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Des protections solaires pour enfants misent en cause par l’UFC-Que choisir

Protection solaire pour enfants

L’association de consommateurs UFC-Que Choisir a dénoncé mardi « de graves carences » en termes de protection aux UV dans plusieurs produits solaires pour enfants, après les avoir testés en laboratoire, et a décidé de porter plainte contre cinq fabricants.

Selon UFC-Que Choisir, un gouffre séparerait les emballages de leur contenu

« Je suis sûre que les produits mis sur le marché sont conformes à la règlementation », a au contraire estimé Anne Dux, directrice des affaires scientifiques et réglementaires à la Febea, le syndicat professionnel du secteur cosmétique en France, interrogée par l’AFP.

Dans un communiqué, UFC-Que Choisir déclare qu' »au vu de la très faible protection aux UVA (rayons ultra-violets pouvant pénétrer les couches profondes de la peau, NDLR) constatée sur près d’un tiers des produits testés », l’association « dépose plainte (…) pour pratique commerciale trompeuse et tromperie » contre Clarins, Bioderma, Biosolis, Alga Maris et Lovéa pour des produits solaires aux indices élevés (50 et 50+).

« Alors que leurs emballages débordent de mentions rassurantes », les produits incriminés « n’offrent pas la protection minimale contre les UVA requise par les experts français et les autorités européennes », ajoute UFC-Que Choisir.

L’association exige par ailleurs que ces fabricants retirent « sans délai » leurs produits des rayons, menaçant à défaut de saisir la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Les fabricants dénoncent des tests biaisés

Au total, UFC-Que Choisir a testé en laboratoire 17 produits de protection solaire 50 et 50+ destinés aux enfants et présentés sous forme de crèmes, sprays et laits solaires.

Toutefois selon Mme Dux, de la Febea, les tests d’UFC-Que Choisir sur les UVA ne sont pas forcément fiables car ils se sont basés sur des méthodes in vitro, « qui ne fonctionnent pas toujours très bien » par rapport aux tests in vivo.

Ensuite l’association a « fait une petite erreur de méthodologie », selon la représentante des fabricants.

Car si les produits solaires en Europe doivent contenir un niveau de protection aux UVB trois fois plus important que pour les UVA, la règlementation européenne considère qu’un facteur de protection solaire 50+ correspond à une protection UVB de 60, impliquant un UVA de 20, et pas nécessairement au-delà, a-t-elle expliqué.

Au sujet de la plainte déposée : « c’est complètement aberrant », a réagi Cédric Mourlon, PDG et fondateur du laboratoire belge Biosolis, interrogé par l’AFP. Ils « parlent de choses qu’ils ne connaissent pas (…) mes produits sont conformes, ils ont une mauvaise interprétation ».

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Les oméga-3, efficaces contre le déclin cognitif des seniors

Séniors déclin cognitif

Selon une récente étude dont les résultats sont parus dans Neurology, le déclin cognitif chez les seniors pourrait réduire s’ils mangeaient des fruits de mer au moins une fois par semaine.

Les équipes du Rush University Medical Center de Chicago et de l’université des Pays-Bas se sont intéressées au lien entre la consommation d’oméga-3 et des types bien précis de capacités cognitives. Elles ont donc suivi 915 seniors d’environ 81,4 ans, pendant cinq ans.

Ils les ont soumis chaque année à des tests de capacités cognitives et des questionnaires de nutrition (notamment leur consommation de fruits de mer), pour ensuite comparer leurs apports en poisson et les changements des capacités cognitives.

Ils ont pris en compte différents facteurs pouvant affecter la mémoire (comme l’éducation, l’activité physique et le tabac). Les résultats ont montré que les personnes qui consommaient des produits de la mer au moins une fois par semaine enregistraient un déclin plus lent de :

– la mémoire sémantique (la mémoire de l’information verbale)
– la vitesse de perception (la capacité qui permet de rapidement comparer les lettres, les objets et les modèles)

En revanche, aucune différence significative dans les autres domaines tels que :

– la mémoire épisodique (le fait de se souvenir d’expériences personnelles)
– la mémoire de travail (mémoire à court terme)
– les capacités visuo-spatiales (qui permettent de comprendre les relations entre les objets).

Martha Clare Morris, auteur de ces recherches, commente : « Cette étude aide à montrer que même si les capacités cognitives déclinent naturellement avec l’âge, il nous est possible d’atténuer ce processus ».

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Sclérose en plaques : un anticorps pour stopper la progression de la maladie

Sclerose en plaque

Les chercheurs de l’Inserm ont mis au point un nouvel anticorps capable de réduire la progression de la sclérose en plaques. Une importante découverte pour cette maladie auto-immune neurologique qui ne connaît à l’heure actuelle aucun traitement pour empêcher sa progression.

Lorsque l’on est atteint d’une maladie auto-immune, les cellules de notre système immunitaire attaquent l’organisme au lieu de le protéger des agressions extérieures.

En cas de sclérose en plaques (SEP), les lymphocytes affectent le système nerveux central, par la détérioration de la gaine de myéline qui entoure et protège les prolongements des neurones (axones). Les lésions provoquées conduisent selon l’Inserm, à des « perturbations motrices, sensitives et cognitives pouvant aller jusqu’à un handicap irréversible ».

Si les traitements existants freinent les symptômes et améliorent la qualité de vie des patients, aucun n’était capable, jusqu’à présent, de bloquer la progression de la maladie.

Le professeur Denis Vivien et son équipe de chercheurs de l’Inserm ont trouvé le moyen, via un anticorps, de bloquer – sur des souris – le passage des lymphocytes vers le système nerveux ou la moelle osseuse, réduisant ainsi la détérioration de la gaine de myéline.

D’après les chercheurs, « après une injection intraveineuse du Glunomab, la progression des troubles moteurs (paralysie partielle ou totale des membres), évaluée par un score clinique, est bloquée. Chez ces souris traitées, cet effet est associé à une diminution de l’infiltration des lymphocytes dans le tissu nerveux, et à une démyélinisation réduite ».

Dans la majorité des cas, la sclérose en plaques se manifeste vers 30 ans par des poussées qui ont tendance à disparaître puis réapparaître quelques semaines plus tard. 80 000 personnes en France sont aujourd’hui concernées, avec 2 000 nouveaux cas chaque année.

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Une vulnérabilité croissante des enfants face aux maladies du foie

Maladies du foie chez les enfants

250 spécialistes français et américains du foie, réunis en congrès à l’Institut Pasteur de Paris, alertent quant à l’augmentation des maladies du foie chez l’enfant.

La cirrhose du foie n’est désormais plus réservée aux buveurs invétérés. Et pour cause, 250 hépatologues voient apparaître de plus en plus de précirrhoses avec lésions cellulaires – les « Nash » – chez certains enfants en surpoids. Ces maladies, qui n’étaient jusqu’à présent observées que chez les malades alcooliques, concernent désormais 3 à 11% des enfants occidentaux. Sodas et sodas light, régime riche en graisses saturées et en cholestérol et pauvre en graisses insaturées, en fibre et en vitamines C et E. Voici le tableau alimentaire qui fait bondir les spécialistes.

D’un excès de sucre et de gras à une stéatohépatite non alcoolique

Dans les cabinets de ces médecins, un nombre croissant d’enfants en bas âge déclenche une maladie du foie, appelée stéatohépatite non alcoolique ou « Nash », favorisée par les excès de sucre et de matières grasses saturées. La stéatose correspond à une accumulation d’acides gras sous forme de triglycérides dans le foie et la stéatohépatite non alcoolique, quant à elle, est susceptible d’évoluer en silence vers une cirrhose et/ou un cancer du foie.

Lutter contre les facteurs risque

Il y a donc urgence à renverser cette tendance qui progresse parallèlement à l’augmentation du surpoids, de l’obésité et du diabète dans le monde : trois facteurs risque de développer une stéatose précoce. 46% des enfants et adolescents sont en surpoids ou obèses dans les pays occidentaux. Les États-Unis comptent 17% d’enfants obèses, la Chine près de 25% et l’Europe près de 33%.

Le professeur Lawrence Serfaty, organisateur du congrès sur la « Nash », insiste sur la nécessité d’une meilleure compréhension des facteurs risque et des mécanismes de l’atteinte du foie, qui devrait permettre d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques. Parallèlement, il est urgent de renforcer l’information et la prévention des risques de stéatose métabolique auprès des enfants et de leurs parents ».

L’hypothèse du microbiote intestinal

Ce deuxième congrès franco-américain est l’occasion pour les spécialistes de présenter une nouvelle hypothèse qui expliquerait les atteintes hépatiques observées chez des enfants obèses : le microbiote intestinal serait à l’origine d’une production endogène d’alcool qui pourrait également jouer un rôle. Selon un rapport de l’Unité européenne de gastroentérologie (UEG), 20 à 30% des jeunes Européens obèses seraient aussi touchés par des maladies inflammatoires de l’intestin.

De la nécessité de remédier à ce fléau

Les médecins, dans l’optique de faire régresser la stéatose hépatique et la Nash conseillent de perdre du poids, d’éviter certains aliments (graisses saturées, fructose…) et d’augmenter son activité physique. Mais ces mesures ne sont efficaces qu’à condition d’être suivies. Actuellement, il n’existe aucun traitement spécifique validé pour cette maladie. Plusieurs essais thérapeutiques évaluant de nouvelles molécules potentiellement efficaces dans la Nash sont en cours chez l’adulte, et débutent chez l’enfant. Les seuls traitements actuels consistent à mieux équilibrer le diabète lorsqu’il existe et corriger une hyperlipidémie.

Pour consulter le programme du congrès : www.paris-nash-symposium.org

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Entretenez votre cerveau avec le sport et le mental

Seniors

On ne parle jamais assez des bénéfices de l’exercice physique et de l’entrainement mental pour la bonne santé du cerveau. Mais ces deux approches ont-t-elles les mêmes effets sur le cerveau ? Selon une étude américaine, le fitness encouragerait la mémoire tandis que l’entraînement mental favoriserait les fonctions cognitives.

De précédentes études ont montré que l’exercice aérobie (marche, natation, jogging…) était un moyen de prévention efficace contre les effets neurologiques liés à l’âge.
Pour autant, les chercheurs américains de l’université du Texas démontrent dans cette nouvelle étude, publiée dans la revue « Frontiers in Human Neuroscience », que :

• L’activité physique, à elle seule, ne suffit pas à prendre soin du cerveau, car son rôle ne jouerait positivement que sur la mémoire.
• L’entraînement cérébral régulier lui stimulerait davantage les fonctions cognitives comme la prise de décision ou la capacité de synthèse et la mise en perspective.

Pour les besoins de l’étude, les chercheurs ont séparé 36 adultes âgés de 56 à 65 ans en deux groupes distincts.

→ Le premier s’est adonné à différents types d’exercices physiques – dont la marche rapide et le vélo – accompagnés de 5 minutes d’échauffement et de récupération, à raison de trois heures par semaine durant trois mois.

→ Le deuxième groupe, quant à lui, a suivi, sur la même période et au même rythme, un programme d’entraînement cérébral faisant travailler la capacité d’attention, de synthèse, de raisonnement et de prise de décisions.

Les chercheurs ont ensuite évalué l’afflux sanguin dans le cerveau des participants en début et en fin d’étude, grâce à l’IRM.

Ils ont alors observé 8% d’afflux sanguin en plus chez les volontaires du 2e groupe (entrainement cérébral). Selon le docteur Mark d’Esposito, professeur de neuroscience et co-auteur de l’étude, « nous pouvons perdre 1 à 2 % de flux sanguin cérébral tous les 10 ans, et ce dès l’âge de 20 ans. Ce gain de 8% chez les personnes du deuxième groupe prouve à quel point on peut récupérer des années de déclin cognitif puisque le flux sanguin est lié avec la santé neuronale ».

Pour les chercheurs, le fait de rester concentré sur un objectif et exercer des tâches de raisonnement crée une plasticité neuronale, contrairement au sport.

Mais le sport n’est pas à délaisser pour autant, puisqu’il semble stimuler l’afflux sanguin au niveau de l’hippocampe, la zone du cerveau liée à la mémoire, particulièrement fragile au vieillissement et à la démence.

→ En conclusion, les deux approches psychiques et corporelles sont essentielles pour booster la bonne santé de son cerveau en vieillissant.

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Le jus de canneberge, nouvel antibiotique ?

canneberge

Déjà reconnue pour traiter les infections urinaires, la canneberge fait aujourd’hui l’objet d’une étude américaine et pourrait donner lieu à un nouvel antibiotique.

Des chercheurs du Worcester Polytechnic Institute aux Etats-Unis se sont penchés sur les propriétés anti-infectieuses de la canneberge. Pour mener cette étude, publiée dans la revue « Food and fonction », ils ont « fractionné » le jus de canneberge pour identifier ses différents composés chimiques à l’aide de techniques chimiques avancées.

Pourquoi la canneberge ? Ces flavonols luttent efficacement contre l’adhérence de la bactérie E.coli sur les cellules de l’organisme. Ainsi les chercheurs ont pensé à utiliser le petit fruit rouge comme composant d’un nouveau médicament antibactérien.

Ils ont donc isolé chacun des composants de son jus, pour repérer le plus agressif envers la bactérie E.coli, responsable de diverses infections. Ils ont introduit des cellules E.coli cultivées dans les échantillons de jus « fractionné ». C’est ensuite qu’ils ont observé la capacité des bactéries à rester accroché à la paroi.

Il s’avère que la classe des flavonols galactosides est la plus efficace, puisque fortement antiadhésive.

Aux yeux des chercheurs, ces molécules organiques, combinées avec une autre famille de flavonoïdes antibactériens – les pro-anthocyanidines, présents par exemple dans le chocolat ou le vin -, pourraient constituer un antibiotique efficace contre toute forme de maladies bactériennes.

Une excellente découverte pour les scientifiques à l’heure où la plupart des bactéries deviennent de plus en plus résistantes aux antibiotiques existants.

• 2 millions d’Américains sont infectés chaque année par des bactéries résistantes. 23 000 personnes en décèdent (chiffres du CDC, le centre américain pour la prévention et le contrôle des maladies).

• Selon les prévisions d’un rapport du gouvernement britannique, en 2050, 10 millions de personnes mourront chaque année dans le monde à cause d’une infection à bactéries résistantes aux antibiotiques.

Le saviez-vous ? La bactérie E.coli est naturellement présente dans la flore intestinale. Certaines souches sont cependant pathogènes et peuvent entraîner gastro-entérite, gastrites ou infections urinaires (cystites).

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Soins dentaires : pas plus de 8 plombages au mercure

Plombages au mercure

Il existe de multiples amalgames dentaires. Le plombage au mercure fait partie des plus économiques mais aussi des plus efficaces. Pour autant, il n’est pas dépourvu de tout danger. Selon une récente étude, le mercure devient toxique s’il compose plus de 8 plombages dans une même bouche.

Après l’analyse des données de 15 000 patients ayant subi des soins dentaires, les chercheurs ont observé chez eux un niveau plus élevé de mercure de méthyle, la forme la plus nocive du mercure. Ces travaux ont été publiés dans la revue Ecotoxicology and Environmental Safety.

Au-delà de 8 plombages, les taux de mercure s’envolent avec une augmentation de plus de 150 %. Un seuil à partir duquel l’exposition devient réellement néfaste pour la santé. Sachant qu’à des niveaux élevés, le métal lourd est toxique pour le cerveau, le cœur, les reins, les poumons et le système immunitaire.

En quelques chiffres, selon l’étude :

• 25 % des adultes reçoivent en moyenne 11 soins ou plus.
• La moyenne se situe à 3 plombages par adulte.
• En 1991, l’OMS annonçait que la plus grande source de mercure à laquelle la population s’exposait venait des amalgames dentaires.

Pour mesurer le taux de mercure dans l’organisme et juger de la qualité de nos mécanismes d’élimination, une prise de sang combinée à un échantillon de cheveux et d’urine est toute indiquée.

Des alternatives peu convaincantes

Le plombage au mercure est encore aujourd’hui considéré comme la meilleure obturation, sûre, antibactérienne et durable 30 ou 40 ans. Ainsi, le développement de nouveaux composants n’est pas parmi les principales priorités.
Il existe les résines composites dentaires. Le problème est que ces résines peuvent libérer de petites quantités de bisphénol A (BPA), un perturbateur endocrinien aux effets néfastes pour la santé. Il est interdit en France dans tous les contenants alimentaires commercialisés depuis janvier 2015.

Davantage de recherches sont nécessaires, notamment pour mieux cerner les effets de l’exposition au BPA à partir de ces matériaux à base de résine.

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La sieste est bonne pour la santé si l’on ne dépasse pas 1 heure

Sieste

Les vertus de la sieste sont vantées régulièrement. Cependant, cette pratique de plus en plus plébiscitée pourrait provoquer du diabète si elle se prolonge au-delà d’une heure. C’est ce que révèle une étude japonaise accueillie malgré tout avec une certaine réserve par des experts indépendants.

Ce sont quatre chercheurs de l’université de Tokyo qui ont démontré que des siestes de plus de 60 minutes par jour engendrent « un risque significativement plus élevé de diabète de type 2 ». L’étude, qui n’a pas encore été publiée dans une publication revue par un comité de lecture, explique que ce risque supplémentaire est évalué à 45 %.

Pour rappel, le diabète de type 2 est l’incapacité de l’organisme à réguler le niveau de sucre dans le sang. Il représente 90 % des cas de diabète et peut causer des problèmes de santé très graves comme la cécité, des affections cardiovasculaires, ou encore, une baisse de la sensibilité des nerfs, si la maladie n’est pas traitée.

Selon l’enquête, les personnes dont la sieste dure moins de 40 minutes ne sont pas davantage touchées par le diabète, puis la fréquence augmente progressivement jusqu’à montrer un écart significatif au-delà de 60 minutes.

En revanche, les scientifiques qui ont compilé 21 études portant sur plus de 300 000 personnes, n’ont pas trouvé de cause à effet entre la durée des siestes et le risque de surpoids.

« Cette étude ne prouve pas à coup sûr que la sieste pendant la journée provoque le diabète, mais seulement qu’il y a une association entre les deux qui doit être étudiée dans des recherches ultérieures », a précisé l’EASD dans le communiqué de presse qui accompagne l’étude.

Néanmoins, ces résultats doivent être pris avec précaution. Comme le soulignent des experts extérieurs à l’étude, on ne peut exclure que la fréquence accrue des diabètes soit liée à d’autres causes.

« Un des biais possible est que les gens qui sont peu actifs et en surpoids ou obèses sont probablement plus enclins à faire des siestes durant la journée. Or ces personnes ont aussi plus de probabilité de développer un diabète », a indiqué Paul Pharoah, professeur d’épidémiologie du cancer à l’université de Cambridge (Royaume-Uni).

Il pourrait aussi y avoir « un lien de causalité inversé: une pratique de la sieste pendant le jour causée par un diabète non diagnostiqué », a-t-il ajouté.

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Moi(s) sans tabac en novembre : un « kit » gratuit disponible en pharmacie

Mois sans tabac

Un « kit d’aide à l’arrêt du tabac » est disponible en pharmacie depuis le 10 octobre 2016 pour tous les fumeurs souhaitant participer au premier « Moi(s) sans tabac » organisé en France à partir du 1er novembre 2016.

Le tout premier « Moi(s) sans tabac » en France invite tous les fumeurs à arrêter de fumer pendant au moins 30 jours à partir du 1er novembre 2016.

« Plus d’un fumeur sur deux souhaite arrêter de fumer, +Moi(s) sans tabac+ va les y aider », déclare Marisol Touraine, la ministre de la Santé.

Plus de 50 partenaires (acteurs publics, associations, médias, grandes entreprises) participeront à cette opération.

Durant 30 jours, cette opération, inspirée de l’initiative britannique « Stoptober », « multiplie ainsi par 5 les chances d’arrêter de fumer définitivement », selon le ministère de la santé.

Pour preuve, depuis le lancement en 2012, la Grande-Bretagne compte de plus en plus de fumeurs qui ont décidé d’arrêter.

On n’y compte d’ailleurs aujourd’hui plus que 18 % des plus de 15 ans, contre près du tiers en France. Notre pays fait même figure de mauvais élève en Europe avec 73 000 décès attribués au tabac chaque année.

Une campagne de communication passe en ce moment à la télévision, sur Internet et dans les rues (affichage) pour inciter les fumeurs à participer à l’opération.

Ces kits, disponibles gratuitement dans toutes les pharmacies sont notamment composés :

– D’une brochure de préparation,
– D’un agenda de 30 jours avec des conseils quotidiens,
– D’un disque pour calculer leurs économies.

Le défi collectif commencera le 1er novembre 2016. Tout au long du mois, des événements seront organisés (consultations d’aide à l’arrêt, défis sportifs etc.) dans différents lieux (espaces collectifs, espaces de loisirs, espaces commerciaux, en entreprise etc.).
Pour l’occasion, Tabac Info Service, dispositif d’information et d’aide à l’arrêt du tabac créé en 1998, a totalement été repensé.

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Pokémon Go : recommandé par les spécialistes pour lutter contre le diabète de type 2

Pokémon

Selon une récente étude, le jeu de chasse virtuel Pokémon Go pourrait trouver sa place dans le monde médical. Pour cause, des spécialistes britanniques en diabétologie y voient un moyen extrêmement ludique de lutter contre le diabète de type 2.

Avec plus de 75 millions de téléchargements dans le monde, Pokémon Go est le jeu mobile du moment qui fait bouger la planète. Il permet littéralement de chasser des Pokémon dans les rues – les célèbres petits « monstres de poche » des années 90 – grâce à la réalité augmentée. Le plus intéressant est qu’il nous pousse à marcher des kilomètres sans que l’on s’en rende compte.

Des chercheurs britanniques spécialisés en recherche internationale sur le diabète y ont alors vu le moyen parfait pour lutter contre la sédentarité et l’obésité. Pour cause, la principale recommandation pour prévenir et traiter le diabète est de pratiquer 2 h 30 d’activité physique par semaine.

→ Des breaks de 5 minutes chaque demi-heure dans un mode de vie essentiellement sédentaire, en position assise, réduirait significativement les niveaux d’insuline et la glycémie. Il s’agirait alors simplement de marcher ou de faire quelques mouvements.

Selon le docteur Tom Yates, « toute chose qui tire les gens de leur canapé et les fait arpenter les rues peut être une solution. Ce jeu en est une novatrice pour des obésités débutantes. La marche à pied est largement sous-estimée, pourtant c’est la forme d’exercice la plus facile, accessible et économique pour devenir actif et rester en bonne santé ».

A travers cette étude publiée dans la revue Diabete cares, les chercheurs recommandent vivement ce jeu ludique et non violent. D’autant qu’il peut se pratiquer en famille et par là-même resserrer le lien social. Prudence tout de même à ne pas se laisser aller à des conduites dangereuses au volant, en traversant la rue, en s’aventurant dans des endroits sombres et isolés.

Le saviez-vous ?

• Parmi les causes du diabète, l’on compte les facteurs de prédisposition (gènes, antécédents familiaux, etc.) mais aussi et surtout le surpoids, l’obésité, le manque d’activité physique et la sédentarité.
• Le diabète de type 2 représente 90 % des diabètes rencontrés dans le monde.
• Le diabète de type 2 touche près de 3,5 millions de personnes en France, plus 600 000 à 700 000 qui l’ignorent.