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Un petit déjeuner équilibré participe aux bons résultats scolaires

Le petit déjeuner des enfants.

Une récente étude britannique confirme ce que bien des parents soupçonnent déjà : un petit déjeuner de qualité a un impact sur les résultats scolaires des pré-ados.

Les chercheurs de l’université de Cardiff ont fait appel à 5 000 jeunes écoliers âgés de 9 à 11 ans, provenant d’une centaine d’établissements scolaires britanniques. Ils leur ont ainsi demandé de dresser la liste des aliments et boissons consommés pour le petit déjeuner, en précisant l’heure à laquelle il avait été pris.
C’est alors que les experts ont pu établir un lien entre ce repas et leurs résultats scolaires entre 6 et 18 mois plus tard.

• Il s’avère que le petit déjeuner a un effet positif sur les résultats scolaires. Les jeunes qui prennent un petit déjeuner sont deux fois plus susceptibles de dépasser la moyenne que ceux qui n’en prennent pas.

• La qualité du petit déjeuner est tout aussi essentielle. 1 participant sur 5 a déclaré consommer des bonbons, chips et autres aliments peu nutritifs. Dans ces cas-là, aucune amélioration des notes n’a été enregistrée.
Ainsi, la sécurité sociale britannique (NHS) recommande d’éviter les petits déjeuners trop riches en sucre, graisses et sel.

Pour un petit déjeuner équilibré, il est recommandé de privilégier :

– Les fruits et légumes, frais ou congelés
– Les féculents, comme le pain complet, le riz et les céréales complètes si possible
– Les produits laitiers, comme le fromage, les yaourts allégés, ou le lait écrémé
– Enfin, les protéines non laitières, à l’image de la viande, du poisson, des œufs, des haricots blancs…

Cette étude, parue dans la revue Public Health Nutrition, est consultable en anglais dans son intégralité ici.

Ce n’est d’ailleurs pas la première étude à mettre en évidence la corrélation entre un bon petit déjeuner et les performances scolaires. En 2005, le Tuts University avait présenté les mêmes résultats que l’université de Cardiff dans la revue Physiology and Behaviour.

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Le logo 5 couleurs, une aide précieuse pour mieux consommer

Femme qui regarde un logo des 5 couleurs sur un produit alimentaire.

La Loi Santé prévoit un système pour faciliter l’information et le choix du consommateur en matière d’alimentation. Récemment testé le temps d’une étude comparative, le logo 5 couleurs semble être le plus efficace.

Menée sur près de 12 000 personnes, participant au programme de recherche NutriNet-Santé, cette étude a permis de mesurer l’impact de différentes signalétiques nutritionnelles apposées sur la face avant des emballages de divers aliments, sur un panier d’achat.

Répartis au hasard en 5 groupes, les volontaires ont été invités à réaliser leurs achats d’une semaine dans un supermarché en ligne proposant 269 produits de marques ou distributeurs.
Ils avaient tous accès à ces produits étiquetés avec l’un des logos testés en fonction de leur groupe.

– Le logo cinq couleurs (5-C) soutenu par les sociétés savantes de santé publique et de nutrition, se décline du vert au rouge, les couleurs étant assorties de lettres (A à E). Le logo A vert étant la meilleure note et le E rouge la moins bonne.
– La coche verte de certains pays scandinaves (également utilisé aux Pays-Bas)
– Le système feu rouge (trois couleurs/Traffic Lights Multiples)
– Les Repères Nutritionnels Journaliers (GDA), utilisés en France par certains industriels.
– Le 5e groupe n’avait aucun logo pour orienter ses achats.

L’ensemble de ces logos apposés sur la face avant des emballages permet de réduire la teneur en calories du panier d’achat (à l’exception des Repères Nutritionnels Journaliers).

Proposé en 2014 par le professeur Serge Hecberg, co-auteur de l’étude, le logo 5-C semble être celui qui a eu le plus fort impact sur la qualité nutritionnelle du panier d’achat. Il a même obtenu l’avis favorable du Haut Conseil de la Santé publique.

→ Pour cause, les teneurs en graisses (lipides et acides gras saturés) et en sel étaient plus faibles que dans un panier d’achat classique sans logo.

« Le logo 5 couleurs, qui s’est avéré le plus efficace, a permis une diminution d’un peu plus de 4% de graisses saturés dans ces achats. C’est une réduction non négligeable en terme de santé publique », notamment en matière de maladies cardiovasculaires, explique Pauline Ducrot (Université Paris 13/Eren).

Pour autant, le système retenu dépendra d’un décret, d’où les controverses entre l’industrie agro-alimentaire et les acteurs de santé publique.

Le saviez-vous ? Selon le Panorama de la santé 2015 de l’OCDE, en France, en 2012, un adulte sur sept était obèse contre un sur neuf en 2000.

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Dormez plus de 7 h par nuit pour réduire le risque de surpoids

Femme qui a mal dormi.

Récemment publiée dans l’American Journal of Health Promotion, une étude américaine révèle que dormir moins de sept heure par nuit favoriserait l’envie de grignoter et par là-même les risques de surpoids et d’obésité.

Avec la fatigue, le cerveau est davantage attiré par les glucides, considérés comme plus énergétiques. Cela se traduit par une envie de manger des aliments et autres boissons sucrés.

Pour les besoins de cette étude, les chercheurs de l’université de l’Alabama ont croisé les données de 28 150 Américains, âgés de 21 à 65 ans, entre 2006 et 2008. Ils ont alors comparé le temps qu’ils ont passé à manger et boire avec leur temps de sommeil. Ils ont ainsi pris en compte le type de nourriture et boissons consommées pendant les repas et en dehors, lorsqu’ils s’adonnaient à une autre activité comme regarder la télé.

• Les participants qui dormaient moins de 7 heures mangeaient quotidiennement en dehors des repas ou en regardant la télévision pendant 8,7 minutes de plus que les personnes qui dormaient entre sept et huit heures par nuit.

• Les petits dormeurs avaient buvaient également plus en dehors des repas: 28,6 minutes par jour en semaine et 31,28 minutes durant le week-end.

Selon Gabriel S. Tajeu, l’un des auteurs de l’étude, ces résultats « suggèrent potentiellement un lien entre de courtes nuits et un apport calorique accru sous forme de boissons et de grignotage ». Il a aussi établi un lien avec un risque accru d’obésité, tout en précisant que de plus amples recherches étaient cependant nécessaires.

Le saviez-vous ? Une étude française parue en début d’année montrait que les gens qui dormaient peu risquaient davantage d’être en surpoids, voire obèses.
Pour ces recherches, l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) et l’assureur MGEN avaient pris en compte les données de 49 086 personnes. Les résultats montraient qu’un temps de sommeil court augmentait les risques de grave surpoids de 34 % pour les femmes à 50 % pour les hommes.

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La thérapie musicale présente un réel impact sur le bien-être des patients

La thérapie musicale

Une équipe de chercheurs allemands s’est intéressée aux bienfaits que pouvaient engendrer la thérapie musicale en milieu hospitalier. Utilisée depuis une trentaine d’année pour soulager la souffrance de certains patients et améliorer leur qualité de vie, son impact est réel.

Les chercheurs de l’université d’Heidelberg (Allemagne) ont fait appel à 84 patients admis en soins palliatifs, et les ont séparé en deux groupes.

– L’un a suivi un simple programme de relaxation, sans musique.
– Le second a, quant à lui, suivi une thérapie musicale, accompagnée de deux séances de relaxation avec de la musique en live.

Ils ont ensuite mesuré leur rythme cardiaque, puis évalué leur niveau de relaxation, de douleurs aiguës et de bien-être général.

• Le groupe musical se sentait mieux et plus relaxé que le premier groupe.
• En revanche, les chercheurs n’ont noté aucune différence entre les deux groupes quant aux douleurs aiguës.
• A noter tout de même que les patients bénéficiant des séances musicales se sentaient nettement moins fatigués que ceux du groupe témoin.
Sur le même thème, une récente étude britannique de l’université de Brunel, parue dans The Lancet, montrait l’intérêt de la musique durant les interventions chirurgicales.
• Sur la base de 72 études portant sur un total de 7 000 personnes, le groupe de patients opérés en musique semblait moins anxieux, présentait moins de douleurs post-opératoires et ne prenait pas autant de médicaments analgésiques que les personnes opérées sans musique.

Il semble donc que la thérapie musicale soit un traitement efficace contre l’anxiété, et encourage ainsi la relaxation pour optimiser le bien-être de patients très malades.

Le saviez-vous ? La thérapie musicale se démocratise de plus en plus, et dispose même de sa propre revue académique, le Journal of Music Therapy.

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Légumes blancs et vitamine C, un cocktail efficace contre le cancer de l’estomac

Le chou-fleur pour lutter contre le cancer de l'estomac.

Selon une récente étude chinoise, les légumes blancs et la vitamine C réduiraient les risques du cancer de l’estomac respectivement de 33 % et 11 %.

Parue dans l’European Journal Cancer, cette étude chinoise met en lumière les bénéfices anticancéreux d’un régime alimentaire à base de légumes et de fruits.
Les chercheurs de l’université de Zhejiang ont collecté et croisé les données de 76 études, dont 37 menées en Europe, 11 aux États-Unis, 21 au Japon, 4 en Chine et 3 en Corée. Au total, 6 316 385 participants ont été étudiés sur une moyenne de 11 ans (entre 3 et 30 ans). À ce jour cette enquête est la plus grande réalisée sur le lien entre facteurs alimentaires et cancer de l’estomac.

Les légumes blancs et les fruits sont à privilégier :

– Les légumes blancs, comme les asperges, le chou-fleur, le céleri, la blette, l’endive ou le poireau, dont certaines vertus préventives réduiraient les risques du cancer de l’estomac de 33 %.
– Si vous consommez 100 g de fruits en plus par jour, vous réduirez les risques de 5 %.
– Pour 100 g d’agrumes, vous les diminuerez de 3 %.
– Mieux, la vitamine C réduit le risque de 11 %.

Les aliments acidifiants favorisant le risque de cancer de l’estomac sont donc à proscrire :

– La viande transformée
– Le poisson salé enregistre une augmentation de 4 % à raison d’une portion par semaine.
– Les aliments riches en sel enregistrent, quant à eux, une augmentation de 10 % pour une portion par semaine.
– Pire, le sel en général augmente les risques de 12 % à raison de 5 g par jour.
– L’alcool, la bière et les liqueurs dont l’augmentation tourne autour de 5 % pour une consommation de 10 g par jour.

Finalement, sans réelle surprise, cette étude vient confirmer l’importance des fruits et légumes dans notre alimentation pour réduire les risques de cancer de l’estomac, et le danger de la viande traitée.

Le saviez-vous ? S’il n’existe apparemment aucune corrélation entre la consommation totale de légumes et le risque de cancer de l’estomac, la consommation de tomates — en dépit de son apport en lycopène, un pigment rouge connu pour ses propriétés antioxydantes et anti-radicaux libres – serait elle associée à une augmentation de 11 %.

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La majorité des médicaments en vente libre est inefficace, voire néfaste pour la santé

Médicaments innefficaces

Une récente étude du magazine 60 millions de consommateurs passe au crible 61 des médicaments les plus vendus sans ordonnance. Surprise, seuls 13 d’entre eux se révèlent réellement efficaces.

Actifed rhume jour et nuit, Caliptol inhalant, Fervex, Oscillococcinum, Néo-Codion ou encore Vicks vaporub, Lysopaïne, Strepsils, Gaviscon, Immodium et Microlax… La part de marché de l’automédication en France (en volume) est limitée à 15,4 % (-0,3 point) pour une moyenne européenne de 32,3 % en 2014.

Si les industriels soutiennent l’automédication pour traiter des pathologies mineures dont la prise en charge financière n’est plus considérée comme prioritaire, la pratique est néanmoins jugée à risques par de nombreux professionnels de santé. Ces éventuels effets secondaires, les possibles interactions médicamenteuses ou encore le non respect de la durée des traitements sont autant de dangers potentiels pour la santé.

Sous le contrôle du professeur Jean-Paul Giroud, pharmacologue clinicien – auteur de plusieurs ouvrages sur les médicaments et l’automédication – et d’Hélène Berthelot, pharmacienne, 61 des médicaments les plus vendus sans ordonnance ont été analysés pour en mesurer l’efficacité. Certains
Au regard de l’étude :

• seuls 13 d’entre eux, disposent d’un rapport bénéfice/risque favorable.

Parmi les médicaments « à privilégier » :

– le sirop Clarix toux sèche,
– Humex adultes toux sèche dextrométhorphane abricot,
– Vicks vaporub, Imodiumcaps,
– Gaviscon menthe,
– Maalox sans sucre.

• 20 sont classés « faute de mieux » : leur efficacité est « faible ou non prouvée mais ils n’ont pas, peu ou très rarement d’effets indésirables », selon le journal.
• 28 médicaments sont carrément à « proscrire », « le rapport bénéfice/risque étant défavorable en automédication ».
Les médicaments à proscrire, selon 60 Millions de consommateurs, « comportent trop de contre-indications et des effets indésirables disproportionnés pour soigner des maux passagers, sans compter que certains contiennent des substances inefficaces ».

Sans parler des risques d’accidents cardio-vasculaires et neurologiques liés à l’association de plusieurs substances dans certains médicaments, comme par exemple le paracétamol combiné aux pseudoéphédrine et tripolidine (utilisés comme décongestionnant et antihistaminique).

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Les exercices de pleine conscience traitent les troubles post-cancéreux

Le yoga

Selon une récente étude publiée dans le « Journal of Cancer Survivorship », la réduction du stress par pleine conscience par le biais d’exercices comme le yoga ou la méditation, réduiraient les troubles cognitifs liés aux traitements anticancéreux.

Les patients qui sont ou qui ont été atteints d’un cancer souffrent couramment d’anomalies cognitifs post-chimiothérapie (que l’on appelle aussi « chemobrain » soit « cerveau chimio »).
Ces troubles affectent aussi bien les relations sociales, que la confiance en soi, la performance au travail et la qualité de vie. Jusqu’ici, il existait peu d’options thérapeutiques pour s’en défaire. D’autant qu’ils peuvent durer plus de 10 ans après la fin des traitements.

Il semblerait que les exercices de pleine conscience ont un effet positif sur les troubles post-cancéreux, les symptômes dépressifs et les troubles du sommeil.
Pour en démontrer l’efficacité sur les facultés cognitives, les chercheurs du Regenstrief Institute et de l’École de médecine de l’Indiana University ont réalisé les premiers essais cliniques de manière aléatoire sur 71 patients qui ont vaincu le cancer (du sein et colorectal).

Ils les ont répartis en deux groupes distincts. 36 d’entre eux ont reçu des documents d’information pédagogique et un accompagnement de soutien. Les 35 autres ont été soumis à des séances de réduction du stress par la pleine conscience dispensées par un professionnel pendant 8 semaines.

→ Il s’agissait alors de faire comprendre au patient comment ses pensées, ses impressions et ses attitudes comportementales pouvaient affecter sa santé, pour ensuite l’aider à développer des méthodes non réactives d’affrontement.

• Le groupe des 35 a enregistré une nette amélioration de l’attention. Ces patients s’en sont même mieux sortis que le groupe de contrôle lors de l’accomplissement de tâches cognitives complexes.
• 95 % des patients qui ont suivi le programme d’exercices de pleine conscience l’ont mené à son terme, le jugeant ainsi utile.
• La majorité s’est même montrée particulièrement motivée, en répétant les techniques d’entraînement à domicile, pendant et après la fin du programme.

Le saviez-vous ? Parue dans le « Journal of Clinical Oncology » en 2012, une autre étude avait mis en évidence les effets bénéfiques de la réduction du stress par la pleine conscience sur la santé des femmes ayant vaincu le cancer du sein. Les chercheurs de l’organisme londonien The Haven avaient étudié 229 femmes souffrant d’un cancer du sein (aux stades 0 à 3) et qui avaient toutes été traitées par chimiothérapie, chirurgie ou radiothérapie.

→ Les volontaires ont noté une réelle amélioration de leur humeur, du bien-être et une baisse du niveau de fatigue, d’anxiété et de dépression. En somme, elles vivaient mieux leur situation anatomique et endocrinienne.

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Les aliments contaminés font des centaines de milliers de victimes chaque année

Maladies d'origine alimentaire.

Récemment, l’Organisation mondiale de la santé publiait un rapport sur les maladies d’origine alimentaire qui concernent chaque année 600 millions de consommateurs à travers le monde. Les enfants de moins 5 ans, les plus touchés, représentent un tiers des décès.

« En se fondant sur ce que nous savons déjà, il apparaît que ces maladies affectent toutes les populations du monde, en particulier les enfants de moins de cinq ans et les populations des régions à faible revenu », indique le Dr Migayishima, directeur à l’OMS du département Sécurité sanitaire des aliments, zoonoses et maladies d’origine alimentaire.

Selon l’OMS, 31 agents pathogènes – bactéries, virus, parasites, toxines et produits chimiques – sont à l’origine de maladies alimentaires.

• 600 millions personnes dans le monde, soit 1 personne sur 10, tombent malade par des aliments contaminés.
• 420 000 viennent à en mourir.
• 125 000 d’entre elles sont des enfants de moins de 5 ans, alors qu’ils ne représentent que 9 % de la population mondiale (l’OMS note qu’il s’agit de chiffres « prudents » basés sur dix ans de travaux).
• L’Afrique et l’Asie du Sud-est sont les régions les plus touchées avec 320 000 décès par an.
• L’Europe en comptabilise 5 000 chaque année
• Les Amériques en déplorent, quant à elles, en moyenne 9 000 par an.
• Les maladies diarrhéiques sont responsables de plus de la moitié des maladies d’origine alimentaire, avec 550 millions de malades et 230 000 décès par an. Elles sont généralement liées à la consommation de viande crue ou mal cuite, d’œufs, de produits frais et de produits laitiers contaminés par le norovirus, Campylobacter, les Salmonelles non typhiques et E. coli entéropathogène.
• Les enfants y sont encore une fois les plus sensibles, avec 220 millions de malades et 96 000 décès par an.

« Jusqu’à présent, les estimations sur ce problème étaient vagues et imprécises, masquant les véritables coûts humains des aliments contaminés. Le rapport remet les choses en place », déclare le Dr Margaret Chan, directrice générale de l’OMS.
« La connaissance des agents pathogènes à l’origine des plus graves problèmes selon les différentes régions du monde permet au grand public, aux gouvernements et au secteur agroalimentaire de prendre des mesures ciblées », affirme-t-elle.

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AVC : 73 % des Américains sous-estiment les risques d’une prise en charge tardive

Accident vasculaire cérébral, AVC

AVC : Les risques d’une prise en charge tardive

La majorité des Américains ne réalise pas les dangers d’une prise en charge tardive en cas d’accident vasculaire cérébral (AVC). Avant de se rendre à l’hôpital, ils préfèrent attendre de voir si les symptômes se dissipent. Inquiétant, lorsque l’on sait que les trois premières heures sont décisives.

En cas d’attaque, la victime ne dispose en effet que d’une fenêtre de trois heures pour limiter les dégâts sur le cerveau. Il est donc vital de se rendre à l’hôpital dès l’apparition des tout premiers symptômes.

Quels sont les symptômes ?

• Un engourdissement du visage, d’un membre supérieur ou d’une jambe
• Des troubles de la parole
• Une perte d’équilibre
• Un mal de tête intense
• Un problème de vision

Ces trente dernières années, les cas d’AVC ont notamment progressé chez les moins de 45 ans, avec une augmentation de 53 %.
« C’est un véritable problème, note le professeur Liebeskind, du Ronald Reagan UCLA Medical Center. Nous devons sensibiliser les plus jeunes aux symptômes de l’AVC et les convaincre de l’urgence de la situation, parce que les chiffres grimpent. »

Le Ronald Reagan UCLA Medical Center a interrogé plus d’un millier d’Américains sur le comportement qu’ils adopteraient face aux premiers symptômes d’un AVC.

Le constat est alarmant :

• 73 % des moins de 45 ans ont confié qu’ils attendraient de voir si les symptômes s’estompent avant de se rendre à l’hôpital. Autrement dit, seule une personne sur trois irait se faire traiter dans les temps.
David Liebeskind souligne l’importance d’agir rapidement en cas de symptômes d’attaque. « Se faire soigner dans les délais en cas d’AVC est probablement plus important que dans n’importe quel autre contexte de maladie. » Il ajoute même qu’il « existe une fenêtre très limitée pour commencer le traitement, parce que le cerveau est très sensible au manque d’irrigation sanguine ou au saignement, et plus les patients attendent, plus les conséquences sont dévastatrices. »

Pour bien faire, il faudrait limiter les risques au maximum en amont. Privilégiez l’exercice physique régulier, évitez de fumer et limitez votre consommation d’alcool.

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Et si on diminuait le taux de criminalité à coups d’espaces verts ?

Diminuer le taux de criminalité grâce à la nature.

Selon une récente étude britannique, il semblerait que la nature ait un réel impact sur la cohésion sociale et la diminution du taux de criminalité à un niveau local.

Il a déjà été prouvé que la nature avait un impact positif sur le niveau de bien-être.
Une récente étude britannique, parue dans la revue BioScience en novembre 2015, montre aujourd’hui pour la toute première fois que la présence de parcs et d’espaces verts au sein des villes contribuerait même à une réduction de 4% de la criminalité.

Le Dr Netta Weinstein, chercheur à l’université de Cardiff au Pays de Galles (Royaume-Uni), et son équipe ont étudié 2079 adultes âgés de 22 à 65 ans. Ils ont collecté, puis analysé leurs données et celles de l’occupation des sols de Grande-Bretagne. Ils ont alors comparé l’accès aux jardins, parcs, forêts, prés et terres cultivables avec la criminalité.

Plusieurs facteurs sont entrés en ligne de compte :

– La pénurie socioéconomique
– La densité de population
– Le taux de chômage
– Le statut socioéconomique
– Le salaire hebdomadaire moyen

Les conclusions sont étonnantes tant pour la cohésion sociale que pour le taux de criminalité.

• Mesurée à l’aide d’un questionnaire, l’expérience faite du contact avec la nature semblait expliquer 8 % de la variation dans la cohésion sociale. Il s’agit, pour le Dr Weinstein « d’une conclusion frappante étant donné que les variables explicatives comme le revenu, le genre, l’âge et l’éducation représentaient ensemble seulement 3% de variance ».

• Par ailleurs, la mesure objective des espaces verts et terres cultivables disponibles d’accès dans le voisinage des participants sondés représentait 4 % de variance supplémentaire du taux de criminalité.

« L’incidence positive de la nature proche sur le soutien mutuel entre voisins peut décourager le crime, même dans des endroits où les facteurs de risque socioéconomiques sont plus faibles », expliquent les chercheurs.

Le temps passé en contact avec la nature renforcerait la cohésion communautaire, ce qui engendrerait davantage de bien-être personnel, et donc par la force des chose une meilleure contribution pour la société, tels des comportements plus responsables.

Ces résultats sont encourageants lorsque l’on sait que jusqu’ici l’importance politique accordée à la réduction de la criminalité ne dépassait pas les 2 ou 3 %. Ils pourraient alors inciter les pouvoirs publics à améliorer l’offre d’espaces verts.

Contrairement aux services rendus par les écosystèmes et qui sont facilement mesurables (approvisionnement en eau, en nourriture), « les bénéfices apparents du contact avec la nature sur la cohésion sociale sont plus complexes à démêler et à mesurer », indiquent les auteurs.