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Quels maux combattre avec une cure thermale ?

Cure thermale

Le salon Les Thermalies déploiera son éventail de nouvelles thalassos et cures thermales au Carroussel du Louvre, à Paris, du 22 au 25 janvier. Zoom sur les nouveaux programmes qui prennent en charge votre bien-être.

Le stress

C’est le grand combat des spécialistes de la thalasso cette année. De nombreux centres présenteront leur programme aux visiteurs des Thermalies pour prendre en main ce mal du siècle. Les centres Thalacap Catalogne & Ile de Ré « soignent » ainsi les curistes avec de l’huile de magnésium marin aux vertus relaxantes. Celle-ci est appliquée par modelages, bains bouillonnants et enveloppements.

L’hypertension

La station thermale de Bains-les-Bains dans les Vosges traite l’hypertension avec un nouveau programme. Les curistes doivent le coupler à un planning qui prévoit une séance de sophrologie individuelle, d’aquastretching, de marche d’oxygénation, d’aquabike ou encore un circuit de cardio-training.

La cystite

Même les infections urinaires peuvent être soignées auprès d’un centre thermal. Les Thermes de Capvern-les-Bains, en Midi-Pyrénées, ont initié une mini-cure qui comprennent des soins comme une douche rénale, un aérobain, des massages sou l’eau, des applications de cataplasmes (préparation de plantes pâteuse). Les curistes participent aussi à des ateliers pour apprendre à mieux connaître les aliments et éviter les infections urinaires.

Le burn-out

Les salariés affectés par la pression de leur quotidien professionnel peuvent reprendre leur vie en main grâce à un programme mené en Bretagne. Le Novotel Dinard Sea & Spa a imaginé une cure de quatre jours. Les curistes déstressent à l’aide de bains de mer hydromassants associés à la respirologie, d’enveloppements d’algues, de modelages du dos, de séances de kansu (massage indien au niveau des pieds à l’aide d’un petit bol constitué d’un alliage de différents métaux), séances de relaxation en eau de mer. D’autres centres déploieront leurs idées, souvent basées sur la relaxation, pour vaincre le burn-out.

Le cancer du sein

Plus qu’un mal, c’est une maladie que les cures thermales prennent en charge. Les spécialistes accueillent des femmes en rémission, dont le corps a été meurtri par les traitements. À Carnac par exemple, la thalasso s’en remet à des rééducations en piscine, des séances d’algothérapie, de douches sous-marines, de massages kiné et de coaching sportif pour aider les patientes à reprendre confiance en elles. À La Roche Posay, les curistes se concentrent de nouveau sur leur féminité avec des ateliers de maquillage.

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La fatigue chronique, une maladie biologique et non psychologique (étude)

Femme qui souffre de fatigue chronique.

La fatigue chronique est une maladie biologique et non psychologique, qui peut être identifiée par des marqueurs dans le sang, selon une étude publiée vendredi, qui nourrit l’espoir de mieux la traiter.

Cette découverte constitue « la première preuve physique solide » que ce syndrome est « une maladie biologique et non un désordre psychologique » et que la maladie comporte « des étapes distinctes », affirment les auteurs de cette recherche de la Mailman School of Public Health, à l’université Columbia.

L’étude est publiée dans le journal Science Advances.

Sans cause ni traitement connus, le syndrome de la maladie chronique –connu sous le nom d’encéphalomyélite (ME/CFS)– a longtemps laissé les scientifiques perplexes.

Il peut provoquer une fatigue extrême, des maux de tête, des difficultés de concentration et des douleurs musculaires.

« Nous avons maintenant la confirmation de ce que des millions de gens atteints de cette maladie savaient: la ME/CFS n’est pas psychologique », affirme Mady Hornig, professeur associé en épidémiologie à la Mailman School et principal auteur de l’étude.

« Nos résultats devraient accélérer le processus pour établir un diagnostic (…) et découvrir de nouveaux traitements en se concentrant sur ces marqueurs sanguins », se félicite-t-elle.

Les chercheurs ont testé les niveaux de 51 marqueurs du système immunitaire dans le plasma de 298 malades et de 348 personnes en bonne santé.

Ils ont découvert que le sang des patients atteints de la maladie depuis trois ans ou moins comportait des niveaux plus élevés de molécules nommées cytokines.

En revanche, le sang des patients ayant contracté la maladie depuis plus de trois ans ne présentait pas ce niveau de cytokines.

« Le lien semble inhabituellement fort avec une cytokine appelée +interferon gamma+, liée à une fatigue qui suit beaucoup d’infections virales », selon l’étude.

Cependant les niveaux de cytokine n’expliquent pas la gravité des symptômes, qui fluctuent selon les jours. Les malades souffrent certains jours et d’autres jours pas du tout.

« On dirait que les malades atteints de ME/CFS sont frappés de plein fouet par les cytokines jusqu’à la troisième année environ. A ce moment-là le système immunitaire montre des signes d’épuisement et les niveaux de cytokine chutent », explique Mme Hornig.

Cette découverte pourrait soutenir la théorie selon laquelle la maladie frapperait des patients vulnérables qui contractent un virus commun comme celui d’Epstein-Barr, à l’origine des mononucléoses, et qui ne parviennent pas à s’en remettre.

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Grippe : le vaccin moins efficace que prévu

Vaccin contre la grippe.

Le vaccin contre la grippe cette année offre une protection de seulement 23% chez les personnes de tous âges, en raison d’une mutation de la souche du virus, selon les autorités sanitaires américaines.

Depuis les dix dernières années, l’efficacité de ce vaccin a varié de 10 à 60% selon les saisons, précisent jeudi les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) qui ont effectué cette recherche.

Les auteurs de cette étude soulignent que la protection réduite du vaccin cette année nécessite de recourir préventivement à des antiviraux comme le tamiflu pour minimiser les symptômes.

« Tous les malades hospitalisés et tous les autres qui ont un risque élevé de complications graves devraient être traités dès que possible avec l’un des trois antiviraux disponibles, qu’ils aient été vaccinés ou pas. Et ce sans attendre la confirmation de leur infection par le virus de la grippe », a insisté le Dr Joe Bresee, responsable de la division grippe au sein des CDC.

La moindre efficacité du vaccin cette année s’explique probablement par une mutation d’une partie de la souche dominante cette saison (H3N2), qui est aussi plus virulente.

Cette mutation s’est produite après que le vaccin eut été produit.

Les deux tiers des virus H3N2 analysés cette saison sont différents des souches utilisées dans le vaccin, avait indiqué précédemment les CDC.

Quand les vaccins correspondent bien aux virus de la grippe en circulation, le taux de protection varie de 50 à 60%.

Généralement le vaccin est plus efficace chez les jeunes et les personnes en bonne santé de moins de 65 ans.
La grippe cette année est similaire à la saison précédente avec une souche H3N2 dominante. Sa « sévérité est modérée », selon les CDC.

La grippe a tué de 3.000 à 49.000 personnes par an ces trois dernières décennies aux Etats-Unis.
Les Etats-Unis se trouvent actuellement au milieu de la saison de la grippe, qui dure environ treize semaines au total avec un point culminant allant du milieu à la fin de l’hiver, soit janvier et février.

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Manger des cacahuètes réduirait la mortalité cardiovasculaire

Cacahuètes

Consommer des cacahuètes, même en petite quantité, réduirait la mortalité résultant surtout de maladies cardiovasculaires, selon une recherche étendue publiée lundi qui conforte les résultats de travaux précédents.

Manger cette arachide a été liée à une baisse de la mortalité générale de 17 à 21%, selon les quantités consommées, et à une baisse de 23 à 38% pour les décès provoqués par des pathologies cardiovasculaires, précisent les chercheurs dont l’étude paraît dans le Journal of the American Medical Association, Internal Medicine.

Cette recherche a été menée auprès de plus de 70.000 Américains, blancs et noirs, ainsi que de 130.000 Chinois à Shanghai. La plupart des participants appartenaient à des catégories socio-économiques modestes.

« Dans notre étude, nous avons constaté que la consommation de cacahuètes avait coïncidé avec une diminution de la mortalité générale et résultant surtout de maladies cardiovasculaires dans des populations noires et blanches américaines, ainsi que parmi des Chinois des deux sexes de Shanghai », souligne Hung Luu, un épidémiologiste de la faculté de médecine de l’Université Vanderbilt, le principal auteur.

Comme les cacahuètes sont nettement moins coûteuses et plus largement accessibles que les fruits à coque, encourager l’accroissement de la consommation de cette arachide pourrait être un moyen économique d’améliorer la santé cardiovasculaire du public, explique-t-il.

« Ces données proviennent d’études épidémiologiques, pas d’essais cliniques contrôlés. De ce fait, nous ne pouvons pas être certains que la consommation de cacahuètes comme telle a entrainé une réduction de la mortalité », note le Dr William Blot, du Centre de recherche sur le cancer de l’Université Vanderbilt (VICC), co-auteur de l’étude.

Mais, ajoute-t-il, « les résultats confortent des recherches antérieures suggérant que les bienfaits pour la santé de manger des cacahuètes sont plutôt encourageants ».

Les études précédentes avaient surtout porté sur des populations blanches à revenus élevés, notent les auteurs.

Les bienfaits pour la santé des cacahuètes ont été observés dans les deux sexes et dans tous les groupes ethniques, précisent les chercheurs. Ceux-ci ont suivi les participants pendant des périodes allant de 5 ans à plus de 12 ans.

L’intérêt de cette étude est surtout de montrer que manger de petites quantités de cacahuètes, comme un paquet de 30 grammes par semaine par exemple, a des effets protecteurs au niveau cardiovasculaires.

Cette arachide est riche en nutriments et contient des acides gras non-saturés, des fibres, des vitamines et des antioxydants, tous bons pour la santé cardiovasculaire.

Pour le professeur Peter Weissberg, directeur médical de la « British Heart Foundation », qui n’a pas participé à l’étude, « les résultats de cette recherche suggèrent que le fait d’ajouter une modeste quantité de cacahuètes à un régime alimentaire bien équilibré serait une bonne chose ».

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4 femmes sur 10 ne font pas de frottis régulièrement

Une salle de gynécologue pour faire un frottis.
D’après les recommandations des autorités sanitaires, les femmes doivent réaliser un frottis tous les trois ans dès l’âge de 25 ans et ce jusqu’à 65 ans. Aujourd’hui, 40% d’entre elles ne respectent pas cet avis. L’Institut national du cancer et le ministère de la Santé lancent une campagne de sensibilisation pour changer la donne à l’occasion de la semaine européenne de prévention et de dépistage du cancer du col de l’utérus (24 au 30 janvier).

Il y avait la rythmique « les antibiotiques, ce n’est pas automatique ». Bientôt, les femmes auront à l’esprit « Contre le cancer du col de l’utérus, tous les trois ans, un frottis, vous avez tout compris ». C’est la citation qu’entonneront les animatrices de télévision Sophie Davant et Karine Ferri dans un spot diffusé à la radio.

Aujourd’hui, 40% des femmes ne réalisent pas de frottis régulièrement. Aussi, plus de 50% de celles qui sont âgées de plus de 55 ans ne se font pas dépister tous les trois ans. Pourtant, cet examen gynécologique « permet de détecter des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus et ainsi de signer plus précocement ce cancer, voire d’éviter son apparition », soulignent l’Institut national du cancer et le ministère de la Santé.

Contrairement aux idées reçues, les seniors aussi doivent réaliser un frottis, même en l’absence de rapports sexuels ou de la vaccination contre le virus HPV.

Pour rappel, 3.000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont déclarés chaque année en France.

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Seules 3% des Françaises se trouvent belles

Femme qui ne se trouve pas belle.

Une fois n’est pas coutume, les Françaises font toujours preuve d’un jugement plus que sévère à l’égard de leur physique. Seulement 3% d’entre elles déclarent se trouver belles, d’après un sondage réalisé par Harris Interactive pour Dove, rendu public vendredi 6 mars, à deux jours de la Journée Internationale de la Femme.

Les femmes, et plus précisément les Françaises, manquent cruellement de confiance en elles, ne jugeant pas leur beauté extérieure à sa juste valeur. Seules 8% des répondantes affirment avoir confiance en leur physique, et 12% déclarent même qu’il leur arrive de ne pas faire ce dont elles ont envie à cause de leur apparence physique.

Autant dire que les sorties en bikini ne sont pas une promenade de santé. Un cinquième des femmes interrogées avouent se sentir peu attirantes lorsqu’elles portent un maillot de bain, que ce soit à la plage ou à la piscine.

Les femmes trop critiques vis-à-vis d’elles-mêmes ?

Ces jugements peu flatteurs interviennent dès le réveil. De quoi passer une mauvaise journée. Lorsqu’elles se regardent dans la glace le matin, un tiers des Françaises ont immédiatement une pensée négative sur leur physique.

Inévitablement le regard d’autrui se révèle primordial sur le moral des femmes. Les trois quarts des répondantes déclarent ainsi qu’elles se sentent belles lorsqu’elles surprennent un regard flatteur. Elles sont également 65% à avouer qu’une pensée positive sur leur physique doperait leur confiance en soi.

Dove au service de la beauté des femmes

Lancées en 2004, les premières campagnes Dove mettent en scène des femmes dont le physique tranche avec les silhouettes filiformes des mannequins. L’occasion pour la marque « de battre en brèche le diktat de la beauté unique ».

Onze années plus tard, Dove poursuit cet engagement en lançant la campagne publicitaire « #PenséeQuiRendBelle », destinée une nouvelle fois à (re)donner aux femmes la confiance qui leur fait défaut.

Pour les besoins de ce court-métrage, la marque a demandé à des femmes choisies dans la rue d’inscrire tout au long de la journée les pensées qu’elles avaient à propos de leur apparence. Des critiques qui seront adressées par une des deux protagonistes de la campagne à l’attention de l’autre au détour d’une conversation à la terrasse d’un café parisien. L’objectif ? Mettre en avant l’impact que peuvent avoir de tels propos sur une personne, qu’ils soient exprimés par un tiers ou par soi-même.

(Sondage réalisé par Harris Interactive pour Dove en février 2015 auprès de 429 femmes âgées de 18 ans et plus, représentatives de la population française).

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Interdiction de fumer dans les aires de jeux publiques à partir de cet été

Femme qui fume.
Le gouvernement publiera fin juin un décret interdisant de fumer dans les aires de jeux publiques « pour que l’interdiction soit effective cet été », a annoncé vendredi la ministre de la Santé Marisol Touraine.

Cette « mesure de bon sens » est « une facon de respecter nos enfants », a déclaré la ministre à la presse, à l’occasion de la visite d’un centre Tabac Info Service à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

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Les pays nordiques sont les plus heureux d’Europe

Couple heureux.

Les habitants du Danemark, de la Finlande et de la Suède sont les plus satisfaits à l’égard de leur vie, relaie Eurostat, l’Office statistique de l’Union européenne, à l’occasion de la Journée internationale du bonheur le 20 mars. Sur une échelle de 0 à 10 mesurant leur satisfaction, les pays scandinaves atteignent une moyenne de 8 points.

Les Français évaluent le niveau de leur bonheur à 7 points, tandis que les moins heureux sont les Bulgares (4,8), suivis des Grecs, Chypriotes, Hongrois et Portugais (6,2).

Ces données se basent sur étude réalisée en 2013 par l’organisme dans les états membres de l’UE. Son analyse montre par ailleurs que le sentiment de bien-être est plus marqué chez les jeunes (16-24 ans), et qu’il diminue chez les personnes de plus de 75 ans.

Concernant les critères qui contribuent à la qualité de vie, la situation financière et les relations sociales figurent parmi les plus cités, mais le facteur le plus important est la santé.

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Tabac : « La motivation est essentielle pour arrêter de fumer »

Femme qui arrête de fumer.

La Journée mondiale sans tabac est l’occasion d’arrêter de fumer. Méthodes et solutions pour dire stop à la cigarette avec le Dr Martine Perez, généraliste et auteure de « Interdire le tabac, l’urgence », paru en 2013 aux éditions Odile Jacob.

L’épidémie mondiale de tabagisme tue chaque année presque 6 millions de personnes dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Pour éviter d’être accro au plus jeune âge et préserver sa santé, il n’est jamais trop tard pour arrêter, selon le Dr Martine Perez.

Quelles alternatives pour arrêter de fumer et comment laquelle est bonne pour soi ?

Le tabac est une addiction. Près de 70 à 80% des fumeurs veulent arrêter, mais n’y arrivent pas. Plusieurs critères rentrent en ligne de compte pour apprécier la dépendance, dont la motivation, qui reste essentielle, mais également le fait d’avoir un entourage non-fumeur, une faible consommation de tabac ou encore un long délai entre le réveil et la première cigarette du matin. On peut arrêter de fumer seul, surtout si on fume moins de 12 cigarettes par jour. Il y a aujourd’hui en France 15 à 20 millions de fumeurs et environ 500 consultations en centre anti-tabac, ce qui n’est pas suffisant pour régler le problème. L’une des pistes serait de former des médecins généralistes.

Qu’en est-il des patchs ?

Les substituts nicotiniques ne marchent que pour 20% de fumeurs dans les 6 mois environ. Ils partent du principe que la dépendance à la cigarette est liée à la dépendance à la nicotine. Or, fumer est avant tout associé à un geste et à des comportements. Les patchs ne prennent donc pas en compte l’addiction psychologique, qui est une addiction comportementale au tabac.

Des thérapies comportementales se sont développées pour aider à trouver une parade quand le besoin de fumer se fait ressentir, par exemple : sortir un papier de sa poche où est écrit « Fumer aggrave mon asthme » et aller boire un verre d’eau. Il s’agit de trouver un comportement substitutif et c’est ce qui marche le mieux pour les gros fumeurs.

Les médicaments qui existent pour arrêter de fumer, comme le Champix, ont, à mon sens, encore trop d’effets secondaires. Mieux vaut consulter son médecin.

La cigarette électronique est-elle un bon outil pour arrêter de fumer ?

Son inventeur est un vrai génie ! Elle peut non seulement corriger la dépendance à la nicotine, en évitant la plupart des produits nocifs dont le monoxyde de carbone, mais fait également sortir de la dépendance psychologique en permettant de conserver le geste. Beaucoup d’études scientifiques ont démontré que les fumeurs diminuaient leur consommation de tabac en vapotant. Reste néanmoins à attendre une dizaine d’années pour voir si elle est complètement inoffensive et, dans ce cas, ce sera un outil idéal pour envisager le sevrage tabagique.

Comment éviter les rechutes ?

Comme pour la prise de poids, il ne faut pas se laisser décourager ! Rechuter c’est aussi se dire que l’on n’était finalement pas si motivé. Et on se rend compte que si beaucoup de jeunes fument aujourd’hui, ils ont pour la plupart finalement réussi à arrêter à la cinquantaine.

Si vous aviez un seul argument à donner pour arrêter de fumer, lequel serait-il ?

Il est différent selon l’âge. Mais je dirais avant tout aux femmes que fumer détériore le teint et accélère le vieillissement de la peau. On doit aussi savoir que le tabac rend impuissant et altère le cerveau et enfin, que les fumeurs sont avant tout victimes du marketing de l’industrie du tabac.

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Des experts défendent la cigarette électronique à une conférence anti-tabac

Homme qui vapote.
Des experts de la santé ont défendu la cigarette électronique lors d’une conférence anti-tabac vendredi à Abou Dhabi, écartant les inquiétudes sur le fait qu’elle pourrait favoriser l’addiction des adolescents à la nicotine.

La plupart de ces experts ont cependant convenu qu’il faudrait réglementer l’usage de l’e-cigarette car ses effets sont encore trop peu connus.

Konstantinos Farsalinos, chercheur au Centre de chirurgie cardiaque Onassis à Athènes, a cité à l’AFP une étude selon laquelle sur près de 19.500 personnes interrogées, essentiellement aux Etats-Unis et en Europe, 81% ont déclaré avoir cessé de fumer grâce à la cigarette électronique. « En moyenne, ils cessent de fumer dans le premier mois d’utilisation de l’e-cigarette », a-t-il précisé. « On ne voit ça avec aucune autre méthode d’aide à l’arrêt du tabac. »

Toutefois, la chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Chan, avait apporté mercredi son soutien aux gouvernements qui interdisent ou réglementent l’usage de la cigarette électronique.

« Ne pas fumer est la norme et les e-cigarettes vont dévoyer cette pensée normale car elles vont inciter à fumer, en particulier les jeunes », a-t-elle déclaré à des journalistes en marge de la Conférence mondiale sur le tabac et la santé, qui se tient dans la capitale des Emirats arabes unis.

Mais pour Jean-François Etter, enseignant à l’Université de Genève, « les e-cigarettes, (les pastilles de) nicotine et les inhaleurs de tabac ne devraient pas être trop réglementés ». Cela pourrait « faire diminuer le nombre de fumeurs qui se tournent vers ces nouveaux produits » au bénéfice des « seuls grands groupes de cigaretiers ».

Les premières e-cigarettes ont été produites en Chine en 2003 et connaissent depuis un succès grandissant dans le monde entier.

Alan Blum, médecin généraliste et directeur du Centre d’étude sur le tabac et la société à l’Université d’Alabama, recommande généralement la cigarette électronique à ses patients désireux de cesser de fumer, plutôt que « leur prescrire un produit pharmaceutique qui a des effets secondaires et qui ne marche pas très bien ». Mais il en déplore l’usage par des enfants, ou le fait que certains l’utilisent avec du cannabis ou de la marijuana.

M. Farsalinos a pour sa part cité une étude encore non publiée selon laquelle « si 3% des fumeurs se mettent à l’e-cigarette, quelque deux millions de vies seront sauvées au cours des vingt prochaines années ».

Selon l’OMS, le tabac tue près de six millions de personnes par an et si aucune action n’est entreprise rapidement, ce sera huit millions en 2030.