Avec la démocratisation des produits et soins naturels bio, l’aloe vera constitue aujourd’hui un marché colossal dans les secteurs de la beauté, de l’alimentation, mais aussi dans l’industrie pharmaceutique. Pour cause, selon le récent rapport de Future Market Insights (FMI), cette plante n’est autre qu’un super-ingrédient beauté qui devrait engendrer, d’ici 2026, plus de 3,3 milliards de dollars de recettes.
En 2016, le volume de consommation international d’aloe vera atteint quasiment les 60.720,4 tonnes. Si l’on pense en dollars, le marché représente déjà 1,6 milliard, pour atteindre et même dépasser les 3,3 milliards dans 10 ans si la tendance se confirme.
Cette tendance justement surfe sur le succès du mouvement « Slow Cosmetic » en Europe (adoption de produits aux formules 100 % naturelles) et de la volonté des marques de privilégier des méthodes plus éco-respectueuses.
Les cosmétiques semblent être le secteur le plus concerné puisque selon le rapport, ils représenteront 45 % de la demande internationale en 2016. C’est 6 % de plus qu’en 2015.
Lorsque l’on parle de super-ingrédient beauté : il est de 75 nutriments différents. Très utilisé en médecine, son gel naturel transparent est notamment employé dans le soin des infections de la peau. La plante est quant à elle de plus en plus utilisée contre l’eczéma, les pellicules et le psoriasis. Il dispose même de propriétés anti-inflammatoires très efficaces contre l’acné et les défauts cutanés.
La plante procure des antioxydants, des vitamines C et E, qui raffermissent et hydratent la peau en plus d’en améliorer l’élasticité. En tant qu’hydratant naturel, la substance oxygène la peau et la renforce de l’intérieur.
Enfin, la plante apaise l’arthrite, les rhumatismes et facilite la digestion.