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Seniors : des caméras intelligentes pour détecter les chutes à domicile

Les chutes chez les seniors.

On n’arrête pas le progrès. Des caméras intelligentes ont été mises au point pour détecter le moindre accident chez les personnes âgées. Nombreux sont ceux qui font une, voire plusieurs chutes chaque année. Elles entraînent fractures, dépendance et même décès dans certains cas.

En quelques chiffres :

• 1/3 des personnes de plus de 65 ans et 50 % de celles de plus de 80 ans font une ou plusieurs chutes par an.
• Chaque année, les chutes provoquent 55 000 fractures du col du fémur et 12 000 décès. Sans parler des fréquentes altérations psychiques (phobie de retomber) et psychomotrices qu’elles provoquent.
• 40 % des patients âgés hospitalisés à cause d’une chute nécessitent d’être orientés vers une institution.

Chef du pôle gériatrique du CHU de Limoges et auteur de cette étude, le Pr Thierry Dantoine s’est intéressé à la prévention des chutes chez les patients âgés par les nouvelles technologies, en particulier les systèmes de Détection Systématique par Caméra Vidéo (DSCV), dont les caméras intelligentes LCS.

Actives 24 h/24, ces caméras détectent le moindre comportement anormal de l’habitant à son domicile. Elles émettent ensuite une alerte vers une plateforme confidentielle de vidéovigilance qui la transmet aux aidants compétents si la chute est avérée.

Pas d’inquiétude, la vie privée est préservée par le cryptage des images ainsi qu’une procédure stricte de leur levée, assurant ainsi le respect de l’intimité de la personne.

Parmi ses nombreux avantages :

==> Cette technologie détecte la quasi-totalité des chutes, même les plus « molles ».
==> Ces caméras sont capables de comprendre précisément l’origine des chutes, permettant ainsi de mieux cibler les stratégies de prévention.
==> La LCS fournit en outre une aide diagnostique sur l’origine de la chute, qu’elle soit purement « environnementale » (mobilier, obstacle, tapis, mauvais chaussage, prise de risque comme monter sur un tabouret…) ou potentiellement médicale (malaise, perte de connaissance, syncope cardiaque, épilepsie…).
==> Pas de l’activer manuellement dès qu’il y a un problème, comme avec par exemple la téléassistance. Une avancée qui permet d’élargir la détection à de nombreuses personnes présentant des troubles cognitifs.
« Plus la technologie permet d’intervenir tôt après la chute, en cas d’impossibilité de se relever, moins les conséquences physiques et psychologiques seront importantes ».

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Espérance de vie : 7 ans de plus pour les sportifs de haut niveau

Sportifs de haut niveau

Selon les résultats d’une récente étude française, les sportifs de haut niveau auraient une espérance de vie de 7 ans supérieure à celle du reste de la population. Pour autant, les avis des chercheurs sur les bénéfices d’une pratique intensive et d’un tel mode de vie restent partagés en fonction des sports.

Juliana Antero-Jacquemin chercheuse de l’Insep (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) et responsable de ces recherches, a étudié les données de 2 814 athlètes français ayant participé aux jeux Olympiques entre 1912 et 2012.

Sur ces sept années de vie supplémentaires :

• Environ deux années sont gagnées grâce à la diminution des risques de maladies cardiovasculaires, comme les infarctus et les AVC.
• Deux autres années sont gagnées grâce aux moindres du risque de cancers.
• Et trois années de plus grâce à la « diminution du risque lié à d’autres causes », comme les accidents.

Ce n’est d’ailleurs pas la première étude de Juliana Antero-Jacquemin sur le sujet. En mars 2015, elle démontrait que le taux de mortalité était de 50 % inférieur chez les sportifs français ayant participé aux JO entre 1948 et 2010, par rapport à la population générale de la même époque.

Mais les avis des chercheurs divergent quant à l’intensité de l’activité physique à pratiquer pour améliorer au mieux son espérance de vie.

« L’impact sanitaire de la pratique intense est actuellement débattu, notamment sur le plan cardiovasculaire » reconnaît Mme Antero-Jacquemin. Principalement sur deux critères :

• Les entraînements des « sports d’élite » dépassent de « 5 à 10 fois » les recommandations pour la population générale. Ces entrainements intensifs peuvent avoir des répercussions comme les blessures récurrentes ou les accidents.
• L’hygiène de vie des sportifs est excellente mais peut en revanche s’accompagner de la prise de produits dopants avec des effets « particulièrement néfastes », souligne la chercheuse.

Par ailleurs, pour la santé cardiovasculaire, les bénéfices du sport de haut niveau varient fortement d’une discipline à l’autre.

→ Les sports qui combinent plusieurs types d’activités physiques comme les sports collectifs ou le décathlon apporteraient un plus grand bénéfice pour la réduction des risques cardiovasculaires.

→ Les sports d’endurance purs comme les courses de fond et le cyclisme sur route seraient au contraire moins bénéfiques.

« Nos recherches montrent que la longévité des athlètes d’élite est globalement meilleure que celle de la population générale, mais l’ampleur du bénéfice dépend des caractéristiques de chaque sport », conclut Mme Antero-Jacquemin.

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Grossesse et tabac : faut-il rémunérer les femmes enceintes pour les inciter à arrêter de fumer ?

Grossesse et tabac

Et si rémunérer les femmes enceintes pour les inciter à arrêter de fumer était plus efficace que de les culpabiliser ?

Plusieurs maternités tentent pour la première fois d’inciter les femmes enceintes à arrêter de fumer en les rémunérant. Selon les spécialistes, cette méthode serait plus efficace que la culpabilisation.

20 % des femmes enceintes fument tout au long de leur grossesse en France. Un record européen que le ministère de la Santé a révélé en février 2015.

Pour tenter d’enrayer la tendance, 16 maternités françaises ont tenté l’opération en leur offrant des bons d’achat.

→ 400 femmes enceintes ont été recrutées. Volontaires, majeures, et enceintes de moins de quatre mois et demi, fumeuses d’au moins cinq cigarettes par jour (ou trois roulées, mais pas d’autre produit à base de tabac ni de cigarette électronique).

« L’expérimentation (qui a démarré début avril) doit durer deux ans », explique Ivan Berlin, directeur de cette étude financée par l’Institut national du cancer et médecin à l’Hôpital Pitié-Salpêtrière.

Les femmes rémunérées reçoivent en moyenne 300 euros. Leur abstinence est surveillée de près par les médecins via des tests de contrôle biologiques.

Une approche soutenue par les addictologues

Michel Lejoyeux, responsable du département de psychiatrie et d’addictologie Bichat-Beaujon, explique : « Imaginer qu’être enceinte est une motivation suffisante pour arrêter un comportement toxique revient à ne pas mesurer le potentiel d’emprise physiologique et psychologique que représentent les substances psychoactives ».

Selon lui, la grossesse est une façon de faire une « vraie séparation » entre les consommatrices occasionnelles qui vont tout simplement arrêter de fumer pour protéger leur bébé et les dépendantes. Bien que conscientes de la toxicité du tabac, ces dernières ne peuvent s’en passer « pour des raisons biologiques et psychologiques ».

« Dans un nombre considérable de cas, l’addiction se poursuit dans la honte et la culpabilité », observe-t-il. Le fait de lui répéter que c’est mauvais pour le bébé n’est d’ailleurs d’aucune efficacité.

Une méthode testée avec succès pour la cocaïne

Michel Reynaud, professeur au Département de psychiatrie et d’addictologie de l’Hôpital Paul Brousse de Villejuif analyse l’addiction comme « le détournement des circuits de la récompense vers une récompense unique qui est le produit. Le sujet a un besoin compulsif de la consommation de son produit. Quand il ne l’a pas, il est mal et c’est ce produit qui l’apaise ».

La rémunération peut alors agir positivement en activant le processus de plaisir par le biais d’une nouvelle récompense. « Le sujet saisit une autre récompense possible qui vise à faire contrepoids à ce besoin massif du produit ».

Il observe d’ailleurs que « dans les dépendances graves, cette stratégie est efficace. Aux États-Unis, elle est testée depuis au moins dix ans sur les sujets dépendants à la cocaïne avec de bons résultats et meilleurs que les résultats des autres thérapies ».

« Cette méthode est certes contre-intuitive. Mais il faut encourager les sujets dépendants plutôt que de les punir ou leur faire honte. Il faut les accompagner dans leurs difficultés plutôt que de les pointer du doigt », ajoute-t-il.

Pour les plus sceptiques quant à la rémunération des fumeurs et le coût d’une telle méthode, le Pr Berlin insiste davantage sur les économies qu’elle génère. Pour cause, les coûts associés à la prise en charge par exemple de bébés prématurés ou de faibles poids devraient diminuer.

« Le tabac est tellement toxique pour les bébés que tout investissement est utile à partir du moment où il démontre son efficacité », estime-t-il.

Enfin pour info, une équipe écossaise a déjà étudié l’efficacité de cette méthode. Des travaux publiés fin janvier 2015 dans la revue médicale britannique BMJ ont révélé que 23 % des femmes qui ont reçu une incitation financière sont parvenues à stopper la cigarette contre 9 % parmi celles qui n’ont rien reçu.

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Baclofène : lancement d’une étude d’envergure pour en mesurer les effets indésirables

Baclofène

Le CHU de Lille vient de lancer une grande étude sur le baclofène, ce médicament prescrit dans la maladie alcoolique. L’objectif : mieux en mesurer les effets indésirables.

Chaque année, en France, 49 000 personnes décèdent à cause de l’abus d’alcool, soit 134 morts par jour.

En vente depuis 1975, le baclofène est autorisé en neurologie (contractures musculaires d’origine neurologique). Mais c’est en 2008 que la popularité du médicament a explosé, lorsque le cardiologue alcoolique Olivier Ameisen (décédé en 2013) a publié son livre « Le dernier verre ». Il l’avait auto-expérimenté et avait ainsi supprimé son envie de boire.

Pour mener cette étude – baptisée « baclophone » — sans précédent dans le domaine de l’addiction :

• 25 centres hospitaliers de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie ont été invités à participer sous la coordination du CHU de Lille et du Dr Benjamin Rolland, psychiatre et addictologue.
• 800 patients volontaires inclus dans l’étude via des centres ou un réseau de plus d’une centaine de médecins prescripteurs de baclofène. Autrement dit, les patients recevront un appel téléphonique mensuel.
• Une étude sur 3 ans
• Un comité de surveillance indépendant est mis en place pour assurer la transparence des données de cette étude de pharmacovigilance.
• Le financement est entièrement publique (région et structure de recherche clinique : 350 000 euros)

Ses objectifs ?

-Décrire la nature et la fréquence des différents effets indésirables propres au médicament.
-Étudier l’évolution des consommations d’alcool et du « craving » (envie irrépressible de boire).
-Évaluer la proportion des patients inclus dans le système mis en place en 2014 par l’agence du médicament (ANSM) dit de recommandation temporaire. Une procédure jugée trop lourde, compliquée, voire inadaptée par certains médecins. Visiblement, en octobre 2015, seuls 6 200 patients étaient enregistrés sur le site de l’ASNM, alors qu’environ 100 000 patients seraient pris en charge avec du baclofène.

« L’étude va permettre de mieux séparer les évènements indésirables propres au baclofène (fatigue, troubles du sommeil, bourdonnements d’oreilles…) de ceux liés à d’autres causes (prise d’alcool, de drogues ou d’autres médicaments par exemple pour dormir ou contre la dépression ; maladie sans rapport avec ce traitement de l’alcooldépendance) », explique le Dr Rolland.

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Canada : légalisation de l’aide médicale à mourir

L’aide médicale à mourir

Un projet de loi vient d’être déposé au Canada autorisant « l’aide médicale à mourir ». Il concernera uniquement les adultes canadiens consentants et responsables, souffrant d’une maladie grave.

« C’est un sujet très personnel qui nous concerne tous, mais aussi nos familles », a déclaré le Premier ministre Justin Trudeau en insistant sur « l’impact significatif (d’une loi) sur la vie quotidienne des Canadiens ».

Sans aller jusqu’à l’euthanasie comme aux Pays-Bas, en Belgique ou au Luxembourg et en refusant de parler comme en Suisse de suicide médicalement assisté, le Canada ouvre donc la possibilité pour des adultes de demander à mettre fin à leurs souffrances.

Jody Wilson-Raybould, ministre de la Justice, précise que l’aide médicale à mourir sera accessible aux « adultes consentants et responsables, souffrant d’une maladie grave, incurable et irréversible, et dont la mort est raisonnablement prévisible ».

Pourtant, les 21 recommandations d’un comité spécial de la Chambre des communes et du Sénat proposaient d’élargir cette aide médicale à mourir aux mineurs responsables et matures ainsi qu’à des patients souffrant de troubles psychologiques.

Les conditions seront particulièrement encadrées pour les malades :

• Les personnes soumettant une telle demande devront se prévaloir de « deux témoins indépendants »
• Ils devront également obtenir l’accord de deux professionnels de santé pouvant attester qu’il s’agit « d’un choix lucide ».
• Seuls les Canadiens seront habilités à demander l’aide médicale à mourir.

« Personnellement, je crois nécessaire de fournir davantage de confort aux personnes à l’approche de la fin de leur vie, quelle que soit la forme que cela prenne », estime la ministre de la Justice.

La loi permettra donc à « des adultes responsables souffrant de façon intolérable du fait de leur état médical grave de choisir une mort paisible » plutôt que d’attendre la mort dans la douleur, la peur et dans des conditions indignes, ajoute-t-elle.

Selon la ministre de la Santé Jane Philpott, « certains groupes vont juger que nous ne sommes pas allés assez loin et d’autres nous diront au contraire que nous sommes allés trop loin ».
Le sujet est très sensible, si bien que le parti libéral, majoritaire à la Chambre, ne donnera aucune consigne de vote, sauf aux ministres. Mais le débat doit se faire rapidement.
La Cour suprême a donné au gouvernement jusqu’au 6 juin pour adapter le Code pénal à la Charte des droits et des libertés.
À savoir qu’elle avait autorisé l’aide médicale à mourir pour les adultes consentants atteints de problèmes de santé graves et irrémédiables il y a un peu plus d’un an. Le gouvernement libéral a d’ailleurs jusqu’à la fin du printemps pour se conformer à cette décision.
Selon l’Association des libertés civiles de la Colombie-Britannique, ce texte ne va pas assez loin et « laisse de côté des catégories entières de Canadiens en souffrance qui devraient avoir le droit de choisir une mort assistée dans la dignité ».

Le saviez-vous ? Depuis décembre 2015, le Québec a autorisé l’aide médicale à mourir. Une vingtaine de personnes ont exercé ce droit ces quatre derniers mois.

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Traitement de la dépression : les champignons hallucinogènes sur le banc d’essai

Champignons

La dépression touche plusieurs millions de personnes dans le monde. Selon une récente étude britannique publiée dans la revue The Lancet Psychiatry, les champignons hallucinogènes aideraient à soigner la dépression, et préviendraient les rechutes chez les patients résistants aux traitements.

Un patient sur 5 est insensible aux traitements actuels lorsque beaucoup d’autres, qui voient leur état s’améliorer dans un premier temps, finissent par rechuter.

« C’est la première fois que la psilocybine — une substance contenue dans certains champignons hallucinogènes — est testée dans le traitement potentiel des dépressions majeures », souligne le Dr Robin Carhart-Harris, de l’Imperial College de Londres et directeur de l’étude.

Pour les besoins de l’enquête, 12 patients atteints de dépression modérée à sévère depuis plus de 15 ans en moyenne ont suivi un traitement de 2 jours à la psilocybine. Ils ont ensuite été suivis pendant 3 mois.

→ Les chercheurs ont observé les effets psychédéliques entre 30 et 60 minutes après la prise des gélules, avec un effet culminant 2 à 3 heures après.

→ Une semaine plus tard, les 12 patients présentaient tous une amélioration et huit étaient en rémission.

→ Au bout de trois mois, cinq étaient encore en rémission.

Le Pr David Nutt explique que l’hallucinogène « cible les récepteurs de la sérotonine, comme la plupart des antidépresseurs actuellement disponibles, mais qu’il possède une structure chimique très différente et qu’il agit plus rapidement que ceux-ci ».

Pour autant, vu le petit nombre de patients testés, les chercheurs préfèrent ne pas tirer de conclusions « probantes » sur les effets thérapeutiques de la psilocybine. Les recherches doivent se poursuivre.

• Dans un commentaire joint à l’étude, le Pr Philip Cowen de l’Université d’Oxford reconnaît que les résultats obtenus sur trois mois sont « prometteurs, mais pas complètement convaincants ».

• De son côté, Jonathan Flint, professeur de neurobiologie à l’université d’Oxford, estime qu’il est « impossible » d’affirmer à ce stade que la molécule est efficace sur la dépression.

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Les produits à base de poisson contiennent des substances toxiques

Sushis

Une nouvelle enquête de « 60 millions de consommateurs » passe au crible 130 produits à base de poisson, comme les surimis, les sushis, les noix de Saint-Jacques ou le thon en boîte. Les résultats ne sont pas toujours ceux que l’on pourrait imaginer.

Le thon en boîtes, dont des doses plus ou moins élevées de mercure et d’arsenic ont été retrouvées, fait mauvaise figure. L’étude précise même que des arêtes et des fragments de cœur et d’ovocytes ont été détectées dans ces préparations.
A en croire le magazine, en termes de marques, l’Odyssée d’Intermarché et Saupiquet sont à éviter, tandis que Carrefour et Leader Price caracolent en tête des produits au poisson de qualité.
Contre toute attente, les bâtons de surimis s’en sortent plutôt bien, puisqu’ils contiennent moins d’additifs et sont composés d’au moins 50% de poissons. Attention toutefois aux produits les moins chers, dont la teneur en poisson ne dépasse pas les 20%, sont de mauvaise qualité, et contiennent de la farine, de l’huile, du sucre, du sel, des colorants et des additifs divers.
Quant aux sushis analysés (13 sortes au total), ils sont tous sains. Petite mention pour ceux au thon qui seraient plus frais que ceux au saumon.

Pour ce qui est des enseignes, Eat Sushi ressort vainqueur.

En revanche, alerte rouge sur les noix de Saint-Jacques. Près de la moitié d’entre elles contiennent plus d’eau que de poisson.

Le plus simple pour choisir vos produits est de :

– regarder l’origine de pêche du poisson
– s’assurer d’une teneur d’au moins 50% en poisson
– éviter les produits avec une liste d’ingrédients et additifs trop longue.

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Nouvelle campagne de distribution de comprimés d’iode pour les populations proches des centrales nucléaires

Iode

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) vient de lancer une campagne de distribution de comprimés d’iode aux populations habitant dans un rayon de 10 km autour de sites nucléaires. Cela concerne près de 400 000 foyers répartis sur 500 communes.

Organisée par l’ASN en collaboration avec les différents acteurs concernés — les pouvoirs publics, notamment les ministères de l’Intérieur et de la Santé, l’opérateur EDF, les maires et élus locaux, des représentants des pharmaciens et des médecins, ainsi que les CLI —, cette campagne est la cinquième du genre en France, initiée en 1997. La dernière date de 2009 (sachant qu’un comprimé a une durée de validité de 7 ans). Les frais de cette campagne sont à la charge d’EDF.
Près de cinq ans après la catastrophe de Fukushima, « on sait qu’un accident nucléaire est possible en France, même si ce n’est pas quelque chose de probable, loin de là », déclare M. Delmestre.

Des comprimés d’iode, pourquoi ?

En cas d’accident nucléaire, ingérer de l’iode stable est un moyen simple et efficace de protéger la thyroïde contre les effets de l’iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l’environnement et qui est susceptible d’entraîner des cancers.

« Il ne s’agira pas seulement d’une campagne de distribution d’iode, mais aussi d’une campagne d’information sur le risque nucléaire », déclare Alain Delmestre, directeur général adjoint de l’ASN et chargé du comité de pilotage de la campagne.
« Ce que l’on souhaite, c’est pouvoir faire progresser la conscience du risque dans l’opinion publique, en tout cas pour les populations qui vivent à côté des centrales nucléaires. Il y a des choses à faire, il y a des choses à connaître et il y a des principes à mettre en place », ajoute-t-il.

Les personnes concernées : Toutes personnes et collectivités se trouvant dans un rayon de 10 kilomètres autour des 19 sites nucléaires d’EDF. Soit environ 400 000 foyers, 2 000 établissements publics, répartis sur 500 communes.

Et les autres ? Pas de panique, en cas de pépin, il existe d’autres stocks départementaux qui pourraient être acheminés aux populations.

Déroulement des opérations :

— Les populations concernées sont invitées par courrier à venir retirer les boîtes de comprimés d’iode en pharmacie. Si les gens ne se déplacent pas, ils les recevront par la poste dans les mois qui suivent.
— En relation avec les maires et les commissions locales (CLI), les pouvoirs publics vont organiser des réunions pour permettre d’échanger avec les populations.

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AVC : Le régime méditerranéen en réduit les risques

Régime méditerranéen pour réduire le risque d'AVC.

Bien que l’impact d’une alimentation moins saine soit moindre comparé à ce que les scientifiques pensaient à l’origine, il reste néanmoins supérieur à celui du régime méditerranéen dont les bienfaits semblent réels sur la santé cardiovasculaire. Manger plus d’aliments issus de ce régime réduirait les risques de crises cardiaques.

De précédentes études ont déjà mis en avant les bienfaits du régime méditerranéen sur la santé, réduisant notamment les risques de cancer, de maladies cardiovasculaires, mais aussi de Parkinson et d’Alzheimer. Pour cause, ce régime est majoritairement à base de fruits et légumes.

Menée par une équipe de chercheurs néo-zélandais, cette nouvelle étude s’est intéressée à 15 482 personnes de 39 pays différents, âgées en moyenne de 67 ans, et atteintes de maladies coronaires artérielles stabilisées.

Un questionnaire leur a été soumis sur leurs habitudes de vie et leur alimentation, notant ainsi leur consommation hebdomadaire de viande, de poisson, de produits laitiers, de céréales complètes ou raffinées, de fruits, de légumes (en excluant les pommes de terre), tous inclus dans le régime méditerranéen. Idem pour les aliments moins sains (estampillés « occidentaux ») comme les desserts, les sucreries, les boissons sucrées, les produits frits et l’alcool.

Leurs résultats ont été traduits sous forme d’évaluations chiffrées allant de 0 à 24. Les personnes qui consommaient plus d’aliments sains enregistraient un meilleur score dans l’évaluation du « régime méditerranéen » et celles qui plébiscitaient plus les aliments gras et sucrés enregistraient plus de points dans leur évaluation du « régime dit occidental ».

4 ans plus tard, les chercheurs ont revu les participants pour comparer l’évolution de leur santé en lien avec leur alimentation. Ils ont ainsi pu noter s’ils avaient souffert d’un grave épisode cardiovasculaire (crise cardiaque ou accident vasculaire cérébral), et si ces atteintes leur avaient été fatales.

→ Plus les participants ont un bon score dans l’évaluation du « régime méditerranéen », plus les risques de grave épisode cardiovasculaire diminuent. Ces accidents sont apparus :

• Chez 10,8 % des volontaires dont le score est inférieur ou égal à 12.
• Chez 10,5 % de ceux dont le score était compris entre 12 et 14.
• Et seulement chez 7,3 % des patients dont le score était supérieur à 15.

Des résultats qui se sont vérifiés dans tous les pays où a été réalisée l’étude.

Néanmoins, en analysant tous ces résultats, les chercheurs ont remarqué que l’ajout d’aliments sains dans l’alimentation semblait plus important que le fait d’éviter les aliments moins sains.

Ils précisent qu’il ne s’agit pas non plus de se jeter sur les aliments gras ou trop sucrés. Ils encouragent de toute façon la consommation de « certains aliments, notamment les fruits et légumes, qui semblent faire baisser le risque de crise cardiaque et d’AVC ».

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Tendance : les soins antistress, la nouvelle solution zen

soins_antistress

Sauna japonais, caisson de flottaison, janzu… les soins antistress procurent un lâcher-prise absolu en débranchant le cerveau. Voici notre petite sélection.

Le sauna japonais, véritable bain de soleil

La chaleur qu’il diffuse est sèche comme celle d’un sauna classique. Elle est générée par des infrarouges qui permettent au corps de transpirer en profondeur. Sans les UV, la chaleur s’intensifie au fil de la séance qui dure une heure. Le corps transpire comme pendant une séance de sport très soutenue. On en ressort détendu et plus léger (jusqu’à moins 600 calories).

→ A partir de 35 euros la séance.

Le caisson de flottaison, méditer en apesanteur

Mis au point aux États-Unis dans les années 50, le principe du caisson cocon est d’explorer un état méditatif en flottant dans une eau saturée en sels de magnésium. L’immersion totale nous recentre sur nous-mêmes et nos sensations. Plusieurs instituts de beauté ou des lieux dédiés à la technique proposent cette expérience.

→ Entre 30 et 80 euros.

Le Janzu, une invitation au voyage

« Rivière pacifique » en chinois, le janzu est une technique de soin initiée par le Mexicain Juan Villatoro, qui s’inspire des techniques chamaniques de régression. Il s’apparente à une danse aquatique où la détente est le maître-mot. Laissez-vous guider par un praticien à des mouvements doux, des étirements et quelques points de pression pour activer l’énergie. Ce soin est très efficace contre les douleurs et les raideurs musculaires, mais aussi contre les migraines, les symptômes liés au stress, les troubles du sommeil et la phobie de l’eau. Il est recommandé aux femmes enceintes, notamment pour éliminer les tensions musculaires.