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Personnalisez votre detox avec l’ayurveda

Le kitchari un plat indien pour faire un cure detox.

Lors d’un changement de saison, il est fréquent de constater une baisse d’énergie globale dans le corps. Pour parer cela, et regagner en équilibre, la médecine traditionnelle indienne dénommée « l’ayurveda » invite à suivre une cure detox selon sa constitution de naissance, la « dosha ». Armanda Dos Santos, professeur de yoga et thérapeute en ayurveda, nous livre ses conseils pour purifier son organisme en douceur.

Le profil Vata : sec, frêle, mouvant et nerveux

Le Vata coïncide avec l’air, d’où son dynamisme, son engouement, son affection pour l’aventure, son inventivité, son hyperactivité psychologique et physique. Ce profil a généralement une apparence sec et mince, il souffre souvent de stress ou de problèmes digestifs (des simples gaz à la constipation, en passant par les ballonnements ou de la diarrhée). L’idéal serait d’effectuer la detox de 2 à 3 jours maximum.

Concernant la cure :

• Privilégiez les aliments nourrissants et solides à chaque repas. Par exemple, avec un mélange végétarien de quinoa, de riz ou de sarrasin, des légumineuses cuites longtemps à l’eau (pois chiches, lentilles) accompagnées de légumes de saison à volonté (« le kitchari »).
• Accompagnez le tout d’acides gras, d’huiles (olive ou sésame) et d’épices (coriandre ou fenouil, par exemple), et le tour est joué !
• Du côté des boissons, elles doivent être bues chaudes autour des repas pour maintenir le feu digestif manquant au Vata. Pour faciliter la digestion tout en purifiant le sang, le foie et le côlon, boire des tisanes de gingembre, cannelle, cardamone ou cumin est fortement conseillé, et ce toute la journée.

Des soins pour compléter :

• Massages à l’huile de sésame contre la sécheresse cutanée, dont souffre beaucoup le profil Vata, et pour éliminer les toxines.
• Séances de hammam et de sauna.

Le profil Pitta : sportif, leader, cartésien, réfléchi et rapide

Le profil Pitta, caractérisé par le feu, est le plus harmonieux des dosha. Il est présent chez les personnes équilibrées, réfléchies, charismatiques et pragmatiques. Les cheveux blancs précoces, les problèmes de peau ou les problèmes de digestions peuvent en revanche les énerver. Ne pas dépasser 2 ou 3 jours de detox.

Concernant la cure :

• Préférez les aliments solides, frais et sucrés sont les plus adaptés au profil Pitta qui a un grand appétit et brûle facilement les aliments,
• Sont conseillés, entres autres : les jus de fruits frais, les bols de légumes / riz / légumineuses,
• Le matin, si la faim est trop présente, consommez du quinoa avec un peu de miel et des fruits.

Des soins pour compléter : Huile de coco à volonté, pour ses vertus rafraîchissantes.

Le profil Kapha : lenteur, routine et stabilité

Kapha est relié à la terre et à l’eau. Cette tendance est très présente chez les individus corpulents et stables, qui parlent et réfléchissent doucement, friands des habitudes routinières.
Relié à l’eau et à la terre, le profil Kapha se retrouve beaucoup chez les individus stables et corpulents, réfléchissant et parlant doucement, préférant les habitudes et les routines. Ils sont souvent sujets à la rétention d’eau, au cholestérol, au diabète et à l’obésité. Cette cure peut s’étendre jusqu’à 7 jours.

Concernant la cure :

• Le petit-déjeuner n’est pas obligatoire, et se contenter d’un bouillon le soir est possible.
• Afin de rééquilibrer ce lent métabolisme, privilégiez les saveurs amères, piquantes et acides, avec l’aide des soupes, poivre, poivrons et gingembre.

Des soins pour compléter :

• Gommages pour lutter contre l’excès d’eau typique du Kapha.
• Massage dynamique, sans huile, pour déloger même les toxines les plus profondes.

Activités à privilégier

Une bonne detox ne se fait pas seulement via l’alimentation. Pour purifier le corps, il faut aussi purifier le mental. Ainsi, le printemps est le moment idéal pour marcher, se balader, faire une pause dans la nature. Toutes ses activités s’effectuent sans objectifs de performance et sont donc à privilégier. Ne pas oublier également de s’enrichir de relatons affectives et sociales engageantes et bénéfiques.

Astuces matinales : Si la surface de la langue est trop empâtée pour nettoyer les papilles, utilisez un gratte-langue. Au réveil, buvez de l’eau chaude avec quelques gouttes de citron et de miel, puis brossez votre peau. Enfin, deux ou trois postures de yoga, comme la salutation au soleil, peuvent compléter ce réveil en douceur.

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Don de moelle osseuse : les hommes mobilisés

Homme qui va faire un don de sa moelle osseuse

L’Agence de la biomédecine appelle les hommes, de préférence de moins de 40 ans, à se mobiliser en faveur du don de moelle osseuse.

Pour cause, le fichier français ne recense que 35 % de donneurs masculins précise l’Agence.

Une campagne radio nationale a notamment été lancée, ainsi qu’une tournée de bus, dans 12 villes de la métropole. Le but est d’inciter les hommes à s’inscrire comme donneurs sur le site Internet www.dondemoelleosseuse.fr

Cette campagne vise deux objectifs, afin de guérir davantage de personnes atteintes de graves maladies du sang, comme la leucémie :

• Recruter des hommes de moins de 40 ans,
• Et « diversifier l’origine géographique » des nouveaux donneurs, précise l’agence sanitaire

En outre, les cellules (ou greffons) de moelle osseuse qui sont prélevés chez les hommes, et notamment chez ceux de moins de 40 ans, sont mieux tolérés par les malades, souligne l’agence. Cela s’explique par l’absence d’anticorps naturellement développés par les femmes pendant leur grossesse, ce qui complique la bonne tolérance de la greffe.

Toutefois, les femmes doivent continuer à participer au don car les médecins privilégient toujours le donneur le plus compatible avec le receveur.

Comme le précise le Docteur Evelyne Marry de l’Agence de la biomédecine, « La compatibilité étant très rare, chaque donneuse et chaque donneur compte ».

En outre, seul un français sur cinq, soit 18 %, sait que la probabilité de trouver un donneur compatible est très rare : 1 sur 1 million.

Les hommes croient également (6 hommes sur 10) que le prélèvement des cellules de la moelle osseuse est réalisé dans la colonne vertébrale, rapporte une étude TNS Sofres. Pourtant, il n’en est rien.

Une telle croyance bloque un tiers des hommes de 18-24 ans qui craignent que le don soit « douloureux et risqué ».

En réalité, un tel don est effectué par un prélèvement sanguin particulier, nommé cytaphérèse, et ce trois fois sur quatre. Seul 4 % des hommes connaît de mode de recueil.

Pour rappel, la moelle osseuse se situe dans les os et fabrique les cellules du sang. Il ne faut pas la confondre avec la moelle épinière qui est l’élément du système nerveux logé dans la colonne vertébrale.

Cette enquête a été menée par la TNS Sofres pour le compte de l’Agence de la biomédecine en décembre 2015, auprès d’un échantillon représentatif de 1 008 personnes âgées de 18 ans et plus.

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Modes alimentaires : des idées reçues battues en brèche par une étude

Aliments idées recues

Une étude publiée sur le site du Journal of the American College of Cardiology a passé au crible les différentes nouvelles modes alimentaires, et ce dans le but d’en finir avec la confusion qui règne quant au meilleur moyen de réduire les risques de contracter une maladie cardiaque.

Cette étude a été menée par Andrew Freeman, médecin et directeur de la prévention et du bien-être cardiovasculaire au sein du service de cardiologie de l’hôpital National Jewish Health de Denver, au Colorado aux Etats-Unis. Pour la réaliser, 25 enquêtes ont été examinées dans le but d’en dégager les grandes lignes concernant plusieurs tendances nutritionnelles actuelles.

Comme le révèle Andrew Freeman, « Il y a beaucoup de désinformation dans le domaine de la nutrition, notamment au sujet des gélules antioxydantes, du ‘juicing’ ou des régimes sans gluten ». Il ajoute qu’« il existe toutefois un certain nombre d’habitudes diététiques qui ont clairement démontré leur efficacité dans la réduction des risques de nombreuses maladies chroniques, notamment la maladie coronarienne ».

Ainsi, la méta-étude d’Andrew Freeman témoigne du « consensus de plus en plus large selon lequel un régime basé sur les légumes verts à feuilles, les céréales complètes, les légumineuses et les fruits apporte les meilleures améliorations sur le plan de la santé cardiaque ».

Focus sur les aliments tendances à consommer avec modération :

• Les œufs : riches en cholestérol, il faut limiter la quantité d’œufs consommés,
• Les noix et autres fruits à coque : très caloriques, comme les amandes, il est conseillé d’en manger 30 g par jour pas plus, pour améliorer la santé du cœur,
• Le gluten : aucune étude scientifique ne prouve que ne pas manger de gluten est meilleur pour la santé. Alors si l’on ne souffre ni d’allergie ni de maladie cœliaque, on continue d’en consommer.

Les autres aliments concernés sont :

Les huiles végétales

Selon l’étude, c’est l’huile d’olive vierge extra qui est la meilleure pour le cœur, même s’il faut faire attention à sa teneur en calories. On évite donc de consommer de l’huile de palme ou de noix de coco. Ces deux huiles sont en effet riches en gras saturés qui augmentent la cholestérolémie.

Les fruits rouges et les baies

Sources d’antioxydants, les baies ainsi que les fruits rouges sont meilleurs pour la santé que les compléments alimentaires. On en consomme trois fois par semaine pour réduire le risque de maladie cardiaque.

Le « juicing »

Avec cette nouvelle mode, les jus de fruits ou de légumes sont utilisés sans pulpe et sont donc plus caloriques. Il vaut mieux en effet consommer des fruits et légumes entiers. Cependant, si l’on souhaite vraiment boire leurs jus, il faut alors éviter d’y ajouter du miel, qui est très sucré et calorique.

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Santé : un site signale les effets indésirables des médicaments, tatouages et autres cosmétiques sur l’organisme

tatouage et effets indésirables

Lundi 13 mars 2017, le ministère de la Santé a officiellement lancé un nouveau site Internet, signalement-sante.gouv.fr, dédié aux effets indésirables des médicaments, cosmétiques ou tatouages sur la santé.

Ce portail a été créé pour « faciliter l’accès aux différents dispositifs de signalement existants », précise le ministère dans un communiqué. Prévu par la loi santé, il a été conçu à l’aide des professionnels de la santé, des autorités sanitaires mais aussi des usagers du système de soin.

Désormais, en quelques clics, chaque professionnel de santé ou particulier pourra signaler aux autorités « tout événement indésirable ou tout effet inhabituel ayant un impact négatif sur la santé ».

En outre, des dispositifs existent déjà pour signaler des effets indésirables liés aux actes de soins, aux médicaments ou encore, aux dispositifs médicaux. Avec ce nouveau site, ce sont toutes ces rubriques qui sont englobées aux côtés de nouvelles liées aux produits de tatouage, aux cosmétiques, aux produits de la vie courante, ainsi qu’aux compléments alimentaires ou à tous « les produits ou substances ayant un effet psychoactif ». Seules exceptions : le tabac et l’alcool.

Une précision est apportée par le site : les utilisateurs sont invités à se prononcer sur « les réactions anormales graves ou non ayant un impact sur la santé », et non sur l’efficacité des produits.

La ministre de la Santé Marisol Touraine a précisé qu’« En facilitant ces déclarations en ligne, ce portail contribue à l’amélioration de la qualité de la sécurité du système de santé français ».

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Recettes de smoothies aux plantes sauvages

Smoothie vert aux plantes

Gabriele Leonie Bräutigam, guide en plantes sauvages et conférencière allemande, a publié un ouvrage « Smoothies verts aux plantes sauvages ». Son idée ? Décupler les vertus santé des fruits et légumes en les associant aux vertus des plantes sauvages. Voici notre sélection de smoothies.

Cette spécialiste en phytothérapie et nutrition a publié un ouvrage très intéressant dans l’univers des boissons detox, anti-âge et énergisantes. « Il y a 23 % plus de chlorophylle, de minéraux et de vitamines dans les plantes sauvages que dans les légumes ou la salade, explique Gabriele Leonie Bräutigam. Dans les smoothies, les plantes développent toutes leurs propriétés qui sont très rapidement assimilables par l’organisme, surtout le matin. »

Voici une sélection de 5 plantes sauvages, associées à 5 recettes pour une parfaite remise en forme végétale.

I) L’égopode

• Elle est la plus riche en protéine végétale, en vitamine A, en fer, ainsi qu’en minéraux et en oligoéléments (magnésium, potassium et calcium).
• Elle a le goût de carotte et de persil, légèrement épicée.
• On la cultive en sol humide et ombragé et on la cueille d’avril à octobre.

Petit plus : Ses fleurs et ses fruits agrémentent joliment nos salades.

Recette anti-gueule de bois (500 ml)

— 1 poignée d’égopode,
— 5 feuilles de menthe,
— 2 bananes,
— 0,25 l d’eau
— 3 à 4 glaçons.

Mixez le tout 30 secondes dans un blender, 2 min avec un mixeur classique.

II) Le galinsoja

• Originaire de Colombie et importée en Europe, cette plante contient beaucoup de fer.
• Véritable alliée du système digestif, ses vertus atténuent les maux d’estomac, apaisent les intestins et le foie.
• On la cultive dans des sols argileux et riches d’octobre à avril. On en trouve d’ailleurs souvent à profusion dans les jardins.
• On utilise la tige pour les smoothies.

Recette pour faire le plein de fer (600 ml)

— 1 poignée de galinsoga, 1/2 melon,
— 1 poignée de blettes (environ 4 feuilles avec leur tige),
— 0,2 l d’eau,
— 1 poignée de glace pilée.

Lavez et enlevez les feuilles des branches de galinsoga, tout comme les parties dures des feuilles de blettes. Coupez-les en gros morceaux.
Épluchez le melon et coupez-le en gros morceaux.
Mixez 30 secondes avec un blender puissant avec l’eau et la glace ou 2 min sans les pépins de melon avec un mixeur de cuisine standard.

III) La pâquerette

• Elle stimule le métabolisme et libère les muqueuses. On peut même dire qu’elle est l’ennemie du rhume.
• Elle a un goût de mâche et de camomille.
• Elle fleurit toute l’année, on la trouve dans tous les jardins, les prairies, les lacs…
• On mange les fleurs et les feuilles.

Recette pour repousser l’hiver (500 ml)

— 2 poignées de cresson de fontaine, d’égopode, de plantago lancéolé et de pâquerettes,
— 1 pomme,
— 1/2 pamplemousse,
— 1/4 de laitue lollo-biona,
— 0,1 l d’eau,
— 1 poignée de glace pilée.

Mixez le tout 30 secondes dans un blender, 2 min avec un mixeur classique.

IV) L’armoise

• Elle réchauffe, tonifie et renforce l’organisme.
• On cueille ses feuilles en mai, en bordure de chemins ou de prés.
• Attention, elle est contre-indiquée pour les femmes enceintes.

Recette pour doper ses défenses immunitaires (500 ml)

— 1 grappe de fleurs d’armoise de 10 cm + 2 à 3 feuilles,
— 15 baies d’aronia
— 1 banane,
— 1 poire,
— 1 poignée de laitue,
— 0,25 l d’eau
— 1 poignée de glace pilée.

Lavez les feuilles d’armoise, mais pas les fleurs.
Lavez laitue et baies d’aronia.
Enfin, mixez le tout 30 secondes dans un blender, ou 2 min avec un mixeur classique.

V) La luzerne

• La luzerne ou « Alfafa » de son nom arabe est riche en protéines et vitamine K, cette plante agit sur la régénération de nos cellules et de notre système cardiovasculaire.
• On utilise ses feuilles et ses fleurs violettes qui ont un goût de petit pois.
• On la cueille de mai à septembre.

Recette pour régénérer l’organisme (400 ml)

— 1 poignée de luzerne,
— 1 orange,
— 1/2 melon,
— 2 à 3 feuilles de laitue lollo-biona,
— de salade feuille de chêne ou de laitue romaine,
— 0,1 l d’eau
— 1 poignée de glace pilée.

Lavez et mixez le tout 30 secondes dans un blender, 2 min avec un mixeur classique.

Recommandations :

==> Ne consommez jamais de plantes non vérifiées par un expert.
==> Ne touchez pas aux fleurs blanches, vous risqueriez de les confondre avec la cigüe, une plante très toxique.
==> Vous pouvez conserver des plantes dans un sac de congélation au frigo avec un tissu humide pendant 5 jours.
==> Enfin, vous pouvez toujours congeler vos plantes au printemps pour les consommer en hiver.

« Smoothies verts aux plantes sauvages » de Gabriele Leonie Bräutigam, éditions Medicis, 19,90 €

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Vélo électrique : comment le choisir ?

Vélo électrique

Le vélo électrique est de plus en plus prisé sur l’asphalte. Il existe de plus en plus de modèles et de marques. Voici les caractéristiques à prendre en compte avant de choisir son bolide.

Le modèle

Quelle utilisation allez-vous en faire ?

–> Si vous souhaitez davantage de confort, dans le cadre d’une utilisation en ville, choisissez un vélo électrique avec une position droite, dont le guidon est très haut et rapproché. Ainsi, vous verrez loin devant vous tout en maintenant les bras relâchés.

–> Il existe aussi des modèles plus polyvalents, basés sur une géométrie VTC. La position plus penchée permet d’associer plaisir et praticité lors des déplacements pendulaires.

Tous ces modèles incluent généralement des accessoires pratiques, comme le porte-bagage ou l’antivol intégré. On peut donc aisément l’utiliser pour des trajets quotidiens.

Aujourd’hui les marques proposent aussi des modèles adaptés à tous les usages et à tous les loisirs. Plus légers et dépourvus d’accessoires, des pneus fins aux VTT, les amateurs de sport et de sensations fortes n’ont qu’à choisir.

La batterie

Autre point essentiel, la batterie. Elle pèse en moyenne 3kg se recharge en quelques heures sur une prise de courant classique. Petit détail qui peut jouer lors du transport de la machine, la batterie est amovible.

Trois types de batterie sont recensées.
–> Les batteries au plomb, bon marché, mais lourdes et sensibles aux variations climatiques.
–>Celles au nickel cadmium, plus légères, pâtissent d’un effet mémoire important : les performances peuvent être affectées si elles ne sont pas complètement déchargées avant la recharge.
–> Enfin, les batteries au lithium sont les plus efficaces, mais aussi les plus chères.

Différents modèles sont bien entendu proposés pour chaque type de batterie. Ils sont plus ou moins puissants et offrent plus ou moins d’autonomie.
Notez qu’une batterie 36 volts/400 ampères heures permet actuellement une assistance électrique suffisante pour plusieurs heures.

Le moteur

Le pièce maîtresse est la plupart du temps placée sur les roues, car le dispositif est plus simple à installer et moins coûteux. L’on ressent comme une poussée dans le dos et il existe peu de différence de puissance entre deux coups de pédales.

Le choix de la roue a peu d’importance, surtout si vous circulez en ville.
En revanche, sur terrains instables, lorsque le moteur est placé sur la roue avant, un manque d’adhérence est souvent constaté.
On observe alors des sensations plus semblables à celles rencontrées sur une bicyclette classique.

De récents modèles sont désormais composés d’un système de capteurs, qui mesure vitesse, pression et rotation, permettant ainsi une adaptation parfaite du moteur au cycliste.

–> Notez qu’en France, la législation limite la puissance du moteur à 250 watts et l’assistance au-delà des 25km/h.

L’assistance

Il en existe deux catégories.

–> Les vélos à assistance « tout ou rien » prennent en compte un seul facteur : la présence ou l’absence de pédalage. Le cycliste bénéficie alors d’une aide constante, ajustable à partir de la console de commande. Fixe ou amovible, à LEDs ou digitale, elle lui permet d’adapter l’aide du moteur électrique en fonction de ses besoins et ses envies.

–> Un dispositif perfectionné sur les modèles plus haut de gamme, de cycles à assistance « proportionnelle ». Plusieurs capteurs vont évaluer l’aide de l’assistance requise. Ils évaluent la pression exercée sur les pédales et donc le niveau de difficulté dans lequel se trouve l’utilisateur. Ainsi, le moteur dispose d’une meilleure réactivité et une consommation plus faible en énergie.

Le changement de vitesse

La transmission est un élément essentiel à prendre en compte.
Pour une conduite sportive sans perte de rendement, le passage de vitesses peut se faire par dérailleur.

Autrement, sur des modèles plus adaptés à la ville, ce changement est intégré et s’effectue par engrenages. Autrement dit, on passe les vitesses sans pédaler. Cette solution évite tout déraillement et protège la chaîne. Avec un moteur pédalier, ce système nécessite même l’arrêt du pédalage.

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Une étude prouve que le soja réduit le risque de mortalité du cancer du sein de 21 %

Soja

Le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme, avec environ 50 000 nouveaux cas invasifs par an en France. La maladie, que l’on guérit dans 9 cas sur 10 lorsqu’elle est dépistée à un stade précoce, cause malgré tout près de 12 000 décès par an en France. La revue « Cancer » de l’American Cancer Society a récemment publié une nouvelle étude encourageant les femmes souffrant d’un cancer du sein à consommer du soja, afin d’augmenter leurs chances de survie.

Après la publication de plusieurs études controversées sur le sujet, affirmant que ces composés phyto-oestrogènes pouvaient réduire l’efficacité des hormonothérapies et accroître les cellules cancéreuses, les chercheurs ont voulu vérifier si le soja pouvait réduire le risque de mortalité chez les femmes touchées par la maladie.

En effet, les isoflavones contenues dans le soja, qui sont capables de mimer l’action des œstrogènes, peuvent également améliorer le pronostic vital des femmes atteintes d’une forme agressive de cancer du sein, conclut une étude américaine menée par l’université Tufts, dans le Massachusetts.

Sur les 6 235 femmes Américaines et Canadiennes suivies durant les 9 ans de l’étude, celles qui ont consommé de grandes quantités de soja via leur alimentation ont vu leur risque de mortalité chuté de 21 % par rapport aux participantes en consommant de plus petites proportions.

De meilleures chances de survie

Les femmes affectées par des tumeurs dites non hormonosensibles sont la majorité pour laquelle le soja a un effet protecteur, ainsi que les patientes non traitées par hormonothérapies (visant à bloquer l’effet des œstrogènes), de manière plus faible mais significative.

Environ 20 % des cas de cancer du sein concernent des cancers dits non hormono-dépendants. Plus agressifs que les formes hormono-dépendantes, leur taux de survie est inférieur. Contrairement à de précédentes études, une consommation importante de soja n’a pas été associée à une mortalité plus élevée chez des femmes bénéficiant d’hormonothérapies.

Pour augmenter les chances de survie, les chercheurs préconisent donc aux femmes de :

• Consommer du soja,
• Pratiquer une activité physique régulière,
• Adopter une alimentation équilibrée et une consommation d’alcool restreinte,
• Arrêter de fumer,
• Gérer son stress.

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Des avancées pour diagnostiquer les formes les plus rares de cancer chez l’enfant

Enfant qui a un cancer

Bien que le cancer demeure une maladie rare chez l’enfant, elle est la première cause de décès après les accidents. Parmi les formes les plus courantes qui touchent cette population, l’on dénombre les leucémies, les lymphomes, les tumeurs cérébrales et embryonnaires (néphroblastome, neuroblastome). Focus sur les dernières avancées en matière de diagnostics.

Pour rappel, les tumeurs malignes détectées chez les enfants ne sont pas de la même nature que celles des adultes. Surtout, elles ne se traitent pas de la même façon.

Pourtant, peu de recherches sont effectuées autour de cette maladie qui touche pourtant 1 800 enfants et 700 jeunes de 15 à 19 ans chaque année en France. 500 en meurent chaque année.

Affiner le diagnostic grâce à des tests moléculaires

A l’heure actuelle, il existe trois principaux traitements en fonction de la nature du cancer : chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie. Ces techniques permettent de guérir 75 à 80 % des cas, et ce dans les pays à revenu élevé. Toutefois, ces traitements peuvent entraîner des séquelles et autres effets secondaires, pouvant interférer sur l’avenir des jeunes patients, notamment sur leur fertilité.

Selon Gaëlle Pierron, la responsable adjointe de l’unité de génétique somatique de l’institut Curie, « Si les cellules cancéreuses prolifèrent dans l’organisme, c’est que les systèmes de détection ou de destruction ne les ont pas repérés comme étant anormales. C’est encore plus vrai chez l’enfant : les cellules cancéreuses qui se multiplient très rapidement ressemblent fort à leurs cellules normales, en pleine croissance ».

Le principal défi que la médecine rencontre actuellement est de mettre au point des diagnostics efficaces à spectre large.

Une piste s’ouvre vers le diagnostic moléculaire. Grâce à lui, les médecins seraient capables d’identifier une tumeur avant l’âge d’un an. Les tests moléculaires innovants, qui reposent sur un séquençage et une analyse du génome, visent à identifier d’éventuelles mutations génétiques dans les tumeurs des enfants.

La prise de sang comme diagnostic : la solution ?

Selon les chercheurs en cancérologie, des fragments de l’ADN d’une tumeur peuvent se retrouver dans la circulation sanguine, et ce dès son apparition. Le cancer peut alors être identifié grâce à son ADN tumoral circulant, et ce à partir d’une simple prise de sang.

Une étude française vient d’être lancée sur le sujet, afin d’établir la faisabilité d’un diagnostic moléculaire chez des enfants atteints de tumeurs rénales à partir de ces « biopsies sanguines ».

Ces nouveaux outils devraient engendrer des essais cliniques pour tester d’autres traitements qui ont fait leurs preuves dans d’autres cancers présentant des anomalies moléculaires similaires.

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La rhubarbe, nouvelle arme anti-cancer

La rhubarbe aliment anti-cancer

Bonne nouvelle pour les gourmands, un nouvel aliment vient s’associer à la lutte contre le cancer : la rhubarbe. Les résultats d’une étude américano-chinoise sont édifiants : l’un de ses pigments serait capable de stopper la croissance des cellules tumorales !

Les chercheurs ont mis au point une formule concentrée à partir du pigments de la rhubarbe, appelé physcion ou pariétine – qui donne cette couleur rouge caractéristique – pour la confronter aux cellules leucémiques. Résultat ? En 48 heures, 50 % des cellules ont disparu !

Ils ont ensuite utilisé une autre forme de physcion sur des cellules cancéreuses humaines injectées dans des souris. On observe alors une baisse de la croissance de ces mêmes cellules.

Concrètement, ce pigment bloque la protéine 6PGD, qui elle-même participe activement à la croissance et la prolifération des cellules tumorales dans un processus appelé « Pentose Phosphate Pathway » (PPP).

Des résultats très encourageants pour ce travail de longue haleine, puisque près de 2 000 composés chimiques ont été testés pour mesurer un impact éventuel sur la protéine 6PGD, sans pour autant détériorer les autres cellules. De nouvelles études doivent néanmoins être menées pour vérifier toutes les conditions de son efficacité et de sa sécurité dans l’organisme humain.

Les résultats de cette étude réalisée par les chercheurs de l’Université d’Emory à Atlanta (États-Unis), d’instituts de recherche américains et de la Peking University de Beijing (Chine), ont été publiés dans la revue Nature Cell Biology le 19 octobre dernier. Affaire à suivre.

Le saviez-vous ? De précédentes recherches avaient déjà mis en évidence la présence de polyphénols, ces substances chimiques aux propriétés anti-cancer présentes dans les fruits et légumes rouges, comme la rhubarbe.

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Des chiens capables de renifler des cancers : efficaces à 100 % sur six mois de tests

Chiens et dépistage de cancer

Six mois de tests ont suffi à révéler une « efficacité à 100 % » du protocole Kdog, qui vise à mettre au point une détection précoce des tumeurs cancéreuses grâce au seul odorat d’un chien, a renseigné mercredi 1er mars 2017 à l’AFP, l’Institut Curie qui porte ce projet.

Thor et Nikios, les deux malinois acquis par l’Institut afin d’être formés à la détection précoce du cancer du sein, ont bien rempli leur mission, après six mois d’entraînement sur le site de Magnac-Laval (87). Si bien que l’Institut Curie a déclaré un « résultat positif à 100 % » de cette phase-test menée sur une cohorte de 130 femmes volontaires.

Les chiens sont dressés à « repérer les composés odorants » permettant de détecter un cancer sur une lingette imprégnée de transpiration ou de tissus prélevés sur un sujet.

Une future étude de plus grande ampleur

Porté par une équipe pluridisciplinaire, associant des experts cynophiles avec l’institut de recherche, un financement participatif a permis de rendre possible cette première étape du projet Kdog. Les résultats « très positifs » des six premiers mois confirment donc la pertinence d’une « étude clinique » qui pourra, cette fois, entrer dans le cadre d’un financement en partie porté par le programme hospitalier de recherche clinique. « Une demande est sur le point d’être déposée en ce sens », a indiqué l’Institut Curie.

Cette étude clinique, qui associera quatre chiens, se déroulera sur une période de trois ans (entre 2018 et 2021) et s’appuiera sur une sélection de 1 000 femmes. D’après l’institut de recherche, « Il s’agit de prendre en compte un échantillon plus important pour valider la sensibilité du projet Kdog ».

Deux nouveaux chiens de race différente et conduits par un autre dresseur rejoindront les deux malinois pionniers du projet Kdog, afin « de démontrer également que le protocole Kdog est indépendant de la race du chien renifleur et de son maître », a expliqué Aurélie Thuleau, ingénieure en biochimie, impliquée dans ce projet Kdog, mené par ailleurs sous la houlette de la chercheuse Isabelle Fromantin.

De l’espoir pour la recherche

L’Institut Curie espère à terme « étendre ce processus dans les pays en voie de développement (…) où les outils de diagnostic peuvent faire défaut », car ce dispositif est « simple », mais surtout « non-invasif et peu coûteux ».

Le chien possède un flair très développé lui permettant de détecter des cancers à des stades précoces. Ce dépistage précoce permettra, entre autres, « un meilleur diagnostic, un choix plus important des traitements et une plus grande chance de guérison », a estimé Aurélie Thuleau.

A l’origine du projet, « il s’agissait de se concentrer sur la nécessité de simplifier le diagnostic du cancer du sein », mais devant les excellents résultats obtenus à l’issu de ces six derniers mois, « l’équipe de travail projette sur le long terme d’étendre cette méthode de dépistage à tous les types de cancer, notamment le cancer de l’ovaire ».