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La nuit, les ados ne font pas que dormir

Ados qui ne veut pas dormir et qui joue sur sa tablette.

15,3% des adolescents envoient des SMS au cours de la nuit tandis que 6,1% se réveillent pour jouer sur Internet, révèle une étude menée auprès de collégiens de la région parisienne et publiée par le Réseau Morphée.

Les adolescents sont accros aux technologies, au point de ne pas savoir décrocher même aux heures de sommeil. Près des trois quarts d’entre eux (73,9%) avouent profiter d’un éveil spontané pour pianoter sur leur smartphone ou se connecter aux réseaux sociaux. Car 11% des ados consultent Twitter ou Facebook en pleine nuit. Plus inquiétant, 10,6% des répondants programment un réveil en cours de nuit pour ne pas rater le coche.

L’activité connectée démarre dès la fin du dîner. 33,5% des adolescent passent plus d’une heure sur la console, une tablette ou derrière l’écran d’un ordinateur, dont 14,7% plus de deux heures.

Le résultat est sans appel : 30% des jeunes interrogés avouent que le réveil au matin est extrêmement difficile.

Cette étude a été réalisée lors de l’année scolaire 2013-2014, dans quatre collèges de la région parisienne, auprès de 776 jeunes scolarisés de la 6e à la 3e.

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Quels maux combattre avec une cure thermale ?

Cure thermale

Le salon Les Thermalies déploiera son éventail de nouvelles thalassos et cures thermales au Carroussel du Louvre, à Paris, du 22 au 25 janvier. Zoom sur les nouveaux programmes qui prennent en charge votre bien-être.

Le stress

C’est le grand combat des spécialistes de la thalasso cette année. De nombreux centres présenteront leur programme aux visiteurs des Thermalies pour prendre en main ce mal du siècle. Les centres Thalacap Catalogne & Ile de Ré « soignent » ainsi les curistes avec de l’huile de magnésium marin aux vertus relaxantes. Celle-ci est appliquée par modelages, bains bouillonnants et enveloppements.

L’hypertension

La station thermale de Bains-les-Bains dans les Vosges traite l’hypertension avec un nouveau programme. Les curistes doivent le coupler à un planning qui prévoit une séance de sophrologie individuelle, d’aquastretching, de marche d’oxygénation, d’aquabike ou encore un circuit de cardio-training.

La cystite

Même les infections urinaires peuvent être soignées auprès d’un centre thermal. Les Thermes de Capvern-les-Bains, en Midi-Pyrénées, ont initié une mini-cure qui comprennent des soins comme une douche rénale, un aérobain, des massages sou l’eau, des applications de cataplasmes (préparation de plantes pâteuse). Les curistes participent aussi à des ateliers pour apprendre à mieux connaître les aliments et éviter les infections urinaires.

Le burn-out

Les salariés affectés par la pression de leur quotidien professionnel peuvent reprendre leur vie en main grâce à un programme mené en Bretagne. Le Novotel Dinard Sea & Spa a imaginé une cure de quatre jours. Les curistes déstressent à l’aide de bains de mer hydromassants associés à la respirologie, d’enveloppements d’algues, de modelages du dos, de séances de kansu (massage indien au niveau des pieds à l’aide d’un petit bol constitué d’un alliage de différents métaux), séances de relaxation en eau de mer. D’autres centres déploieront leurs idées, souvent basées sur la relaxation, pour vaincre le burn-out.

Le cancer du sein

Plus qu’un mal, c’est une maladie que les cures thermales prennent en charge. Les spécialistes accueillent des femmes en rémission, dont le corps a été meurtri par les traitements. À Carnac par exemple, la thalasso s’en remet à des rééducations en piscine, des séances d’algothérapie, de douches sous-marines, de massages kiné et de coaching sportif pour aider les patientes à reprendre confiance en elles. À La Roche Posay, les curistes se concentrent de nouveau sur leur féminité avec des ateliers de maquillage.

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La fatigue chronique, une maladie biologique et non psychologique (étude)

Femme qui souffre de fatigue chronique.

La fatigue chronique est une maladie biologique et non psychologique, qui peut être identifiée par des marqueurs dans le sang, selon une étude publiée vendredi, qui nourrit l’espoir de mieux la traiter.

Cette découverte constitue « la première preuve physique solide » que ce syndrome est « une maladie biologique et non un désordre psychologique » et que la maladie comporte « des étapes distinctes », affirment les auteurs de cette recherche de la Mailman School of Public Health, à l’université Columbia.

L’étude est publiée dans le journal Science Advances.

Sans cause ni traitement connus, le syndrome de la maladie chronique –connu sous le nom d’encéphalomyélite (ME/CFS)– a longtemps laissé les scientifiques perplexes.

Il peut provoquer une fatigue extrême, des maux de tête, des difficultés de concentration et des douleurs musculaires.

« Nous avons maintenant la confirmation de ce que des millions de gens atteints de cette maladie savaient: la ME/CFS n’est pas psychologique », affirme Mady Hornig, professeur associé en épidémiologie à la Mailman School et principal auteur de l’étude.

« Nos résultats devraient accélérer le processus pour établir un diagnostic (…) et découvrir de nouveaux traitements en se concentrant sur ces marqueurs sanguins », se félicite-t-elle.

Les chercheurs ont testé les niveaux de 51 marqueurs du système immunitaire dans le plasma de 298 malades et de 348 personnes en bonne santé.

Ils ont découvert que le sang des patients atteints de la maladie depuis trois ans ou moins comportait des niveaux plus élevés de molécules nommées cytokines.

En revanche, le sang des patients ayant contracté la maladie depuis plus de trois ans ne présentait pas ce niveau de cytokines.

« Le lien semble inhabituellement fort avec une cytokine appelée +interferon gamma+, liée à une fatigue qui suit beaucoup d’infections virales », selon l’étude.

Cependant les niveaux de cytokine n’expliquent pas la gravité des symptômes, qui fluctuent selon les jours. Les malades souffrent certains jours et d’autres jours pas du tout.

« On dirait que les malades atteints de ME/CFS sont frappés de plein fouet par les cytokines jusqu’à la troisième année environ. A ce moment-là le système immunitaire montre des signes d’épuisement et les niveaux de cytokine chutent », explique Mme Hornig.

Cette découverte pourrait soutenir la théorie selon laquelle la maladie frapperait des patients vulnérables qui contractent un virus commun comme celui d’Epstein-Barr, à l’origine des mononucléoses, et qui ne parviennent pas à s’en remettre.

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Grippe : le vaccin moins efficace que prévu

Vaccin contre la grippe.

Le vaccin contre la grippe cette année offre une protection de seulement 23% chez les personnes de tous âges, en raison d’une mutation de la souche du virus, selon les autorités sanitaires américaines.

Depuis les dix dernières années, l’efficacité de ce vaccin a varié de 10 à 60% selon les saisons, précisent jeudi les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) qui ont effectué cette recherche.

Les auteurs de cette étude soulignent que la protection réduite du vaccin cette année nécessite de recourir préventivement à des antiviraux comme le tamiflu pour minimiser les symptômes.

« Tous les malades hospitalisés et tous les autres qui ont un risque élevé de complications graves devraient être traités dès que possible avec l’un des trois antiviraux disponibles, qu’ils aient été vaccinés ou pas. Et ce sans attendre la confirmation de leur infection par le virus de la grippe », a insisté le Dr Joe Bresee, responsable de la division grippe au sein des CDC.

La moindre efficacité du vaccin cette année s’explique probablement par une mutation d’une partie de la souche dominante cette saison (H3N2), qui est aussi plus virulente.

Cette mutation s’est produite après que le vaccin eut été produit.

Les deux tiers des virus H3N2 analysés cette saison sont différents des souches utilisées dans le vaccin, avait indiqué précédemment les CDC.

Quand les vaccins correspondent bien aux virus de la grippe en circulation, le taux de protection varie de 50 à 60%.

Généralement le vaccin est plus efficace chez les jeunes et les personnes en bonne santé de moins de 65 ans.
La grippe cette année est similaire à la saison précédente avec une souche H3N2 dominante. Sa « sévérité est modérée », selon les CDC.

La grippe a tué de 3.000 à 49.000 personnes par an ces trois dernières décennies aux Etats-Unis.
Les Etats-Unis se trouvent actuellement au milieu de la saison de la grippe, qui dure environ treize semaines au total avec un point culminant allant du milieu à la fin de l’hiver, soit janvier et février.

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4 femmes sur 10 ne font pas de frottis régulièrement

Une salle de gynécologue pour faire un frottis.
D’après les recommandations des autorités sanitaires, les femmes doivent réaliser un frottis tous les trois ans dès l’âge de 25 ans et ce jusqu’à 65 ans. Aujourd’hui, 40% d’entre elles ne respectent pas cet avis. L’Institut national du cancer et le ministère de la Santé lancent une campagne de sensibilisation pour changer la donne à l’occasion de la semaine européenne de prévention et de dépistage du cancer du col de l’utérus (24 au 30 janvier).

Il y avait la rythmique « les antibiotiques, ce n’est pas automatique ». Bientôt, les femmes auront à l’esprit « Contre le cancer du col de l’utérus, tous les trois ans, un frottis, vous avez tout compris ». C’est la citation qu’entonneront les animatrices de télévision Sophie Davant et Karine Ferri dans un spot diffusé à la radio.

Aujourd’hui, 40% des femmes ne réalisent pas de frottis régulièrement. Aussi, plus de 50% de celles qui sont âgées de plus de 55 ans ne se font pas dépister tous les trois ans. Pourtant, cet examen gynécologique « permet de détecter des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus et ainsi de signer plus précocement ce cancer, voire d’éviter son apparition », soulignent l’Institut national du cancer et le ministère de la Santé.

Contrairement aux idées reçues, les seniors aussi doivent réaliser un frottis, même en l’absence de rapports sexuels ou de la vaccination contre le virus HPV.

Pour rappel, 3.000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont déclarés chaque année en France.

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Manger des cacahuètes réduirait la mortalité cardiovasculaire

Cacahuètes

Consommer des cacahuètes, même en petite quantité, réduirait la mortalité résultant surtout de maladies cardiovasculaires, selon une recherche étendue publiée lundi qui conforte les résultats de travaux précédents.

Manger cette arachide a été liée à une baisse de la mortalité générale de 17 à 21%, selon les quantités consommées, et à une baisse de 23 à 38% pour les décès provoqués par des pathologies cardiovasculaires, précisent les chercheurs dont l’étude paraît dans le Journal of the American Medical Association, Internal Medicine.

Cette recherche a été menée auprès de plus de 70.000 Américains, blancs et noirs, ainsi que de 130.000 Chinois à Shanghai. La plupart des participants appartenaient à des catégories socio-économiques modestes.

« Dans notre étude, nous avons constaté que la consommation de cacahuètes avait coïncidé avec une diminution de la mortalité générale et résultant surtout de maladies cardiovasculaires dans des populations noires et blanches américaines, ainsi que parmi des Chinois des deux sexes de Shanghai », souligne Hung Luu, un épidémiologiste de la faculté de médecine de l’Université Vanderbilt, le principal auteur.

Comme les cacahuètes sont nettement moins coûteuses et plus largement accessibles que les fruits à coque, encourager l’accroissement de la consommation de cette arachide pourrait être un moyen économique d’améliorer la santé cardiovasculaire du public, explique-t-il.

« Ces données proviennent d’études épidémiologiques, pas d’essais cliniques contrôlés. De ce fait, nous ne pouvons pas être certains que la consommation de cacahuètes comme telle a entrainé une réduction de la mortalité », note le Dr William Blot, du Centre de recherche sur le cancer de l’Université Vanderbilt (VICC), co-auteur de l’étude.

Mais, ajoute-t-il, « les résultats confortent des recherches antérieures suggérant que les bienfaits pour la santé de manger des cacahuètes sont plutôt encourageants ».

Les études précédentes avaient surtout porté sur des populations blanches à revenus élevés, notent les auteurs.

Les bienfaits pour la santé des cacahuètes ont été observés dans les deux sexes et dans tous les groupes ethniques, précisent les chercheurs. Ceux-ci ont suivi les participants pendant des périodes allant de 5 ans à plus de 12 ans.

L’intérêt de cette étude est surtout de montrer que manger de petites quantités de cacahuètes, comme un paquet de 30 grammes par semaine par exemple, a des effets protecteurs au niveau cardiovasculaires.

Cette arachide est riche en nutriments et contient des acides gras non-saturés, des fibres, des vitamines et des antioxydants, tous bons pour la santé cardiovasculaire.

Pour le professeur Peter Weissberg, directeur médical de la « British Heart Foundation », qui n’a pas participé à l’étude, « les résultats de cette recherche suggèrent que le fait d’ajouter une modeste quantité de cacahuètes à un régime alimentaire bien équilibré serait une bonne chose ».

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Prévention: 16 millions de vie pourraient être sauvées

Personne qui est en train de faire des analyses.

Les maladies non transmissibles, telles que le cancer ou le diabète, provoquent chaque année 38 millions de décès, dont 16 millions pourraient être évités par des mesures préventives, selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« La communauté internationale a la chance de pouvoir changer le cours des maladies non transmissibles », a déclaré le Dr Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, en présentant ce rapport.

« En investissant entre un et trois dollars par an et par personne, les pays pourraient fortement diminuer le nombre de patients et de décès dus à ces maladies non transmissibles », a-t-elle ajouté.

En 2015, chaque pays devrait se fixer des objectifs pour la mise en oeuvre de mesures préventives, faute de quoi, « des millions de vies seront à nouveau perdues trop tôt », a-t-elle poursuivi.

En l’an 2000, 14,6 millions de personnes sont décédées prématurément des suites de maladies non transmissibles, faute de prévention. Ce chiffre a augmenté et est passé à 16 millions en 2012, ajoute l’OMS.
Les décès prématurés dus à des maladies non transmissibles pourraient être évités par des politiques antitabac, anti-alcool, et en faveur d’activités physiques et sportives.

L’OMS encourage surtout les pays à revenu moyen à engager de telles politiques, car les décès dus à des maladies non transmissibles y sont supérieurs aux décès dus à des maladies infectieuses.

Six pays enregistrent des taux de décès prématurés très élevés: Afghanistan, Fidji, Ouzbékistan, Kazakhstan, Mongolie et Guyana.

En outre, près des 3/4 de tous les décès dus à des maladies non transmissibles, soit 28 millions, surviennent dans les pays à revenu faible et moyen.

L’OMS a lancé en 2013 un plan d’action visant à réduire de 25% entre 2013 et 2020 le nombre de décès prématurés.

Ce plan comporte neuf objectifs à atteindre.

Certains pays ont déjà obtenu des résultats en mettant en oeuvre ce plan. Ainsi en Turquie, le nombre de fumeurs a baissé de 13,4% entre 2008 et 2012, suite à la hausse du prix du tabac et à des avertissements sur les dangers du tabac sur les paquets de cigarettes.

De même, la consommation de boissons sucrées a baissé de 30% en moyenne en Hongrie, qui a dénoncé les dangers du sucre pour la santé.

Enfin, l’Argentine, le Brésil, le Chili, le Canada, le Mexique et les États-Unis ont lancé des campagnes pour faire baisser la teneur en sel dans les aliments.

Pour l’OMS, les coûts des campagnes visant à réduire ces décès prématurés sont estimés à 11,2 milliards de dollars par an, soit un investissement annuel de un à trois dollars par personne.

Les maladies non transmissibles sont les maladies cardiaques, le cancer, les maladies pulmonaires, les maladies respiratoires et le diabète.

Le tabac tue six millions de personnes par an, l’alcool 3,3 millions, l’absence d’exercice physique, 3,2 millions, et l’excès de sel dans l’alimentation, 1,7 million.

L’OMS s’inquiète également des méfaits de l’obésité chez les enfants, qui développent aussi des maladies cardiovasculaires, de l’hypertension, ou des maladies liées à l’arthrose.

Actuellement 42 millions d’enfants âgés de moins de cinq ans sont obèses dans le monde.

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Seules 3% des Françaises se trouvent belles

Femme qui ne se trouve pas belle.

Une fois n’est pas coutume, les Françaises font toujours preuve d’un jugement plus que sévère à l’égard de leur physique. Seulement 3% d’entre elles déclarent se trouver belles, d’après un sondage réalisé par Harris Interactive pour Dove, rendu public vendredi 6 mars, à deux jours de la Journée Internationale de la Femme.

Les femmes, et plus précisément les Françaises, manquent cruellement de confiance en elles, ne jugeant pas leur beauté extérieure à sa juste valeur. Seules 8% des répondantes affirment avoir confiance en leur physique, et 12% déclarent même qu’il leur arrive de ne pas faire ce dont elles ont envie à cause de leur apparence physique.

Autant dire que les sorties en bikini ne sont pas une promenade de santé. Un cinquième des femmes interrogées avouent se sentir peu attirantes lorsqu’elles portent un maillot de bain, que ce soit à la plage ou à la piscine.

Les femmes trop critiques vis-à-vis d’elles-mêmes ?

Ces jugements peu flatteurs interviennent dès le réveil. De quoi passer une mauvaise journée. Lorsqu’elles se regardent dans la glace le matin, un tiers des Françaises ont immédiatement une pensée négative sur leur physique.

Inévitablement le regard d’autrui se révèle primordial sur le moral des femmes. Les trois quarts des répondantes déclarent ainsi qu’elles se sentent belles lorsqu’elles surprennent un regard flatteur. Elles sont également 65% à avouer qu’une pensée positive sur leur physique doperait leur confiance en soi.

Dove au service de la beauté des femmes

Lancées en 2004, les premières campagnes Dove mettent en scène des femmes dont le physique tranche avec les silhouettes filiformes des mannequins. L’occasion pour la marque « de battre en brèche le diktat de la beauté unique ».

Onze années plus tard, Dove poursuit cet engagement en lançant la campagne publicitaire « #PenséeQuiRendBelle », destinée une nouvelle fois à (re)donner aux femmes la confiance qui leur fait défaut.

Pour les besoins de ce court-métrage, la marque a demandé à des femmes choisies dans la rue d’inscrire tout au long de la journée les pensées qu’elles avaient à propos de leur apparence. Des critiques qui seront adressées par une des deux protagonistes de la campagne à l’attention de l’autre au détour d’une conversation à la terrasse d’un café parisien. L’objectif ? Mettre en avant l’impact que peuvent avoir de tels propos sur une personne, qu’ils soient exprimés par un tiers ou par soi-même.

(Sondage réalisé par Harris Interactive pour Dove en février 2015 auprès de 429 femmes âgées de 18 ans et plus, représentatives de la population française).

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La caféine entrainerait la diminution des troubles de l’érection

Un café

Les hommes qui boivent deux à trois tasses de café par jour sont moins susceptibles de connaitre des troubles de l’érection. Ce sont les résultats d’une étude menée par l’Université des Sciences du Texas.

L’étude démontre que les hommes ayant consommé entre 85 et 170 milligrammes de caféine par jour ont 42% de chance en moins de souffrir d’impuissance.

Les résultats de cette étude se sont également avérés probants dans le cas d’hommes obèses, en surpoids, ou souffrant d’hypertension. Les hommes diabétiques constituent cependant une exception, cette maladie favorisant les troubles de l’érection.

La caféine se trouve dans le café, le thé, les sodas ainsi que les boissons énergétiques.

La consommation de ces boissons entrainerait une augmentation de l’afflux sanguin dans le pénis.

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Le burn-out, un mal des temps modernes, bientôt reconnu?

femme en train de faire un burn out.

Le burn-out, ou syndrome d’épuisement professionnel, est un mal des temps modernes difficile à mesurer, dont la reconnaissance en maladie professionnelle va être débattue à l’Assemblée nationale. Comment est défini le phénomène ? Quelles conséquences pourrait avoir une telle reconnaissance ?

Le député socialiste Benoît Hamon a déposé des amendements en ce sens au projet de loi sur le dialogue social, examiné à partir de mardi. Le gouvernement a lui aussi déposé un amendement pour faciliter la reconnaissance des « pathologies psychiques », mais pas par le biais de « l’inscription dans le tableau des maladies professionnelles ».

Qu’est-ce que le burn-out ?

Pour l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), c’est « un ensemble de réactions consécutives à des situations de stress professionnel chronique ».

Le burn-out repose sur trois critères, explique à l’AFP Philippe Zawieja, auteur d’un « Que sais-je? » sur le sujet: « Epuisement émotionnel et psychique, baisse, voire perte totale de sentiment d’accomplissement personnel et déshumanisation de la relation humaine ». Sans ces trois éléments, « on ne peut pas parler de burn-out », dit-il.

Le ministère du Travail avait missionné début 2014 un groupe de travail composé d’experts, de médecins et de psychologues sur le sujet. Il en est finalement sorti un « guide d’aide à la prévention », consulté mardi par l’AFP, qui donne des pistes aux employeurs pour prévenir et faire face au burn-out, mais ne se prononce pas sur la question de la reconnaissance.

Combien de salariés sont touchés ?

Selon une étude du cabinet Technologia, spécialisé dans la prévention des risques professionnels, plus de 3 millions d’actifs (12,6%) sont exposés à un risque élevé de burn-out.

Pour M. Zawieja, cette estimation est « un peu surestimée » et plutôt de l’ordre de 8% de la population active.

Reste qu’il y a « une très forte croissance du phénomène », estime Jean-Claude Delgènes, directeur de Technologia. « Il faut agir, parce que sinon, on va continuer à mettre sur le flanc toute une partie de la population », dit-il à l’AFP.

Le burn-out peut déjà être reconnu comme maladie professionnelle, mais uniquement si le salarié a une incapacité permanente de plus de 25% et si un lien « direct et essentiel » avec le travail a été mis en évidence.

Selon M. Delgènes, avec ces restrictions, il y a eu seulement « 200 et quelque cas reconnus l’an dernier ».

Il plaide donc pour que le burn-out soit inscrit au tableau des maladies professionnelles, relevant que « le Danemark a mis en place un tableau qui fonctionne très bien sur le stress post-traumatique ».

Mais, même sans tableau, dit-il, « il n’est pas normal de demander 25% d’incapacité permanente pour simplement instruire un dossier ». « C’est énorme, dit-il, notant que « si on vous arrache la main, vous avez 20% d’incapacité ».

Pour M. Delgènes, « tout plaide pour qu’on abaisse les seuils à zéro comme en Suède », ce qui ne veut pas dire que toutes les demandes seront reconnues.

Que changerait une reconnaissance en maladie professionnelle ?

M. Zawieja explique que cela changerait « la source de financement », car en passant du régime général au « régime accident de travail/maladie professionnelle, vous êtes financés à 100% par le patronat ».

M. Hamon souligne que ce serait « obliger les entreprises à payer pour les dégâts qu’elles engendrent sur la santé des salariés », assurant que « le coût sera dissuasif ».

Mais, note M. Zawieja, la mesure risque de ne pas s’appliquer aux employeurs publics, « gros pourvoyeurs de burn-out », notamment chez les enseignants, les agents hospitaliers ou les policiers, ou coûterait très cher à l’Etat.

Il rappelle que « deux initiatives parlementaires se sont soldées par des échecs ces deux dernières années ».

Pour Sylvain Niel, juriste chez Fidal, cela pose aussi « question sur le plan juridique », notamment sur « la définition légale » du burn-out. Il faudra « vraiment que le Parlement soit très attentif à la rédaction. Ca ne va pas être une épreuve facile », prévient-il.

Quelle est la position du gouvernement ?

Au ministère du Travail, on souligne que « la démarche centrale, c’est la prévention ».

L’amendement du gouvernement stipule que « les pathologies psychiques peuvent être reconnues comme maladies d’origine professionnelle », mais il rejette l’inscription au tableau des maladies professionnelles, « pas adaptée ».

Il prévoit que les modalités de traitement des dossiers soient fixées par voie réglementaire, ouvrant ainsi la voie à un abaissement du seuil d’incapacité.