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La myrtille, une alliée contre l’hypertension

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La consommation quotidienne de myrtilles pourrait réduire la tension artérielle en à peine huit semaines, selon des chercheurs de la Florida State University (FSU).

« À notre connaissance, c’est la première étude qui évalue les effets des myrtilles sur les fonctions artérielles (…) et sur la population étudiée, a commenté le Dr. Bahram H. Arjmandi de FSU. Ces résultats montrent que les myrtilles peuvent éviter la progression d’une hypertension généralisée. »

L’étude a fait appel à des femmes ménopausées, car elles affichent une plus grande incidence de tension artérielle élevée que les hommes. Les 48 participantes ont aussi été choisies parce qu’elles affichaient un début d’hypertension.

L’équipe de chercheurs a partagé le panel en deux groupes, le premier recevait chaque jour 22g de poudre de myrtilles congelées (équivalant à une tasse de myrtilles fraîches) et 22g de poudre placebo.

Après huit semaines d’études, le groupe ayant consommé les myrtilles voyait sa pression artérielle systolique (la pression artérielle maximale) abaissée de 5,1% et sa pression diastolique (la pression minimale) baisser de 6,3%.

Les chercheurs ont par ailleurs mesuré la rigidité artérielle en recourant à une technologie non invasive de mesure de la vitesse des ondes pulsatiles. Le groupe ayant mangé des myrtilles enregistrait des améliorations de leur rigidité artérielle. Les scientifiques attribuent ces progrès à l’augmentation d’oxyde nitrique (aussi appelé monoxyde d’azote) dans le sang, passé de 9,11 à 15,35 micromètres (μM) en huit semaines.

Le groupe qui a reçu le traitement placebo n’a quant à lui pas enregistré de baisse de sa tension et a gardé le même niveau de monoxyde d’azote dans le sang.

Cette étude est parue dans le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics.

Une étude finlandaise récemment publiée avait conclu que les myrtilles sauvages pouvaient neutraliser une alimentation riche en graisses grâce à la forte concentration de polyphénols contenus dans ce fruit.

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La vie est encore belle après 65 ans, selon un baromètre européen

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Plus de 80% des seniors, interrogés dans quatre pays européens (France, Belgique, Italie et Allemagne), pensent que la vie est une source de plaisir, une joie de vivre nettement sous-estimée par les plus jeunes, selon une enquête Ipsos pour l’institut Korian.

Plus de 4.000 personnes de plus de 65 ans ont été interrogées au second semestre 2014, ainsi que plus de 4.000 âgées de 15 à 64 ans, dans le cadre de cette enquête présentée jeudi à la Secrétaire d’Etat aux Personnes âgées Laurence Rossignol.

84% des personnes âgées pensent que la vie est une source de plaisir, et c’est encore le cas pour 76% des plus de 80 ans. Chez les plus jeunes pourtant, seulement 57% ont cette vision de leurs aînés.

En moyenne, les seniors estiment que la vie peut procurer du plaisir jusqu’à 86 ans. 94% aiment écouter la radio ou regarder la télévision, 90% aiment lire, 81% surfer sur internet, 79% faire un bon repas en famille ou avec des amis. 65% aiment ou aimeraient plus souvent « voyager/partir en week-end », et 47% « faire l’amour et avoir des relations sexuelles ».

Contrairement à ce que pensent les plus jeunes, les seniors ne passent pas leurs meilleurs moments avec leurs petits-enfants (14%), mais avec leur conjoint (39%).

De plus en plus maîtrisent internet: 67% des plus de 65 ans envoient des mails régulièrement, 62% s’informent en ligne et 38% vont sur les réseaux sociaux au moins une fois par mois.

87% des seniors estiment vivre bien leur âge. Seulement 34% sont préoccupés par leur poids, 35% par des troubles de la vue ou de l’audition (après 80 ans, la proportion monte à 50%), 16% estiment avoir des pertes de mémoire et 15% des « problèmes pour saisir et utiliser les objets de la vie quotidienne ».

Sur l’aspect matériel, 45% des seniors arrivent à mettre de l’argent de côté.

L’entrée dans la dépendance physique ou matérielle modifie évidemment les perceptions. 59% des seniors qui éprouvent des problèmes de santé ou des difficultés importantes, et 22% des plus pauvres, estiment que leur vie n’est plus une source de plaisir (contre 16% pour l’ensemble). C’est aussi le cas pour 33% des femmes de plus de 80 ans.

83% des plus de 65 ans se sentent « citoyen à part entière ». Mais plus de la moitié (58%) estiment que les pouvoirs publics ne prennent pas suffisamment en compte la prise en charge de la dépendance dans leurs pays. 49% des seniors comptent sur leurs enfants et 45% sur leur conjoint pour les aider financièrement et physiquement en cas de perte d’autonomie. 67% souhaitent vieillir à domicile.

En ce qui concerne la fin de vie, le refus de l’acharnement thérapeutique rencontre un assentiment fort (75% en moyenne), sauf en Italie (51%). Les opinions sont plus clivées concernant le suicide en cas de grande dépendance, qu’il soit actif (45% peuvent l’envisager) ou assisté (52%).

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Aspartame et extraits de stévia ne sont pas une garantie pour contrôler son poids

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Les édulcorants intenses, tels que l’aspartame, les extraits de stévia ou encore le sucralose, n’ont aucun intérêt nutritionnel démontré, rapporte l’Anses dans son dernier avis. À ce jour, aucune étude prouve le bénéfice de ces additifs au pouvoir sucrant sans calorie sur le contrôle de son poids, ni même sur « la glycémie chez les sujets diabétiques ou l’incidence du diabète de type 2 ».

Au cours de ces 20 dernières années, les consommateurs n’ont pas manqué de s’habituer à boire des boissons intégrant des édulcorants intenses, par souci d’éviter d’ingérer trop de sucre. De nombreuses études se sont succédées pour évaluer la sécurité de leur consommation.

Aujourd’hui, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) scrute le bénéfice nutritionnel de l’aspartame et autre extrait de stévia. « Aucun évaluation globale concernant les risques et les bénéfices nutritionnels de ces produits n’avait été conduite au niveau européen jusqu’à ce jour », souligne le gendarme de la sécurité alimentaire.

Boire un soda à base d’édulcorants intenses permet de réduire l’apport énergétique à court terme. « Cependant, les données disponibles portent sur des durées insuffisantes pour garantir le maintien de cet effet à long terme », prévient l’Anses. D’ailleurs, certaines études évoquent même paradoxalement une prise de poids « sans que la causalité de cette association n’ait été établie ».

Par ailleurs, il n’existe aucun bénéfice nutritionnel pour prévenir l’apparition du diabète de type 2. Il en est de même pour les patients diabétiques qui espèrent contrôler leur glycémie en ingurgitant de l’aspartame ou des extraits de stévia.

Enfin, l’autorité sanitaire indique que des études approfondies doivent être menées pour évaluer les risques potentiels de développement de cancer ou d’un accouchement prématuré après la consommation d’édulcorants intenses.

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Hyperactivité et déficit d’attention : la France veut améliorer le dépistage

Hyperactivité
Que faire avec des enfants qui bougent tout le temps, sont incapables de se concentrer et épuisent leur entourage ? La Haute autorité de santé (HAS) formule pour la première fois des recommandations pour mieux repérer et prendre en charge les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).

« Notre objectif est de fournir des repères aux médecins généralistes pour qu’ils puissent mieux identifier les enfants qui en sont atteints et les adresser à des spécialistes pour une prise en charge précoce », précise le Dr Cédric Grouchka, membre du collège de la HAS, l’organisme public chargé de définir les bonnes pratiques médicales.

Repérer un « TDAH », un trouble connu depuis une vingtaine d’années, n’est pas aisé car il recouvre trois symptômes différents – un manque d’attention, une agitation incessante et une impulsivité – qui peuvent coexister à des degrés divers.

« Tous les enfants turbulents ne sont pas TDAH. Ce qui permet le diagnostic, c’est la lourdeur, l’intensité, la sévérité et la persistance des symptômes pendant au moins six mois », souligne le Dr Grouchka.

Et contrairement à ce qu’on imagine, le symptôme le plus fréquent n’est pas l’agitation mais le déficit de l’attention (incapacité à terminer une tâche, oublis fréquents, le fait d’être distrait) qu’on retrouve chez 47% des enfants diagnostiqués. 36% souffrent principalement d’hyperactivité, les 17% restant combinent les trois symptômes.

Pour qu’on puisse parler de TDAH, souligne de son côté la Haute Autorité, il doit y avoir une altération « durable et significative » du fonctionnement social, scolaire et de la qualité de vie des enfants.

Cette prise de position intervient alors qu’une vive polémique fait rage dans plusieurs pays autour du sur-diagnostic et du sur-traitement de ces troubles, certains experts allant jusqu’à contester leur réalité.

Aux Etats-Unis, 11% des enfants d’âge scolaire souffriraient de TDAH, dont un million diagnostiqués et traités à tort, selon une étude publiée en 2010.

– 3 à 5% des enfants scolarisés touchés –

En France, la HAS estime qu’entre 3,5 et 5,6% des enfants scolarisés seraient touchés, soit entre 300.000 et 500.000 enfants, dont une majorité de garçons (environ 2 à 3 garçons pour une fille).

Le diagnostic est posé en moyenne vers 9-10 ans, ce qui est parfois un peu tard, avec comme conséquence « une perte de chance » pour les enfants concernés, souligne le Dr Grouchka.

Tout retard, précise-t-il, peut aggraver les problèmes scolaires (redoublements, exclusions), psychologiques (perte de confiance en soi), familiaux (contestation et conflits) et les difficultés relationnelles avec les enfants de leur âge.

Certains spécialistes évoquent également un risque accru de conduites addictives à l’adolescence.

Pour Christine Gétin, la présidente de HyperSupers TDAH France, la principale association de parents d’enfants atteints de TDAH, il est grand temps de se préoccuper du problème.

« C’est actuellement une galère sans nom pour les parents qui vont d’un médecin à l’autre sans qu’on puisse leur apporter une réponse claire », relève-t-elle. Et une fois le diagnostic posé, « ils n’ont pas d’interlocuteur sur le terrain », ajoute-t-elle.

La HAS estime pour sa part que la prise en charge doit « d’abord et avant tout » être « non médicamenteuse » et basée sur des « mesures diversifiées, adaptées à chaque cas ».

Ces mesures sont proposées par les spécialistes (pédopsychiatre, neuropédiatre…), qui ont le choix entre diverses approches (psychologique, comportementale, éducative) sur lesquelles la HAS ne se prononce pas explicitement.

La méthylphénidate, (Ritaline, Concerta ou Quasym), un médicament psychostimulant puissant, ne doit en revanche être réservée qu’aux cas rebelles.

« Sa prescription est strictement réglementée », rappelle le Dr Grouchka qui évalue entre 10 à 15% le nombre d’enfants TDAH qui prennent ce médicament en France, contre près de 50% aux Etats-Unis.

Le Dr Jean Chambry, pédopsychiatre qui a participé à l’élaboration de la recommandation, reconnait de son côté qu’on connait mal les causes du TDAH.

« Il y a probablement une fragilité génétique », estime le médecin. Mais il n’exclut pas que des facteurs environnementaux comme la sur-stimulation, le temps passé sur écran ou le non-respect du rythme veille-sommeil puissent également jouer un rôle.

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Les chances d’arrêt du tabac liées à la vitesse d’élimination de la nicotine

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La vitesse avec laquelle un fumeur élimine la nicotine de son organisme pourrait permettre de déterminer le meilleur traitement pour l’arrêt du tabac, selon une étude publiée lundi.

Le fumeur est en manque de nicotine lorsque le niveau de celle-ci baisse dans son organisme. Mais les gens métabolisent la nicotine à des rythmes différents. Ainsi les niveaux de nicotine baissent plus rapidement chez les métaboliseurs dits normaux (60% des fumeurs) qui sont, de ce fait, susceptibles de fumer plus et de trouver plus difficile d’arrêter.

L’étude du professeur Caryn Lerman (Université de Pennsylvanie, Philadelphie, Etats-Unis) et de ses collègues, publiée dans le journal spécialisé The Lancet Respiratory Medicine, a porté sur 1.246 fumeurs désireux de cesser de fumer, avec à peu près autant de métaboliseurs lents et normaux.

Ils ont été répartis par tirage au sort en trois groupes : le premier traité avec des patchs à la nicotine et une pilule placebo, le deuxième avec le médicament varénicline (nom commercial : Champix ou Chantix de Pfizer) plus des patchs placebo, et le dernier était entièrement sous placebo (pilules et patchs).

A la fin du traitement (11 semaines), les métaboliseurs normaux qui avaient pris de la varénicline étaient presque deux fois plus à ne pas fumer que ceux utilisant le timbre à la nicotine. Ils avaient également de meilleures chances de s’abstenir encore de fumer six mois plus tard.

La varénicline a eu la même efficacité que les patchs à la nicotine chez les métaboliseurs lents, mais dans l’ensemble ils ont rapporté plus d’effets secondaires indésirables avec le médicament Champix.

Pour distinguer ceux qui éliminent plus ou moins rapidement la nicotine, et comparer les chances de succès des produits testés, les auteurs ont utilisé un biomarqueur de la vitesse d’élimination de la nicotine qui reflète l’activité d’une enzyme du foie, le CYP2A6.

La majorité (65%) des fumeurs qui tentent d’arrêter, rechutent dans la première semaine, souligne Caryn Lerman. « Adapté un traitement à la vitesse à laquelle les fumeurs métabolisent la nicotine pourrait être une stratégie clinique viable pour aider individuellement les fumeurs à choisir la méthode d’arrêt qui fonctionnera le mieux pour eux », ajoute-t-elle.

Les résultats devraient conduire à développer un simple test sanguin pour évaluer le métabolisme de la nicotine afin que les médecins puissent mieux conseiller les patients, souhaitent les auteurs.

Le tabac tue près de 6 millions de personnes chaque année, selon l’Organisation mondiale de la santé.

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Les Français sont en bonne santé, oui mais…

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L’état de santé des Français est globalement bon, résume un rapport de la Direction de la recherche des études de l’évaluation des statistiques jeudi 12 février. Cette conclusion positive ne doit toutefois pas cacher quelques nuances, à savoir des disparités entre les sexes, selon les territoires ou les catégories sociales.

Les Français vont bien. Mais, à y regarder de plus près, le constat mérite d’être précisé selon plusieurs facteurs. Car hommes et femmes ne présentent pas le même état de santé. Si les premiers déclarent davantage que les secondes être en bonne santé, ce sont pourtant bien eux qui présentent des taux de mortalité prématurée supérieurs à ceux des femmes. Ils meurent davantage de tumeurs, de causes violentes comme les suicides ou les accidents, de maladies de l’appareil circulatoire. « La santé perçue des hommes reste constamment meilleure que celle des femmes pour toutes les tranches d’âge en dessous de 75 ans et devient proche ensuite » rappelle le rapport pour marteler le paradoxe.

Ouvriers et cadres ne présentent pas le même état de santé

Autre nuance à apporter, la santé est différente selon si l’on est ouvrier ou cadre. « On observe une diminution graduelle du risque tout au long de la hiérarchie sociale, sans aucun effet de seuil » explique l’étude. L’écart d’espérance de vie à 35 ans entre cadres et ouvriers est ainsi de 6,3 ans pour les hommes et de 3 ans pour les femmes. Les Français aux faibles revenus et/ou peu diplômés cumulent « les expositions aux différents facteurs de risque pour la santé, que ce soit dans l’environnement professionnel ou dans l’environnement familial ».

En outre, ces populations sont aussi davantage concernées par de mauvaises habitudes alimentaires, un manque d’activité physique… Par exemple, les enfants d’ouvriers, ceux scolarisés en zone d’éducation prioritaire ou en zone rurale présentent un état de santé buccodentaire plus mauvais ou sont plus souvent en surcharge pondérale que les autres enfants.

A l’âge adulte, les inégalités persistent. Agriculteurs et artisans sont aussi concernés par un risque de surpoids le plus élevé (70% chez les hommes et 44% chez les femmes). Cadres et professions libérales se situent, elles, à l’opposé (51% chez les hommes et 27% chez les femmes).

Dis-moi où tu vis, je te dirai comment tu vas

Enfin, des disparités territoriales expliquent l’état de santé des patients français. La mortalité infantile n’est par exemple pas la même en métropole et dans les départements d’Outre-mer, à la défaveur de ces derniers. Aussi, on ne vit pas aussi longtemps dans le nord que dans le sud. « En 2012, les espérances de vie à la naissance varient de près de 5 points pour les hommes et d’un peu plus de 3 points chez les femmes entre les régions » révèle le rapport.

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Datte et grenade, un cocktail bénéfique pour la santé cardiaque

Dattes

Une consommation régulière de 12cl de jus de grenade (taille d’un verre de vin) associée à trois dattes pourrait prévenir l’accumulation de lipides sur les parois des artères à hauteur de 33%, et réduire ainsi les risques d’attaque cardiaque, à en croire une équipe de chercheurs basée en Israël.

Le jus de grenade et les dattes représentent un duo percutant pour lutter contre les maladies cardiaques du fait de leur richesse en antioxydants phénoliques, précise le professeur Michael Aviram qui a dirigé cette étude.

Il explique que les ingrédients principaux du jus de grenade ne sont autres que des antioxydants polyphénoliques végétaux qui réduisent le processus d’oxydation du corps, faisant baisser au passage le stress oxydant.

Les dattes contiennent des antioxydants polyphénoliques qui protègent les cellules du corps des attaques des radicaux libres du cholestérol LDL, décrit prosaïquement comme le « mauvais » cholestérol.

Ces antioxydants présents dans les dattes stimulent aussi l’élimination du cholestérol dans les artères, précise encore le professeur Aviram.

Pour mener leurs recherches, le professeur et son équipe ont travaillé en laboratoire sur des cellules artérielles de souris qui affichaient un fort taux de cholestérol. Ils ont testé un cocktail de jus de grenade (comprenant aussi ses graines concassées) et de dattes.

Ce duo a permis de réduire le stress oxydant de 33% sur les parois des artères et de faire baisser de 28% le cholestérol artériel, selon les résultats de cette étude parue dans la revue Food & Function.

Même sans en consommer les graines, le professeur Aviram explique que l’alliance grenade/dattes est très puissante et surtout efficace lorsque les deux fruits sont consommés conjointement. Il précise par ailleurs qu’idéalement on peut moudre les graines et les consommer sous forme de pâte.

Les vertus antioxydantes et les bienfaits sur la santé du jus de grenade sont reconnus depuis de nombreuses années. Plusieurs études ont montré que la grenade pouvait permettre d’inhiber les cellules cancéreuses, notamment des recherches de l’Université de Californie de Riverside parues en 2010.

Mais il existe d’autres aliments riches en fibres qui permettent de lutter contre le cholestérol LDL : les flocons d’avoine, la farine d’avoine, les haricots rouges, les poires, les pommes et l’orge.

Les aliments riches en oméga 3 sont aussi une bonne manière pour réduire le mauvais cholestérol (le saumon, le maquereau, la truite de rivière, le hareng, le thon albacore et le flétan), ainsi que les amandes et les noix riches en acides gras polyinsaturés.

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Le yoga, un remède contre l’arthrite ?

Le yoga

Après huit semaines de pratique régulière de yoga hatha (doux), il ressort d’une étude que les personnes atteintes de certains rhumatismes voient leur santé s’améliorer grâce à cette activité, qui contribue en plus à améliorer leur bien-être mental.

« Le yoga pourrait particulièrement être adapté aux personnes qui souffrent d’arthrite parce qu’il allie activité physique, techniques de relaxation et une puissante gestion du stress. De plus, il se concentre sur le respect des limites de tout un chacun qui peuvent évoluer d’un jour à l’autre », commente Susan J. Bartlett de l’Université Johns Hopkins aux États-Unis.

Même si cette expérience semble prendre en compte un nombre limité de patients, à savoir 75 participants, c’est l’essai aléatoire le plus important jamais réalisé avec des personnes souffrant d’ostéoarthrite du genou ou de polyarthrite rhumatoïde.

Les participants ont été divisés en deux groupes de manière aléatoire : le premier suivait deux séances hebdomadaires de yoga hatha pendant huit semaines (plus une semaine de pratique chez soi), et le second était placé sur liste d’attente (groupe témoin).

Les chercheurs ne savaient pas à quel groupe avaient été assignés les participants, et devaient régulièrement évaluer leur santé physique et mentale.

Par rapport au groupe témoin, les personnes qui pratiquaient le yoga enregistraient une amélioration de 20% de leur niveau de douleur, de leur niveau d’énergie, de leurs fonctions physiques et psychiques. De plus, ils rapportaient être plus à même de réaliser des tâches physiques chez eux et au travail.

Les scientifiques ont aussi remarqué que les yogis pouvaient marcher plus vite que les personnes mises sur liste d’attente, bien que l’équilibre et la force physique du haut du corps des participants restaient identiques dans les deux groupes.

Neuf mois après la fin du programme, des améliorations étaient toujours visibles chez les personnes qui avaient suivi les séances de yoga, à en croire les résultats de cette étude parue dans le Journal of Rheumatology.

Cette étude a été mise au point par le professeur Clifton O. Bingham, directeur du Johns Hopkins Arthritis Center, qui avait remarqué de façon empirique les bienfaits du yoga sur certains de ses patients.

« La première étape était de s’assurer que le yoga était un choix raisonnable et sûr pour les personnes souffrant d’arthrite », explique le docteur Bingham. « Nos enseignants étaient des professeurs de yoga expérimentés qui avaient été formés à modifier les postures selon les capacités individuelles de chaque patient. »

En travaillant à partir des données émanant de leur étude, les chercheurs ont rédigé une charte pour aider les médecins à proposer ou non la pratique du yoga à leurs patients en fonction du type d’arthrite dont ils souffraient.

Le professeur Bingham conseille aux personnes souffrant de ce type de douleurs de s’adresser à un spécialiste avant de commencer n’importe quelle pratique physique, même le yoga hatha, réputé pour ses séances à un rythme modéré.

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Cancer du sein : le café réduirait le risque de récidive

Tasse de café

Les femmes atteintes de cancers du sein et buvant au moins 2 tasses de café quotidiennement auraient deux fois de risques de récidive selon cette étude suédoise.

Le cancer du sein est le premier cancer chez la femme. Avec 1,7 million de nouveaux cas dans le monde en 2012, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il représente près de 12% de tous les cancers. Les femmes des pays industrialisés ont plus de 10% de risque de développer ce cancer dans leur vie.

Une équipe de chercheurs de l’Université de Lund et de la Skane University Hospital de Barngaten (Suède) s’est penchée sur le rôle protecteur que pouvait avoir le café dans le rôle du cancer du sein.

Elle a étudié une cohorte de 1090 patientes suédoises toutes atteintes de cancers du sein diagnostiqués puis combiné des informations relatives à leur traitement, modes de vie et consommation quotidienne de café avec les données scientifiques disponibles sur les cellules cancéreuses du sein.

Les résultats de cette étude, publiés dans la revue Clinical Cancer Research, indiquent que parmi les 500 femmes traitées par Tamoxifène, un médicament utilisé dans la prise en charge de ce cancer, les participantes qui buvaient entre 2 à 5 tasses de café par jour présentaient deux fois moins de risque de récidive que celles qui ne buvaient pas ou très peu de café (moins de 2 tasses par jour).

Les chercheurs ont également pu constater que cette consommation modérée de café était associée à des tumeurs plus petites et moins hormono-dépendantes.

En analysant les mécanismes à l’origine de ces effets protecteurs, ils ont pu démontrer que la caféine et l’acide caféique contenus dans le café avaient pour effets de réduire les divisions cellulaires et d’augmenter la mort des cellules cancéreuses. Ce fait était particulièrement notable lorsque la consommation de café était associée à la prise de Tamoxifène, selon les chercheurs.

Selon leurs travaux, les deux composés présents dans le café désactiveraient les voies de signalisation nécessaires aux cellules cancéreuses pour se multiplier.

Les scientifiques en concluent que l’effet du café, à raison de 2 tasses par jour, vient renforcer celui du traitement, qui doit néanmoins être poursuivi, précisent-ils.

Plusieurs études scientifiques ont par le passé démontré le rôle du café comme réducteur de risque de cancer. Une consommation de café modérée est en effet associée à un risque moindre de développer un cancer de la bouche, de la vessie, du côlon, ou encore de l’oesophage. Quant au mélanome et au cancer de l’endomètre, 2 tasses de café suffiraient à réduire de 20% les risques de développer la maladie.

Lien de l’étude : http://clincancerres.aacrjournals.org/content/21/8/1877.full

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Dépression : la méditation aussi efficace que les antidépresseurs

Femme qui fait une dépression.

Les thérapies basées sur la « méditation de pleine conscience » sont une « alternative » aussi efficace que les traitements standard avec antidépresseurs contre les rechutes de dépression, selon une étude publiée mardi dans la revue médicale The Lancet.

On estime qu’au moins la moitié des personnes ayant souffert de dépression en referont au moins une au cours de leur vie si elles ne suivent pas de traitement préventif. Le risque est accru dans les deux années qui suivent une dépression et chez les personnes qui ont fait plusieurs épisodes dépressifs.

Jusqu’à maintenant, les « traitements d’entretien » par antidépresseurs au long cours constituent le traitement de référence, recommandé pour toutes personnes à risque de rechute.

Mais une technique de méditation baptisée thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (Mindfulness Based Cognitive Therapy ou MBCT en anglais), qui consiste à focaliser son esprit, ses pensées et sensations sur l’instant présent, s’est également révélée efficace pour éviter les rechutes.

Plusieurs essais cliniques ont déjà montré que cette technique « réduisait significativement » le risque de rechute mais aucune expérimentation n’avait jusqu’à présent permis de comparer réellement son efficacité par rapport au traitement classique par antidépresseurs.

Un groupe de chercheurs britanniques a cherché à tester en parallèle les deux types de traitements pour savoir si la méditation pouvait constituer une « alternative pour les personnes souhaitant arrêter les antidépresseurs ».

L’équipe dirigée par Willem Kuyken, professeur en psychologie à l’Université d’Oxford, a testé l’efficacité de la méditation par rapport aux antidépresseurs dans un essai en « double aveugle », méthode qui permet de comparer rigoureusement deux traitements.

424 patients ayant souffert par le passé d’au moins trois importants épisodes dépressifs ont été traités soit par méditation soit par antidépresseurs.

Au terme d’un suivi de plus de deux ans, les deux « traitements » se sont révélés « positifs » pour éviter ou retarder les rechutes mais sans qu’on puisse établir une supériorité de la méditation sur les antidépresseurs en terme d’efficacité et de coût, révèle l’étude.

Les auteurs estiment toutefois que « cette étude, ajoutée aux précédents travaux, donne des preuves solides de l’efficacité » de la méditation de pleine conscience « pour les patients qui veulent une alternative » aux antidépresseurs.

Un psychiatre indépendant de cette étude, le Dr Roger Mulder, de l’université d’Otago à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, juge lui aussi que la thérapie basée sur la pleine conscience est une « alternative efficace » pour ceux qui « ne tolèrent pas » les antidépresseurs.

« Nous avons un nouveau traitement prometteur qui est raisonnablement bon marché et applicable à une large part des patients à risque de dépression « , explique-t-il dans un commentaire publié par The Lancet.