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Dormez plus de 7 h par nuit pour réduire le risque de surpoids

Femme qui a mal dormi.

Récemment publiée dans l’American Journal of Health Promotion, une étude américaine révèle que dormir moins de sept heure par nuit favoriserait l’envie de grignoter et par là-même les risques de surpoids et d’obésité.

Avec la fatigue, le cerveau est davantage attiré par les glucides, considérés comme plus énergétiques. Cela se traduit par une envie de manger des aliments et autres boissons sucrés.

Pour les besoins de cette étude, les chercheurs de l’université de l’Alabama ont croisé les données de 28 150 Américains, âgés de 21 à 65 ans, entre 2006 et 2008. Ils ont alors comparé le temps qu’ils ont passé à manger et boire avec leur temps de sommeil. Ils ont ainsi pris en compte le type de nourriture et boissons consommées pendant les repas et en dehors, lorsqu’ils s’adonnaient à une autre activité comme regarder la télé.

• Les participants qui dormaient moins de 7 heures mangeaient quotidiennement en dehors des repas ou en regardant la télévision pendant 8,7 minutes de plus que les personnes qui dormaient entre sept et huit heures par nuit.

• Les petits dormeurs avaient buvaient également plus en dehors des repas: 28,6 minutes par jour en semaine et 31,28 minutes durant le week-end.

Selon Gabriel S. Tajeu, l’un des auteurs de l’étude, ces résultats « suggèrent potentiellement un lien entre de courtes nuits et un apport calorique accru sous forme de boissons et de grignotage ». Il a aussi établi un lien avec un risque accru d’obésité, tout en précisant que de plus amples recherches étaient cependant nécessaires.

Le saviez-vous ? Une étude française parue en début d’année montrait que les gens qui dormaient peu risquaient davantage d’être en surpoids, voire obèses.
Pour ces recherches, l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) et l’assureur MGEN avaient pris en compte les données de 49 086 personnes. Les résultats montraient qu’un temps de sommeil court augmentait les risques de grave surpoids de 34 % pour les femmes à 50 % pour les hommes.

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La thérapie musicale présente un réel impact sur le bien-être des patients

La thérapie musicale

Une équipe de chercheurs allemands s’est intéressée aux bienfaits que pouvaient engendrer la thérapie musicale en milieu hospitalier. Utilisée depuis une trentaine d’année pour soulager la souffrance de certains patients et améliorer leur qualité de vie, son impact est réel.

Les chercheurs de l’université d’Heidelberg (Allemagne) ont fait appel à 84 patients admis en soins palliatifs, et les ont séparé en deux groupes.

– L’un a suivi un simple programme de relaxation, sans musique.
– Le second a, quant à lui, suivi une thérapie musicale, accompagnée de deux séances de relaxation avec de la musique en live.

Ils ont ensuite mesuré leur rythme cardiaque, puis évalué leur niveau de relaxation, de douleurs aiguës et de bien-être général.

• Le groupe musical se sentait mieux et plus relaxé que le premier groupe.
• En revanche, les chercheurs n’ont noté aucune différence entre les deux groupes quant aux douleurs aiguës.
• A noter tout de même que les patients bénéficiant des séances musicales se sentaient nettement moins fatigués que ceux du groupe témoin.
Sur le même thème, une récente étude britannique de l’université de Brunel, parue dans The Lancet, montrait l’intérêt de la musique durant les interventions chirurgicales.
• Sur la base de 72 études portant sur un total de 7 000 personnes, le groupe de patients opérés en musique semblait moins anxieux, présentait moins de douleurs post-opératoires et ne prenait pas autant de médicaments analgésiques que les personnes opérées sans musique.

Il semble donc que la thérapie musicale soit un traitement efficace contre l’anxiété, et encourage ainsi la relaxation pour optimiser le bien-être de patients très malades.

Le saviez-vous ? La thérapie musicale se démocratise de plus en plus, et dispose même de sa propre revue académique, le Journal of Music Therapy.

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Légumes blancs et vitamine C, un cocktail efficace contre le cancer de l’estomac

Le chou-fleur pour lutter contre le cancer de l'estomac.

Selon une récente étude chinoise, les légumes blancs et la vitamine C réduiraient les risques du cancer de l’estomac respectivement de 33 % et 11 %.

Parue dans l’European Journal Cancer, cette étude chinoise met en lumière les bénéfices anticancéreux d’un régime alimentaire à base de légumes et de fruits.
Les chercheurs de l’université de Zhejiang ont collecté et croisé les données de 76 études, dont 37 menées en Europe, 11 aux États-Unis, 21 au Japon, 4 en Chine et 3 en Corée. Au total, 6 316 385 participants ont été étudiés sur une moyenne de 11 ans (entre 3 et 30 ans). À ce jour cette enquête est la plus grande réalisée sur le lien entre facteurs alimentaires et cancer de l’estomac.

Les légumes blancs et les fruits sont à privilégier :

– Les légumes blancs, comme les asperges, le chou-fleur, le céleri, la blette, l’endive ou le poireau, dont certaines vertus préventives réduiraient les risques du cancer de l’estomac de 33 %.
– Si vous consommez 100 g de fruits en plus par jour, vous réduirez les risques de 5 %.
– Pour 100 g d’agrumes, vous les diminuerez de 3 %.
– Mieux, la vitamine C réduit le risque de 11 %.

Les aliments acidifiants favorisant le risque de cancer de l’estomac sont donc à proscrire :

– La viande transformée
– Le poisson salé enregistre une augmentation de 4 % à raison d’une portion par semaine.
– Les aliments riches en sel enregistrent, quant à eux, une augmentation de 10 % pour une portion par semaine.
– Pire, le sel en général augmente les risques de 12 % à raison de 5 g par jour.
– L’alcool, la bière et les liqueurs dont l’augmentation tourne autour de 5 % pour une consommation de 10 g par jour.

Finalement, sans réelle surprise, cette étude vient confirmer l’importance des fruits et légumes dans notre alimentation pour réduire les risques de cancer de l’estomac, et le danger de la viande traitée.

Le saviez-vous ? S’il n’existe apparemment aucune corrélation entre la consommation totale de légumes et le risque de cancer de l’estomac, la consommation de tomates — en dépit de son apport en lycopène, un pigment rouge connu pour ses propriétés antioxydantes et anti-radicaux libres – serait elle associée à une augmentation de 11 %.

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La majorité des médicaments en vente libre est inefficace, voire néfaste pour la santé

Médicaments innefficaces

Une récente étude du magazine 60 millions de consommateurs passe au crible 61 des médicaments les plus vendus sans ordonnance. Surprise, seuls 13 d’entre eux se révèlent réellement efficaces.

Actifed rhume jour et nuit, Caliptol inhalant, Fervex, Oscillococcinum, Néo-Codion ou encore Vicks vaporub, Lysopaïne, Strepsils, Gaviscon, Immodium et Microlax… La part de marché de l’automédication en France (en volume) est limitée à 15,4 % (-0,3 point) pour une moyenne européenne de 32,3 % en 2014.

Si les industriels soutiennent l’automédication pour traiter des pathologies mineures dont la prise en charge financière n’est plus considérée comme prioritaire, la pratique est néanmoins jugée à risques par de nombreux professionnels de santé. Ces éventuels effets secondaires, les possibles interactions médicamenteuses ou encore le non respect de la durée des traitements sont autant de dangers potentiels pour la santé.

Sous le contrôle du professeur Jean-Paul Giroud, pharmacologue clinicien – auteur de plusieurs ouvrages sur les médicaments et l’automédication – et d’Hélène Berthelot, pharmacienne, 61 des médicaments les plus vendus sans ordonnance ont été analysés pour en mesurer l’efficacité. Certains
Au regard de l’étude :

• seuls 13 d’entre eux, disposent d’un rapport bénéfice/risque favorable.

Parmi les médicaments « à privilégier » :

– le sirop Clarix toux sèche,
– Humex adultes toux sèche dextrométhorphane abricot,
– Vicks vaporub, Imodiumcaps,
– Gaviscon menthe,
– Maalox sans sucre.

• 20 sont classés « faute de mieux » : leur efficacité est « faible ou non prouvée mais ils n’ont pas, peu ou très rarement d’effets indésirables », selon le journal.
• 28 médicaments sont carrément à « proscrire », « le rapport bénéfice/risque étant défavorable en automédication ».
Les médicaments à proscrire, selon 60 Millions de consommateurs, « comportent trop de contre-indications et des effets indésirables disproportionnés pour soigner des maux passagers, sans compter que certains contiennent des substances inefficaces ».

Sans parler des risques d’accidents cardio-vasculaires et neurologiques liés à l’association de plusieurs substances dans certains médicaments, comme par exemple le paracétamol combiné aux pseudoéphédrine et tripolidine (utilisés comme décongestionnant et antihistaminique).

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Les exercices de pleine conscience traitent les troubles post-cancéreux

Le yoga

Selon une récente étude publiée dans le « Journal of Cancer Survivorship », la réduction du stress par pleine conscience par le biais d’exercices comme le yoga ou la méditation, réduiraient les troubles cognitifs liés aux traitements anticancéreux.

Les patients qui sont ou qui ont été atteints d’un cancer souffrent couramment d’anomalies cognitifs post-chimiothérapie (que l’on appelle aussi « chemobrain » soit « cerveau chimio »).
Ces troubles affectent aussi bien les relations sociales, que la confiance en soi, la performance au travail et la qualité de vie. Jusqu’ici, il existait peu d’options thérapeutiques pour s’en défaire. D’autant qu’ils peuvent durer plus de 10 ans après la fin des traitements.

Il semblerait que les exercices de pleine conscience ont un effet positif sur les troubles post-cancéreux, les symptômes dépressifs et les troubles du sommeil.
Pour en démontrer l’efficacité sur les facultés cognitives, les chercheurs du Regenstrief Institute et de l’École de médecine de l’Indiana University ont réalisé les premiers essais cliniques de manière aléatoire sur 71 patients qui ont vaincu le cancer (du sein et colorectal).

Ils les ont répartis en deux groupes distincts. 36 d’entre eux ont reçu des documents d’information pédagogique et un accompagnement de soutien. Les 35 autres ont été soumis à des séances de réduction du stress par la pleine conscience dispensées par un professionnel pendant 8 semaines.

→ Il s’agissait alors de faire comprendre au patient comment ses pensées, ses impressions et ses attitudes comportementales pouvaient affecter sa santé, pour ensuite l’aider à développer des méthodes non réactives d’affrontement.

• Le groupe des 35 a enregistré une nette amélioration de l’attention. Ces patients s’en sont même mieux sortis que le groupe de contrôle lors de l’accomplissement de tâches cognitives complexes.
• 95 % des patients qui ont suivi le programme d’exercices de pleine conscience l’ont mené à son terme, le jugeant ainsi utile.
• La majorité s’est même montrée particulièrement motivée, en répétant les techniques d’entraînement à domicile, pendant et après la fin du programme.

Le saviez-vous ? Parue dans le « Journal of Clinical Oncology » en 2012, une autre étude avait mis en évidence les effets bénéfiques de la réduction du stress par la pleine conscience sur la santé des femmes ayant vaincu le cancer du sein. Les chercheurs de l’organisme londonien The Haven avaient étudié 229 femmes souffrant d’un cancer du sein (aux stades 0 à 3) et qui avaient toutes été traitées par chimiothérapie, chirurgie ou radiothérapie.

→ Les volontaires ont noté une réelle amélioration de leur humeur, du bien-être et une baisse du niveau de fatigue, d’anxiété et de dépression. En somme, elles vivaient mieux leur situation anatomique et endocrinienne.

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Troubles bipolaires : un diagnostic plus rapide pour une meilleure prise en charge

Femme qui a des troubles bipolaires.

Le trouble bipolaire, classé parmi les 10 pathologies les plus invalidantes par l’OMS, est en moyenne diagnostiqué 10 ans après son apparition. Un malade sur deux tentera de se suicider au cours de sa vie, et 15 % y arriveront. Il est donc essentiel de le dépister le plus tôt possible.

Les troubles bipolaires entrainent en alternance des épisodes « maniaques » et dépressifs. Les premiers engendrent des réactions hors de proportion avec l’événement, si bien que le patient ne se rend même plus compte qu’il dépasse les bornes. Les épisodes dépressifs sont quant à eux tels que le malade en est paralysé et en vient à songer au suicide.

La Haute autorité de santé (HAS), chargée d’évaluer les médicaments et les pratiques médicales, a publié un communiqué sur l’importance de dépister ces cas le plus tôt possible. Elle souligne qu’« un malade sur deux fera au moins une tentative de suicide dans sa vie et 15 % décéderont par suicide ».

Pour info :

• L’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe le trouble bipolaire dans les 10 maladies les plus invalidantes.
• 1 à 2,5 % de la population française serait touchée, un chiffre que la HAS juge sous-évalué.
• Le trouble bipolaire est diagnostiqué en moyenne 10 ans après son apparition. La maladie n’est pas toujours évidente puisque les épisodes d’exaltation peuvent souvent passer inaperçus, surtout à l’adolescence.

Selon la HAS, pour un dépistage plus rapide et efficace, les médecins devraient systématiquement penser à la possibilité d’un trouble bipolaire en cas :

– d’antécédent familial
– de changement brutal dans le fonctionnement psychique, de symptômes dépressifs atypiques
– d’une première dépression survenue avant 25 ans
– de tentatives de suicides répétés
– de réaction anormale à un traitement antidépresseur.

A noter que les troubles bipolaires commencent à la fin de l’adolescence entre 15 et 19 ans. La HAS admet qu’il n’est pas toujours simple de les déceler dans la mesure où « les variations d’humeur peuvent être courantes et non pathologiques » à l’adolescence.

• Il convient donc de faire très attention aux changements de comportement rompant avec « le fonctionnement habituel de l’adolescent », type repli sur soi, décrochage scolaire, conduites à risques, prise de drogues…
• En cas de tentative de suicide chez un adolescent ou un jeune adulte, le trouble doit « impérativement » être envisagé.

Si le patient est suspecté d’être atteint de trouble bipolaire, son médecin adressera son cas à un psychiatre qui confirmera ou non le diagnostic, pour ensuite prescrire un traitement adapté, en accord avec les proches et les professionnels de santé concernés.

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Le droit à l’oubli : cancers et hépatite C concernés

Le droit à l'oubli

La Loi de modernisation du système de santé vient d’être promulguée. Parmi ses différents axes, la création du « droit à l’oubli », dont le but est de permettre aux anciens malades d’accéder aux prêts et aux assurances aux mêmes taux que les autres, sans surprime. Il sera applicable à cinq types de cancers et à l’hépatite C.

Selon la ministre de la Santé Marisol Touraine, « cinq catégories de cancers sont concernées : le cancer du sein, le cancer du testicule, le mélanome de la peau, le cancer de l’utérus et le cancer de la thyroïde ».

Une grille définira les types précis de cancers concernés par ce dispositif à l’intérieur de ces cinq grandes catégories.

La ministre ajoute que le « délai maximal sera de 10 ans après la fin des traitements, sans rechute, mais pourra également être inférieur (1 an, 3 ans, 6 ou 7 ans) ». Ce délai concernera les ex-malades adultes du cancer. Le délai sera réduit à 5 ans au maximum pour les mineurs après la fin des traitements.

• En prenant l’exemple de « certains cancers du sein » : « au bout d’un an, à la fin des traitements, et sans rechute, on pourra aller dans une banque, avoir un prêt, et ne plus à avoir à payer de surprime ou de taux plus élevé ». « C’est une avancée considérable », souligne Marisol Touraine.

• Le « droit à l’oubli » s’appliquera également à d’anciens malades de l’hépatite C qui peuvent maintenant guérir et ainsi avoir accès, « après la fin des traitements et sans rechute, au bout d’un peu moins d’un an (…), à un prêt au même prix que les autres, au même taux », selon la ministre.

La ministre de la Santé insiste sur le fait que les assureurs étaient partie prenante dans ces discussions, au même titre que des experts et des patients.

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Le verre bioactif : le futur des plombages dentaires ?

Le verre bioactif pour les soins des dents.

Selon une récente étude relayée dans la revue Dental Materials, le verre bioactif, qui favorise le développement cellulaire, pourrait un jour entrer dans la composition des plombages et autres amalgames dentaires.

Utilisé depuis plusieurs décennies en chirurgie osseuse, le verre bioactif est un matériau développé in vitro, dont la principale faculté est de favoriser le développement cellulaire.

Scientifiquement parlant, il contient des composants comme l’oxyde de silicone, l’oxyde de calcium et l’oxyde de phosphore.

Dans le cadre des soins dentaires :

• L’effet toxique des ions de calcium et de phosphate qu’il contient lui confère des propriétés antimicrobiennes, et retarderait donc l’apparition et le développement des caries.
• Le verre bioactif pourrait même fournir des minéraux eux-mêmes capables de remplacer ceux perdus par la dent. Une mécanique qui rendrait ces plombages d’autant plus durables.

Une véritable révolution lorsque l’on sait que rien qu’aux États-Unis, plus de 122 millions d’amalgames en composites sont posés chaque année.

Pour les besoins de cette étude, les chercheurs de l’Oregon State University ont extrait des molaires humaines pour simuler la bouche humaine. Ils ont utilisé des amalgames en composite constitués de 15 % de verre bioactif sur certaines dents, tandis que les autres dents en ont reçu sans composite bioactif.
Ils ont ensuite introduit des bactéries dentaires.

• Les échantillons avec amalgame en verre bioactif ont enregistré une réduction de 61 % de la pénétration bactérienne.
• L’échantillon sans verre bioactif a quant à lui enregistré une pénétration de 100 %.

Jamie Kruzic, un professeur de l’OSU College of Engineering a commenté que « les bactéries de la bouche qui contribuent à la formation de caries ne semblent pas aimer ce type de verre et sont donc moins susceptibles de coloniser les amalgames qui l’intègre ». Et de conclure que « cela pourrait avoir un impact significatif sur l’avenir des soins dentaires. »

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Sport : Se muscler en un temps record avec la méthode HIIT

Sport méthode HIIT

Qui n’a jamais rêvé de faire du sport et d’obtenir un maximum de résultats en un minimum de temps ? C’est ce que vous promet la méthode HIIT (High Intensity Interval Training). Il s’agit d’enchaîner les exercices intenses de type cardio sur des courts laps de temps en alternance avec des récupérations. Mode d’emploi.

L’objectif de la méthode HIIT est d’améliorer votre :

– endurance
– force
– agilité
– précision
– coordination
– souplesse
– mental

→ Pour info, 2h30 de HIIT = 10h30 de travail en endurance.

Les séances durent entre 15 et 30 minutes, et peuvent être réalisées en intérieur comme en extérieur. Mieux encore, ces exercices permettraient de brûler des calories jusqu’à 24 h après l’effort.

Il existe deux méthodes distinctes :

• La « méthode Tabata », soit le protocole original : on alterne entre 20 secondes d’efforts à haute intensité, et des récupérations de 10 secondes. A répéter 7 fois.
• La méthode Little : 60 secondes d’efforts puis 75 secondes de repos. Phases que l’on répète 8 à 12 fois.

Attention toutefois, consultez votre médecin pour être sûre que la méthode HIIT vous correspond. Elle est par exemple déconseillée aux personnes qui souffrent de problèmes cardiaques.

« 7-minutes Workout » est un programme américain, idéal pour débuter le HIIT.
12 exercices à réaliser en 7 minutes. Vous pouvez le répéter 2 à 3 fois selon votre niveau et surtout le temps que vous avez.
Chaque exercice dure 30 secondes. Comptez 10 secondes de repos entre chaque.

Le Jumpin Jack : sautez en écartant les jambes tout en ramenant les mains jointes au-dessus de la tête.

La chaise contre le mur : dos droit contre le mur, asseyez vous sur une chaise imaginaire. Cuisses parallèles au sol, jambes à 90°, et tibias perpendiculaires au sol.

Les abdominaux : allongé sur le sol, tendez les bras parallèles au sol et décollez uniquement le haut des épaules, en gardant le bas du dos bien plaqué au sol.

Monter sur une chaise : Vérifiez que votre chaise est bien stable avant. Prenez appui sur vos jambes à chaque descente.

Les squats : pieds écartés à la largeur des épaules, faites des flexions en gardant le dos bien droit, les bras parallèles au sol, et regardez droit devant vous.

Les dips sur une chaise : faites travailler les triceps avec des pompes arrière. Vous pouvez vous appuyer sur l’assise d’une chaise.

La planche : En appui sur les coudes et la pointe des pieds, le corps doit être gainé et parallèle au sol. Pensez à garder jambes, fesses et dos alignés.

Courrez sur place : Levez les genoux le plus haut possible pour que cet exercice soit efficace.

Les fentes avant : il est important de savoir que plus les jambes sont écartées, plus les fessiers et les ischio-jambiers sont sollicités.

Les pompes en T : sur le même principe que les pompes normales, il s’agit, en position haute de pivoter le corps, et de tendre le bras vers le plafond, d’où la forme en T.

La planche sur le côté : faites à bien garder les jambes, les hanches et le dos alignés.

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Sommeil : Le manque de sommeil accentue les risques de s’enrhumer

Femme qui est fatiguée à cause d'un manque de sommeil.

Moins vous dormez, plus nombreuses sont vos chances d’attraper un rhume. Telle est la dure réalité, si l’on en croit les résultats d’une récente étude.

Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs de l’université de Californie à San Francisco ont étudié 164 volontaires.
Une visite médicale en règle et un questionnaire évaluant leur caractère, leur niveau de stress et leur consommation d’alcool et de cigarettes ont été nécessaires avant de les exposer au virus du rhume.

Les scientifiques ont aussi enregistré leurs habitudes de sommeil. Une semaine avant l’étude, chaque participant a ainsi séjourné dans une chambre d’hôtel à Pittsburgh, dans l’est des États-Unis.

À partir de là, ils leur ont administré le virus par gouttes nasales et ont prélevé des échantillons quotidiennement sur une semaine pour évaluer sa progression.

• Les volontaires qui dorment moins de 6 heures par nuit ont 4,2 fois plus de risques d’attraper un rhume que ceux qui ont dormi au moins 7 heures. Ce chiffre passe même à 4,5 pour les participants qui ont dormi moins de 5 heures.

« Le manque de sommeil a été le facteur de différence le plus important », a expliqué Aric Prather, directeur de cette étude publiée dans le journal américain Sleep.
« Peu importe quel âge avaient les personnes, leur niveau de stress, leur race, leur éducation ou leurs revenus. Peu importe qu’ils fussent fumeurs ou non. Avec tous ces paramètres pris en compte, la quantité de sommeil était le facteur le plus important », a-t-il ajouté.

Le saviez-vous ?

==> D’autres études ont montré que dormir peu accentuait les risques de maladies chroniques, de morts prématurées ou d’accidents de voiture.
==> Selon un sondage effectué en 2013, un Américain sur 5 dort moins de 5 heures par nuit.