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Le jamu, l’élixir magique des Indonésiens branchés

Le jamu boisson indonésienne

Connaissez-vous le jamu ?

Le jamu est une boisson traditionnelle indonésienne à base de plantes, réputée pour ses vertus médicinales. Si elle est ancrée dans les traditions familiales depuis très longtemps, son goût amer n’était pas très agréable. Aujourd’hui, les cafés de la capitale s’en emparent et en font un élixir branché.

À en croire les experts, l’Asie reste un bastion des remèdes à base de plantes médicinales, dont la popularité croît à travers le monde. En Indonésie, le jamu, un breuvage traditionnel à base de plantes, est considéré comme un remède très efficace capable de guérir, de corriger les mauvais fonctionnements de l’organisme et de soulager les migraines et autres douleurs.

La « dagang jamu gendong » (vendeuse de jamu) portant sur son dos un panier de bouteilles et faisant du porte-à-porte pour vendre ses breuvages est un personnage familier des villes et villages de l’archipel d’Asie du Sud-Est.
Idem pour la guérisseuse traditionnelle Retno Widati, qui enseigne depuis quelques années comment réaliser de la glace jamu à partir de haricots verts, de riz et de galanga, une plante proche du gingembre.

En revanche, son goût amer rebutait jusqu’ici les plus jeunes Indonésiens. « Ils ne consomment pas autant de jamu que leurs aînés à cause de son amertume », constate Retno Widati, qui tente de populariser une forme plus douce du breuvage.

Mais les plus efficaces en matière de communication restent les bars branchés de Jakarta, la capitale indonésienne, qui s’en sont emparés. Ils le servent désormais sous forme de cocktails insolites aux vertus majoritairement aphrodisiaques, surfant sur ce que l’on appelle le Phénomène jamu. L’idée ? Exploiter les croyances traditionnelles solides des Indonésiens combinées à l’envie des plus jeunes de consommer des boissons à la mode.

Résultat, aux yeux de la jeune génération indonésienne, le jamu est passé en très peu de temps du statut de tradition peu ragoutante, à potion magique pour branchés. Étudiants et jeunes professionnels se retrouvent entre amis dans les derniers lieux à la mode pour goûter aux vertus aphrodisiaques supposées de ces breuvages réalisés à partir d’herbes et d’ingrédients tels que le gingembre et le curcuma — une plante herbacée vivace.

« Au début, le goût amer (du jamu) m’a refroidi, mais j’ai grandi avec », raconte Io Woo, une graphiste de 23 ans, qui vient en boire au café trois à quatre fois par mois. Mais « c’est moins mauvais quand on le prend avec des amis ici, dans une ambiance intime et confortable », dit-elle.

Dans l’un de ces débits de boissons au nom pour le moins original — « Voilà longtemps qu’on n’avait pas bu de jamu » —, la carte donne le ton : « Viril ! », peut-on lire sous la photo d’un homme radieux portant un élégant costume et une casquette traditionnelle à motifs, faisant la promotion d’un « aphrodisiaque stimulant l’endurance ».

Sur une autre photo, une femme coiffée d’un chignon suggère de consommer un breuvage baptisé la « cavité serrée », censé améliorer la vie sexuelle d’une mère de famille après la naissance d’un enfant. D’autres recettes de jamu sur la carte promettent carrément de faire en sorte que « les maris restent à la maison » et que « les épouses sourient toujours ».

Bien entendu, d’autres vertus sont également mises en avant à travers des cocktails un peu plus légers notamment à base de roselle, une plante herbacée censée renforcer le système immunitaire, de curcuma pour améliorer l’endurance, et de gingembre pour soigner les rhumes et les toux.

Un marché florissant

Même les personnalités en vue s’y mettent, à l’image du président indonésien Joko Widodo, qui apparemment commence sa journée en buvant un verre de gingembre et de curcuma bouillis.
Outre tous ses bienfaits pour la santé, le jamu semble également soulager l’économie du pays composé de 250 millions d’habitants, puisque cette industrie emploie 15 millions de personnes et revendique plus d’un millier de fabricants, dont certains cotés à la Bourse de Jakarta.
En septembre dernier, le ministre de l’Industrie Saleh Husin encourageait l’exportation de jamu, estimant que ce secteur pourrait générer jusqu’à 1,35 milliard d’euros de recettes cette année, soit une progression de plus de 30 % par rapport à 2014.

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La méditation de pleine conscience, plus efficace qu’un placebo contre la douleur

La méditation pour lutter contre la douleur.

Des chercheurs américains affirment que la méditation de pleine conscience réduirait la douleur, et ce même de manière plus significative qu’un placebo.

La méditation de pleine conscience est une technique qui invite le patient à se focaliser sur le moment présent et à analyser les sensations ressenties. On retrouve cette technique en psychologie, en thérapie comportementale, notamment pour réduire le stress ou certains troubles de l’alimentation, ou encore prévenir la dépression. On la retrouve aussi en médecine.

Pour réaliser cette étude, les chercheurs du Wake Forest Baptist Medical Center de Caroline du Nord (États-Unis) ont exploité l’évaluation de la douleur et l’imagerie cérébrale afin de déterminer l’efficacité de la méditation de pleine conscience.

Ils ont alors étudié 75 volontaires en parfaite santé, séparés en quatre groupes :

– Celui de la pleine méditation
– Celui de la méditation placebo, ou méditation « sham »
– Un groupe auquel on administrerait une crème analgésique placebo (gelée de pétrole)
– Et enfin le groupe témoin.

Pour provoquer la douleur, les scientifiques ont utilisé une sonde d’injection pour chauffer une parcelle de peau à 49 %.

– Les patients ont donc noté l’intensité de la douleur (sensation physique) et le désagrément de cette douleur (réponse émotionnelle).
– Leur activité cérébrale a également été enregistrée par le biais de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) avant et après intervention.

Les résultats ont été publiés le 11 novembre 2015, dans la revue Journal of Neuroscience.

• Le groupe qui a suivi la pleine méditation enregistre une baisse de 27 % de la douleur, et de 44 % du désagrément lié à cette même douleur. Elle semble avoir réduit la douleur en stimulant certaines zones cérébrales (cortex orbitofrontal et cortex cingulaire antérieur) associées à l’autocontrôle de la douleur.
• Les patients qui eux ont reçu une crème placebo rapportent une diminution de la sensation de douleur de seulement 11 %, et un aspect émotionnel réduit de 13 %. La crème semble quant à elle avoir diminué la douleur en réduisant l’activité cérébrale des zones impliquées dans le processus de la douleur (cortex somatosensoriel secondaire).

« Alors que nous pensions qu’un chevauchement se produirait dans les régions du cerveau entre la méditation et le placebo, les résultats de notre étude fournissent une preuve nouvelle et objective que la méditation de pleine conscience réduit la douleur de façon unique », conclut Fadel Zeidan, l’auteur principal de l’étude.

Si l’on écoute ces mêmes chercheurs, cette technique pourrait renforcer les traitements antidouleur prescrits dans un cadre clinique, grâce à des séances quotidiennes de 20 minutes.

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Le miel, un cicatrisant très efficace

Le miel pour cicatriser les plaies

Lancée l’été dernier en Allemagne, une étude cherche à mettre en avant les vertus cicatrisantes du miel, longtemps oubliées depuis la généralisation des antibiotiques. Utilisé dans certains hôpitaux notamment du Royaume-Uni, d’Allemagne et d’Australie, le miel est capable de cicatriser des plaies infectées en seulement quelques semaines.

Les études scientifiques se sont longtemps désintéressées des propriétés curatives du miel.

Connues depuis des millénaires, elles sont pourtant nombreuses.

• Sous forme de cataplasme, le miel est capable en seulement quelques semaines de soigner des blessures infectées par des bactéries très résistantes aux antibiotiques. Un traitement utilisé dans certains hôpitaux anglais, australiens et néo-zélandais.
• C’est l’enzyme glucose oxydase qui provoque l’effet antiseptique du miel. Produite par les abeilles, elle permet la transformation constante de petites quantités de sucre en peroxyde d’oxygène, un antiseptique que l’on appelle plus communément l’eau oxygénée.
• Selon une autre étude menée en Australie, il serait même plus efficace que l’antibiotique Mupirocine dans la lutte contre un germe multirésistant du staphylocoque doré, le MRSA (Methicillin Resistant Staphylococcus Aureus).

En juillet dernier, des médecins venus de quatre centres hospitaliers universitaires allemands se sont penchés sur les bienfaits du miel sur la cicatrisation des plaies dans le cadre d’une étude à grande échelle. Une pratique d’ores et déjà utilisée dans les hôpitaux allemands, dont celui de Bonn.

À terme, cette étude — réalisée en partenariat avec les centres hospitaliers de Düsseldorf, Hambourg et Berlin — permettra d’évaluer avec précision les propriétés curatives sur une centaine d’infections diverses, pour ensuite les comparer à celles des autres traitements.

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La luminothérapie pour lutter contre la dépression

Luminothérapie

Il y a quelques semaines, nous évoquions la luminothérapie pour combattre la dépression saisonnière. Pleins feux sur cette thérapie qui serait même efficace dans le traitement de dépressions majeures.

La luminothérapie est une thérapie reconnue qui invite le patient à s’exposer le plus souvent possible à une lumière artificielle dont les caractéristiques sont proches de celles de la lumière naturelle.

Si cette thérapie médicale est reconnue et le plus souvent pratiquée pour lutter contre la dépression saisonnière (elle atteint 3 à 6 % de la population, principalement dans les pays de l’hémisphère nord), elle semble aujourd’hui se révéler tout aussi efficace pour traiter les symptômes d’une dépression majeure (Major depressive disorder ou MDD).

Pour parvenir à de tels résultats, une équipe de chercheurs canadiens a étudié 122 patients atteints de MDD. Ils les ont répartis en 3 groupes.

– Le premier groupe (A) a associé une cure de luminothérapie (30 minutes quotidiennes dès le réveil) à un médicament placebo.
– Dans le second (B), les volontaires ont été traités par antidépresseurs et soumis à une lumière à effet placebo (décrit comme un appareil à générateur d’ions)
– Les patients du 3e groupe (C) ont quant à eux combiné antidépresseurs et luminothérapie.

Résultat :

• Les traitements du groupe A et du groupe B se sont révélés plus efficaces que celui du groupe C. Conclusion, la luminothérapie semble même plus efficace que les antidépresseurs seuls.

Si les chercheurs ne peuvent l’expliquer, l’hypothèse la plus vraisemblable concerne la resynchronisation du rythme circadien, qui régule de nombreuses fonctions dans l’organisme, dont le rythme éveil/sommeil, et qui peut donc jouer un rôle important dans le cadre d’une dépression saisonnière.

A noter que la thérapie par la lumière semble améliorer les effets des comprimés de 30 %, dans le cas d’une dépression classique. C’est en tout cas ce qu’affirme le Dr Laurent Cneiweiss, psychiatre et co-auteur de l’ouvrage « En finir avec le blues de l’hiver et les troubles du rythme veille sommeil » aux éditions Marabout.

Recommandation pour lutter contre la dépression saisonnière :

• Utilisez une lampe spéciale d’une capacité de 10 000 Lux maximum. Exposez-vous si possible entre 6 h 30 et 7 h 30 du matin, environ une demi-heure pendant 6 mois.

Cette étude a été publiée dans la revue JAMA Network Journals le 18 novembre 2015.

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Les Français mangent moins de viande et plus de charcuterie

charcuterie

C’est un fait, vous mangez de moins en moins de viande, mais davantage de charcuterie, jugée plus simple et plus rapide à préparer. Pourtant, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe la viande dite « transformée », essentiellement la charcuterie, dans la catégorie des agents « cancérogènes pour l’homme ».

L’établissement public FranceAgriMer — qui s’occupe d’appliquer les mesures prises par la politique agricole commune, et de mener à bien certaines actions nationales en faveur des filiales agricoles —, rapporte que la consommation de viande en France par habitant recule depuis maintenant une quinzaine d’années : 86 kg (non désossés) en 2014, contre 94 kg en 1998. Les consommateurs privilégient la volaille et les produits élaborés au détriment du porc et du bœuf.

Les raisons de cette tendance ?

– Le prix des viandes qui augmente plus vite que l’inflation à l’exception du porc.
– Selon FranceAgriMer, vous recherchez davantage « de produits ayant un long délai de conservation, et peu de préparation, ne demandant pas ou peu de préparation, avec un temps de cuisson réduit et faciles à préparer ». Vos choix se portent donc naturellement sur les cordons bleus, steaks hachés, découpes de volaille, charcuteries… Même si les prix sont parfois plus élevés.
– Les effets de la crise économique ont également pu accentuer cette tendance, vous poussant ainsi à privilégier les céréales, le pain ou les produits sucrés.

On observe la même tendance dans le reste de l’Europe. Une baisse significative qui laisse donc la part belle au « prêt-à-manger ».
« La charcuterie est pratique », résume Robert Volu, président de la Fédération française des industriels charcutiers-traiteurs (Fict). « Les tranches de jambon sont prêtes, les tranches de saucisson sont faciles à faire, le pâté peut se consomme rapidement, les rillettes aussi, les andouillettes ont déjà été précuites. Ce sont des produits qui sont prêts à manger », ajoute-t-il. Pour preuve, le secteur affiche une légère croissance entre 0 et 1 % par an depuis une quinzaine d’années. Il s’en est d’ailleurs vendu 1,1 million de tonnes en 2014, dont les 450 références pour la production domestique représentent près de 87 %.
Une tendance étonnante lorsque l’on sait que le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) – l’agence cancer de l’organisation mondiale de la santé (OMS) – s’est basé sur plus de 800 études pour classer la viande dite « transformée », essentiellement la charcuterie, dans la catégorie des agents « cancérogènes pour l’homme », tandis que les viandes rouges (incluant porc et veau) font partie de la catégorie « probablement cancérogène ».

Pour autant rien n’est perdu, puisque le niveau de consommation de charcuterie des Français est largement inférieur au seuil des 50 grammes par jour au-delà duquel le risque de cancer colorectal augmente de 18 %. Sur les résultats de l’étude « Inca 2 » menée en 2006-07 par l’Agence nationale de l’alimentation (Anses), nous en consommons en réalité 34,3 grammes en moyenne par jour.
Par ailleurs, à l’initiative du syndicat des Jeunes agriculteurs (JA), des éleveurs ont investi les grandes surfaces alimentaires dans le but d’étiqueter les viandes dont la provenance était non déterminée, d’un autocollant « viande de nulle part ». « Il y a eu beaucoup de dénigrements de grandes marques de charcuterie de la part des éleveurs. L’accusation +viande de nulle part+ ne crée pas un mouvement positif par rapport à nos charcuteries », précise Robert Volu. Un mouvement qui a peut-être induit une baisse de la consommation (1 %) de viandes prêtes à manger sur les 12 derniers mois.

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L’algue, au service de notre santé

Les algues dans l'alimentation.

Très usitée dans les pays asiatiques, l’algue est un aliment moins répandu en Occident. Pourtant, ajoutée à une alimentation quotidienne, notamment dans les plats industriels, elle réduirait les risques de maladies cardiovasculaires.

Certaines substances présentes dans les algues aident à réduire le risque de maladies cardiovasculaires. Telle est l’observation du professeur de biophysique Ole G. Mouritsen, auteur de plusieurs livres sur les algues dans l’alimentation, et co-auteur d’un article sur le sujet publié au sein de la revue Phycologica le 16 novembre dernier. Il s’est intéressé à 35 variétés d’algues différentes.

Les vertus des algues sont nombreuses :

• Elles sont peu caloriques
• Elles contiennent de nombreux antioxydants, des fibres, de l’iode, des acides gras polyinsaturés et des omégas 3.
• Elles contiennent également de l’umami (cinquième saveur en japonais), qui provoque la satiété et régule l’apport alimentaire en évitant l’ajout du sucre, de sel ou de graisse.
• Elles peuvent augmenter l’apport en fibres diététiques et en antioxydants des viandes, ce qui aide à réduire le risque de cholestérol.
• En terme de goût, l’algue séchée peut renforcer l’arôme des farines de pizzas, des pâtes ou du pain.
• Utilisées en poudre, elles peuvent même remplacer le sel de table.

Mieux, l’algue pourrait se révéler bénéfique dans les plats industriels ou raffinés. Leur teneur en sels de potassium n’augmente pas la pression artérielle, contrairement aux plats transformés actuels.
Pour arriver à une telle observation, les chercheurs ont étudié un groupe d’hommes en surpoids en leur proposant du pain contenant de l’algue (à hauteur de 4 % pour qu’ils en acceptent le goût).

• L’apport en fibres diététiques était plus important et les participants consommaient 16,4 % d’énergie de moins sur une période de 24 heures.
« Nous savons aujourd’hui que beaucoup de personnes ont du mal à faire la différence entre des aliments sains et ceux qui ne le sont pas », explique le scientifique. « Ajouter des algues aux aliments transformés rend la nourriture meilleure pour la santé. Dans la plupart des cas, on obtient des aliments plus savoureux et cela peut aussi réduire le risque de maladies cardiovasculaires ».

Recommandation : Ajoutez chaque jour 5 à 10 grammes d’algues sous forme de granules ou séchées dans votre alimentation. À noter toutefois que les chercheurs ont du mal à déterminer la quantité exacte à consommer pour profiter pleinement des vertus de l’algue sur la santé.

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Le chocolat noir, un aliment bon pour le cœur

Fille qui est en train de manger du chocolat.

On connait tous les bienfaits du chocolat noir sur le moral et contre la fatigue. Excellente nouvelle, selon plusieurs études, il aurait même des vertus protectrices pour le cœur et les artères !

Phosphore, magnésium, zinc, fer, cuivre ou manganèse… Le chocolat noir est une vraie mine de nutriments, minéraux et oligo-éléments qui contribuent à la défense immunitaire, facilitent les processus métaboliques et participent à la croissance et à la régénérescence des tissus.

Les fèves de cacao sont riches vitamines B3 – qui réduisent l’encrassement des artères – et en flavonoïdes, ces molécules aux propriétés antioxydantes présentes dans les plantes, elles-mêmes pleines de vertus :

– Elles combattent les radicaux libres présents dans l’organisme.
– Sur la base d’une consommation quotidienne de 200 mg, elles seraient bénéfiques pour l’élasticité des vaisseaux sanguins, contribuant ainsi à une meilleure circulation sanguine (selon l’Autorité européenne de sécurité des aliments [EFSA]).
– Elles limitent également l’apparition du mauvais cholestérol [LDL] et améliorent la coagulation, prévenant ainsi le risque de maladies cardiovasculaires.

Selon une étude parue dans le European Heart Journal et présentée lors Symposium Chocolat et Santé à Paris, le 22 juin 2010, la consommation quotidienne de chocolat réduirait :

• de 37 % les maladies cardiovasculaires.
• de 48 % le risque d’accident vasculaire cérébral [AVC].
• de 27 % celui d’infarctus du myocarde. Ses effets préventifs passeraient essentiellement par une baisse de la tension artérielle, principal facteur de risque cardiovasculaire.

Conseils de consommation :

==> Privilégiez les méthodes de fabrication traditionnelles à celles qui réduisent l’apport en flavonoïdes par l’ajout d’arômes artificiels, de conservateurs, de colorants, d’agents de texture et autres ingrédients gras et/ou sucrés.
==> Choisissez un chocolat noir de qualité supérieure, qui contient au moins 30 % de poudre de cacao. Il est moins sucré et possède des qualités nutritionnelles supérieures à celles du chocolat au lait, qui n’en contient que 20 %, et du chocolat blanc, qui n’en contient pas du tout !
==> Ne négligez pas son apport énergétique et consommez-le avec modération (100 g = 500 kcal, soit un quart de nos besoins journaliers).

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Le bonheur est dans le cerveau !

Le bonheur localisé dans le cerveau.

Qu’est-ce que le bonheur ? Peut-il se quantifier ? Peut-on le localiser ? Autant de questions abstraites auxquelles tente de répondre une équipe de chercheurs japonais. Il semblerait que le bonheur soit localisé dans une zone du cerveau.

Le bonheur peut, d’un point de vue neurologique, être défini comme une expérience subjective fondée sur un ressenti plus ou moins intense en fonction des gens. Jusqu’à présent, les neurologues ne pouvaient identifier avec précision les zones du cerveau impliquées, et ne pouvaient donc en déceler tous les mécanismes.

L’équipe de neuroscientifiques du Dr Waturu Sato de l’université de Kyoto, au Japon, a donc fait appel à 51 volontaires dans le but de mesurer leur bonheur subjectif tout comme leurs émotions par le biais d’une IRM et d’un questionnaire.

Les scientifiques ont donc cherché à :

1. Savoir s’ils étaient heureux
2. Déterminer l’intensité de leurs émotions
3. Connaître le degré de satisfaction personnelle par rapport à leur existence.

Il s’avère que la combinaison des émotions positives et de la satisfaction tirée des événements de la vie se retranscrivent dans une zone du lobe pariétal : le précuneus.

– Plus vous êtes épanoui et voyez les choses du côté positif, plus le précuneus est volumineux. Le sentiment de tristesse lui, semble être ressenti avec moins d’intensité.

Des résultats très encourageants puisque comme l’explique le Dr Sato, « différents travaux ont déjà montré que la méditation peut augmenter la masse de matière grise dans le précuneus. Ce nouvel aperçu qui nous indique où le bonheur se produit dans le cerveau sera utile pour concevoir des programmes du bonheur fondés sur la recherche scientifique ».

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Le poids d’un homme influence la signature génétique de son sperme

Femme enceinte

Une récente étude danoise révèle que le poids d’un homme influencerait la signature génétique de son sperme. Il induirait alors une prédisposition à l’obésité chez ses propres enfants.

Lorsqu’une famille attend un enfant, les recommandations de santé sont généralement exclusivement réservées aux femmes le temps de la grossesse. Il ne faut pas boire d’alcool, éviter les polluants en tout genre, avoir une alimentation équilibrée… Pourtant, selon une récente étude danoise, les hommes auraient tout autant de raisons de se sentir concernés, et donc d’adopter un mode de vie sain avant de concevoir un enfant.

• Les spermatozoïdes d’hommes maigres et obèses possèdent des marqueurs génétiques différents, et semblent changer le comportement des gènes dans leur corps.

Publiés dans le Cell (revue scientifique spécialisée dans la recherche sur les cellules souches), ces résultats ont demandé plus de 5 ans d’études au Dr Romain Barres, de l’université de Copenhague.

Les chercheurs ont testé le sperme de six hommes obèses qui ont ensuite subi une chirurgie bariatrique dans le but de réduire le volume de leur estomac. Ils les ont testés avant l’opération, juste après et enfin 1 an plus tard.

• Le sperme subit des changements considérables une semaine après la chirurgie et après l’année écoulée. Les scientifiques ont noté quelques différences sur certains marqueurs génétiques, ce qui pourrait changer l’expression des gènes dans l’organisme.

Ils ont par ailleurs comparé 13 hommes maigres dont l’IMC (indice de masse corporelle) ne dépassait pas 30 avec 10 hommes modérément obèses.
Le constat général reste le même. Il existe un lien entre ces changements génétiques et les gènes qui contrôlent l’appétit et le cerveau, bien qu’aucune étude scientifique n’explique comment se produisent ces changements.

→ Le poids d’un homme semble alors capable d’influencer la santé de ses enfants, notamment sa prédisposition ou non à l’obésité.

Le Dr Barres explique que « jusqu’à ce que nous en sachions davantage, des parents potentiels devraient suivre un mode de vie le plus sain possible au moment de la conception et ne pas consommer des aliments trop gras ou sucrés afin d’influencer la santé de leurs enfants, d’une manière que nous ne comprenons pas encore ».
Dans le but de rassembler le plus de données possible pour aller plus loin dans la recherche, le laboratoire du Dr Barres collabore désormais avec une clinique de fertilité. Il étudie les différences génétiques d’embryons jetés légalement utilisables par la recherche après 5 ans, issus du sperme d’hommes de poids différents. De nouvelles données comparatives pourront ainsi voir le jour après l’étude des cordons ombilicaux des enfants engendrés par chacun des hommes.

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Manger des noix réduit le taux de cholestérol

Noix contre le cholesterol

Une récente étude met en avant les bienfaits de la consommation quotidienne de noix sur notre santé. Ce fruit à coque permettrait de réduire le taux de cholestérol et d’améliorer le fonctionnement de la paroi des vaisseaux sanguins.

Les noix, pleines d’acides gras, de vitamines et de minéraux (folate et vitamine E), auraient la faculté de réduire le taux de cholestérol présent chez une personne à risque important de diabète.

Pour réaliser cette étude, 31 femmes et 81 hommes entre 25 et 75 ans avec un risque de diabète élevé ont été séparés en deux groupes puis invités à suivre un régime alimentaire différent pendant 6 mois.

• Le premier groupe a suivi un régime réduit en calories tout en bénéficiant de conseils diététiques.
• Le second a suivi quant à lui un régime sans restrictions caloriques ni aucun conseil.
• Certains participants sélectionnés au hasard ont ajouté une consommation quotidienne de 56 g de noix, tandis que le reste des volontaires ont dû totalement l’exclure de leur régime.

Les personnes qui ont consommé des noix enregistrent :

• Une baisse significative du mauvais cholestérol, et même du taux global de cholestérol.
• Une amélioration du fonctionnement de la paroi des vaisseaux sanguins, dont la fonction est essentielle dans le transport de l’oxygène et du CO2 dans le sang et les tissus.
• Les participants ayant consommé les noix sans restrictions enregistrent par ailleurs une augmentation significative de la masse graisseuse. Tandis que ceux qui ont été invités à les consommer de manière modérée ont au contraire enregistré une réduction du tour de taille.

Des résultats que l’on ne retrouve pas dans les deux groupes sans noix.

• Aucune amélioration de la pression sanguine, du taux de glucose, ou même du « bon cholestérol ».

Les scientifiques en concluent alors que l’apport de noix permet d’améliorer la qualité du régime alimentaire des participants.
La consommation de noix ne doit pour autant pas être excessive. Comme tous les fruits à coque, les noix sont riches en calories et peuvent donc entraîner une prise de poids.

Cette étude nécessite néanmoins des recherches plus poussées, notamment sur des groupes plus diversifiés.