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La pollution aux particules augmente le risque de mortalité à court terme

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L’exposition aux particules, même à des concentrations conformes à la réglementation européenne, augmente le risque de mortalité à court terme, selon une étude de l’Institut de veille sanitaire (InVS) publiée mardi.

En étudiant l’impact de la pollution atmosphérique sur les décès dans 17 villes françaises, les chercheurs ont montré qu’à chaque fois que la concentration de particules PM10 augmente de 10 microgrammes par mètre cube, le risque de décès non accidentel augmente de 0,5% dans les cinq jours suivants.

L’augmentation atteint 1,04% chez les personnes de plus de 75 ans, fragilisées par des pathologies cardiovasculaires ou respiratoires existantes.

Les PM10 – baptisées ainsi parce que leur taille est inférieure à 10 microns – sont générées par les gaz d’échappement des véhicules, l’activité industrielle ou le chauffage au bois.

Elles pénètrent facilement dans le corps et augmentent le risque de développer des maladies comme l’asthme, le cancer du poumon ou certains troubles cardiovasculaires.

« Mais elles augmentent également le risque de décès à court terme chez des personnes déjà malades, notamment en été, lorsque la pollution vient se combiner avec la chaleur », indique Mathilde Pascale, épidémiologiste au sein du programme Air-Climat qui a participé à l’étude.

L’épidémiologiste rappelle qu’en matière de pollution, « il n’existe pas de seuil en dessous duquel il n’y aurait pas d’effet sur la santé ». Cette nouvelle étude « montre que l’impact des PM10 sur la mortalité est principalement dû au niveau de fond de la pollution et non pas aux pics », souligne-t-elle.

L’étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) note également qu’il existe un impact sur la mortalité, « même à des concentrations conformes à la réglementation de l’Union européenne (40µg/m3 en moyenne annuelle) et proches des valeurs guides de l’Organisation mondiale de la santé (20µg/m3) ».

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Le piment pour perdre du poids sans effort ?

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Le principal composant actif du piment pourrait rapidement devenir un nouveau complément alimentaire en vogue grâce aux capacités qu’il a de doper le métabolisme, comme l’ont démontré des recherches menées par une équipe de l’Université du Wyoming aux Etats-Unis.

Les chercheurs avancent même que des compléments alimentaires à base de capsaïcine — le composé chimique présent dans le piment qui entraîne une sensation de brûlure — pourraient éliminer le besoin de restreindre son apport calorique.

Son fonctionnement est simple, il permet de transformer les « mauvaises » graisses en « bonnes » graisses brunes, comme l’ont expliqué les chercheurs lors de la présentation de leurs recherches lors du congrès annuel de la Biophysical Society à Baltimore, qui s’est terminé le 11 février.

« Dans notre corps, les cellules adipeuses blanches stockent l’énergie et les cellules adipeuses brunes entraînent une machinerie thermogénique (chaleur produite par la combustion des graisses) pour brûler la graisse stockée », explique l’auteur de l’étude Vivek Krishnan.

Krishnan explique que le complément alimentaire à base de capsaïcine élimine la prise de poids associée à la consommation d’aliments riches en optimisant la présence de cellules brunes, dont les capacités thermogéniques permettent de brûler les graisses sans effort.

Plusieurs études avaient déjà montré que les cellules blanches pouvaient devenir brunes et vice versa, souvent grâce à des changements de température, mais les recherches de l’Université du Wyoming indiquent que la capsaïcine provoque le changement de cellules adipeuses blanches en brunes.

Pour mener ses recherches, l’équipe a proposé une alimentation très riche à des souris ainsi qu’une petite dose de capsaïcine (0,01%). Vivek Krishnan et ses collègues ont découvert que dans ce contexte les souris ne prenaient pas de poids parce que leur activité métabolique avait accéléré.

Les résultats étaient positifs pour presque tous les rongeurs, seuls ceux auxquels il manquait le récepteur de la capsaïcine et du vanilloïde (appelé TrpV1) prenaient du poids.

L’équipe travaille actuellement sur la mise au point d’un complément alimentaire à base de capsaïcine qui permettrait de lutter contre l’obésité, ses membres sont très optimistes et pensent que des essais cliniques devraient rapidement débuter.

Les chercheurs ont déjà soumis un projet de brevet de leur méthode pour délivrer la capsaïcine dans le corps.

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La myrtille, une alliée contre l’hypertension

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La consommation quotidienne de myrtilles pourrait réduire la tension artérielle en à peine huit semaines, selon des chercheurs de la Florida State University (FSU).

« À notre connaissance, c’est la première étude qui évalue les effets des myrtilles sur les fonctions artérielles (…) et sur la population étudiée, a commenté le Dr. Bahram H. Arjmandi de FSU. Ces résultats montrent que les myrtilles peuvent éviter la progression d’une hypertension généralisée. »

L’étude a fait appel à des femmes ménopausées, car elles affichent une plus grande incidence de tension artérielle élevée que les hommes. Les 48 participantes ont aussi été choisies parce qu’elles affichaient un début d’hypertension.

L’équipe de chercheurs a partagé le panel en deux groupes, le premier recevait chaque jour 22g de poudre de myrtilles congelées (équivalant à une tasse de myrtilles fraîches) et 22g de poudre placebo.

Après huit semaines d’études, le groupe ayant consommé les myrtilles voyait sa pression artérielle systolique (la pression artérielle maximale) abaissée de 5,1% et sa pression diastolique (la pression minimale) baisser de 6,3%.

Les chercheurs ont par ailleurs mesuré la rigidité artérielle en recourant à une technologie non invasive de mesure de la vitesse des ondes pulsatiles. Le groupe ayant mangé des myrtilles enregistrait des améliorations de leur rigidité artérielle. Les scientifiques attribuent ces progrès à l’augmentation d’oxyde nitrique (aussi appelé monoxyde d’azote) dans le sang, passé de 9,11 à 15,35 micromètres (μM) en huit semaines.

Le groupe qui a reçu le traitement placebo n’a quant à lui pas enregistré de baisse de sa tension et a gardé le même niveau de monoxyde d’azote dans le sang.

Cette étude est parue dans le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics.

Une étude finlandaise récemment publiée avait conclu que les myrtilles sauvages pouvaient neutraliser une alimentation riche en graisses grâce à la forte concentration de polyphénols contenus dans ce fruit.

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La vie est encore belle après 65 ans, selon un baromètre européen

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Plus de 80% des seniors, interrogés dans quatre pays européens (France, Belgique, Italie et Allemagne), pensent que la vie est une source de plaisir, une joie de vivre nettement sous-estimée par les plus jeunes, selon une enquête Ipsos pour l’institut Korian.

Plus de 4.000 personnes de plus de 65 ans ont été interrogées au second semestre 2014, ainsi que plus de 4.000 âgées de 15 à 64 ans, dans le cadre de cette enquête présentée jeudi à la Secrétaire d’Etat aux Personnes âgées Laurence Rossignol.

84% des personnes âgées pensent que la vie est une source de plaisir, et c’est encore le cas pour 76% des plus de 80 ans. Chez les plus jeunes pourtant, seulement 57% ont cette vision de leurs aînés.

En moyenne, les seniors estiment que la vie peut procurer du plaisir jusqu’à 86 ans. 94% aiment écouter la radio ou regarder la télévision, 90% aiment lire, 81% surfer sur internet, 79% faire un bon repas en famille ou avec des amis. 65% aiment ou aimeraient plus souvent « voyager/partir en week-end », et 47% « faire l’amour et avoir des relations sexuelles ».

Contrairement à ce que pensent les plus jeunes, les seniors ne passent pas leurs meilleurs moments avec leurs petits-enfants (14%), mais avec leur conjoint (39%).

De plus en plus maîtrisent internet: 67% des plus de 65 ans envoient des mails régulièrement, 62% s’informent en ligne et 38% vont sur les réseaux sociaux au moins une fois par mois.

87% des seniors estiment vivre bien leur âge. Seulement 34% sont préoccupés par leur poids, 35% par des troubles de la vue ou de l’audition (après 80 ans, la proportion monte à 50%), 16% estiment avoir des pertes de mémoire et 15% des « problèmes pour saisir et utiliser les objets de la vie quotidienne ».

Sur l’aspect matériel, 45% des seniors arrivent à mettre de l’argent de côté.

L’entrée dans la dépendance physique ou matérielle modifie évidemment les perceptions. 59% des seniors qui éprouvent des problèmes de santé ou des difficultés importantes, et 22% des plus pauvres, estiment que leur vie n’est plus une source de plaisir (contre 16% pour l’ensemble). C’est aussi le cas pour 33% des femmes de plus de 80 ans.

83% des plus de 65 ans se sentent « citoyen à part entière ». Mais plus de la moitié (58%) estiment que les pouvoirs publics ne prennent pas suffisamment en compte la prise en charge de la dépendance dans leurs pays. 49% des seniors comptent sur leurs enfants et 45% sur leur conjoint pour les aider financièrement et physiquement en cas de perte d’autonomie. 67% souhaitent vieillir à domicile.

En ce qui concerne la fin de vie, le refus de l’acharnement thérapeutique rencontre un assentiment fort (75% en moyenne), sauf en Italie (51%). Les opinions sont plus clivées concernant le suicide en cas de grande dépendance, qu’il soit actif (45% peuvent l’envisager) ou assisté (52%).

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Aspartame et extraits de stévia ne sont pas une garantie pour contrôler son poids

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Les édulcorants intenses, tels que l’aspartame, les extraits de stévia ou encore le sucralose, n’ont aucun intérêt nutritionnel démontré, rapporte l’Anses dans son dernier avis. À ce jour, aucune étude prouve le bénéfice de ces additifs au pouvoir sucrant sans calorie sur le contrôle de son poids, ni même sur « la glycémie chez les sujets diabétiques ou l’incidence du diabète de type 2 ».

Au cours de ces 20 dernières années, les consommateurs n’ont pas manqué de s’habituer à boire des boissons intégrant des édulcorants intenses, par souci d’éviter d’ingérer trop de sucre. De nombreuses études se sont succédées pour évaluer la sécurité de leur consommation.

Aujourd’hui, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) scrute le bénéfice nutritionnel de l’aspartame et autre extrait de stévia. « Aucun évaluation globale concernant les risques et les bénéfices nutritionnels de ces produits n’avait été conduite au niveau européen jusqu’à ce jour », souligne le gendarme de la sécurité alimentaire.

Boire un soda à base d’édulcorants intenses permet de réduire l’apport énergétique à court terme. « Cependant, les données disponibles portent sur des durées insuffisantes pour garantir le maintien de cet effet à long terme », prévient l’Anses. D’ailleurs, certaines études évoquent même paradoxalement une prise de poids « sans que la causalité de cette association n’ait été établie ».

Par ailleurs, il n’existe aucun bénéfice nutritionnel pour prévenir l’apparition du diabète de type 2. Il en est de même pour les patients diabétiques qui espèrent contrôler leur glycémie en ingurgitant de l’aspartame ou des extraits de stévia.

Enfin, l’autorité sanitaire indique que des études approfondies doivent être menées pour évaluer les risques potentiels de développement de cancer ou d’un accouchement prématuré après la consommation d’édulcorants intenses.

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Hyperactivité et déficit d’attention : la France veut améliorer le dépistage

Hyperactivité
Que faire avec des enfants qui bougent tout le temps, sont incapables de se concentrer et épuisent leur entourage ? La Haute autorité de santé (HAS) formule pour la première fois des recommandations pour mieux repérer et prendre en charge les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).

« Notre objectif est de fournir des repères aux médecins généralistes pour qu’ils puissent mieux identifier les enfants qui en sont atteints et les adresser à des spécialistes pour une prise en charge précoce », précise le Dr Cédric Grouchka, membre du collège de la HAS, l’organisme public chargé de définir les bonnes pratiques médicales.

Repérer un « TDAH », un trouble connu depuis une vingtaine d’années, n’est pas aisé car il recouvre trois symptômes différents – un manque d’attention, une agitation incessante et une impulsivité – qui peuvent coexister à des degrés divers.

« Tous les enfants turbulents ne sont pas TDAH. Ce qui permet le diagnostic, c’est la lourdeur, l’intensité, la sévérité et la persistance des symptômes pendant au moins six mois », souligne le Dr Grouchka.

Et contrairement à ce qu’on imagine, le symptôme le plus fréquent n’est pas l’agitation mais le déficit de l’attention (incapacité à terminer une tâche, oublis fréquents, le fait d’être distrait) qu’on retrouve chez 47% des enfants diagnostiqués. 36% souffrent principalement d’hyperactivité, les 17% restant combinent les trois symptômes.

Pour qu’on puisse parler de TDAH, souligne de son côté la Haute Autorité, il doit y avoir une altération « durable et significative » du fonctionnement social, scolaire et de la qualité de vie des enfants.

Cette prise de position intervient alors qu’une vive polémique fait rage dans plusieurs pays autour du sur-diagnostic et du sur-traitement de ces troubles, certains experts allant jusqu’à contester leur réalité.

Aux Etats-Unis, 11% des enfants d’âge scolaire souffriraient de TDAH, dont un million diagnostiqués et traités à tort, selon une étude publiée en 2010.

– 3 à 5% des enfants scolarisés touchés –

En France, la HAS estime qu’entre 3,5 et 5,6% des enfants scolarisés seraient touchés, soit entre 300.000 et 500.000 enfants, dont une majorité de garçons (environ 2 à 3 garçons pour une fille).

Le diagnostic est posé en moyenne vers 9-10 ans, ce qui est parfois un peu tard, avec comme conséquence « une perte de chance » pour les enfants concernés, souligne le Dr Grouchka.

Tout retard, précise-t-il, peut aggraver les problèmes scolaires (redoublements, exclusions), psychologiques (perte de confiance en soi), familiaux (contestation et conflits) et les difficultés relationnelles avec les enfants de leur âge.

Certains spécialistes évoquent également un risque accru de conduites addictives à l’adolescence.

Pour Christine Gétin, la présidente de HyperSupers TDAH France, la principale association de parents d’enfants atteints de TDAH, il est grand temps de se préoccuper du problème.

« C’est actuellement une galère sans nom pour les parents qui vont d’un médecin à l’autre sans qu’on puisse leur apporter une réponse claire », relève-t-elle. Et une fois le diagnostic posé, « ils n’ont pas d’interlocuteur sur le terrain », ajoute-t-elle.

La HAS estime pour sa part que la prise en charge doit « d’abord et avant tout » être « non médicamenteuse » et basée sur des « mesures diversifiées, adaptées à chaque cas ».

Ces mesures sont proposées par les spécialistes (pédopsychiatre, neuropédiatre…), qui ont le choix entre diverses approches (psychologique, comportementale, éducative) sur lesquelles la HAS ne se prononce pas explicitement.

La méthylphénidate, (Ritaline, Concerta ou Quasym), un médicament psychostimulant puissant, ne doit en revanche être réservée qu’aux cas rebelles.

« Sa prescription est strictement réglementée », rappelle le Dr Grouchka qui évalue entre 10 à 15% le nombre d’enfants TDAH qui prennent ce médicament en France, contre près de 50% aux Etats-Unis.

Le Dr Jean Chambry, pédopsychiatre qui a participé à l’élaboration de la recommandation, reconnait de son côté qu’on connait mal les causes du TDAH.

« Il y a probablement une fragilité génétique », estime le médecin. Mais il n’exclut pas que des facteurs environnementaux comme la sur-stimulation, le temps passé sur écran ou le non-respect du rythme veille-sommeil puissent également jouer un rôle.

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Nettoyer sa maison avec de l’eau de javel augmente le risque d’infections

Nettoyer avec de l'eau de javel.

Une étude menée sur des enfants de 6 à 12 ans dans trois pays européens révèle l’existence d’un lien entre l’utilisation de l’eau de javel à usage domestique et le développement d’infections ORL et respiratoires.

L’étude a porté sur 9102 enfants âgés de 6 à 12 ans, issus d’écoles primaires situées dans trois pays européens : Espagne, Finlande et Pays-Bas.

Des questionnaires ont été soumis aux parents des enfants pour évaluer la fréquence des infections de la sphère ORL (otorhinolaryngologie) et respiratoires (sinusites, bronchites, otites, grippe, pneumonies) développées lors des 12 derniers mois. Les scientifiques ont également cherché à savoir si l’eau de javel était utilisée pour nettoyer la maison au moins une fois par semaine.

Des disparités ont été mises en lumière. Fréquente en Espagne, l’eau de javel y est utilisée à 72%, alors que son usage domestique n’est que de 7% en Finlande. De même que les écoles espagnoles sont nettoyées à l’eau de javel, alors que cette pratique n’est pas répandue en Finlande.

L’étude a également pris en compte divers facteurs comme la tabagisme passif, l’éducation parentale ou la présence de moisissures.

Les résultats font apparaitre que le nombre et la fréquence des infections est plus élevé dans les foyers utilisant régulièrement l’eau de javel comme nettoyant domestique. Ainsi, le risque d’attraper la grippe augmente de 20% et celui d’avoir une amygdalite de 35%.

Les scientifiques avancent deux hypothèses pour expliquer cette corrélation. Les propriétés irritantes des composés générés par l’eau de javel peuvent endommager les parois des voies respiratoires favorisant l’infection de la flore locale. D’autre part, les produits ménagers à base de javel bloquent les réactions immunitaires de l’organisme.

L’un de ses auteurs, le Dr Lidia Casas évoque un « problème de santé public » renforcé par les dires de la publicité vantant les mérites de l’eau de javel pour éradiquer les microbes. Elle en appelle aussi à la nécessité d’études plus détaillées sur le sujet.

L’étude, menée en Belgique par le Center for Environment and Health, a été publiée en ligne sur le site de la revue « Occupational and Environmental Medicine ».

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Le Sénat interdit les cabines de bronzage

Cabine de bronzage

Les sénateurs ont voté le mercredi 16 septembre pour l’interdiction des cabines de bronzage à UV, en raison de leur dangerosité pour les utilisateurs.

Les sénateurs ont décidé de voter contre l’avis du gouvernement qui ne souhaite pas les interdire. Ils ont établi une corrélation claire entre l’utilisation très accentuée ces dernières années de ces cabines, et l’augmentation très forte du nombre de cancers de la peau.

Le syndicat des dermatologues exige depuis longtemps cette interdiction pure et simple en raison des risques sanitaires trop importants, désormais connus des médecins. L’Organisation mondiale de la santé elle-même déconseille cette pratique depuis 2003. Plusieurs pays comme le Brésil ou l’Australie ont déjà adopté cette loi.

En France entre 1980 et 2005, le nombre de cancers cutanés graves a triplé.

Le texte doit repasser devant l’Assemblée nationale avant d’être définitivement adopté. La mesure ne sera donc effective qu’après une éventuelle validation des députés.

En France, plus de 10.000 établissements divers proposent un service de bronzage artificiel, donc 600 spécialisés dans le bronzage en cabine.

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Datte et grenade, un cocktail bénéfique pour la santé cardiaque

Dattes

Une consommation régulière de 12cl de jus de grenade (taille d’un verre de vin) associée à trois dattes pourrait prévenir l’accumulation de lipides sur les parois des artères à hauteur de 33%, et réduire ainsi les risques d’attaque cardiaque, à en croire une équipe de chercheurs basée en Israël.

Le jus de grenade et les dattes représentent un duo percutant pour lutter contre les maladies cardiaques du fait de leur richesse en antioxydants phénoliques, précise le professeur Michael Aviram qui a dirigé cette étude.

Il explique que les ingrédients principaux du jus de grenade ne sont autres que des antioxydants polyphénoliques végétaux qui réduisent le processus d’oxydation du corps, faisant baisser au passage le stress oxydant.

Les dattes contiennent des antioxydants polyphénoliques qui protègent les cellules du corps des attaques des radicaux libres du cholestérol LDL, décrit prosaïquement comme le « mauvais » cholestérol.

Ces antioxydants présents dans les dattes stimulent aussi l’élimination du cholestérol dans les artères, précise encore le professeur Aviram.

Pour mener leurs recherches, le professeur et son équipe ont travaillé en laboratoire sur des cellules artérielles de souris qui affichaient un fort taux de cholestérol. Ils ont testé un cocktail de jus de grenade (comprenant aussi ses graines concassées) et de dattes.

Ce duo a permis de réduire le stress oxydant de 33% sur les parois des artères et de faire baisser de 28% le cholestérol artériel, selon les résultats de cette étude parue dans la revue Food & Function.

Même sans en consommer les graines, le professeur Aviram explique que l’alliance grenade/dattes est très puissante et surtout efficace lorsque les deux fruits sont consommés conjointement. Il précise par ailleurs qu’idéalement on peut moudre les graines et les consommer sous forme de pâte.

Les vertus antioxydantes et les bienfaits sur la santé du jus de grenade sont reconnus depuis de nombreuses années. Plusieurs études ont montré que la grenade pouvait permettre d’inhiber les cellules cancéreuses, notamment des recherches de l’Université de Californie de Riverside parues en 2010.

Mais il existe d’autres aliments riches en fibres qui permettent de lutter contre le cholestérol LDL : les flocons d’avoine, la farine d’avoine, les haricots rouges, les poires, les pommes et l’orge.

Les aliments riches en oméga 3 sont aussi une bonne manière pour réduire le mauvais cholestérol (le saumon, le maquereau, la truite de rivière, le hareng, le thon albacore et le flétan), ainsi que les amandes et les noix riches en acides gras polyinsaturés.

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Le yoga, un remède contre l’arthrite ?

Le yoga

Après huit semaines de pratique régulière de yoga hatha (doux), il ressort d’une étude que les personnes atteintes de certains rhumatismes voient leur santé s’améliorer grâce à cette activité, qui contribue en plus à améliorer leur bien-être mental.

« Le yoga pourrait particulièrement être adapté aux personnes qui souffrent d’arthrite parce qu’il allie activité physique, techniques de relaxation et une puissante gestion du stress. De plus, il se concentre sur le respect des limites de tout un chacun qui peuvent évoluer d’un jour à l’autre », commente Susan J. Bartlett de l’Université Johns Hopkins aux États-Unis.

Même si cette expérience semble prendre en compte un nombre limité de patients, à savoir 75 participants, c’est l’essai aléatoire le plus important jamais réalisé avec des personnes souffrant d’ostéoarthrite du genou ou de polyarthrite rhumatoïde.

Les participants ont été divisés en deux groupes de manière aléatoire : le premier suivait deux séances hebdomadaires de yoga hatha pendant huit semaines (plus une semaine de pratique chez soi), et le second était placé sur liste d’attente (groupe témoin).

Les chercheurs ne savaient pas à quel groupe avaient été assignés les participants, et devaient régulièrement évaluer leur santé physique et mentale.

Par rapport au groupe témoin, les personnes qui pratiquaient le yoga enregistraient une amélioration de 20% de leur niveau de douleur, de leur niveau d’énergie, de leurs fonctions physiques et psychiques. De plus, ils rapportaient être plus à même de réaliser des tâches physiques chez eux et au travail.

Les scientifiques ont aussi remarqué que les yogis pouvaient marcher plus vite que les personnes mises sur liste d’attente, bien que l’équilibre et la force physique du haut du corps des participants restaient identiques dans les deux groupes.

Neuf mois après la fin du programme, des améliorations étaient toujours visibles chez les personnes qui avaient suivi les séances de yoga, à en croire les résultats de cette étude parue dans le Journal of Rheumatology.

Cette étude a été mise au point par le professeur Clifton O. Bingham, directeur du Johns Hopkins Arthritis Center, qui avait remarqué de façon empirique les bienfaits du yoga sur certains de ses patients.

« La première étape était de s’assurer que le yoga était un choix raisonnable et sûr pour les personnes souffrant d’arthrite », explique le docteur Bingham. « Nos enseignants étaient des professeurs de yoga expérimentés qui avaient été formés à modifier les postures selon les capacités individuelles de chaque patient. »

En travaillant à partir des données émanant de leur étude, les chercheurs ont rédigé une charte pour aider les médecins à proposer ou non la pratique du yoga à leurs patients en fonction du type d’arthrite dont ils souffraient.

Le professeur Bingham conseille aux personnes souffrant de ce type de douleurs de s’adresser à un spécialiste avant de commencer n’importe quelle pratique physique, même le yoga hatha, réputé pour ses séances à un rythme modéré.