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Plus de 28.000 plantes ont des vertus médicinales

Selon un rapport du centre de recherche botanique des Kew Gardens de Londres, paru le jeudi 18 mai 2017, plus de 28.000 espèces de plantes sont listées comme ayant des vertus médicinales.

Plantes médicinales

Selon un rapport du centre de recherche botanique des Kew Gardens de Londres, paru le jeudi 18 mai 2017, plus de 28.000 espèces de plantes sont listées comme ayant des vertus médicinales.

Le rapport compte au total 28.187 plantes aux propriétés médicinales, chiffre qui a augmenté de 59 % par rapport à 2016 et « probablement très prudent ». Parmi ces variétés découvertes, on trouve neuf espèces d’une plante grimpante nommée Mucuna, communément utilisée pour traiter la maladie de Parkinson. « Ce rapport souligne l’énorme potentiel des plantes dans des domaines comme le diabète et le paludisme », a indiqué Monique Simmonds à l’AFP, directrice scientifique adjointe des Kew Gardens.

Selon le rapport, la quinine et l’artémisinine, deux substances issues des plantes, « sont parmi les armes les plus importantes dans notre arsenal pour lutter contre la malaria, dont 214 millions de cas et 400.000 décès ont été recensés en 2015 ». Malgré leur potentiel, moins de 16 % des plantes utilisées dans des remèdes sont mentionnés dans des articles médicaux, a ajouté le rapport.

Au total, 128 scientifiques de 12 pays différents se sont réunis pour rédiger ce rapport, qui recense la découverte de 1.730 nouvelles espèces, comparé aux chiffres de l’année 2016. Parmi elles, on découvre cinq nouvelles espèces de manihot, une variante du manioc, retrouvées au Brésil et qui « ont le potentiel d’augmenter les récoltes de manioc en les diversifiant », constituant ainsi « une nourriture du futur ».

Des risques qui sont liés à la mondialisation

Le rapport a noté la disparition de nombreuses plantes, en observant des images satellitaires. Les scientifiques ont découvert que lors des 16 dernières années, « une moyenne de 340 millions d’hectares de la planète brûlent chaque année », ce qui correspond à environ « la taille de l’Inde », a indiqué à l’AFP le docteur Sarah Wyse, qui a travaillé dans l’élaboration de ce rapport.

Mme Wyse a expliqué que, même si ce chiffre semble important, certaines plantes, « pour se régénérer », ont besoin de ces incendies. « Ces feux ne sont pas en soi une mauvaise chose pour de nombreux écosystèmes, parce que la plupart des plantes s’adaptent au feu », a-t-elle détaillé.

Le rapport a également calculé que « le coût potentiel pour l’agriculture mondiale si la propagation de parasites invasifs et pathogènes n’est pas stoppée » est de « 540 milliards de dollars (492 milliards d’euros) par an ». Il souligne la nécessité de « mesures de biosécurité plus strictes », surtout pour le commerce des plantes vivantes. La mondialisation du commerce et les voyages internationaux aide à détruire les criquets et autres chenilles légionnaires, particulièrement mauvaises pour les plants de maïs.

Le domaine des Kew Gardens, que l’on peut trouver à l’ouest de Londres, possède l’une des plus importantes collections de plantes de la planète, abritée dans de fabuleux jardins et serres. Le centre de recherche botanique mondialement connu de Kew Gardens, veut également faire de son « State of the World’s Plants » un outil de référence.

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