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Santé : un site signale les effets indésirables des médicaments, tatouages et autres cosmétiques sur l’organisme

tatouage et effets indésirables

Lundi 13 mars 2017, le ministère de la Santé a officiellement lancé un nouveau site Internet, signalement-sante.gouv.fr, dédié aux effets indésirables des médicaments, cosmétiques ou tatouages sur la santé.

Ce portail a été créé pour « faciliter l’accès aux différents dispositifs de signalement existants », précise le ministère dans un communiqué. Prévu par la loi santé, il a été conçu à l’aide des professionnels de la santé, des autorités sanitaires mais aussi des usagers du système de soin.

Désormais, en quelques clics, chaque professionnel de santé ou particulier pourra signaler aux autorités « tout événement indésirable ou tout effet inhabituel ayant un impact négatif sur la santé ».

En outre, des dispositifs existent déjà pour signaler des effets indésirables liés aux actes de soins, aux médicaments ou encore, aux dispositifs médicaux. Avec ce nouveau site, ce sont toutes ces rubriques qui sont englobées aux côtés de nouvelles liées aux produits de tatouage, aux cosmétiques, aux produits de la vie courante, ainsi qu’aux compléments alimentaires ou à tous « les produits ou substances ayant un effet psychoactif ». Seules exceptions : le tabac et l’alcool.

Une précision est apportée par le site : les utilisateurs sont invités à se prononcer sur « les réactions anormales graves ou non ayant un impact sur la santé », et non sur l’efficacité des produits.

La ministre de la Santé Marisol Touraine a précisé qu’« En facilitant ces déclarations en ligne, ce portail contribue à l’amélioration de la qualité de la sécurité du système de santé français ».

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Une étude prouve que le soja réduit le risque de mortalité du cancer du sein de 21 %

Soja

Le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme, avec environ 50 000 nouveaux cas invasifs par an en France. La maladie, que l’on guérit dans 9 cas sur 10 lorsqu’elle est dépistée à un stade précoce, cause malgré tout près de 12 000 décès par an en France. La revue « Cancer » de l’American Cancer Society a récemment publié une nouvelle étude encourageant les femmes souffrant d’un cancer du sein à consommer du soja, afin d’augmenter leurs chances de survie.

Après la publication de plusieurs études controversées sur le sujet, affirmant que ces composés phyto-oestrogènes pouvaient réduire l’efficacité des hormonothérapies et accroître les cellules cancéreuses, les chercheurs ont voulu vérifier si le soja pouvait réduire le risque de mortalité chez les femmes touchées par la maladie.

En effet, les isoflavones contenues dans le soja, qui sont capables de mimer l’action des œstrogènes, peuvent également améliorer le pronostic vital des femmes atteintes d’une forme agressive de cancer du sein, conclut une étude américaine menée par l’université Tufts, dans le Massachusetts.

Sur les 6 235 femmes Américaines et Canadiennes suivies durant les 9 ans de l’étude, celles qui ont consommé de grandes quantités de soja via leur alimentation ont vu leur risque de mortalité chuté de 21 % par rapport aux participantes en consommant de plus petites proportions.

De meilleures chances de survie

Les femmes affectées par des tumeurs dites non hormonosensibles sont la majorité pour laquelle le soja a un effet protecteur, ainsi que les patientes non traitées par hormonothérapies (visant à bloquer l’effet des œstrogènes), de manière plus faible mais significative.

Environ 20 % des cas de cancer du sein concernent des cancers dits non hormono-dépendants. Plus agressifs que les formes hormono-dépendantes, leur taux de survie est inférieur. Contrairement à de précédentes études, une consommation importante de soja n’a pas été associée à une mortalité plus élevée chez des femmes bénéficiant d’hormonothérapies.

Pour augmenter les chances de survie, les chercheurs préconisent donc aux femmes de :

• Consommer du soja,
• Pratiquer une activité physique régulière,
• Adopter une alimentation équilibrée et une consommation d’alcool restreinte,
• Arrêter de fumer,
• Gérer son stress.

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Des avancées pour diagnostiquer les formes les plus rares de cancer chez l’enfant

Enfant qui a un cancer

Bien que le cancer demeure une maladie rare chez l’enfant, elle est la première cause de décès après les accidents. Parmi les formes les plus courantes qui touchent cette population, l’on dénombre les leucémies, les lymphomes, les tumeurs cérébrales et embryonnaires (néphroblastome, neuroblastome). Focus sur les dernières avancées en matière de diagnostics.

Pour rappel, les tumeurs malignes détectées chez les enfants ne sont pas de la même nature que celles des adultes. Surtout, elles ne se traitent pas de la même façon.

Pourtant, peu de recherches sont effectuées autour de cette maladie qui touche pourtant 1 800 enfants et 700 jeunes de 15 à 19 ans chaque année en France. 500 en meurent chaque année.

Affiner le diagnostic grâce à des tests moléculaires

A l’heure actuelle, il existe trois principaux traitements en fonction de la nature du cancer : chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie. Ces techniques permettent de guérir 75 à 80 % des cas, et ce dans les pays à revenu élevé. Toutefois, ces traitements peuvent entraîner des séquelles et autres effets secondaires, pouvant interférer sur l’avenir des jeunes patients, notamment sur leur fertilité.

Selon Gaëlle Pierron, la responsable adjointe de l’unité de génétique somatique de l’institut Curie, « Si les cellules cancéreuses prolifèrent dans l’organisme, c’est que les systèmes de détection ou de destruction ne les ont pas repérés comme étant anormales. C’est encore plus vrai chez l’enfant : les cellules cancéreuses qui se multiplient très rapidement ressemblent fort à leurs cellules normales, en pleine croissance ».

Le principal défi que la médecine rencontre actuellement est de mettre au point des diagnostics efficaces à spectre large.

Une piste s’ouvre vers le diagnostic moléculaire. Grâce à lui, les médecins seraient capables d’identifier une tumeur avant l’âge d’un an. Les tests moléculaires innovants, qui reposent sur un séquençage et une analyse du génome, visent à identifier d’éventuelles mutations génétiques dans les tumeurs des enfants.

La prise de sang comme diagnostic : la solution ?

Selon les chercheurs en cancérologie, des fragments de l’ADN d’une tumeur peuvent se retrouver dans la circulation sanguine, et ce dès son apparition. Le cancer peut alors être identifié grâce à son ADN tumoral circulant, et ce à partir d’une simple prise de sang.

Une étude française vient d’être lancée sur le sujet, afin d’établir la faisabilité d’un diagnostic moléculaire chez des enfants atteints de tumeurs rénales à partir de ces « biopsies sanguines ».

Ces nouveaux outils devraient engendrer des essais cliniques pour tester d’autres traitements qui ont fait leurs preuves dans d’autres cancers présentant des anomalies moléculaires similaires.

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Des chiens capables de renifler des cancers : efficaces à 100 % sur six mois de tests

Chiens et dépistage de cancer

Six mois de tests ont suffi à révéler une « efficacité à 100 % » du protocole Kdog, qui vise à mettre au point une détection précoce des tumeurs cancéreuses grâce au seul odorat d’un chien, a renseigné mercredi 1er mars 2017 à l’AFP, l’Institut Curie qui porte ce projet.

Thor et Nikios, les deux malinois acquis par l’Institut afin d’être formés à la détection précoce du cancer du sein, ont bien rempli leur mission, après six mois d’entraînement sur le site de Magnac-Laval (87). Si bien que l’Institut Curie a déclaré un « résultat positif à 100 % » de cette phase-test menée sur une cohorte de 130 femmes volontaires.

Les chiens sont dressés à « repérer les composés odorants » permettant de détecter un cancer sur une lingette imprégnée de transpiration ou de tissus prélevés sur un sujet.

Une future étude de plus grande ampleur

Porté par une équipe pluridisciplinaire, associant des experts cynophiles avec l’institut de recherche, un financement participatif a permis de rendre possible cette première étape du projet Kdog. Les résultats « très positifs » des six premiers mois confirment donc la pertinence d’une « étude clinique » qui pourra, cette fois, entrer dans le cadre d’un financement en partie porté par le programme hospitalier de recherche clinique. « Une demande est sur le point d’être déposée en ce sens », a indiqué l’Institut Curie.

Cette étude clinique, qui associera quatre chiens, se déroulera sur une période de trois ans (entre 2018 et 2021) et s’appuiera sur une sélection de 1 000 femmes. D’après l’institut de recherche, « Il s’agit de prendre en compte un échantillon plus important pour valider la sensibilité du projet Kdog ».

Deux nouveaux chiens de race différente et conduits par un autre dresseur rejoindront les deux malinois pionniers du projet Kdog, afin « de démontrer également que le protocole Kdog est indépendant de la race du chien renifleur et de son maître », a expliqué Aurélie Thuleau, ingénieure en biochimie, impliquée dans ce projet Kdog, mené par ailleurs sous la houlette de la chercheuse Isabelle Fromantin.

De l’espoir pour la recherche

L’Institut Curie espère à terme « étendre ce processus dans les pays en voie de développement (…) où les outils de diagnostic peuvent faire défaut », car ce dispositif est « simple », mais surtout « non-invasif et peu coûteux ».

Le chien possède un flair très développé lui permettant de détecter des cancers à des stades précoces. Ce dépistage précoce permettra, entre autres, « un meilleur diagnostic, un choix plus important des traitements et une plus grande chance de guérison », a estimé Aurélie Thuleau.

A l’origine du projet, « il s’agissait de se concentrer sur la nécessité de simplifier le diagnostic du cancer du sein », mais devant les excellents résultats obtenus à l’issu de ces six derniers mois, « l’équipe de travail projette sur le long terme d’étendre cette méthode de dépistage à tous les types de cancer, notamment le cancer de l’ovaire ».

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De plus en plus d’adeptes des médecines douces en France

Hypnose

Selon le baromètre Pages Jaunes Santé 2016, les Français sont de plus en plus friands des médecines douces dites alternatives. Depuis 2013, les recherches de professionnels, à l’image des magnétiseurs, des sophrologues et des hypnothérapeuthes ont bondi de 155 %. En outre, l’intérêt des Français pour la santé est croissant avec 18 % de recherches en plus.

Au total, ils ont été 12 millions à effectuer une recherche de ce type de praticiens durant l’année 2015.

Dans ces requêtes, l’on observe que les Français recherchent :

• La sophrologie, soit 970 000 recherches,
• L’hypnose, soit 358 000 recherches,
• Le magnétisme, soit 355 000 recherches.

Côté classement, depuis 2013, les demandes ont :

• Triplé et quadruplé pour la naturopathie et l’hypnothérapie,
• L’étiopathie et la kinésiologie atteignent la cinquième et sixième place.

En matière de professionnels de santé, les plus demandés par les Français sont :

• Les médecins généralistes, soit 39 millions de recherches,
• Les chirurgiens-dentistes, soit 25 millions de recherches,
• Les kinésithérapeutes, soit 16 millions de recherches,
• Les ophtalmologistes, soit 14 millions de recherches,
• Et les dermatologues, soit 11 millions de recherches.

Par rapport à 2014, certaines requêtes ont explosé :

• + 261 % pour les psychothérapeutes,
• + 81 % pour les oncologues,
• Et + 80 % pour les hypnothérapeutes.

Les recherches ont aussi été classées par géographie. Ainsi, les sexologues sont les plus demandés à Bordeaux. Paris n’arrive qu’à la 6e position en la matière, mais est la première sur les recherches de conseillers conjugaux et de pédiatres.

En 2015, ce sont 7 millions de rendez-vous avec des spécialistes qui ont été pris via PagesJaunes. Les Nantais, les Lyonnais et les Parisiens arrivent en tête du classement.

Pour terminer, les recherches de santé sont effectuées pour 36 % d’entre elles sur un mobile, ce qui équivaut à 104 millions de requêtes.

Méthodologie : le périmètre de recherche du baromètre santé 2016 porte sur 289 millions de recherches dans le secteur de la santé réalisés sur pagesjaunes.fr en 2015, que ce soit à partir d’un fixe, d’un mobile ou d’une tablette, pour la France métropolitaine. Les progressions par spécialité ont été calculées par rapport aux données PagesJaunes de 2014.

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Une vingtaine de mesures prises pour « faire reculer » les violences infantiles

Enfant victime de violence

Mieux repérer la maltraitance, surtout lorsqu’elle est « peu visible », pour améliorer sa prise en charge : voilà le plan de lutte contre les violences faites aux enfants, lancé par la ministre des Familles, qui comptera une vingtaine de mesures.

Le « premier plan interministériel de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux enfants », est prévu sur trois ans (2017-2019) et a été lancé le 1er mars 2017. Il aura quatre objectifs : quantifier et comprendre les violences, sensibiliser et prévenir, former les professionnels et accompagner les victimes.

Lors d’une conférence de presse, la ministre a déclaré que l’« on est ému par les drames, incontestablement trop nombreux, mais ce n’est pas la plus grande masse des violences faites aux enfants. Le vrai sujet, c’est le quotidien de milliers d’enfants qui en sont victimes, qu’on ne décèle pas, ou qu’on tait car on ne sait pas à qui le dire ».

Depuis le 1er mars 2017, une campagne nationale a été lancée, avec des affiches et des vidéos ayant comme slogan : « Enfants en danger : dans le doute, agissez ! ». Son but est de faire connaître le 119 (Allo enfance en danger) et « d’alerter la société sur le fait que l’immense majorité des violences sont commises dans le cadre familial », a poursuivi la ministre.

Un phénomène mal connu en France

Chaque année, le 119 signale 47 000 cas de maltraitance d’enfants, mais les statistiques officielles manquent. Les plus vulnérables restent les nourrissons : « il y a un nombre de cas non négligeable de crimes qui passent inaperçus, mis au compte de la mort inexpliquée », a dit Mme Rossignol, appelant les médecins à « être suspicieux ».

La prévention du syndrome du « bébé secoué » est également intégrée au plan, grâce à une actualisation de ce thème dans le carnet de santé et la distribution du guide « Jeunes parents », envoyé par les CAF au 5e mois de grossesse. Pour les médecins, qui ne font que 5 % des signalements d’enfants, selon la ministre, un « référent maltraitance » sera désigné dans chaque hôpital, une des mesures phares de ce plan.

Le reste des mesures prises entend également prôner une « éducation non violente », briser le tabou de l’inceste, éloigner les enfants de la pornographie ou revoir les formations des magistrats, travailleurs sociaux, personnels de la petite enfance et médecins.

À deux mois de la fin du quinquennat justement, Mme Rossignol a déclaré que ce plan devait « inciter (ses) successeurs à inscrire ce combat dans la durée en le complétant par d’autres plans comme on l’a fait pour les violences faites aux femmes ».

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Deux nouvelles études confirment les bénéfices des céréales complètes

Céréales complètes

Selon deux nouvelles études réalisées par l’Université Tufts aux Etats-Unis, et parues dans l’American Journal of Clinical Nutrition, les céréales complètes auraient de nombreux avantages sur la santé.

Ces deux enquêtes étaient consécutives à un essai randomisé contrôlé de huit semaines. Au cours des deux premières semaines, 81 hommes et femmes ont été soumis à un régime occidental riche en céréales raffinées, conçu pour maintenir leur poids à l’équilibre.

Lors des six semaines suivantes, 40 personnes ont poursuivi ce régime, tandis que les 41 autres sont passées à un régime riche en céréales complètes.

Les deux régimes étaient cependant similaires en termes de calories, de graisse, de protéines et de quantité de fruits et de légumes.

La seule différence réside entre les deux formes de céréales :

• Les céréales complètes contiennent l’enveloppe du grain et sont riches en nutriments (comme la farine complète, le riz complet, les pâtes « intégrales » etc.),
• Les céréales raffinées ou « blanches » (comme la farine raffinée, le pain blanc, le riz blanc etc.) sont transformées pour être débarrassées de leur enveloppe.

Focus sur le microbiote intestinal

La première étude s’est portée sur l’effet des céréales complètes sur le microbiote intestinal par rapport aux céréales raffinées.

Pour les analyser, la composition bactérienne et la concentration en acides gras à chaîne courte ont été mesurées dans les selles des participants au protocole. En effet, ces deux éléments ont un rôle important dans le bon fonctionnement du système immunitaire et la lutte contre l’inflammation.

En consommant des céréales complètes, la quantité de lachnospires présentes dans le microbiote a augmenté. Ce sont des bactéries qui produisent les acides gras à chaîne courte. De même, les entérobactéries qui sont responsables de l’inflammation ont diminué. Ces améliorations demeuraient cependant modestes.

Focus sur le poids

La seconde étude a étudié l’effet des céréales complètes sur la gestion du poids.

Le groupe qui consommait des céréales complètes a perdu presque 100 calories par jour par rapport à celui qui consommait des céréales raffinées, contenant donc moins de fibres. Cette centaine de calories équivaut à une marche rapide de 30 minutes ou à un petit cookie.

En revanche, les sensations de faim et de satiété des participants ne montraient pas de différences statistiques entre les deux groupes.

Selon les scientifiques, ces résultats sont dus à une augmentation du métabolisme basal (la consommation d’énergie minimale du corps au repos, nécessaire au fonctionnement de ses organes et du cerveau), mais aussi à une plus grande évacuation de calories par les selles. Cette perte supplémentaire d’énergie fécale n’est pas due à l’excès de fibres mais à l’effet de ces fibres sur la digestibilité des autres aliments.

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Abuser des antibiotiques propagerait une bactérie dangereuse

Antibiotique

Selon une étude britannique publiée dans la revue The Lancet Infectious Diseases, la propagation d’une bactérie redoutable dans les hôpitaux serait due à la prescription inappropriée d’une famille d’antibiotiques. Ce n’est donc plus le manque d’hygiène qui est en cause.

L’infection est engendrée par la bactérie Clostridium difficile (C. difficile). Elle provoque des diarrhées, de la fièvre, des douleurs, et des colites dites « pseudomembraneuses », dont les complications peuvent être sévères, et provoquer par exemple, une perforation du côlon ou la mort.

La restriction de l’utilisation d’antibiotiques de la famille des fluoroquinolones, comme la ciprofloxacine, a davantage réduit les infections aux souches résistantes de cette bactérie que les mesures d’hygiène et de nettoyage rigoureux dans les hôpitaux.

Au Royaume-Uni, l’on a constaté une diminution d’environ 80 % du nombre de ces infections. Pour donner un exemple, au sein du comté d’Oxfordshire, dans le sud-est de l’Angleterre, environ 67 % des bactéries C. difficile étaient résistantes aux antibiotiques en septembre 2006, contre seulement 3 % environ en février 2013.

La mise en application des mesures de prévention et de lutte contre les infections (lavage des mains, nettoyage en profondeur au sein des hôpitaux) n’a pas modifié le nombre de bactéries transmises d’une personne à une autre.

Cette enquête a été menée auprès d’hôpitaux et de médecins généralistes au Royaume-Uni.

Plus de 4 000 prélèvements bactériens ont subi une analyse génétique pour déterminer à quels antibiotiques chaque bactérie était résistante.

Les résultats de cette enquête britannique ont une portée internationale. En outre, l’Amérique du Nord a encore de nombreuses infections C. difficile, puisque la prescription de fluoroquinolones n’y est pas restreinte, comme le précise Derrick Crook, co-auteur de l’étude et professeur de microbiologie à l’Université d’Oxford.

Pour rappel, chaque année aux Etats-Unis, les infections provoquées par le C. difficile coûtent plus de 4 milliards de dollars.

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Trouble du déficit de l’attention : un symptôme qui se voit dans le cerveau

 Trouble du déficit de l'attention visible dans le cerveau

Selon des chercheurs, le cerveau d’une personne atteinte de déficit de l’attention (TDAH) et d’hyperactivité est légèrement plus petit qu’un cerveau normal. Selon eux, ce trouble a donc bien une base physique.

Grâce à des examens d’imagerie, des « différences structurelles » et des signes de retard de développement ont été observées chez les cerveaux de personnes souffrant de déficit de l’attention avec hyperactivité.

Selon l’auteure principale de l’étude, Martine Hoogman de l’Université Radboud à Nimègue aux Pays-Bas, ces résultats « suggèrent donc que le TDAH est un trouble du cerveau ». Les résultats qui ont été dévoilés dans la revue The Lancet Psychiatry ont aussi pour but de combattre les préjugés liés à ce trouble cérébral, trop souvent associé aux mauvais parents et aux enfants difficiles.

Quels sont les symptômes de la maladie ?

• Inattention,
• Accès d’impulsivité et/ou d’hyperactivité,
• Problèmes scolaires.

Pour mener cette étude, ce sont les différences de structure du cerveau de 1 713 personnes avec TDAH et 1 529 personnes sans, qui ont été mesurées grâce à l’IRM. Le volume global du cerveau et la taille de sept zones cérébrales ont été évalués chez l’ensemble des participants, âgés de 4 à 63 ans.

En réalisant une comparaison entre les deux groupes, l’on découvre que le volume du cerveau et de cinq régions cérébrales est plus petit que chez les sujets atteints de TDAH. L’amygdale, l’une des structures cérébrales mesurées, est impliquée dans la régulation de l’émotion.

Selon Martine Hoogman, « Ces différences sont très faibles – dans la fourchette de quelques pour cent – de sorte que la dimension sans précédent de notre étude a été cruciale pour les identifier ». Mais elles sont plus importantes chez les enfants que chez les adultes atteints.

Précédemment, des études avaient déjà été menées, révélant des différences de volume cérébral sans pour autant pouvoir conclure, étant donné le nombre limité de sujets étudiés.

Toujours selon le Dr Hoogman, « Des différences similaires dans le volume du cerveau sont également observées dans d’autres troubles psychiatriques, en particulier le trouble dépressif majeur ».

Enfin, l’étude précise aussi que la prise ou non de psychostimulants, à l’image de la Ritaline, n’a eu aucun effet sur le volume cérébral des participants avec TDAH.

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Alzheimer : Manger des champignons pourrait prévenir la maladie

Manger des champignons pour prévenir la maladie d'Alzeihmer

Selon une étude menée par l’Université de Malaisie, consommer des champignons pourrait retarder ou tout du moins, prévenir le risque de développer une maladie neurodégénérative liée au vieillissement, et notamment la maladie d’Alzheimer et la démence.

Des chercheurs ont pu constater que les champignons stimulent la production du facteur de croissance nerveuse (NGF). Il s’agit d’une molécule qui joue sur la multiplication des cellules de l’organisme, notamment celles qui sont impliquées dans la croissance des nerfs dans le cerveau, et qui protègent contre les stimuli neurotoxiques comme l’inflammation.

Pour l’enquête, ce sont 11 variétés de champignons comestibles qui ont été analysées. Toutes les espèces testées ont favorisé la régénération nerveuse périphérique, qui relie la moelle épinière et le cerveau, des rats qui ont servi à l’étude.

En conclusion, les champignons pourraient jouer un rôle protecteur pour les neurones, contre les substances chimiques qui engendrent la mort cellulaire. Ils pourraient également réduire ou retarder le développement de la neurodégénérescence liée à l’âge.

Ce sont, selon les chiffres donnés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 47,5 millions de personnes qui souffrent de démences dans le monde.