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Les secrets des centenaires

Femme centenaire

Quels sont les secrets de longévité des centenaires ?

La nouvelle doyenne des françaises, Eudoxie Baboul, âgée de 113 ans, doit sa longévité à la semoule de manioc, selon sa famille. Des gènes à l’environnement en passant par la psychologie et le mode de vie, décryptage des recettes de centenaires, études scientifiques à l’appui.

Dans 50 ans, la France pourrait compter 200.000 centenaires, soit 60 fois plus qu’aujourd’hui selon l’Insee.

Depuis une dizaine d’années, de nombreux chercheurs se sont penchés sur leurs caractéristiques, décortiquant leur alimentation, gènes et modes de vie pour percer les recettes de leur longévité.

La transmission familiale d’un gène de la longévité a souvent été exploitée. Bradley Willcox, chercheur au Pacific Health Institute de Hawai (États-Unis) a découvert dans une étude publiée dans la revue PLOS ONE du 7 mai 2014 que le gène appelé FOXO3A, dont l’une des variantes peut doubler ou tripler la probabilité de devenir centenaire pour un être humain.

Une autre étude américaine, parue dans la revue PLOS ONE du 18 janvier 2012 s’est intéressée à l’étude du génome de plusieurs centenaires. Grâce à des analyses statistiques, elle a identifié 281 séquences de gènes associées à ces vies prolongées. Ces séquences modifient la fonction d’environ 130 gènes, dont certains sont associés à des maladies liées à l’âge, comme la maladie d’Alzheimer, les démences ou encore des pathologies cardiovasculaires.

Alimentation et mode de vie

Les plus vieilles générations ont pour point commun d’avoir une alimentation exemplaire pauvre en graisses, sel et protéines animales, riche en fruits et légumes avec une haute teneur en fibres et anti-oxydants, qui les protègent des maladies cardiovasculaires et de la plupart des cancers. Le régime méditerranéen, exemplaire de ce point de vue, est pratiqué par de nombreux centenaires des « zones bleues » (réputées pour abriter une forte concentration de centenaires).

Une stricte réduction calorique est également reconnue pour prouver ses fruits en matière de longévité. La règle nutritionnelle des trois quarts, ou s’arrêter de manger avant d’être rassasié, semble être légion.

Le maintien des activités physiques, sociales et intellectuelles, qui ont un effet bénéfique sur la vascularisation, est également une piste prometteuse.

La psychologie compte aussi

Une équipe de chercheurs américains spécialisés en gériatrie à la faculté de médecine de Boston a observé qu’au sein des familles de centenaires, les individus étaient généralement plus extravertis et moins névrosés que leurs pairs. Leur étude, publiée le 3 avril 2009 dans le Journal of the American Geriatrics Society, a ainsi soutenu que la personnalité peut avoir une influence bénéfique sur le vieillissement et permettre de mieux gérer le stress. Les centenaires sont par ailleurs des personnes très entourées avec des familles soudées et des liens serrés.

Certains gérontologues sont d’autre part unanimes avec cette affirmation que l’optimisme aide à vivre plus longtemps et que le psychisme joue une large part dans le fait d’arriver à 100 ans et plus.

Okinawa, modèle universel

Précurseur en la matière, la Okinawa Centenarian Study a étudié, depuis 1976, les centenaires japonais de l’archipel Okinawa pour tenter de mettre à jour les facteurs de leur longévité. Sur cette île du Pacifique, connue pour être la plus saine de la planète, les centenaires y sont près d’un demi-million et le centre de recherche d’Okinawa pour la longévité a même été fondé au sein de l’université internationale.

Son instigateur, le Dr Suzuki, y a défini 5 principes de base applicables aux centenaires : autoassistance (parvenir à vérifier soi-même son état de santé), santé physique, santé mentale, santé sociale et santé spirituelle.

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Interdiction de fumer dans les aires de jeux publiques à partir de cet été

Femme qui fume.
Le gouvernement publiera fin juin un décret interdisant de fumer dans les aires de jeux publiques « pour que l’interdiction soit effective cet été », a annoncé vendredi la ministre de la Santé Marisol Touraine.

Cette « mesure de bon sens » est « une facon de respecter nos enfants », a déclaré la ministre à la presse, à l’occasion de la visite d’un centre Tabac Info Service à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

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Des experts défendent la cigarette électronique à une conférence anti-tabac

Homme qui vapote.
Des experts de la santé ont défendu la cigarette électronique lors d’une conférence anti-tabac vendredi à Abou Dhabi, écartant les inquiétudes sur le fait qu’elle pourrait favoriser l’addiction des adolescents à la nicotine.

La plupart de ces experts ont cependant convenu qu’il faudrait réglementer l’usage de l’e-cigarette car ses effets sont encore trop peu connus.

Konstantinos Farsalinos, chercheur au Centre de chirurgie cardiaque Onassis à Athènes, a cité à l’AFP une étude selon laquelle sur près de 19.500 personnes interrogées, essentiellement aux Etats-Unis et en Europe, 81% ont déclaré avoir cessé de fumer grâce à la cigarette électronique. « En moyenne, ils cessent de fumer dans le premier mois d’utilisation de l’e-cigarette », a-t-il précisé. « On ne voit ça avec aucune autre méthode d’aide à l’arrêt du tabac. »

Toutefois, la chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Chan, avait apporté mercredi son soutien aux gouvernements qui interdisent ou réglementent l’usage de la cigarette électronique.

« Ne pas fumer est la norme et les e-cigarettes vont dévoyer cette pensée normale car elles vont inciter à fumer, en particulier les jeunes », a-t-elle déclaré à des journalistes en marge de la Conférence mondiale sur le tabac et la santé, qui se tient dans la capitale des Emirats arabes unis.

Mais pour Jean-François Etter, enseignant à l’Université de Genève, « les e-cigarettes, (les pastilles de) nicotine et les inhaleurs de tabac ne devraient pas être trop réglementés ». Cela pourrait « faire diminuer le nombre de fumeurs qui se tournent vers ces nouveaux produits » au bénéfice des « seuls grands groupes de cigaretiers ».

Les premières e-cigarettes ont été produites en Chine en 2003 et connaissent depuis un succès grandissant dans le monde entier.

Alan Blum, médecin généraliste et directeur du Centre d’étude sur le tabac et la société à l’Université d’Alabama, recommande généralement la cigarette électronique à ses patients désireux de cesser de fumer, plutôt que « leur prescrire un produit pharmaceutique qui a des effets secondaires et qui ne marche pas très bien ». Mais il en déplore l’usage par des enfants, ou le fait que certains l’utilisent avec du cannabis ou de la marijuana.

M. Farsalinos a pour sa part cité une étude encore non publiée selon laquelle « si 3% des fumeurs se mettent à l’e-cigarette, quelque deux millions de vies seront sauvées au cours des vingt prochaines années ».

Selon l’OMS, le tabac tue près de six millions de personnes par an et si aucune action n’est entreprise rapidement, ce sera huit millions en 2030.

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Tabac : « La motivation est essentielle pour arrêter de fumer »

Femme qui arrête de fumer.

La Journée mondiale sans tabac est l’occasion d’arrêter de fumer. Méthodes et solutions pour dire stop à la cigarette avec le Dr Martine Perez, généraliste et auteure de « Interdire le tabac, l’urgence », paru en 2013 aux éditions Odile Jacob.

L’épidémie mondiale de tabagisme tue chaque année presque 6 millions de personnes dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Pour éviter d’être accro au plus jeune âge et préserver sa santé, il n’est jamais trop tard pour arrêter, selon le Dr Martine Perez.

Quelles alternatives pour arrêter de fumer et comment laquelle est bonne pour soi ?

Le tabac est une addiction. Près de 70 à 80% des fumeurs veulent arrêter, mais n’y arrivent pas. Plusieurs critères rentrent en ligne de compte pour apprécier la dépendance, dont la motivation, qui reste essentielle, mais également le fait d’avoir un entourage non-fumeur, une faible consommation de tabac ou encore un long délai entre le réveil et la première cigarette du matin. On peut arrêter de fumer seul, surtout si on fume moins de 12 cigarettes par jour. Il y a aujourd’hui en France 15 à 20 millions de fumeurs et environ 500 consultations en centre anti-tabac, ce qui n’est pas suffisant pour régler le problème. L’une des pistes serait de former des médecins généralistes.

Qu’en est-il des patchs ?

Les substituts nicotiniques ne marchent que pour 20% de fumeurs dans les 6 mois environ. Ils partent du principe que la dépendance à la cigarette est liée à la dépendance à la nicotine. Or, fumer est avant tout associé à un geste et à des comportements. Les patchs ne prennent donc pas en compte l’addiction psychologique, qui est une addiction comportementale au tabac.

Des thérapies comportementales se sont développées pour aider à trouver une parade quand le besoin de fumer se fait ressentir, par exemple : sortir un papier de sa poche où est écrit « Fumer aggrave mon asthme » et aller boire un verre d’eau. Il s’agit de trouver un comportement substitutif et c’est ce qui marche le mieux pour les gros fumeurs.

Les médicaments qui existent pour arrêter de fumer, comme le Champix, ont, à mon sens, encore trop d’effets secondaires. Mieux vaut consulter son médecin.

La cigarette électronique est-elle un bon outil pour arrêter de fumer ?

Son inventeur est un vrai génie ! Elle peut non seulement corriger la dépendance à la nicotine, en évitant la plupart des produits nocifs dont le monoxyde de carbone, mais fait également sortir de la dépendance psychologique en permettant de conserver le geste. Beaucoup d’études scientifiques ont démontré que les fumeurs diminuaient leur consommation de tabac en vapotant. Reste néanmoins à attendre une dizaine d’années pour voir si elle est complètement inoffensive et, dans ce cas, ce sera un outil idéal pour envisager le sevrage tabagique.

Comment éviter les rechutes ?

Comme pour la prise de poids, il ne faut pas se laisser décourager ! Rechuter c’est aussi se dire que l’on n’était finalement pas si motivé. Et on se rend compte que si beaucoup de jeunes fument aujourd’hui, ils ont pour la plupart finalement réussi à arrêter à la cinquantaine.

Si vous aviez un seul argument à donner pour arrêter de fumer, lequel serait-il ?

Il est différent selon l’âge. Mais je dirais avant tout aux femmes que fumer détériore le teint et accélère le vieillissement de la peau. On doit aussi savoir que le tabac rend impuissant et altère le cerveau et enfin, que les fumeurs sont avant tout victimes du marketing de l’industrie du tabac.

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La constipation occasionnelle, un trouble féminin

Constipation

Le ralentissement du transit intestinal fait partie des petits maux du quotidien les plus répandus. 16 millions de Français sont concernés, rappellent les laboratoires Bayer HealthCare. Mais ce trouble est largement plus fréquent chez les femmes, qui sont deux à trois fois plus touchées que les hommes.

Parmi elles, les 45-49 ans rencontrent le plus souvent ce problème de constipation occasionnelle.

Les raisons sont physiologiques, certaines études ayant montré récemment que le transit intestinal était plus lent chez les sujets féminins que masculins.

Dans tous les cas, les principales causes de l’apparition de ce trouble sont à chercher du côté des habitudes et des conditions de vie, comme une mauvaise alimentation, un manque d’hydratation, une activité physique insuffisante ou encore le stress.

Mais, pour les femmes, les cycles hormonaux sont également facteurs d’apparition de troubles intestinaux, pendant les règles par exemple ou à la ménopause. D’ailleurs, 29% des femmes ne souffrant pas de constipation en temps normal ont vu apparaître ces symptômes durant leur grossesse, selon une étude menée par Ipsos pour le laboratoire. Un phénomène également observé chez 33% des patientes après l’accouchement.

En plus d’une difficulté pour aller à la selle, la constipation s’accompagne généralement d’autres inconforts comme des ballonnements ou des douleurs abdominales. Pourtant, 41% des Françaises ne se traitent pas après l’arrivée des premiers signes, espérant que le transit se régule de lui-même.

Les premiers réflexes à adopter en cas de troubles concernent bien entendu l’alimentation, comme le rappelle le Dr Abramowitz, responsable de l’unité de proctologie au CHU Bichat à Paris. « Il convient d’abord d’augmenter l’apport en fibres dans l’alimentation, en privilégiant les légumes et les fruits et en particulier les légumes et fruits secs, car ils contiennent davantage de fibres. »

Une persistance des symptômes conduira en revanche à une consultation médicale.

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Première vague de forte chaleur caniculaire à partir de demain

Boire de l'eau pendant la canicule.

Météo France prévoit une vague de chaleur caniculaire à partir de mardi 30 juin qui devrait se prolonger durant toute la semaine prochaine. 10 départements seront progressivement concernés. Le ministère de la Santé donne ses conseils pour éviter les accidents.

En France, chaque année, les vagues de très fortes chaleurs font plusieurs milliers de morts, principalement chez les personnes fragiles (personnes âgées, malades et enfants). Et la France va connaître son premier épisode sérieux.

Météo France annonce, sur son site, la première séquence de températures très élevées à partir de demain

Selon Météo France cette vague touchera d’abord le Sud-Ouest. Pour les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées et Limousin, les températures approcheront des records pour un mois de juillet et devraient être comprises entre 34°C et 38°C. Cet épisode devrait s’étendre à partir de mercredi vers le centre, le nord et l’est du pays ou les températures maximales dépasseront souvent les 35°C. Des pointes à 40°C sont même attendues en région Rhône-Alpes. Les littoraux de la Manche et de l’Atlantique seront moins touchés avec des maximales comprises entre 28°C et 32°C.

Le gouvernement active son dispositif chaleur

En conséquence, comme chaque année en pareil cas, le gouvernement a activé son dispositif d’information du public, a annoncé le ministère des Affaires sociales et de la Santé et des Droits des femmes. Il rappelle notamment aux personnes fragiles (personnes âgées, handicapées, malades…), les conseils à suivre pour éviter les accidents.

– Boire beaucoup d’eau sans attendre d’avoir soif

– Se rafraichir le corps et le visage

– Mangez en quantité suffisante sans boire d’alcool

– Ne pas sortir aux heures les plus chaudes et rester le reste du temps dans un lieu frais

– Ne pas faire d’efforts physiques

– Maintenir le logement au frais (fermer les volets, etc.)

– Donner régulièrement des nouvelles à ses proches

Le gouvernement rappelle également que les personnes âgées, handicapées ou fragiles, surtout quand elles sont isolées, peuvent s’inscrire sur la liste mise à leur disposition par chaque mairie afin de recevoir de l’aide de bénévoles.

Infos : www.sante.gouv.fr/canicule-et-chaleurs-extremes.html

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Alimentation : Il faut réduire sa consommation de graisse

Aliments
Les régimes trop riches en graisse peuvent entraîner une prise de poids et des problèmes cardiovasculaires, mais aussi la dépression et des changements de comportement, selon une étude publiée par l’université américaine de l’état de Louisiane aux États-Unis.

Ces fâcheuses conséquences seraient liées à l’effet de la graisse sur la flore intestinale, selon l’étude.

Les micro-organismes qui peuplent l’intestin sont nécessaires au fonctionnement physiologique.

En étudiant des souris, les chercheurs ont voulu tester si le microbiote d’un corps souffrant d’obésité pouvait affecter le comportement et l’humeur.

Ils ont donc transféré les microbiotes intestinaux de souris ayant un régime alimentaire riche en graisse ou ceux de souris suivant un régime contrôlé chez des souris de poids normal et suivant un régime alimentaire ordinaire.

Les chercheurs ont ensuite observé leurs changements cognitifs et comportementaux des souris receveuses.

Celles qui ont reçu les microbiotes de souris suivant un régime riche en graisse ont affiché des signes d’anxiété accrue et de troubles de la mémoire.

Elles ont également eu des comportements répétitifs et souffert de troubles physiologiques (inflammation par exemple).

« Le papier suggère que les régimes riches en graisse affectent la santé du cerveau, notamment en interrompant la relation symbiotique entre les êtres et les microorganismes qui occupent leur système gastro-intestinal », explique le Dr John Krystal, rédacteur de Biological Psychiatry — la revue dans laquelle ces résultats ont été publiés.

Même en l’absence d’obésité, les changements microbiotiques induits par un régime riche en graisses altèrent les fonctions cérébrales, selon cette étude qui vient confirmer de précédentes observations.

L’équipe de chercheurs explique qu’il est possible que cette étude débouche sur une utilisation potentielle du microbiome intestinal dans le traitement de troubles neuropsychiatriques.

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Perte de poids : Buvez un demi-litre d’eau avant chaque repas !

Perdre du poids avec de l'eau.

Des chercheurs ont mis en évidence que boire 500ml d’eau avant chaque repas permettait aux personnes souffrant d’obésité de perdre efficacement du poids.

L’obésité est une préoccupation croissante de santé publique dans de nombreux pays. Elle affecte, en effet, près d’une personne sur trois. Des chercheurs de l’université de Birmingham en Angleterre ont peut-être trouvé une solution simple et efficace pour aider ces personnes à perdre du poids.

L’étude, publiée dans la revue « Obesity », révèle, en effet, que les gens qui boivent de l’eau avant le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner, perdent beaucoup plus vite du poids que ceux qui n’en boivent pas.

Pour arriver à ces résultats, l’équipe de scientifiques a convié 84 adultes obèses à suivre des tests pendant 12 semaines. Chacun des participants a reçu des conseils sur la gestion du poids, comme adapter son mode de vie, améliorer son régime alimentaire ou encore pratiquer une activité physique. Puis ils ont été séparés en deux groupes.

Une perte de 4,3kg en 12 semaines

Le premier a réuni 41 personnes qui ont été invitées à boire 500 ml d’eau du robinet, 30 minutes avant le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner tous les jours pendant 12 semaines. Le second, le groupe de contrôle, a rassemblé 43 individus à qui on a demandé, pendant la même période, d’imaginer avoir le ventre plein avant chaque repas sans boire d’eau.

Les résultats sont sans appel. Ils montrent que les participants du groupe « buveur d’eau » ont perdu en moyenne 4,3kg au cours des 12 semaines, soit 1,3kg de plus que ceux faisant partie du groupe de contrôle.

« Lorsque cette méthode est combinée avec de brèves instructions comme augmenter son activité physique ou avoir une alimentation plus saine, elle peut aider les gens à perdre du poids supplémentaire. De plus, elle ne demande pas beaucoup d’efforts pour l’intégrer au quotidien », précise le Dr Helen Parretti de l’université de Birmingham, l’auteure principale de l’étude.

Les chercheurs espèrent maintenant que ces résultats vont faire avancer la recherche sur l’obésité. Ils envisagent, dans ce but, de mener une autre étude avec un plus grand nombre de participants et sur une plus longue période.

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Les insomnies peuvent être conditionnées par notre réaction au stress

Femme qui n'arrive pas à dormir à cause du stress.

Les situations de stress peuvent susciter une réponse émotionnelle pouvant entraîner une perte de sommeil, à en croire les conclusions d’un ouvrage qui résume plusieurs études.

Ce livre est récemment paru en anglais sous le titre « Sleep and Affect: Assessment, Theory and Clinical Implications ».

« Nous avons vu que si une personne perdait une nuit de sommeil, elle répondait de façon plus émotionnelle à des ‘facteurs de stress’ reproduits en laboratoire », explique Matthew T. Feldner, professeur de psychologie au J. William Fulbright College of Arts and Sciences (Arkansas). « Ces résultats ont prolongé des recherches précédentes qui avaient relié un manque de sommeil chronique à l’anxiété et aux troubles de l’humeur. »

Certaines composantes de l’émotion semblent particulièrement liées au sommeil, précise le Dr. Felder.

« Ce que nous appelons les ‘facteurs de stress’ tendent à être plus sensibles aux émotions chez les personnes qui n’ont pas bien dormi, et l’excitation émotionnelle semble aussi interférer avec la qualité du sommeil », précise-t-il.

Le Dr. Felder et son équipe ont travaillé avec la spécialiste Kimberly A. Babson et ont poursuivi les recherches de cette dernière sur le sommeil.

« Notre étude figure parmi les premières à montrer que ce n’est pas le nombre de facteurs de stress, mais la manière dont on réagit qui détermine la probabilité d’insomnie », explique l’auteur Vivek Pillai, chercheur au Henry Ford Hospital de Detroit (Michigan).

Pour cette étude, parue dans la revue « Sleep », le Dr. Pillai et son équipe ont travaillé avec 2.892 sujets qui n’enregistraient pas d’antécédents d’insomnie.

« Alors qu’un événement stressant peut entraîner une mauvaise nuit de sommeil, c’est ce que vous faites en réponse au stress qui peut faire la différence entre quelques mauvaises nuits et une insomnie chronique », développe le Dr. Pillai.

Au début de cette étude, les participants ont rapporté les différents événements stressants auxquels ils ont dû faire face au cours de l’année qui s’était écoulée (divorce, maladie grave, problèmes pécuniaires…).

Les chercheurs ont identifié leurs mécanismes mis en place pour faire face à ces situations par le biais d’un questionnaire. Un rendez-vous de suivi (avec un autre questionnaire) une année plus tard a permis d’identifier plusieurs sujets ayant souffert de troubles insomniaques en lien avec leur stress.

Dans leurs cas, ces « troubles insomniaques » signifiaient qu’ils éprouvaient des difficultés pour dormir trois nuits par semaine pendant au moins un mois.

« Cette étude nous rappelle que des événements stressants et de grands changements de vie causent souvent des insomnies », a souligné le président de l’American Academy of Sleep Medicine, le Dr. Timothy Morgenthaler.

Comme l’ouvrage précité, cette étude permet d’identifier des pistes potentielles d’intervention thérapeutique afin d’aider les patients à adopter de meilleures stratégies d’adaptation à ces événements.

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Bien s’alimenter pour protéger ses yeux

Myrtille
Pour conserver une bonne vue, certains produits comme le brocoli, les poissons gras et les myrtilles sont à privilégier dans notre assiette, selon une étude publiée par des chercheurs de la Loyola University de Chicago (Etats-Unis).

Plusieurs nutriments sont essentiels à la bonne santé de nos yeux. Certains peuvent même améliorer la vue et prévenir des maladies comme la cataracte et la dégénérescence maculaire. Le docteur en ophtalmologie James McDonnell, du Loyola University Health System, a détaillé dans une étude leurs bienfaits et les aliments concernés. Voici les éléments nutritifs à privilégier :

– Les oméga-3 : ces acides gras contenus dans certains poissons (thon, sardine…) et l’huile de colza, notamment, protègent de la sécheresse oculaire et du vieillissement.

– L’astaxanthine : ce pigment est un puissant antioxydant qui contribue à retarder la cataracte et la cécité. On le trouve en grande quantité dans les algues sauvages (plutôt que d’élevage) et le saumon.

– L’anthocyane : il s’agit d’un pigment allant du rouge orangé au bleu, qui est surtout présent dans les baies comme les myrtilles et les groseilles. Son pouvoir est de maintenir la cornée et les vaisseaux sanguins de l’œil en santé.

– La zéaxanthine : ce nutriment, présent dans les légumes verts comme le brocoli, le chou kale ou les épinards, est bénéfique dans la lutte contre la dégénérescence maculaire liée à l’âge.

– La vitamine D : en s’exposant de façon modérée au soleil et en ciblant les huiles de poisson, le foie et les jaunes d’œufs, on renforce notre apport en vitamine D. Selon le chercheur, celle-ci contribue à réduire l’inflammation de la rétine et à améliorer la vision.

– Les bioflavonoïdes : ces antioxydants appartenant à la famille des polyphénols peuvent diminuer le risque de cataracte et de dégénérescence. Pour en bénéficier, il faut privilégier les agrumes et les cerises, de même que le vin (avec modération) et le thé.

– Le bêta-carotène : contenue dans les carottes, les patates douces et les courges, cette provitamine aide à protéger les yeux de la sécheresse et à améliorer la vision dans la pénombre.