Catégories
Actualités Actualités Santé

Le chocolat noir, un aliment bon pour le cœur

Fille qui est en train de manger du chocolat.

On connait tous les bienfaits du chocolat noir sur le moral et contre la fatigue. Excellente nouvelle, selon plusieurs études, il aurait même des vertus protectrices pour le cœur et les artères !

Phosphore, magnésium, zinc, fer, cuivre ou manganèse… Le chocolat noir est une vraie mine de nutriments, minéraux et oligo-éléments qui contribuent à la défense immunitaire, facilitent les processus métaboliques et participent à la croissance et à la régénérescence des tissus.

Les fèves de cacao sont riches vitamines B3 – qui réduisent l’encrassement des artères – et en flavonoïdes, ces molécules aux propriétés antioxydantes présentes dans les plantes, elles-mêmes pleines de vertus :

– Elles combattent les radicaux libres présents dans l’organisme.
– Sur la base d’une consommation quotidienne de 200 mg, elles seraient bénéfiques pour l’élasticité des vaisseaux sanguins, contribuant ainsi à une meilleure circulation sanguine (selon l’Autorité européenne de sécurité des aliments [EFSA]).
– Elles limitent également l’apparition du mauvais cholestérol [LDL] et améliorent la coagulation, prévenant ainsi le risque de maladies cardiovasculaires.

Selon une étude parue dans le European Heart Journal et présentée lors Symposium Chocolat et Santé à Paris, le 22 juin 2010, la consommation quotidienne de chocolat réduirait :

• de 37 % les maladies cardiovasculaires.
• de 48 % le risque d’accident vasculaire cérébral [AVC].
• de 27 % celui d’infarctus du myocarde. Ses effets préventifs passeraient essentiellement par une baisse de la tension artérielle, principal facteur de risque cardiovasculaire.

Conseils de consommation :

==> Privilégiez les méthodes de fabrication traditionnelles à celles qui réduisent l’apport en flavonoïdes par l’ajout d’arômes artificiels, de conservateurs, de colorants, d’agents de texture et autres ingrédients gras et/ou sucrés.
==> Choisissez un chocolat noir de qualité supérieure, qui contient au moins 30 % de poudre de cacao. Il est moins sucré et possède des qualités nutritionnelles supérieures à celles du chocolat au lait, qui n’en contient que 20 %, et du chocolat blanc, qui n’en contient pas du tout !
==> Ne négligez pas son apport énergétique et consommez-le avec modération (100 g = 500 kcal, soit un quart de nos besoins journaliers).

Catégories
Actualités Actualités Santé

Le bonheur est dans le cerveau !

Le bonheur localisé dans le cerveau.

Qu’est-ce que le bonheur ? Peut-il se quantifier ? Peut-on le localiser ? Autant de questions abstraites auxquelles tente de répondre une équipe de chercheurs japonais. Il semblerait que le bonheur soit localisé dans une zone du cerveau.

Le bonheur peut, d’un point de vue neurologique, être défini comme une expérience subjective fondée sur un ressenti plus ou moins intense en fonction des gens. Jusqu’à présent, les neurologues ne pouvaient identifier avec précision les zones du cerveau impliquées, et ne pouvaient donc en déceler tous les mécanismes.

L’équipe de neuroscientifiques du Dr Waturu Sato de l’université de Kyoto, au Japon, a donc fait appel à 51 volontaires dans le but de mesurer leur bonheur subjectif tout comme leurs émotions par le biais d’une IRM et d’un questionnaire.

Les scientifiques ont donc cherché à :

1. Savoir s’ils étaient heureux
2. Déterminer l’intensité de leurs émotions
3. Connaître le degré de satisfaction personnelle par rapport à leur existence.

Il s’avère que la combinaison des émotions positives et de la satisfaction tirée des événements de la vie se retranscrivent dans une zone du lobe pariétal : le précuneus.

– Plus vous êtes épanoui et voyez les choses du côté positif, plus le précuneus est volumineux. Le sentiment de tristesse lui, semble être ressenti avec moins d’intensité.

Des résultats très encourageants puisque comme l’explique le Dr Sato, « différents travaux ont déjà montré que la méditation peut augmenter la masse de matière grise dans le précuneus. Ce nouvel aperçu qui nous indique où le bonheur se produit dans le cerveau sera utile pour concevoir des programmes du bonheur fondés sur la recherche scientifique ».

Catégories
Actualités Actualités Santé

Le poids d’un homme influence la signature génétique de son sperme

Femme enceinte

Une récente étude danoise révèle que le poids d’un homme influencerait la signature génétique de son sperme. Il induirait alors une prédisposition à l’obésité chez ses propres enfants.

Lorsqu’une famille attend un enfant, les recommandations de santé sont généralement exclusivement réservées aux femmes le temps de la grossesse. Il ne faut pas boire d’alcool, éviter les polluants en tout genre, avoir une alimentation équilibrée… Pourtant, selon une récente étude danoise, les hommes auraient tout autant de raisons de se sentir concernés, et donc d’adopter un mode de vie sain avant de concevoir un enfant.

• Les spermatozoïdes d’hommes maigres et obèses possèdent des marqueurs génétiques différents, et semblent changer le comportement des gènes dans leur corps.

Publiés dans le Cell (revue scientifique spécialisée dans la recherche sur les cellules souches), ces résultats ont demandé plus de 5 ans d’études au Dr Romain Barres, de l’université de Copenhague.

Les chercheurs ont testé le sperme de six hommes obèses qui ont ensuite subi une chirurgie bariatrique dans le but de réduire le volume de leur estomac. Ils les ont testés avant l’opération, juste après et enfin 1 an plus tard.

• Le sperme subit des changements considérables une semaine après la chirurgie et après l’année écoulée. Les scientifiques ont noté quelques différences sur certains marqueurs génétiques, ce qui pourrait changer l’expression des gènes dans l’organisme.

Ils ont par ailleurs comparé 13 hommes maigres dont l’IMC (indice de masse corporelle) ne dépassait pas 30 avec 10 hommes modérément obèses.
Le constat général reste le même. Il existe un lien entre ces changements génétiques et les gènes qui contrôlent l’appétit et le cerveau, bien qu’aucune étude scientifique n’explique comment se produisent ces changements.

→ Le poids d’un homme semble alors capable d’influencer la santé de ses enfants, notamment sa prédisposition ou non à l’obésité.

Le Dr Barres explique que « jusqu’à ce que nous en sachions davantage, des parents potentiels devraient suivre un mode de vie le plus sain possible au moment de la conception et ne pas consommer des aliments trop gras ou sucrés afin d’influencer la santé de leurs enfants, d’une manière que nous ne comprenons pas encore ».
Dans le but de rassembler le plus de données possible pour aller plus loin dans la recherche, le laboratoire du Dr Barres collabore désormais avec une clinique de fertilité. Il étudie les différences génétiques d’embryons jetés légalement utilisables par la recherche après 5 ans, issus du sperme d’hommes de poids différents. De nouvelles données comparatives pourront ainsi voir le jour après l’étude des cordons ombilicaux des enfants engendrés par chacun des hommes.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Manger des noix réduit le taux de cholestérol

Noix contre le cholesterol

Une récente étude met en avant les bienfaits de la consommation quotidienne de noix sur notre santé. Ce fruit à coque permettrait de réduire le taux de cholestérol et d’améliorer le fonctionnement de la paroi des vaisseaux sanguins.

Les noix, pleines d’acides gras, de vitamines et de minéraux (folate et vitamine E), auraient la faculté de réduire le taux de cholestérol présent chez une personne à risque important de diabète.

Pour réaliser cette étude, 31 femmes et 81 hommes entre 25 et 75 ans avec un risque de diabète élevé ont été séparés en deux groupes puis invités à suivre un régime alimentaire différent pendant 6 mois.

• Le premier groupe a suivi un régime réduit en calories tout en bénéficiant de conseils diététiques.
• Le second a suivi quant à lui un régime sans restrictions caloriques ni aucun conseil.
• Certains participants sélectionnés au hasard ont ajouté une consommation quotidienne de 56 g de noix, tandis que le reste des volontaires ont dû totalement l’exclure de leur régime.

Les personnes qui ont consommé des noix enregistrent :

• Une baisse significative du mauvais cholestérol, et même du taux global de cholestérol.
• Une amélioration du fonctionnement de la paroi des vaisseaux sanguins, dont la fonction est essentielle dans le transport de l’oxygène et du CO2 dans le sang et les tissus.
• Les participants ayant consommé les noix sans restrictions enregistrent par ailleurs une augmentation significative de la masse graisseuse. Tandis que ceux qui ont été invités à les consommer de manière modérée ont au contraire enregistré une réduction du tour de taille.

Des résultats que l’on ne retrouve pas dans les deux groupes sans noix.

• Aucune amélioration de la pression sanguine, du taux de glucose, ou même du « bon cholestérol ».

Les scientifiques en concluent alors que l’apport de noix permet d’améliorer la qualité du régime alimentaire des participants.
La consommation de noix ne doit pour autant pas être excessive. Comme tous les fruits à coque, les noix sont riches en calories et peuvent donc entraîner une prise de poids.

Cette étude nécessite néanmoins des recherches plus poussées, notamment sur des groupes plus diversifiés.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Un petit déjeuner équilibré participe aux bons résultats scolaires

Le petit déjeuner des enfants.

Une récente étude britannique confirme ce que bien des parents soupçonnent déjà : un petit déjeuner de qualité a un impact sur les résultats scolaires des pré-ados.

Les chercheurs de l’université de Cardiff ont fait appel à 5 000 jeunes écoliers âgés de 9 à 11 ans, provenant d’une centaine d’établissements scolaires britanniques. Ils leur ont ainsi demandé de dresser la liste des aliments et boissons consommés pour le petit déjeuner, en précisant l’heure à laquelle il avait été pris.
C’est alors que les experts ont pu établir un lien entre ce repas et leurs résultats scolaires entre 6 et 18 mois plus tard.

• Il s’avère que le petit déjeuner a un effet positif sur les résultats scolaires. Les jeunes qui prennent un petit déjeuner sont deux fois plus susceptibles de dépasser la moyenne que ceux qui n’en prennent pas.

• La qualité du petit déjeuner est tout aussi essentielle. 1 participant sur 5 a déclaré consommer des bonbons, chips et autres aliments peu nutritifs. Dans ces cas-là, aucune amélioration des notes n’a été enregistrée.
Ainsi, la sécurité sociale britannique (NHS) recommande d’éviter les petits déjeuners trop riches en sucre, graisses et sel.

Pour un petit déjeuner équilibré, il est recommandé de privilégier :

– Les fruits et légumes, frais ou congelés
– Les féculents, comme le pain complet, le riz et les céréales complètes si possible
– Les produits laitiers, comme le fromage, les yaourts allégés, ou le lait écrémé
– Enfin, les protéines non laitières, à l’image de la viande, du poisson, des œufs, des haricots blancs…

Cette étude, parue dans la revue Public Health Nutrition, est consultable en anglais dans son intégralité ici.

Ce n’est d’ailleurs pas la première étude à mettre en évidence la corrélation entre un bon petit déjeuner et les performances scolaires. En 2005, le Tuts University avait présenté les mêmes résultats que l’université de Cardiff dans la revue Physiology and Behaviour.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Le logo 5 couleurs, une aide précieuse pour mieux consommer

Femme qui regarde un logo des 5 couleurs sur un produit alimentaire.

La Loi Santé prévoit un système pour faciliter l’information et le choix du consommateur en matière d’alimentation. Récemment testé le temps d’une étude comparative, le logo 5 couleurs semble être le plus efficace.

Menée sur près de 12 000 personnes, participant au programme de recherche NutriNet-Santé, cette étude a permis de mesurer l’impact de différentes signalétiques nutritionnelles apposées sur la face avant des emballages de divers aliments, sur un panier d’achat.

Répartis au hasard en 5 groupes, les volontaires ont été invités à réaliser leurs achats d’une semaine dans un supermarché en ligne proposant 269 produits de marques ou distributeurs.
Ils avaient tous accès à ces produits étiquetés avec l’un des logos testés en fonction de leur groupe.

– Le logo cinq couleurs (5-C) soutenu par les sociétés savantes de santé publique et de nutrition, se décline du vert au rouge, les couleurs étant assorties de lettres (A à E). Le logo A vert étant la meilleure note et le E rouge la moins bonne.
– La coche verte de certains pays scandinaves (également utilisé aux Pays-Bas)
– Le système feu rouge (trois couleurs/Traffic Lights Multiples)
– Les Repères Nutritionnels Journaliers (GDA), utilisés en France par certains industriels.
– Le 5e groupe n’avait aucun logo pour orienter ses achats.

L’ensemble de ces logos apposés sur la face avant des emballages permet de réduire la teneur en calories du panier d’achat (à l’exception des Repères Nutritionnels Journaliers).

Proposé en 2014 par le professeur Serge Hecberg, co-auteur de l’étude, le logo 5-C semble être celui qui a eu le plus fort impact sur la qualité nutritionnelle du panier d’achat. Il a même obtenu l’avis favorable du Haut Conseil de la Santé publique.

→ Pour cause, les teneurs en graisses (lipides et acides gras saturés) et en sel étaient plus faibles que dans un panier d’achat classique sans logo.

« Le logo 5 couleurs, qui s’est avéré le plus efficace, a permis une diminution d’un peu plus de 4% de graisses saturés dans ces achats. C’est une réduction non négligeable en terme de santé publique », notamment en matière de maladies cardiovasculaires, explique Pauline Ducrot (Université Paris 13/Eren).

Pour autant, le système retenu dépendra d’un décret, d’où les controverses entre l’industrie agro-alimentaire et les acteurs de santé publique.

Le saviez-vous ? Selon le Panorama de la santé 2015 de l’OCDE, en France, en 2012, un adulte sur sept était obèse contre un sur neuf en 2000.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Dormez plus de 7 h par nuit pour réduire le risque de surpoids

Femme qui a mal dormi.

Récemment publiée dans l’American Journal of Health Promotion, une étude américaine révèle que dormir moins de sept heure par nuit favoriserait l’envie de grignoter et par là-même les risques de surpoids et d’obésité.

Avec la fatigue, le cerveau est davantage attiré par les glucides, considérés comme plus énergétiques. Cela se traduit par une envie de manger des aliments et autres boissons sucrés.

Pour les besoins de cette étude, les chercheurs de l’université de l’Alabama ont croisé les données de 28 150 Américains, âgés de 21 à 65 ans, entre 2006 et 2008. Ils ont alors comparé le temps qu’ils ont passé à manger et boire avec leur temps de sommeil. Ils ont ainsi pris en compte le type de nourriture et boissons consommées pendant les repas et en dehors, lorsqu’ils s’adonnaient à une autre activité comme regarder la télé.

• Les participants qui dormaient moins de 7 heures mangeaient quotidiennement en dehors des repas ou en regardant la télévision pendant 8,7 minutes de plus que les personnes qui dormaient entre sept et huit heures par nuit.

• Les petits dormeurs avaient buvaient également plus en dehors des repas: 28,6 minutes par jour en semaine et 31,28 minutes durant le week-end.

Selon Gabriel S. Tajeu, l’un des auteurs de l’étude, ces résultats « suggèrent potentiellement un lien entre de courtes nuits et un apport calorique accru sous forme de boissons et de grignotage ». Il a aussi établi un lien avec un risque accru d’obésité, tout en précisant que de plus amples recherches étaient cependant nécessaires.

Le saviez-vous ? Une étude française parue en début d’année montrait que les gens qui dormaient peu risquaient davantage d’être en surpoids, voire obèses.
Pour ces recherches, l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) et l’assureur MGEN avaient pris en compte les données de 49 086 personnes. Les résultats montraient qu’un temps de sommeil court augmentait les risques de grave surpoids de 34 % pour les femmes à 50 % pour les hommes.

Catégories
Actualités Actualités Santé

La thérapie musicale présente un réel impact sur le bien-être des patients

La thérapie musicale

Une équipe de chercheurs allemands s’est intéressée aux bienfaits que pouvaient engendrer la thérapie musicale en milieu hospitalier. Utilisée depuis une trentaine d’année pour soulager la souffrance de certains patients et améliorer leur qualité de vie, son impact est réel.

Les chercheurs de l’université d’Heidelberg (Allemagne) ont fait appel à 84 patients admis en soins palliatifs, et les ont séparé en deux groupes.

– L’un a suivi un simple programme de relaxation, sans musique.
– Le second a, quant à lui, suivi une thérapie musicale, accompagnée de deux séances de relaxation avec de la musique en live.

Ils ont ensuite mesuré leur rythme cardiaque, puis évalué leur niveau de relaxation, de douleurs aiguës et de bien-être général.

• Le groupe musical se sentait mieux et plus relaxé que le premier groupe.
• En revanche, les chercheurs n’ont noté aucune différence entre les deux groupes quant aux douleurs aiguës.
• A noter tout de même que les patients bénéficiant des séances musicales se sentaient nettement moins fatigués que ceux du groupe témoin.
Sur le même thème, une récente étude britannique de l’université de Brunel, parue dans The Lancet, montrait l’intérêt de la musique durant les interventions chirurgicales.
• Sur la base de 72 études portant sur un total de 7 000 personnes, le groupe de patients opérés en musique semblait moins anxieux, présentait moins de douleurs post-opératoires et ne prenait pas autant de médicaments analgésiques que les personnes opérées sans musique.

Il semble donc que la thérapie musicale soit un traitement efficace contre l’anxiété, et encourage ainsi la relaxation pour optimiser le bien-être de patients très malades.

Le saviez-vous ? La thérapie musicale se démocratise de plus en plus, et dispose même de sa propre revue académique, le Journal of Music Therapy.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Légumes blancs et vitamine C, un cocktail efficace contre le cancer de l’estomac

Le chou-fleur pour lutter contre le cancer de l'estomac.

Selon une récente étude chinoise, les légumes blancs et la vitamine C réduiraient les risques du cancer de l’estomac respectivement de 33 % et 11 %.

Parue dans l’European Journal Cancer, cette étude chinoise met en lumière les bénéfices anticancéreux d’un régime alimentaire à base de légumes et de fruits.
Les chercheurs de l’université de Zhejiang ont collecté et croisé les données de 76 études, dont 37 menées en Europe, 11 aux États-Unis, 21 au Japon, 4 en Chine et 3 en Corée. Au total, 6 316 385 participants ont été étudiés sur une moyenne de 11 ans (entre 3 et 30 ans). À ce jour cette enquête est la plus grande réalisée sur le lien entre facteurs alimentaires et cancer de l’estomac.

Les légumes blancs et les fruits sont à privilégier :

– Les légumes blancs, comme les asperges, le chou-fleur, le céleri, la blette, l’endive ou le poireau, dont certaines vertus préventives réduiraient les risques du cancer de l’estomac de 33 %.
– Si vous consommez 100 g de fruits en plus par jour, vous réduirez les risques de 5 %.
– Pour 100 g d’agrumes, vous les diminuerez de 3 %.
– Mieux, la vitamine C réduit le risque de 11 %.

Les aliments acidifiants favorisant le risque de cancer de l’estomac sont donc à proscrire :

– La viande transformée
– Le poisson salé enregistre une augmentation de 4 % à raison d’une portion par semaine.
– Les aliments riches en sel enregistrent, quant à eux, une augmentation de 10 % pour une portion par semaine.
– Pire, le sel en général augmente les risques de 12 % à raison de 5 g par jour.
– L’alcool, la bière et les liqueurs dont l’augmentation tourne autour de 5 % pour une consommation de 10 g par jour.

Finalement, sans réelle surprise, cette étude vient confirmer l’importance des fruits et légumes dans notre alimentation pour réduire les risques de cancer de l’estomac, et le danger de la viande traitée.

Le saviez-vous ? S’il n’existe apparemment aucune corrélation entre la consommation totale de légumes et le risque de cancer de l’estomac, la consommation de tomates — en dépit de son apport en lycopène, un pigment rouge connu pour ses propriétés antioxydantes et anti-radicaux libres – serait elle associée à une augmentation de 11 %.

Catégories
Actualités Actualités Santé

La majorité des médicaments en vente libre est inefficace, voire néfaste pour la santé

Médicaments innefficaces

Une récente étude du magazine 60 millions de consommateurs passe au crible 61 des médicaments les plus vendus sans ordonnance. Surprise, seuls 13 d’entre eux se révèlent réellement efficaces.

Actifed rhume jour et nuit, Caliptol inhalant, Fervex, Oscillococcinum, Néo-Codion ou encore Vicks vaporub, Lysopaïne, Strepsils, Gaviscon, Immodium et Microlax… La part de marché de l’automédication en France (en volume) est limitée à 15,4 % (-0,3 point) pour une moyenne européenne de 32,3 % en 2014.

Si les industriels soutiennent l’automédication pour traiter des pathologies mineures dont la prise en charge financière n’est plus considérée comme prioritaire, la pratique est néanmoins jugée à risques par de nombreux professionnels de santé. Ces éventuels effets secondaires, les possibles interactions médicamenteuses ou encore le non respect de la durée des traitements sont autant de dangers potentiels pour la santé.

Sous le contrôle du professeur Jean-Paul Giroud, pharmacologue clinicien – auteur de plusieurs ouvrages sur les médicaments et l’automédication – et d’Hélène Berthelot, pharmacienne, 61 des médicaments les plus vendus sans ordonnance ont été analysés pour en mesurer l’efficacité. Certains
Au regard de l’étude :

• seuls 13 d’entre eux, disposent d’un rapport bénéfice/risque favorable.

Parmi les médicaments « à privilégier » :

– le sirop Clarix toux sèche,
– Humex adultes toux sèche dextrométhorphane abricot,
– Vicks vaporub, Imodiumcaps,
– Gaviscon menthe,
– Maalox sans sucre.

• 20 sont classés « faute de mieux » : leur efficacité est « faible ou non prouvée mais ils n’ont pas, peu ou très rarement d’effets indésirables », selon le journal.
• 28 médicaments sont carrément à « proscrire », « le rapport bénéfice/risque étant défavorable en automédication ».
Les médicaments à proscrire, selon 60 Millions de consommateurs, « comportent trop de contre-indications et des effets indésirables disproportionnés pour soigner des maux passagers, sans compter que certains contiennent des substances inefficaces ».

Sans parler des risques d’accidents cardio-vasculaires et neurologiques liés à l’association de plusieurs substances dans certains médicaments, comme par exemple le paracétamol combiné aux pseudoéphédrine et tripolidine (utilisés comme décongestionnant et antihistaminique).