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Ménopause : l’acupuncture soulagerait les femmes

Acupuncture pour soulager les bouffées de chaleur de la ménopause.

Une récente étude américaine publiée dans la revue « Menopause » nous apprend qu’en faisant des séances d’acupuncture, les femmes tout juste ménopausées réduiraient les bouffées de chaleur et sueurs nocturnes de 36 %.

A l’heure actuelle, il existe un traitement hormonal pour aider les femmes à passer le cap de la ménopause, en réduisant les bouffées de chaleur et/ou les sautes d’humeur. Le problème est qu’il augmente de manière modérée les risques de cancer du sein, et davantage lors de traitements de longue durée. Aujourd’hui, seulement environ 8 % des femmes sont traitées.

Des chercheurs américains du Wake Forest Baptist Center se sont donc penchés sur les bienfaits de l’acupuncture à cette période de la vie des femmes.

Ils ont suivi 209 femmes – âgées de 45 à 69 ans – sans menstruations depuis 3 mois, sur un an. Toutes présentaient au moins quatre épisodes de bouffées de chaleur ou sueurs nocturnes par jour pendant les deux semaines qui ont précédé les travaux.

Les femmes du premier groupe ont fait 20 séances d’acupuncture pendant les six premiers mois puis ont stoppé les six mois d’après. Au contraire, celles du deuxième groupe n’ont commencé les séances d’acupuncture que pour les 6 derniers mois.

→ 1er groupe : la fréquence des symptômes a baissé de 36,7 %. L’effet bénéfique a duré dans le temps, puisqu’au bout d’un an, bouffées de chaleur et sueurs ont baissé de 29,4 %.

→ 2e groupe : sans séance dans les 6 premiers mois, les désagréments hormonaux ont augmenté de 6 %. Mais lorsque les femmes ont entamé les séances d’acupuncture, elles ont obtenu les mêmes résultats que le 1er groupe. Les symptômes ont décliné de 31 %.

L’étude révèle que les résultats les plus performants ont été obtenus à la huitième séance.

Pour les chercheurs, l’acupuncture pratiquée par un professionnel diplômé est une option intéressante naturelle qui peut améliorer la qualité de vie de certaines femmes sans créer d’effets secondaires, à la différence parfois des traitements hormonaux.

Pour info : En France chaque année, 400 000 femmes atteignent l’âge de la ménopause. Chaque femme est différente et supporte plus ou moins bien cette période, tant sur le plan psychologique que physique.

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Virus Zika : vers une augmentation significative du nombre de cas cet été

Zika

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) fait une estimation inquiétante : le nombre de cas d’infection par Zika pourrait augmenter de manière « significative » dans les prochains mois à venir, notamment en Europe.

Le virus, qui s’est propagé au Brésil, en Colombie et dans les Caraïbes depuis fin 2014 via des moustiques Aedes aegypti, représente aussi un sujet de préoccupation sur le sol européen. Bien que dans la majorité des cas, l’infection qu’il provoque reste bénigne.

À l’approche de l’été, les moustiques commencent à circuler partout, induisant une forte possibilité de transmission locale. Combinée à de probables transmissions par voie sexuelle, une grande partie du monde pourrait alors être confrontée à une augmentation significative du nombre de personnes infectées par Zika accompagnée de son lot de complications médicales.

• L’Institut Pasteur indique que 1,5 million de cas ont été recensés au Brésil, principal foyer de l’épidémie.
• Trois à quatre millions de cas sont attendus sur le continent américain.
• Plusieurs cas ont été recensés en France et dans six pays d’Europe.

« Dans la mesure où les températures commencent à s’élever en Europe (à l’approche de l’été), deux espèces de moustiques Aedes, qui sont connues pour transmettre ce virus, vont commencer à circuler », déclare Marie-Paule Kieny, assistante du directeur général de l’OMS, lors d’une conférence réunissant des scientifiques à Paris.

Plus de 600 experts et chercheurs se sont réunis à l’Institut Pasteur à Paris pour un colloque scientifique international sur le virus Zika qui se révèle plus inquiétant qu’escompté. Pour rappel, il provoque notamment un développement insuffisant du crâne et du cerveau des fœtus (microcéphalie).

De plus, malgré de nombreuses recherches, les mécanismes de ce virus sont encore mal connus. Alors que l’OMS a déjà déclaré l’épidémie comme « urgence de santé publique de portée internationale », les scientifiques s’efforcent de :

• Savoir combien de temps le virus peut rester dans le corps humain.
• Connaître le degré de risque de transmission par voie sexuelle alors que jusqu’alors, la transmission par le biais de moustiques était considérée comme le mode de contamination quasi exclusive.

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Cancer du sein : une nouvelle piste de traitement prometteur

Cancer du sein

De récentes recherches ont mis au jour une molécule qui serait, une fois le traitement élaboré, très efficace pour combattre le cancer du sein. A l’heure actuelle, il est le cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde.

En quelques chiffres :

• Chaque année, 55 000 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués en France.
• Une femme sur 9 sera atteinte d’un cancer du sein au cours de sa vie et 1 femme sur 27 en mourra.
• Le plus souvent, le cancer du sein survient après 50 ans.
• Le taux de survie, 5 ans après le diagnostic, varie de 80 % à 90 %, selon l’âge et le type de cancer.

La molécule en question s’appelle ECF506.

Les tests des chercheurs britanniques ont prouvé sa capacité à bloquer le développement et la prolifération des cellules cancéreuses. D’autant que le médicament en question présente un avantage de taille : il n’affecte pas les autres molécules dans la cellule et déclencherait ainsi moins d’effets secondaires.

Le Dr Asier Unciti-Broceta, auteur de l’étude, explique que cette découverte prometteuse devrait donner lieu à des essais précliniques: « ECF506 est le premier médicament d’une deuxième génération d’inhibiteurs qui aideront non seulement à comprendre la complexité de quelques cancers, mais aussi le développement de thérapies de combinaison plus sûres ».

Parmi les facteurs de risque les plus importants du cancer du sein selon l’OMS :

– une puberté précoce,
– une ménopause tardive,
– une première grossesse tardive,
– les femmes utilisant des contraceptifs oraux ou un traitement hormonal substitutif courent un risque plus élevé par rapport aux femmes qui ne les utilisent pas.

En revanche, l’allaitement a lui un effet protecteur.

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Tiers payant étendu pour tous : késako ?

Tiers payant

Avec la mise en place du tiers payant pour tous, les femmes enceintes et les patients atteints d’une affection de longue durée (ALD) n’ont désormais plus à avancer les frais médicaux.

Quels sont les changements pour les 15 millions de personnes concernées ? Quand pourra y prétendre le reste de la population ? Dans quelles limites ?

Qu’est-ce que le tiers payant ?

C’est lorsque l’on n’a plus à avancer les frais d’une consultation. Exemple : une visite chez le médecin généraliste coûte au patient 23 euros. 15,10 euros sont alors remboursés par la sécurité sociale, et 6,90 euros par la mutuelle. Il reste simplement une participation forfaitaire de 1 euro à sa charge.
Le tiers payant assure quant à lui la rémunération directe du médecin par l’Assurance maladie et les complémentaires santé. A terme, la participation forfaitaire sera, elle, prélevée directement sur le compte bancaire du patient ou payée en ligne.

Où s’applique-t-il ?

Il s’applique déjà dans les pharmacies, les laboratoires de biologie, à l’hôpital, mais aussi dans les cabinets libéraux aux bénéficiaires de la CMU-C (couverture maladie universelle complémentaire) et, depuis juillet 2015, à ceux de l’ACS (aide à l’acquisition d’une complémentaire santé).

Des changements concrets ?

Les professionnels de santé appliqueront le tiers payant aux personnes prises en charge à 100 % par l’Assurance maladie : les femmes enceintes (pour les examens obligatoires et tous les soins à partir du 6e mois de grossesse) et les personnes souffrant d’ALD (diabète, AVC invalidant, insuffisance cardiaque, etc.), seulement pour les soins liés à leur pathologie chronique. Fin décembre, le dispositif deviendra un « droit ».
Les futures mamans seront exemptées de la participation forfaitaire à partir du 1er jour du 6e mois de grossesse et jusqu’à 12 jours après l’accouchement. En revanche les patients en ALD devront toujours s’en acquitter, pour l’heure par courrier ou par déduction de la somme due sur d’autres remboursements de la Sécu.

Pourquoi le gouvernement cible-t-il ces patients ?

Selon le ministère de la santé, au cours d’une grossesse, une femme avance environ 640 euros de frais, et à 1 100 euros par an pour une personne diabétique en ALD.
En outre, la prise en charge à 100 % rend l’opération plus facile pour les médecins, qui n’ont pas à solliciter les centaines de complémentaires existantes.
Ils ont d’ailleurs déjà largement recours au tiers payant pour ce type de patients. Ainsi, au premier trimestre 2016, les généralistes l’ont pratiqué dans 66 % des cas pour les ALD, 56 % pour les femmes enceintes, (76 % et 39 % respectivement chez les spécialistes).

Qu’en est-il des dépassements d’honoraires ?

Les patients devront toujours s’en acquitter, à moins que leur mutuelle n’en rembourse une partie, sur laquelle le médecin accepterait de pratiquer le tiers payant.

Quand est-ce que le reste de la population en profitera ?

Dès janvier 2017, lors d’une nouvelle étape transitoire.

En novembre, les patients pourront exiger le tiers payant, mais uniquement pour la partie remboursée par la Sécu, le conseil constitutionnel l’ayant rendu facultatif pour la partie complémentaire.

A noter qu’aucune sanction n’est prévue en cas de non respect de la loi.

Le ministère de la Santé table sur une adhésion progressive des médecins, aujourd’hui très réticents, grâce au dispositif «simple » que promettent la Sécu et les complémentaires santé.

Mais alors, pourquoi les syndicats de médecins libéraux s’opposent-ils à la mesure ?

Ils redoutent toujours de nouvelles contraintes administratives malgré les garanties proposées, et notamment le paiement de pénalités par l’Assurance maladie en cas de retard – de 1 euro au-delà de sept jours, selon un projet de décret.

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Yoga : reconnu dans les hôpitaux français

Le yoga dans les hopitaux

Pratiqué de manière régulière, le yoga fait ses preuves auprès des patients cancéreux et qui souffrent de douleurs chroniques dans les hôpitaux et CHU de France. Voici quelques initiatives lancées.

• Depuis 2012, l’AP-HP utilise acupuncture, hypnose, ostéopathie, massages et qi gong (gymnastique chinoise) pour compléter la prise en charge.

• Hôpital Saint-Louis à Paris. Depuis cinq ans, les patientes atteintes d’un cancer du sein bénéficient de séances de yoga gratuites. Elles semblent mieux supporter les effets secondaires des traitements ainsi que la maladie puisqu’elles se réapproprient leur corps.

• Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris (XIIIe). Les patients qui souffrent de maux de dos chroniques bénéficient de séances de yoga, mais pas uniquement. Il s’agit d’un programme plus vaste (rééducation, Pilates…) de plusieurs semaines, le but étant que les patients puissent à nouveau bouger normalement dans la mesure du possible. De même qu’avec ces pratiques, ils apprennent à gérer la douleur.

• L’hôpital d’Eaubonne (Val-d’Oise) a été le tout premier à mettre en place la consultation de yogathérapie en juin 2012. Là-bas, le yoga est considéré comme un traitement à part entière. Les postures sont bien entendu adaptées à chaque pathologie. À l’origine de ce projet, la docteure Jocelyne Borel-Kuhner, médecin urgentiste spécialiste de la douleur et alpiniste.

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Grossesse : 73 % des futurs parents redoutent d’avoir un bébé ingrat

Grossesse

La plateforme d’e-learning parental, Parole de Mamans Academy, a réalisé un sondage auprès des futurs parents en France. Ils redoutent plus d’avoir un enfant au physique ingrat qu’un bébé malformé. L’accouchement est d’ailleurs craint par 67 % des femmes, contre 29 % seulement par les hommes.

Une étude révèle que la plus grande crainte des futurs parents n’est pas que leur enfant ne soit pas intelligent (31 %), ou qu’il n’aime pas ses parents (36 %), ou encore qu’il souffre de malformation (65 %), mais qu’il ait un physique ingrat. C’est ce que déclarent plus de 73 % des personnes sondées.

En dernières positions arrivent la crainte de ne pas aimer son bébé pour 12 % des sondés ou d’une ressemblance avec les parents (29 %).

L’accouchement : une crainte féminine

Pour 71 % des futurs papas, l’accouchement n’est nullement effrayant. En revanche, 67 % des futures mamans ont peur d’accoucher, craignant d’éventuelles complications.

Méthodologie : L’enquête a été réalisée à partir des réponses de 412 futurs parents représentatifs de la population nationale Française, âgés de 18 ans et plus, entre le 20 et 23 mai 2016. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire Parole de Mamans.

Profils : 78 % de femmes et 22 % d’hommes. Tranches d’âge : 18-25 ans (37 %), 26-34 ans (47 %) 35 ans et + (16 %).

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Les Français se jugent joyeux à 77 %

Des français joyeux

Selon un sondage RCF/CSA sur « Les Français et la joie », ils seraient 77 % à s’estimer joyeux. D’ailleurs, 52 % d’entre eux pensent même que la joie est en premier lieu un synonyme du bonheur. Pour 75 % des Français, les médias devraient même consacrer plus de place à l’actualité joyeuse et positive.

L’acteur Omar Sy est la personnalité qui incarne le plus la joie, devant Jean Dujardin et le Dalaï-Lama.

Pour la plupart des Français (68 %), la joie est un sentiment assez commun auquel l’on peut accéder au quotidien, et qui se partage avec d’autres (54 %). La joie serait ressentie davantage dans la durée par les plus de 65 ans.

Globalement, les Français se sentent joyeux (77 %), mais pensent le contraire pour les autres. Dans le détail, si les Normands et les Franciliens (93 % et 84 %) estiment être les plus joyeux, ils ressentent l’inverse pour les autres à 84 %.

La famille : première source de joie en France

Les joies de la vie de famille sont bien réelles puisque 40 % des Français la placent en tête des sources de joie. 72 % y vivent le plus de moments heureux entourés des leurs, y compris avec les enfants au quotidien.

En deuxième place, la vie sociale réjouit 39 % des Français. Un chiffre qui grimpe dès lors qu’on est divorcé (52 %), célibataire (48 %), retraité (53 %) ou qu’on habite en Ile-de-France (47 %).

Aussi, pour les jeunes âgés de 18 à 24 ans, la vie amoureuse supplante la vie familiale. 32 % la voient comme leur source de joie première. En revanche, la vie de famille est perçue plus satisfaisante (24 %) que leur vie sociale (20 %). Pour 38 % des Français, tout âge confondu, se sentir aimé ne figure qu’en troisième position de moments vécus heureux. Chez les concubins ou pacsés, le chiffre monte à 56 %.

Le sondage révèle que vie professionnelle et joie ne cohabitent pas. Seuls 13 % des sondés déclarent y connaître des moments de joie. La majorité d’entre eux sont des artisans, commerçants et chefs d’entreprise (31 %). 21 % exercent comme cadres.

75 % des Français déçus par les médias

Les Français aimeraient écouter, regarder et lire des nouvelles positives. Pour 75 % d’entre eux, la place accordée à des nouvelles joyeuses dans les médias est tout à fait insatisfaisante. Par exemple, vivre un événement sportif en direct fait partie des sources de joie.
Méthodologie : cette étude a été réalisée à l’aide d’un questionnaire en ligne auprès d’un échantillon représentatif de 2 003 Français âgés de 18 ans et plus constitué d’après la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, CSP de l’individu après stratification par région et catégorie d’agglomération.

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Don du sang : le profil du donneur influence la survie du receveur

Donner son sang

Selon une étude canadienne publiée aux États-Unis, le sexe ou l’âge d’un donneur de sang influence la durée de vie du receveur.

Selon l’étude parue dans la revue médicale JAMA Internal Medicine, les personnes qui reçoivent une transfusion sanguine de donneurs de sexe féminin ou de jeunes, homme ou femme, ont moins de chances de survie. Les chercheurs ont analysé les résultats cliniques de 30.500 patients ayant reçu des transfusions de sang, en fonction de l’âge et du sexe des 80.755 donneurs. Elle a été effectuée à l’hôpital d’Ottawa entre octobre 2006 et décembre 2013. L’âge moyen des receveurs, suivis 2,3 ans en moyenne et 7,2 ans au maximum, était de 66,2 ans.

Ce rapport émet quelques doutes quant à l’efficacité des dons du sang, qui sont pourtant la procédure la plus courante dans les hôpitaux avec plus de cent millions d’unités collectées dans le monde annuellement, selon l’Organisation Mondiale de la Santé.

« Discrimination sanguine »

Les résultats de l’étude, relativement étonnants, suggèrent que si vous avez besoin d’une transfusion, les résultats cliniques pourraient être affectés par l’âge ou le sexe du donneur », explique le Dr Dean Fergusson, directeur du programme d’épidémiologie clinique à l’Hôpital d’Ottawa au Canada.

Les chercheurs en effet déterminé que les patients qui ont reçu du sang provenant d’une femme voyaient leur risque de mortalité, quelle qu’en soit la cause, accru de 8% par unité de sang reçu par rapport à ceux transfusés avec du sang donné par un homme. Ainsi, un patient à qui on a donné six unités de sang avait un risque de décéder de 36% un an plus tard si ce sang provenait entièrement d’une femme, comparativement à 27% s’il venait de donneurs hommes.

Les chercheurs ont constaté des résultats similaires chez les receveurs de sang donné par des jeunes de 17 à 20 ans. Le risque de décéder était alors 8% plus élevé par unité transfusée comparé à ceux dont le sang venait de donneur de 40 à 50 ans.

Une étude à confirmer

Le Dr Dean Fergusson souligne tout de même que leur étude est de nature observationnelle, ce qui signifie qu’il est difficile d’en tirer des conclusions définitives. Michaël Chassé, professeur adjoint de médecine à l’Université Laval au Québec, ajoute quant à lui : « Nous avons besoin de faire plus de recherche pour confirmer ces observations et tenter de trouver de possibles mécanismes biologiques. » Il émet l’hypothèse que certains composants dans le sang de jeunes donneurs et de femmes pourraient affecter le système immunitaire de ceux qui reçoivent ce sang.

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Mauvais temps : 7 conseils pour garder le moral

Assiette pour garder le moral.

Basses températures, inondations, grisaille, non nous ne sommes pas au mois de novembre, mais bien au mois de juin. Résultat, le corps et l’esprit peinent à reprendre de l’élan et de l’énergie au profit de la dépression saisonnière, habituellement liée à l’approche de l’hiver. Ce n’est pas une fatalité, voici nos conseils pour ne pas céder à la morosité.

La luminothérapie : idéale contre le jetlag psychologique

Il ne faut surtout pas négliger la diminution du temps d’exposition à la lumière, cela joue sur notre humeur. La régulation de nos émotions nécessite une dose minimale de lumière.
Quelques séances de luminothérapie seraient bénéfiques. 30 minutes devant des lampes ou des lunettes équipés de iodes à LED de forte intensité suffisent. Attention toutefois, seules les lampes d’une puissance minimale de 5.000 lux, idéalement 10.000 lux, et à lumière blanche montrent une certaine efficacité.
De nombreux modèles sont proposés dans la grande distribution entre 150 € et 250 €.

Un bain de soleil à la chaleur infrarouge

Selon une récente étude américaine publiée dans Jama Psychiatry, exposer sa peau à la chaleur infrarouge reproduirait les effets des antidépresseurs en stimulant la production de sérotonine, l’hormone liée à la régulation de l’humeur.
Aujourd’hui, un dispositif est accessible au grand public : le sauna japonais, qui diffuse une chaleur sèche identique à celle d’un sauna classique mais générée par des infrarouges permettant ainsi au corps de transpirer en profondeur. L’expérience est similaire à un bain de soleil.

La visualisation : clé pour chasser la grisaille

Le temps est gris. Quel meilleur moment pour se remémorer ses plus beaux souvenirs de voyage ? Lorsque notre conscience s’évade vers de belles images, on bloque les clichés gris environnants.
Concrètement, vous fermez les yeux – si possible en position allongée – en respirant calmement par le ventre. Ensuite, laissez venir les scénarii synonymes de lumière et de plaisir. Imaginez le plus de détails possibles dans ce contexte : les couleurs, les odeurs et les sons… Il importe peu que ces situations soient vécues ou juste.

Le magnésium élimine le stress

Fatigue, stress, manque d’élan… Le manque de soleil joue sur notre fatigue, stress et perte d’énergie. Le magnésium est, parmi tous les minéraux, le plus efficace pour notre équilibre psychique, malmené principalement par le stress.
Recommandation : 400 mg par jour pendant 3 semaines. Privilégiez le glycérophosphate de magnésium, qui est liposoluble, associé à la taurine et/ou à la vitamine B6, et à toutes les autres vitamines B, et donc mieux toléré. À l’état naturel, on trouve le magnésium dans la ciboulette, le son de blé, le chocolat, le céleri, la noix du brésil, le café et le sarrasin.

Une assiette qui donne du peps avec tryptophane et oméga 3

Misez sur les menus acidulés. Il existe de nombreux fruits et légumes colorés, odorants, aux goûts prononcés, capables de solliciter les 5 sens dans l’assiette.
Côté nutrition, privilégiez les aliments riches en tryptophane, un acide aminé précurseur de la sérotonine, hormone de la bonne humeur : la dinde, la morue, le salami, le parmesan, le persil, les graines de courge, le soja, le lait et le fromage.
Sans oublier les oméga-3 qui agissent tels des antidépresseurs : les fruits secs type oléagineux (noix, noisettes, amandes), poissons gras (saumon, sardines, maquereaux) et huile de colza en contiennent le plus.

Les huiles essentielles pour retrouver l’énergie

– L’huile essentielle de lemon grass est recommandée pour les personnes épuisées nerveusement. Antidéprime, elle aide à repartir.
– L’action légèrement euphorisante de l’huile de mandarinier est idéale contre la baisse du moral
– Le géranium bourbon calme quant à lui les états dépressifs et l’irritabilité.
– Anxiolytique et calmante, la lavande aide à appréhender un travail difficile et la gestion du stress.
– Exit les idées noires. La menthe poivrée éclaircie les pensées.
– La sauge sclarée régule le système nerveux en cas de mélancolie. A consommer en cas de stress et de troubles du sommeil.

Les nouvelles activités, rien de tel pour renouveler ses sensations

Changer la routine permet de garder le moral. Choisissez de nouvelles activités, vos sensations renouvelées n’en seront que plus agréables. Un sport pour créer de la dopamine, une expo pour le plaisir des yeux, des thérapies douces comme la sophrologie, la méditation ou les massages pour titiller les endorphines… Les occasions sont nombreuses.

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Les personnes rousses plus vulnérables face au cancer de la peau.

Cancer de la peau

Une étude parue mardi dans “Nature communications” rapporte qu’un gène porté par les roux accroît le risque de cancer de la peau.

La variante d’un gène portée par les personnes rousses, à la peau pâle parsemée de tâches de rousseur, pourrait accroître chez elles le risque de cancer de la peau, même sans exposition aux rayons du soleil. Ce risque est aussi mis en évidence chez les porteurs de la signature ADN dépourvus de ces traits physiques, ajoutent les auteurs, qui ont réalisé l’analyse génétique de plus de 400 tumeurs cancéreuses de la peau. Dans certains pays comme l’Irlande, un tiers de la population pourrait être concernée.

A l’origine du danger : le gène MC1R

Selon cette étude, les tumeurs des porteurs d’une variante du gène MC1R, variante que l’on retrouve chez les roux, contenaient 42% de mutations supplémentaires par rapport aux personnes sans cette caractéristique génétique — soit l’équivalent de 21 années d’exposition au soleil en plus. La plupart des mutations ne sont pas nocives. Mais plus elles sont nombreuses, plus le risque est grand qu’une cellule normale devienne cancéreuse.

« Cette étude est importante parce que ses conclusions concernent beaucoup de gens, les personnes qui portent au moins une copie dotée d’une variante du MC1R », souligne un des auteurs, David Adams, du Wellcome Trust Sanger Institute. L’étude met en évidence que les porteurs non roux sont aussi concernés. « Ces personnes devraient prendre des précautions particulières quand elles vont au soleil », ajoute le chercheur.

Ainsi, les porteurs de cette variante du MC1R semblent plus soumis aux processus de mutagénèse, liés par exemple à l’exposition aux UV, qui peuvent provoquer des cancers de la peau. M. Adams souligne cependant que ce risque accru pourrait bel et bien exister indépendamment de ces derniers.

Les roux davantage exposés

Les roux ont reçu de chacun de leurs parents une copie de la variante du MC1R. Les personnes qui ne l’ont reçue que d’un parent n’auront probablement pas les cheveux roux. En revanche, ils gardent cette particularité génétique, et donc le risque qui va avec. On sait depuis longtemps que les roux supportent moins le soleil et sont de ce fait plus exposés aux effets mutagènes des UV — impliquant un risque de cancer plus grand.
Ainsi les gens qui ont des roux dans leur famille, sans être forcément roux eux-mêmes, ont une plus grande chance de porter la variante du MC1R, et devraient faire tout autant attention, souligne l’équipe.