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La luminothérapie pour lutter contre la dépression

Luminothérapie

Il y a quelques semaines, nous évoquions la luminothérapie pour combattre la dépression saisonnière. Pleins feux sur cette thérapie qui serait même efficace dans le traitement de dépressions majeures.

La luminothérapie est une thérapie reconnue qui invite le patient à s’exposer le plus souvent possible à une lumière artificielle dont les caractéristiques sont proches de celles de la lumière naturelle.

Si cette thérapie médicale est reconnue et le plus souvent pratiquée pour lutter contre la dépression saisonnière (elle atteint 3 à 6 % de la population, principalement dans les pays de l’hémisphère nord), elle semble aujourd’hui se révéler tout aussi efficace pour traiter les symptômes d’une dépression majeure (Major depressive disorder ou MDD).

Pour parvenir à de tels résultats, une équipe de chercheurs canadiens a étudié 122 patients atteints de MDD. Ils les ont répartis en 3 groupes.

– Le premier groupe (A) a associé une cure de luminothérapie (30 minutes quotidiennes dès le réveil) à un médicament placebo.
– Dans le second (B), les volontaires ont été traités par antidépresseurs et soumis à une lumière à effet placebo (décrit comme un appareil à générateur d’ions)
– Les patients du 3e groupe (C) ont quant à eux combiné antidépresseurs et luminothérapie.

Résultat :

• Les traitements du groupe A et du groupe B se sont révélés plus efficaces que celui du groupe C. Conclusion, la luminothérapie semble même plus efficace que les antidépresseurs seuls.

Si les chercheurs ne peuvent l’expliquer, l’hypothèse la plus vraisemblable concerne la resynchronisation du rythme circadien, qui régule de nombreuses fonctions dans l’organisme, dont le rythme éveil/sommeil, et qui peut donc jouer un rôle important dans le cadre d’une dépression saisonnière.

A noter que la thérapie par la lumière semble améliorer les effets des comprimés de 30 %, dans le cas d’une dépression classique. C’est en tout cas ce qu’affirme le Dr Laurent Cneiweiss, psychiatre et co-auteur de l’ouvrage « En finir avec le blues de l’hiver et les troubles du rythme veille sommeil » aux éditions Marabout.

Recommandation pour lutter contre la dépression saisonnière :

• Utilisez une lampe spéciale d’une capacité de 10 000 Lux maximum. Exposez-vous si possible entre 6 h 30 et 7 h 30 du matin, environ une demi-heure pendant 6 mois.

Cette étude a été publiée dans la revue JAMA Network Journals le 18 novembre 2015.

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Les Français mangent moins de viande et plus de charcuterie

charcuterie

C’est un fait, vous mangez de moins en moins de viande, mais davantage de charcuterie, jugée plus simple et plus rapide à préparer. Pourtant, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe la viande dite « transformée », essentiellement la charcuterie, dans la catégorie des agents « cancérogènes pour l’homme ».

L’établissement public FranceAgriMer — qui s’occupe d’appliquer les mesures prises par la politique agricole commune, et de mener à bien certaines actions nationales en faveur des filiales agricoles —, rapporte que la consommation de viande en France par habitant recule depuis maintenant une quinzaine d’années : 86 kg (non désossés) en 2014, contre 94 kg en 1998. Les consommateurs privilégient la volaille et les produits élaborés au détriment du porc et du bœuf.

Les raisons de cette tendance ?

– Le prix des viandes qui augmente plus vite que l’inflation à l’exception du porc.
– Selon FranceAgriMer, vous recherchez davantage « de produits ayant un long délai de conservation, et peu de préparation, ne demandant pas ou peu de préparation, avec un temps de cuisson réduit et faciles à préparer ». Vos choix se portent donc naturellement sur les cordons bleus, steaks hachés, découpes de volaille, charcuteries… Même si les prix sont parfois plus élevés.
– Les effets de la crise économique ont également pu accentuer cette tendance, vous poussant ainsi à privilégier les céréales, le pain ou les produits sucrés.

On observe la même tendance dans le reste de l’Europe. Une baisse significative qui laisse donc la part belle au « prêt-à-manger ».
« La charcuterie est pratique », résume Robert Volu, président de la Fédération française des industriels charcutiers-traiteurs (Fict). « Les tranches de jambon sont prêtes, les tranches de saucisson sont faciles à faire, le pâté peut se consomme rapidement, les rillettes aussi, les andouillettes ont déjà été précuites. Ce sont des produits qui sont prêts à manger », ajoute-t-il. Pour preuve, le secteur affiche une légère croissance entre 0 et 1 % par an depuis une quinzaine d’années. Il s’en est d’ailleurs vendu 1,1 million de tonnes en 2014, dont les 450 références pour la production domestique représentent près de 87 %.
Une tendance étonnante lorsque l’on sait que le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) – l’agence cancer de l’organisation mondiale de la santé (OMS) – s’est basé sur plus de 800 études pour classer la viande dite « transformée », essentiellement la charcuterie, dans la catégorie des agents « cancérogènes pour l’homme », tandis que les viandes rouges (incluant porc et veau) font partie de la catégorie « probablement cancérogène ».

Pour autant rien n’est perdu, puisque le niveau de consommation de charcuterie des Français est largement inférieur au seuil des 50 grammes par jour au-delà duquel le risque de cancer colorectal augmente de 18 %. Sur les résultats de l’étude « Inca 2 » menée en 2006-07 par l’Agence nationale de l’alimentation (Anses), nous en consommons en réalité 34,3 grammes en moyenne par jour.
Par ailleurs, à l’initiative du syndicat des Jeunes agriculteurs (JA), des éleveurs ont investi les grandes surfaces alimentaires dans le but d’étiqueter les viandes dont la provenance était non déterminée, d’un autocollant « viande de nulle part ». « Il y a eu beaucoup de dénigrements de grandes marques de charcuterie de la part des éleveurs. L’accusation +viande de nulle part+ ne crée pas un mouvement positif par rapport à nos charcuteries », précise Robert Volu. Un mouvement qui a peut-être induit une baisse de la consommation (1 %) de viandes prêtes à manger sur les 12 derniers mois.

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L’algue, au service de notre santé

Les algues dans l'alimentation.

Très usitée dans les pays asiatiques, l’algue est un aliment moins répandu en Occident. Pourtant, ajoutée à une alimentation quotidienne, notamment dans les plats industriels, elle réduirait les risques de maladies cardiovasculaires.

Certaines substances présentes dans les algues aident à réduire le risque de maladies cardiovasculaires. Telle est l’observation du professeur de biophysique Ole G. Mouritsen, auteur de plusieurs livres sur les algues dans l’alimentation, et co-auteur d’un article sur le sujet publié au sein de la revue Phycologica le 16 novembre dernier. Il s’est intéressé à 35 variétés d’algues différentes.

Les vertus des algues sont nombreuses :

• Elles sont peu caloriques
• Elles contiennent de nombreux antioxydants, des fibres, de l’iode, des acides gras polyinsaturés et des omégas 3.
• Elles contiennent également de l’umami (cinquième saveur en japonais), qui provoque la satiété et régule l’apport alimentaire en évitant l’ajout du sucre, de sel ou de graisse.
• Elles peuvent augmenter l’apport en fibres diététiques et en antioxydants des viandes, ce qui aide à réduire le risque de cholestérol.
• En terme de goût, l’algue séchée peut renforcer l’arôme des farines de pizzas, des pâtes ou du pain.
• Utilisées en poudre, elles peuvent même remplacer le sel de table.

Mieux, l’algue pourrait se révéler bénéfique dans les plats industriels ou raffinés. Leur teneur en sels de potassium n’augmente pas la pression artérielle, contrairement aux plats transformés actuels.
Pour arriver à une telle observation, les chercheurs ont étudié un groupe d’hommes en surpoids en leur proposant du pain contenant de l’algue (à hauteur de 4 % pour qu’ils en acceptent le goût).

• L’apport en fibres diététiques était plus important et les participants consommaient 16,4 % d’énergie de moins sur une période de 24 heures.
« Nous savons aujourd’hui que beaucoup de personnes ont du mal à faire la différence entre des aliments sains et ceux qui ne le sont pas », explique le scientifique. « Ajouter des algues aux aliments transformés rend la nourriture meilleure pour la santé. Dans la plupart des cas, on obtient des aliments plus savoureux et cela peut aussi réduire le risque de maladies cardiovasculaires ».

Recommandation : Ajoutez chaque jour 5 à 10 grammes d’algues sous forme de granules ou séchées dans votre alimentation. À noter toutefois que les chercheurs ont du mal à déterminer la quantité exacte à consommer pour profiter pleinement des vertus de l’algue sur la santé.

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Le chocolat noir, un aliment bon pour le cœur

Fille qui est en train de manger du chocolat.

On connait tous les bienfaits du chocolat noir sur le moral et contre la fatigue. Excellente nouvelle, selon plusieurs études, il aurait même des vertus protectrices pour le cœur et les artères !

Phosphore, magnésium, zinc, fer, cuivre ou manganèse… Le chocolat noir est une vraie mine de nutriments, minéraux et oligo-éléments qui contribuent à la défense immunitaire, facilitent les processus métaboliques et participent à la croissance et à la régénérescence des tissus.

Les fèves de cacao sont riches vitamines B3 – qui réduisent l’encrassement des artères – et en flavonoïdes, ces molécules aux propriétés antioxydantes présentes dans les plantes, elles-mêmes pleines de vertus :

– Elles combattent les radicaux libres présents dans l’organisme.
– Sur la base d’une consommation quotidienne de 200 mg, elles seraient bénéfiques pour l’élasticité des vaisseaux sanguins, contribuant ainsi à une meilleure circulation sanguine (selon l’Autorité européenne de sécurité des aliments [EFSA]).
– Elles limitent également l’apparition du mauvais cholestérol [LDL] et améliorent la coagulation, prévenant ainsi le risque de maladies cardiovasculaires.

Selon une étude parue dans le European Heart Journal et présentée lors Symposium Chocolat et Santé à Paris, le 22 juin 2010, la consommation quotidienne de chocolat réduirait :

• de 37 % les maladies cardiovasculaires.
• de 48 % le risque d’accident vasculaire cérébral [AVC].
• de 27 % celui d’infarctus du myocarde. Ses effets préventifs passeraient essentiellement par une baisse de la tension artérielle, principal facteur de risque cardiovasculaire.

Conseils de consommation :

==> Privilégiez les méthodes de fabrication traditionnelles à celles qui réduisent l’apport en flavonoïdes par l’ajout d’arômes artificiels, de conservateurs, de colorants, d’agents de texture et autres ingrédients gras et/ou sucrés.
==> Choisissez un chocolat noir de qualité supérieure, qui contient au moins 30 % de poudre de cacao. Il est moins sucré et possède des qualités nutritionnelles supérieures à celles du chocolat au lait, qui n’en contient que 20 %, et du chocolat blanc, qui n’en contient pas du tout !
==> Ne négligez pas son apport énergétique et consommez-le avec modération (100 g = 500 kcal, soit un quart de nos besoins journaliers).

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Le bonheur est dans le cerveau !

Le bonheur localisé dans le cerveau.

Qu’est-ce que le bonheur ? Peut-il se quantifier ? Peut-on le localiser ? Autant de questions abstraites auxquelles tente de répondre une équipe de chercheurs japonais. Il semblerait que le bonheur soit localisé dans une zone du cerveau.

Le bonheur peut, d’un point de vue neurologique, être défini comme une expérience subjective fondée sur un ressenti plus ou moins intense en fonction des gens. Jusqu’à présent, les neurologues ne pouvaient identifier avec précision les zones du cerveau impliquées, et ne pouvaient donc en déceler tous les mécanismes.

L’équipe de neuroscientifiques du Dr Waturu Sato de l’université de Kyoto, au Japon, a donc fait appel à 51 volontaires dans le but de mesurer leur bonheur subjectif tout comme leurs émotions par le biais d’une IRM et d’un questionnaire.

Les scientifiques ont donc cherché à :

1. Savoir s’ils étaient heureux
2. Déterminer l’intensité de leurs émotions
3. Connaître le degré de satisfaction personnelle par rapport à leur existence.

Il s’avère que la combinaison des émotions positives et de la satisfaction tirée des événements de la vie se retranscrivent dans une zone du lobe pariétal : le précuneus.

– Plus vous êtes épanoui et voyez les choses du côté positif, plus le précuneus est volumineux. Le sentiment de tristesse lui, semble être ressenti avec moins d’intensité.

Des résultats très encourageants puisque comme l’explique le Dr Sato, « différents travaux ont déjà montré que la méditation peut augmenter la masse de matière grise dans le précuneus. Ce nouvel aperçu qui nous indique où le bonheur se produit dans le cerveau sera utile pour concevoir des programmes du bonheur fondés sur la recherche scientifique ».

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Une proposition de loi pour que les produits bios et locaux investissent nos cantines

Enfant qui mange dans une cantine bio.

Selon un récent sondage IFOP, réalisé pour l’association Agir pour l’environnement, plus de 75 % des Français aimeraient voir des produits bios, locaux et de saison investir les cantines publiques.

Réalisé en ligne entre le 4 et le 7 janvier 2016, ce sondage a été mené auprès de 1 006 personnes selon la méthode des quotas.

« Au vote d’une loi imposant l’introduction d’aliments issus de l’agriculture biologique, locale et de saison dans la restauration collective publique » (écoles, hôpitaux, maisons de retraite…) :

• 76 % des interrogés se montrent favorables, soit l’addition des 35 % « tout à fait » aux 41 % « oui plutôt ».
• 87 % des personnes favorables sont âgées de 50 à 64 ans.
• 80 % des femmes sondées y sont également favorables, peu importe leur âge.
• 15 % des sondés ne sont, au contraire, « plutôt pas favorables », et 9 % ne sont « pas du tout favorables ».
• 81 % des personnes interrogées à Paris et dans son agglomération approuvent une telle disposition contre 77 % en communes rurales.

Portée par la députée écologiste Brigitte Allain, une proposition de loi prévoit l’introduction dans la restauration collective publique « dès 2020, de 40 % de produits issus de l’alimentation durable, locaux, de saison ». Un texte qui est examiné en ce moment au parlement.

Une loi nécessaire selon l’ONG : « Huit ans après le Grenelle de l’environnement et les promesses des gouvernements successifs, la part de terres agricoles consacrées à la culture bio ne dépasse pas 4 % et la part des ingrédients bio en restauration collective ne représente que 2,7 % des achats alimentaires ».

« En stimulant les circuits courts et une agriculture respectueuse de l’environnement, cette loi créera une dynamique locale favorable à l’emploi, le climat et la santé », ajoute l’association.

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Allergies chez l’enfant : les détecter et les prévenir

Enfant qui est allergique au lait.

Selon une récente étude, les enfants qui évoluent en milieu urbain sont davantage exposés aux allergies que les autres. Parce que ce n’est pas toujours évident de les repérer, voici nos conseils pour déceler et prévenir les allergies au plus tôt chez les enfants.

– N’introduisez qu’un nouvel aliment à la fois dans ses repas. Vous identifierez plus facilement les causeurs de trouble.

– Attendez entre 3 et 5 jours avant d’ajouter d’un nouvel aliment, pour ainsi mieux cerner les symptômes.

– En général, les réactions allergiques apparaissent dans les premières minutes ou quelques heures après l’ingestion. 

Surveillez ces symptômes de près :

• urticaire
• rougeurs, irritations
• gonflement du visage, de la langue, ou des lèvres
• vomissements, diarrhée
• toux, sifflements respiratoires
• difficultés respiratoires
• perte de conscience

– Vous constatez que votre bébé a du mal à respirer, son visage, sa langue ou ses lèvres gonflent ? Il se met à vomir en grande quantité, et/ou est victime d’une forte diarrhée ? N’attendez pas, appelez immédiatement les services d’urgence.

– Attention, certains symptômes n’induisent pas nécessairement une allergie. La diarrhée et les vomissements peuvent simplement être le résultat d’une indigestion. Idem pour les irritations qui peuvent être causées par l’acidité de certains aliments comme le jus d’orange, ou d’autres produits à base de tomate.

– Allergie et intolérance alimentaire sont deux réactions différentes : l’allergie implique le système immunitaire et peut être fatale, tandis que l’intolérance désigne un trouble de digestion pour un aliment particulier.

– Certaines allergies alimentaires sont le plus souvent associées aux aliments suivants :

• lait de vache
• œufs
• cacahuètes
• soja
• blé
• noix (noix, pistaches, noix de pécan, noix de cajou)
• poissons
• fruits de mer

– Sachez qu’au regard de plusieurs études, il semble qu’une exposition précoce aux aliments concernés peut prévenir l’apparition de certaines allergies alimentaires chez l’enfant. Pour autant, certains experts conseillent d’attendre un peu — de l’âge de 10 mois à 3 ans — avant d’introduire des aliments comme les fruits de mer et les cacahuètes.

– De même qu’il est peu recommandé de nourrir un enfant de moins de 12 mois avec du lait de vache, dont les protéines peuvent entraîner des irritations au niveau de l’estomac.
Retrouvez toutes les allergies répertoriées par l’American Academy of Pediatrics, WebMD.com et babycenter.com.

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Le monk fruit, un édulcorant naturel à suivre

Monk fruit

Le monk fruit, ou fruit du arhat ou encore lu han guo, originaire d’Asie du Sud-Est, devrait bientôt envahir le marché européen des substituts au sucre. Son pouvoir édulcorant serait jusqu’à 300 fois supérieur à celui du sucre. Tout ça sans parler de ses vertus médicinales.

De forme ronde, le monk fruit appartient à la famille des cucurbitacées. Il contient une molécule antioxydante au goût sucré. Une molécule qui rendrait son pouvoir édulcorant jusqu’à 300 fois supérieur au sucre.

Il y a plusieurs siècles, les moines bouddhistes cultivaient le monk fruit pour ses vertus médicinales, d’où son nom particulier : le « fruit du moine ».
Aujourd’hui utilisé en médecine traditionnelle chinoise, on le trouve au sud de la Chine et au Nord de la Thaïlande, pays dans lesquels il est utilisé pour traiter le diabète, l’obésité, certaines pathologies inflammatoires, les coups de froid et le mal de gorge. Rien que ça !

Il est important de signaler que le pouvoir édulcorant du monk fruit est :

• Supérieur à celui de la stevia, sous forme de poudre et de liquide (100 à 300 fois supérieur au pouvoir du sucre blanc contre 0 calorie).
• Bien plus puissant que le xylitol, dont le pouvoir édulcorant est identique à celui du sucre, mais dont l’index glycémique est plus faible, avec 40 % de calories en moins.

Pour ces raisons, de nombreuses marques ont mis le grappin dessus. Pour le moment, on ne le trouve qu’aux États-Unis. Il existe d’ailleurs des gammes complètes de produits à base de monk fruit en Amérique du Nord : boissons, jus, desserts, crèmes glacées « healthy »…

À noter toutefois que les recherches sur le monk fruit se sont pour l’instant limitées aux tests sur les animaux. Davantage de temps sera donc nécessaire pour évaluer les risques potentiels sur la santé. Toujours est-il que, sur les souris, le « fruit du moine » inhiberait notamment l’hyperglycémie.

Depuis son feu vert en 2009, la Food and Drug Administration, l’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux, n’a émis aucune restriction ou interdiction à l’encontre du monk fruit.

Il existe d’autres édulcorants naturels dont le pouvoir sucrant est égal voir supérieur à celui du sucre, parmi lesquels :

Le sirop d’agave dont le pouvoir édulcorant est plus important que celui du sucre blanc, et l’index glycémique (15) plus faible que celui du miel. Il contient essentiellement du fructose, un sucre présent dans les fruits. 50 g de sirop d’agave = 150 g de sucre.

Le sirop d’érable provient quant à lui de la sève d’érable concentrée par ébullition. Il est riche en protéines, en vitamine B, en minéraux comme le zinc, le calcium, le potassium ou le manganèse. Son pouvoir sucrant est lui 1,4 fois supérieur à celui du sucre. Son index glycémique est quant à lui un peu plus faible (65) que celui du sucre (70).

Le sukrin est d’origine naturelle, sans calorie, et son index glycémique est nul. Il est créé à partir d’un processus de fermentation qui aboutit à la cristallisation du glucose, pour lui donner la structure et l’apparence du sucre. On ne le trouve pas facilement en magasins. On peut en revanche le commander en ligne.

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L’acupuncture, alternative efficace pour traiter les douleurs chroniques chez l’enfant

L'acupuncture traite la douleur chronique chez les enfants.

Une récente étude américaine révèle les vertus curatives de l’acupuncture chez les enfants. Elle atténuerait de manière significative les douleurs chroniques telles que les maux de tête, les douleurs abdominales, et même celles liées aux scolioses, à la leucémie et à la maladie de Crohn.

On appelle douleurs chroniques, ces maux qui durent des semaines, des mois, voire même des années. Parmi les pathologies les plus fréquentes, les maux de tête, les douleurs abdominales, maux de dos, douleurs locomotrices, scolioses, leucémies, blessures sportives et maladie de Crohn.
A l’échelle mondiale, 20 à 35 % d’enfants de moins de 18 ans sont concernés.

Au vu des effets bénéfiques de l’acupuncture sur les adultes, il était logique de s’interroger sur son efficacité pour soigner les douleurs chroniques chez l’enfant.
Cette étude est une première puisque jusqu’ici, cette médecine chinoise ancestrale n’avait jamais été testée sur les enfants.

« Traiter efficacement la douleur peut être particulièrement difficile parce que c’est subjectif. C’est encore plus délicat avec des enfants qui, parfois, ne peuvent pas communiquer selon leur âge et reconnaître précisément la douleur », explique Angela Johnson, praticienne en médecine chinoise au centre Rush.

Les chercheurs américains du centre médical Rush de Chicago ont suivi 55 enfants et adolescents, âgés de 7 à 20 ans souffrant de douleurs chroniques.
Ils ont tous été soumis à huit traitements d’acupuncture de 30 minutes, adaptés à chacun en fonction de sa pathologie.

Pour évaluer l’intensité de la douleur, sa localisation et la qualité, les chercheurs ont utilisé un outil appelé « outil de l’intensité de la douleur chez l’adolescent ». Cet outil est composé d’un diagramme corporel pour localiser la douleur, allant d’une échelle de « pas de douleur » à « la douleur la pire possible » et un certain nombre de descripteurs de qualité de la douleur (sensoriel, affectif, temporel et évaluation) pour dissocier la douleur réelle de la douleur subjective.

• De manière progressive au fil des huit séances, tous les patients ont senti une diminution de la douleur, avec une nette différence dès la première session.
• Ils ont même remarqué une amélioration entre le début et la fin de chaque séance.
• Ils ont également enregistré une baisse des problèmes émotionnels, sociaux et scolaires, liée à un bien-être global ressenti. Une observation confirmée par les parents.

Comme l’explique le Dr Paul Kent, coauteur de l’étude et cancérologue pour enfants au centre Rush, l’acupuncture est une très bonne alternative aux médicaments, notamment pour les patients qui ont à subir la douleur tout au long de leur vie. Il pense aussi aux patients qui souffrent d’anémie ou des effets secondaires liés au cancer. « Ça marche aussi pour l’anxiété et la dépression », explique le Dr Kent.

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Inédit : l’évolution d’un cancer observée en direct dès la première cellule

Evolution d'un cancer

Des chercheurs américains ont observé pour la première fois en direct, l’évolution d’un cancer chez un animal dès l’apparition de la toute première cellule. Cette étude pourrait aider à mieux comprendre le mélanome, mais pourrait aussi ouvrir la voie à de nouveaux traitements pour cibler la tumeur avant qu’elle se développe.

« Le grand mystère c’est le fait de savoir pourquoi des cellules dans l’organisme ont déjà des mutations observées dans un cancer mais ne se comportent pas comme tel », relève le Dr Charles Kaufman, chercheur au Laboratoire Zon à l’hôpital des enfants de Boston, et principal auteur de cette étude publiée dans la revue américaine Science.

Il rajoute : « Nous avons découvert que le cancer se déclenche après l’activation d’un cancérogène, ou la perte d’un suppresseur de tumeur, ce qui peut se produire quand une seule cellule revient à l’état de cellule souche ».
Pour les besoins de l’étude, les chercheurs ont étudié des poissons-zèbres, dont les embryons sont transparents pour ainsi mieux traquer la naissance d’un mélanome.

Ils ont été génétiquement modifiés.

• Afin d’être porteurs d’une mutation cancéreuse humaine présente dans la plupart des grains de beauté.
• Ils leur ont retiré le gène suppresseur de tumeur appelé p53.
• Pour que les cellules s’éclairent d’un vert fluorescent si le gène « crestin » était activé. Un procédé qui signale l’activation d’un programme génétique caractéristique des cellules souches. Ces cellules, vierges en quelque sorte, peuvent créer tous les tissus et organes de l’organisme. En temps normal, ce programme arrête de fonctionner après le développement de l’embryon, mais il peut, pour des raisons encore inconnues, se déclencher de nouveau dans certaines cellules.

« Nous avons de temps à autre vu des points fluorescents verts sur certains de ces poissons, et tous ceux que nous avons suivis ensuite sont devenus dans 100 % des cas des tumeurs cancéreuses », précise Leonard Zon, l’un des principaux auteurs de cette découverte, directeur du laboratoire de recherche sur les cellules souches à l’hôpital des enfants de Boston.

→ Il semble que les toutes premières cellules cancéreuses soient identiques à celles qui dans les cellules souches forment les mélanocytes qui pigmentent la peau.

→ Ce groupe de gènes s’active également dans le mélanome humain. Les 30 poissons-zèbre chez qui ce phénomène a été observé ont tous développé un mélanome.

→ Le Dr Kaufman estime qu’une cellule sur des dizaines de millions qui se trouvent dans un grain de beauté deviendra un mélanome.

À en croire les chercheurs, à terme, cette découverte pourrait permettre de développer de nouveaux tests génétiques afin de déterminer le danger des grains de beauté suspects et peut-être même produire des traitements pour les empêcher de se développer en cancer.