les effets néfastes d’une exposition prolongée sur les yeux des enfants, qui sont déjà très habitués aux écrans.

En 2017, environ 600.000 élèves possèderont un « équipement individuel mobile ». En 2016, seulement 200.000 écoliers en bénéficiaient dans 1.817 écoles et 1.668 collèges.

D’après une enquête effectuée en juin 2016 par le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc), chaque semaine les écoliers et collégiens (12-17 ans) consacrent plus de 42 heures de leur temps aux écrans. Les médecins recommandent aux parents d’instaurer des règles afin de réduire l’impact de la lumière bleue émise par les écrans de tablettes, ordinateurs, et téléphones portables et même par les ampoules dans les foyers. A court terme, la lumière bleue assèche le globe oculaire et fatigue les yeux. A long terme, elle augmente les chances d’être atteint de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge).

En plus de ses conséquences sur les yeux, cette lumière bleue bouleverse le sommeil car elle ralentit la sécrétion de mélatonine (hormone de la somnolence) qui se libère théoriquement dans le corps vers 21 h. Les répercussions d’une carence en sommeil peuvent se traduire par une régression des performances scolaires, même si les premiers résultats suivant l’introduction des tablettes indiquent une amélioration de la motivation des élèves.

Diminuer la lumière bleue pour protéger les yeux

Pour protéger les yeux des enfants de la lumière bleue, il est conseillé d’activer l’option « Réduire la lumière bleue » présente dans les paramètres des ordinateurs, tablettes et téléphones et de grossir la taille de la police de caractère. Pour plus de conseils, il est recommandé de consulter un spécialiste. Certains opticiens proposent des corrections spécifiques et des lunettes qui protègent les jeunes de moins de 16 ans des effets de la lumière bleue.

Préserver la rétine contre la sécheresse oculaire

Pour limiter la sécheresse et la fatigue des yeux, les médecins recommandent de fixer pendant quelques secondes un objet ou un mur, qui ne diffusent pas de lumière bleue. Autre exercice : détourner les yeux de son écran toutes les 20 minutes, et fixer un élément placé à au moins 6 mètres. Un clignement répété des paupières favorise l’hydratation des yeux.

Pratiquer plus d’activités en plein air

Pour reposer les yeux de l’exposition aux écrans, il faut multiplier les sorties plein air. La lumière du soleil, elle, est très bénéfique.

Pour plus d’informations : http://ecolenumerique.education.gouv.fr

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Focus sur les différentes variétés de melons du monde entier

melon

Selon le responsable de la semence de melon de HM Clause à Saint-Rémy-de-Provence, Tony Chartier, « la diversité du melon, c’est la clé ». En effet, de nos jours, les melons du monde se diversifient mais restent les mêmes. Focus sur ce phénomène.

Dans le sud de la France, on ne plaisante pas avec la sécurité. Chaque jour, dans les serres du semencier français HM Clause, numéro un mondial de la semence de courgette, fenouil, melon et potiron, sont élaborés des processus de fabrication gardés secrets. Ils servent à engendrer de nouvelles « semences jardinières ». Grâce à eux, l’on croise par exemple le gène de résistance à la sécheresse d’un melon sauvage africain à celui du goût de miel d’un melon de type Charentais. Pour l’anecdote, c’est le melon Charentais qui est le plus consommé en France.

« Nous avons une responsabilité très importante » afin de définir quel sera le goût des melons vendus à l’international, précise Tony Chartier.

Le melon : des goûts différents selon les pays

Par le biais de ces recherches, la famille de melons du monde ne cesse de grandir. Comme l’explique Tony Chartier : « Nous croisons toutes les typologies du melon, avec des axes de sélection en plein développement sur les melons d’Asie du sud-est ». Pour autant, les consommateurs ne trouvent pas sur les étals de leurs marchands toutes ces variétés de melon. Qui plus est, rien ne ressemble plus à un melon qu’un autre melon.

Selon les pays, les goûts varient :

• Les Américains n’aiment que les « western » ou « eastern » shippers reconnaissables à leur chair blanche,
• Les Espagnols se ruent sur le « piel de Sapo », identifiable à sa forme oblongue et à son goût peu sucré,
• Les Russes préfèrent le type nommé « Ananas »,
• Les Grecs optent pour le « Gallia »,
• En Sicile, au Maroc et en Algérie, on consomme du « Canari » à la chair jaune, comme l’explique Franck de Langen, le sélectionneur « melon » de HM Clause.

Bernard Miollis, de l’association interprofessionnelle du melon, ajoute même que le melon, qui a un marché particulièrement segmenté, est un « produit culturel ». Il précise qu’« autant la tomate s’est mondialisée, autant le melon reste +régionalisé+ ».

Les Français et le melon

Les Français fondent pour le melon « Charentais », de la famille des « cantaloupe », rond et à la chair orangée et sucrée, avec une écorce striée de broderies blanchâtres.

Chaque année, 280.000 tonnes de melon sont produites en moyenne, réparties sur 14.000 hectares. Chaque Français en consomme 7,9 kilos par an, principalement des mois de mai à septembre (haute saison). Bon à savoir : la majorité des melons Charentais vendus en France sont cultivés au Maroc et en Espagne.

Bien que des géants comme HM Clause aient essayé de changer les habitudes alimentaires de chaque pays, rien n’y fait. « Le melon, c’est une madeleine de Proust, dans tous les pays du monde, les consommateurs ne veulent que +leur+ melon », confirme Tony Chartier.

Comment choisit-on son melon dans le monde ?

Encore une fois, selon où l’on habite, les façons de choisir son melon lors de ses courses diffèrent. Une particularité que confirme Bernard Miollis : « Un Anglo-Saxon en vacances dans le sud de la France va acheter le melon local mais, de retour chez lui, n’en voudra pas. C’est comme si les consommateurs avaient une relation amoureuse d’exclusivité avec leur melon ».

Il ajoute qu’« il faut 10 ou 15 secondes pour choisir des tomates mais il y a tout une théâtralisation pour le melon : on le soupèse, on le retourne dans tous les sens, on le hume ».

Néanmoins, Bernard Miollis précise que ces techniques de sélection ne servent plus vraiment à grand-chose. En effet, les différentes variétés de melon se sont améliorées depuis une quinzaine d’années. Le goût sucré a notamment changé, et s’est bonifié grâce au travail des semenciers.

Selon la productrice Manon Cabot, d’Arles, « ce qui est important, c’est de bien choisir la variété en fonction de son terrain ». Car il existe 25 sortes de melons Charentais.

« L’attente première de nos clients, c’est le goût sucré et les arômes », précise-t-elle. « Nos clients nous demandent d’éviter les produits phyto-sanitaires mais, à ce jour, nous n’avons encore pas trouvé une variété de melon bio aussi gouteuse que le melon conventionnel », explique-t-elle.

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30 millions d’amis a réalisé une vidéo bouleversante contre l’abandon des animaux

Chien abandonné

« (…) Chaque année, 100.000 animaux sont abandonnés », a déclaré la Fondation 30 millions d’amis qui lance une nouvelle campagne contre l’abandon des animaux durant l’été avec un film très touchant.

Après la vidéo de 2016 qui a atteint 40 millions de vues, cette « triste réalité » est montrée à travers une vidéo inversée, dans laquelle deux situations s’opposent : d’une part celle d’un homme qui trouve un chien et le recueille, de l’autre, un homme qui l’abandonne.

« Ce qui m’a plu dans ce film, c’est que la triste réalité, l’homme qui abandonne son chien, n’est pas forcément un sale type mais un homme tout à fait banal, père de famille », a révélé Reha Hutin présidente de la Fondation 30 millions d’amis, à l’AFP. « Il se débarrasse de son chien par commodité, il trouve ça normal, il le fait par inconscience », a-t-elle ajouté.

Quatre fois moins d’animaux abandonnés en 25 ans

« En revanche, ce qui est extraordinaire, c’est que l’on voit une vraie prise de conscience sur les réseaux sociaux », s’est réjouie Reha Hutin, qui a rappelé qu’«il y a 25 ans, 400.000 animaux étaient abandonnés, contre 100.000 (par an) aujourd’hui ».

« La génération de demain ne le fera plus car elle aura été sensibilisée pendant toutes ces années et elle aura honte de le faire », prévoit-elle.

Cette vidéo, disponible également en brésilien, espagnol, polonais, japonais et italien, est diffusée à la télévision et sur les réseaux sociaux depuis le jeudi 15 juin 2017. Plus de 200 municipalités françaises ont donné leur accord pour diffuser gratuitement une campagne d’affichage, qui viendra appuyer les efforts de sensibilisation de la fondation.

Le film de 2016 de la Fondation 30 millions d’amis avait également été diffusé dans de nombreux pays, et avait atteint la 4e place du classement par YouTube des pubs les plus visionnées de l’année.

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Une solution révolutionnaire et écologique, une larve dévoreuse de plastique

Larve dévoreuse de plastique.

Un cadeau pour l’environnement : la découverte d’une larve qui se nourrirait de polyéthylène, l’un des plastiques les moins biodégradables et plus utilisé, promet l’élimination de ce polluant présent dans l’environnement, surtout dans les océans.

« Les déchets plastiques sont un problème environnemental mondial, surtout le polyéthylène, particulièrement résistant et qui est très difficilement dégradable naturellement », a indiqué Federica Bertocchini, chercheuse au Centre espagnol de la recherche nationale (CSIC), auteur de la découverte de cette larve provenant de la fausse teigne de la cire (Galleria mellonella), un papillon très répandu.

Chaque année, la production mondiale du polyéthylène s’élève à environ 80 millions de tonnes ont déclaré ces chercheurs dont la découverte a été publiée lundi 24 avril 2017, dans la revue américaine Current Biology.

Cette larve, utilisée pour fabriquer des appâts de pêche, est à l’état sauvage un parasite des ruches que l’on peut retrouver dans la cire d’abeilles, partout en Europe.

Cette scientifique, qui est aussi apicultrice amateur, a remarqué que mettre de la cire infectée par cette larve dans des sacs plastiques permettait de désintégrer le sac. Au Royaume-Uni, des sacs plastiques infestés de larves se sont vus endommagés après une heure.

Des larves très rapides

Des trous commençaient à se former après une quarantaine de minutes, et au bout de douze heures, la masse du sac était de 92 milligrammes, ce qui est remarquable, selon ces chercheurs.

Ils ont expliqué que ce taux de dégradation était « extrêmement rapide » comparé à d’autres découvertes récentes telle que celle de l’an dernier, d’une bactérie capable aussi de détruire certains plastiques, mais seulement par masses de 0,13mg par jour.

Les auteurs de cette dernière découverte estiment que la larve sécrète une substance présente dans sa salive qui détériore le plastique. « L’une des prochaines étapes sera de tenter d’identifier ce processus moléculaire et de déterminer comment isoler l’enzyme responsable », expliquent-ils.

« S’il s’agit d’une simple enzyme on pourra alors la fabriquer à une échelle industrielle grâce à la biotechnologie », estime Paolo Bombelli, de l’Université de Cambridge au Royaume-Uni, un co-auteurs de cette enquête.

Selon lui, « cette découverte pourrait être un outil important pour éliminer les déchets de plastique polyéthylène qui s’accumulent dans les décharges et les océans. »

La biodégradation naturelle du polyéthylène dure 400 ans

Le polyéthylène est communément employé pour fabriquer les emballages et représente 40 % de la demande totale des produits plastiques en Europe, dont 38 % présents dans les déchets.

Chaque année, une personne utilise en moyenne plus de 230 sacs, produisant plus de 100.000 tonnes de déchets, au total : mille milliards de sacs plastiques sont utilisés dans le monde.

Actuellement, on utilise l’acide nitrique (très corrosive) dans le processus de dégradation chimique de ces déchets, ce qui dure plusieurs mois. Laissés dans la nature, il faut environ un siècle pour que ces sacs plastique se décomposent complètement. Pour les plastiques les plus résistants, ce processus peut prendre jusqu’à 400 ans.

Selon une étude publiée en 2015 dans la revue américaine Science, chaque année on retrouve environ huit millions de tonnes de plastique dans les mers et les océans.

Les scientifiques eux, estiment le rejet total à 110 millions de tonnes de déchets en plastique dans les océans. Ce plastique une fois effrité dans la nature peut être ingérés par des poissons et autres espèces marines.

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La musique aiderait les bébés à apprendre à parler

Bébé et musique

Selon une récente étude américaine, les bébés seraient encore plus sensibles à la musique qu’on le pensait. Elle les aiderait même à apprendre à parler.

Une vingtaine de nourrissons de neuf mois ont été invités à participer à des jeux de rythme musicaux, tandis que 19 autres ont joué avec d’autres jouets comme les voitures ou les cubes.
Les chercheurs ont alors observé que les enfants des jeux musicaux enregistraient une plus grande activité dans des régions du cerveau très importantes notamment pour détecter les traits vocaux et musicaux. Une région essentielle pour l’apprentissage du langage.

« Notre étude est la première menée avec de très jeunes enfants qui suggère que le fait d’être exposé à des rythmes musicaux tôt peut aussi améliorer la capacité à détecter les rythmes dans le langage et aussi à les anticiper », explique Christina Zhao, principale auteure de cette étude et chercheuse à l’Institut de l’apprentissage et des sciences du cerveau (I-LABS) à l’université de Washington (nord-ouest).

Elle ajoute même que « cela signifie qu’une stimulation musicale précoce peut avoir des effets plus étendus sur les capacités cognitives ».

« Pour acquérir la capacité de parler, ils doivent pouvoir reconnaître les tons et les rythmes et aussi les anticiper », explique Patricia Kuhl — codirectrice de l’I-LABS, et co-auteur de ces travaux —, notant que cette capacité de perception sonore « est une aptitude cognitive importante », et que « le fait de l’améliorer tôt dans la vie paraît avoir des effets durables sur l’apprentissage ».

Le rythme des syllabes aide à distinguer les sons et à comprendre ce que dit une personne. Pour cause, le langage, à l’instar de la musique, présente des caractéristiques rythmiques très fortes. Et c’est cette capacité à identifier les différences dans les sons qui aide les bébés à apprendre à parler, expliquent les chercheurs.

Pour tester les effets d’un apprentissage musical, ils ont soumis les 20 bébés à douze sessions de quinze minutes sur un mois dans le laboratoire avec leurs parents pour guider leurs activités. Le but était de battre la mesure sur des chansons infantiles à trois temps, comme une valse, sous la direction d’un chercheur.

Une semaine après la fin de l’expérience, les chercheurs ont fait passer un scanner à tous les bébés pour déterminer avec précision les endroits de leur cerveau où se produisait une activité pendant qu’ils écoutaient une série de sons musicaux et des mots à des rythmes occasionnellement altérés.

→ Résultat, les enfants du groupe musical ont tous enregistré des réactions plus fortes, notamment dans le cortex auditif et préfrontal (régions essentielles pour l’attention et la concentration). Ainsi, ils semblaient mieux détecter ces altérations rythmiques que les nourrissons du groupe témoin.

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Des médicaments et herbicides retrouvés dans le sang des tortues de la Grande barrière de corail

Tortue

Des chercheurs ont retrouvé des traces de produits chimiques, d’herbicides et de médicaments, dans le sang de tortues vertes de la Grande barrière de corail. Cette découverte illustre un peu plus encore, l’étendue et la gravité de la pollution des océans.

Pour réaliser leurs recherches, les scientifiques ont étudié les populations de tortues vertes vivant dans trois sites de la Grande barrière de corail :

• Au large de Cleveland Bay et d’Upstart Bay, dans l’Etat du Queensland,
• Ainsi qu’autour des îles plus éloignées de Howicks.

Des traces de plusieurs centaines de milliers de produits toxiques ont été décelées sur ces trois sites.

« Ce que vous mettez dans votre évier, répandez dans vos fermes et ce que vos industries rejettent finissent dans l’environnement et dans les tortues de la Grande barrière de corail », explique Amy Heffernan, chercheuse à l’Université du Queensland, l’un des partenaires de l’étude menée par le WWF Australie, dans un communiqué de presse.

Dans leurs résultats, les scientifiques ont isolé :

• des traces d’Allopurinol, un médicament pour la goutte,
• du milrinone, un traitement pour l’insuffisance cardiaque,
• de l’isoquinoline, un composé notamment employé dans l’industrie,
• et de l’éthiophencarbe, un insecticide.

Ces produits peuvent produire de graves effets sur les tortues, en particulier sur le fonctionnement de leur foie.

La Grande barrière de corail menacée par l’Homme

La Grande barrière de corail et ses 2 300 km de long est menacée à plusieurs niveaux par l’homme :

• Avec les ruissellements agricoles,
• Le développement économique,
• Et la prolifération des acanthasters, des étoiles de mer qui détruisent les coraux.

Elle a notamment connu deux épisodes très graves de blanchissement des coraux, en 2016 et en 2017, liés au réchauffement de la température de l’eau.

Enfin, elle a également souffert lors du passage du cyclone Debbie, en mars 2017, notamment sur sa partie sud.

De précédents travaux, publiés en 2015 par la revue américaine Archives of Environmental Contamination and Toxicology, avaient déjà mis en garde contre la menace qui pesait sur les récifs coralliens. En cause, l’oxybenzone, également appelé BP-3, qui est une substance utilisée dans plus de 3 500 produits solaires dans le monde. Ce produit engendre des déformations morphologiques, endommage l’ADN et agit comme perturbateur endocrinien sur les larves de corail, nommées « planulas ».

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Le chien perçoit nos émotions

Les émotions des chiens.

Le chien n’est pas le meilleur ami de l’homme pour rien. Selon une étude britannique, il serait capable de percevoir nos émotions à partir des expressions de notre visage et de l’intonation de notre voix.

Il n’est pas rare d’entendre des propriétaires de chiens vanter les capacités de leur animal à se montrer attentif aux humeurs des membres de la famille.

Partons de ce que nous savons :

==> Au sein d’une même espèce, les animaux sont capables d’interpréter les émotions de leurs semblables et ainsi deviner leurs intentions.
==> Pour capter les émotions chez une autre espèce, le cerveau doit pouvoir retranscrire des images et des sons par représentations mentales, qu’il pourra ensuite évaluer, comparer, associer et combiner.

Les chercheurs de l’Université de Lincoln, au Royaume-Uni, et de l’Université de Sao Paulo, au Brésil, ont étudié les comportements de 17 chiens. Ces derniers ont été placés face à des images exprimant la joie ou la colère, associées à la voix d’une personne heureuse ou énervée.

• Les chiens ont semblé beaucoup plus attentifs aux expressions dont l’image correspondait au son, démontrant ainsi une capacité à analyser le lien entre ces deux sens et définir la cohérence de l’information.

« Notre étude montre que les chiens ont la capacité d’intégrer deux sources d’informations sensorielles différentes et d’aboutir à une perception cohérente des émotions humaines, explique Kun Guo de l’Université de Lincoln. Cette capacité cognitive n’avait, jusqu’à présent, été mise en évidence que chez l’homme. »

Pour autant, les chercheurs rappellent qu’il existe une certaine différence entre apprendre à réagir de façon appropriée à une voix en colère, et déchiffrer diverses données.

« Ici, les chiens n’ont eu aucune période de familiarisation avec les sujets », explique Daniel Mills. « Cela suggère que cette capacité à combiner des signes émotionnels est propre à l’animal. Cette aptitude peut être due à la relation particulière qu’il entretient avec les êtres humains », explique Natalia Albuquerque qui a dirigé l’équipe de recherche.

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Shanghai : Quand la mode canine s’empare des rues de la ville

Mode des chiens

Signe du développement rapide de la classe moyenne en Chine, les toutous se parent des plus beaux atouts : robe rose pour un caniche, imper et sneakers pour un loulou de Poméranie, ou chemisier pour un pékinois. La mode canine semble s’emparer des rues de Shanghai. Focus sur ce phénomène de société.

Le régime chinois communiste interdisait jadis à ses citoyens de posséder un ou plusieurs animaux de compagnie. Mais aujourd’hui, la Chine compterait pas moins de 100 millions de compagnons quadrupèdes, majoritairement des chiens. Autre nouveauté également : leurs maîtres dépensent des fortunes pour eux !

Comme le rapporte le cabinet Yourpet Market Research Institute, les dépenses dans le secteur des animaux de compagnie rapportent plus de 15 milliards d’euros, avec une croissance de l’ordre de 20 % par an.

Selon une étude dévoilée par ce même cabinet l’année dernière, au moins 40 % des points de vente chinois proposent des vêtements pour animaux. Les observateurs de l’enquête précisent même que « La génération des trentenaires est à la pointe du mouvement du fait de son pouvoir d’achat qui augmente ».

Une observation que vient confirmer Madame Huang, la propriétaire de deux caniches bruns qu’elle promène en poussette pour bébé en plein centre de la capitale économique chinoise : « Les propriétaires aiment habiller leur animal avec élégance, exactement comme ils le feraient avec leurs enfants ».

Selon une enquête révélée par le quotidien China Daily en 2015, alors que la ville de Shanghai, considérée comme la plus moderne de Chine, abrite 24 millions d’habitants, elle compte environ 1 million d’animaux domestiques. Au point que les autorités ont dû imposer une loi en 2011, nommée « politique du chien unique », et ce afin de lutter contre la prolifération des crottes, l’augmentation des morsures et autres nuisances sonores liées aux aboiements.

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Radar de passage piéton : bientôt en service

Radar pour passage piéton

Un radar de passage piéton va bientôt être mis en service dans le Rhône, à Saint-Bonnet-de-Mure, après plusieurs phases de tests. Il sera installé sur deux axes particulièrement fréquentés, situés à proximité de l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, selon le journal Le Progrès.

Ce radar, pensé par la société AFS2R, haut de 4 mètres, est mobile, et est doté de 5 caméras. Il a été conçu pour enregistrer toutes les situations dans lesquelles un piéton s’engage dans le passage qui lui est réservé tandis qu’un véhicule est à l’approche.

Chacune des séquences est envoyée à la police municipale responsable du secteur en question. C’est à elle que revient la charge d’analyser les images, et donc le comportement du conducteur. En cas de refus avéré de priorité, elle peut le verbaliser. L’identification du conducteur a lieu via la plaque d’immatriculation qui est systématiquement scannée par le radar.

Pour le moment, le radar n’émettra aucune verbalisation. A terme cependant, chaque automobiliste qui ne respectera pas la priorité due aux piétons devra payer une amende de 135 euros, et se verra retirer 4 points de son permis de conduire.

En outre, ce nouveau radar a un rôle dissuasif, invitant les conducteurs à ralentir à l’approche d’un passage clouté.

Un tel dispositif répond aussi aux chiffres dévoilés par la Sécurité routière. En outre, la mortalité des piétons a augmenté de 15 % en 2016. A Paris, elle représente même la moitié des décès sur la route. Les piétons sont donc de plus en plus impliqués dans un nombre croissant d’accidents.

A rappeler toutefois : il ne faut pas confondre ce nouveau radar avec le radar de stop, qui est une caméra qui détermine si les automobilistes grillent un stop.