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Qu’est-ce que la maladie de Parkinson ?

Maladie de Parkinson : les symptômes et les causes

La maladie de Parkinson est encore mal connue et mal comprise par la communauté scientifique. Affection dégénérative lente, elle a parfois du mal à être diagnostiquée, surtout s’il s’agit de patients jeunes et présentant des symptômes légers. Malgré tout, on peut aujourd’hui vivre plusieurs années lorsque l’on est atteint.

Présentation de la maladie de Parkinson

Il s’agit d’une maladie dégénérative qui se caractérise par la mort lente et progressive des neurones du cerveau. Ces neurones étant notamment présent dans les zones du cerveau qui centralisent les mouvements, il en résulte une perte globale du contrôle des membres : gestes saccadés, manque de précision, mouvements spontanés etc. La plupart des personnes concernées par l’apparition des premiers symptômes ont entre 50 et 70 ans.

Les symptômes

Dans 70% des cas, les premiers symptômes sont des tremblements incontrôlés. Ils concernent surtout les mains, la tête et les jambes et se manifestent au repos ou au contraire, en période de stress. On peut également observer une raideur des membres, un ralentissement des mouvements ainsi que des pertes d’équilibre. D’autres symptômes peuvent se manifester : une perte de l’olfaction, des troubles du sommeil, de la constipation.

Les causes

Les causes de la dégénérescence des neurones sont encore peu ou mal identifiées. La communauté scientifique s’accorde à dire que la maladie de Parkinson est provoquée par un ensemble de facteurs génétiques et environnementaux.

Autres causes

Certains agents polluants sont pointés du doigt comme étant des accélérateurs ou des agents favorisant l’apparition de la maladie, parmi lesquels :

– Certains polluants chimiques ou pesticides lorsqu’ils font l’objet d’une exposition prolongée ; certaines personnes ayant eu un contact avec ses produits durant leur croissance peuvent également être atteintes.

– La MPTP présente dans certaines drogues comme l’héroïne

– Le monoxyde de carbone ou le manganèse lorsqu’il y a eu intoxication.

Traitement

Il n’existe pour le moment pas de traitement curatif contre la maladie de Parkinson. En revanche, des moyens peuvent être mis en œuvre pour ralentir la progression de la maladie et atténuer les symptômes. Les médecins peuvent notamment faire des recommandations liées au mode de vie et mettre en place des traitements médicamenteux.

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Plus de 28.000 plantes ont des vertus médicinales

Plantes médicinales

Selon un rapport du centre de recherche botanique des Kew Gardens de Londres, paru le jeudi 18 mai 2017, plus de 28.000 espèces de plantes sont listées comme ayant des vertus médicinales.

Le rapport compte au total 28.187 plantes aux propriétés médicinales, chiffre qui a augmenté de 59 % par rapport à 2016 et « probablement très prudent ». Parmi ces variétés découvertes, on trouve neuf espèces d’une plante grimpante nommée Mucuna, communément utilisée pour traiter la maladie de Parkinson. « Ce rapport souligne l’énorme potentiel des plantes dans des domaines comme le diabète et le paludisme », a indiqué Monique Simmonds à l’AFP, directrice scientifique adjointe des Kew Gardens.

Selon le rapport, la quinine et l’artémisinine, deux substances issues des plantes, « sont parmi les armes les plus importantes dans notre arsenal pour lutter contre la malaria, dont 214 millions de cas et 400.000 décès ont été recensés en 2015 ». Malgré leur potentiel, moins de 16 % des plantes utilisées dans des remèdes sont mentionnés dans des articles médicaux, a ajouté le rapport.

Au total, 128 scientifiques de 12 pays différents se sont réunis pour rédiger ce rapport, qui recense la découverte de 1.730 nouvelles espèces, comparé aux chiffres de l’année 2016. Parmi elles, on découvre cinq nouvelles espèces de manihot, une variante du manioc, retrouvées au Brésil et qui « ont le potentiel d’augmenter les récoltes de manioc en les diversifiant », constituant ainsi « une nourriture du futur ».

Des risques qui sont liés à la mondialisation

Le rapport a noté la disparition de nombreuses plantes, en observant des images satellitaires. Les scientifiques ont découvert que lors des 16 dernières années, « une moyenne de 340 millions d’hectares de la planète brûlent chaque année », ce qui correspond à environ « la taille de l’Inde », a indiqué à l’AFP le docteur Sarah Wyse, qui a travaillé dans l’élaboration de ce rapport.

Mme Wyse a expliqué que, même si ce chiffre semble important, certaines plantes, « pour se régénérer », ont besoin de ces incendies. « Ces feux ne sont pas en soi une mauvaise chose pour de nombreux écosystèmes, parce que la plupart des plantes s’adaptent au feu », a-t-elle détaillé.

Le rapport a également calculé que « le coût potentiel pour l’agriculture mondiale si la propagation de parasites invasifs et pathogènes n’est pas stoppée » est de « 540 milliards de dollars (492 milliards d’euros) par an ». Il souligne la nécessité de « mesures de biosécurité plus strictes », surtout pour le commerce des plantes vivantes. La mondialisation du commerce et les voyages internationaux aide à détruire les criquets et autres chenilles légionnaires, particulièrement mauvaises pour les plants de maïs.

Le domaine des Kew Gardens, que l’on peut trouver à l’ouest de Londres, possède l’une des plus importantes collections de plantes de la planète, abritée dans de fabuleux jardins et serres. Le centre de recherche botanique mondialement connu de Kew Gardens, veut également faire de son « State of the World’s Plants » un outil de référence.

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Parkinson : de nouvelles pistes thérapeutiques explorées

Maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson touche aujourd’hui près de 4 millions de personnes dans le monde. De nombreuses pistes thérapeutiques prometteuses sont explorées, notamment pour en réduire les symptômes ou pour freiner l’évolution de la maladie.

La maladie de Parkinson se caractérise par la destruction de neurones spécifiques, appelés « neurones à dopamine ». En France, on compte actuellement 200 000 personnes atteintes.

Parmi les principaux symptômes :

– lenteur des gestes
– tremblements
– rigidité des membres inférieurs
– fatigue et dépression.

Jusqu’à présent, les traitements actuels ne permettent de contrôler que les symptômes moteurs, étant sans effet sur les autres symptômes tout comme sur la progression de la dégénérescence.

Faites du fitness régulièrement pour freiner l’évolution de la maladie de Parkinson

Récemment publiée dans le Jama Neurology, une étude américaine montre qu’une pratique régulière d’exercices d’aérobic, d’elliptique ou de marche rapide freinent efficacement les effets de la maladie. Elles libèrent des petites protéines dans le cerveau dont l’effet est comparable à celui de l’engrais appliqué à une pelouse.
Ces pratiques entretiennent les connexions cérébrales et empêchent le rétrécissement et vieillissement du cerveau provoqués par la maladie.
Recommandation : Pratiquez deux à trois fois par semaine, de manière progressive et associée au bon dosage du traitement médicamenteux anti-parkinsonien, la carbidopa-lévodopa.

Améliorez votre sommeil, pour réduire les symptômes de la maladie

Menée sur des souris par l’université de Temple (Philadelphie, Etats-Unis), cette étude-ci montre que les perturbations du rythme circadien (alternance veille-sommeil) préexistantes à l’apparition de la maladie de Parkinson empirent considérablement les déficits moteurs et les troubles d’apprentissage que provoquent la maladie. Une exposition désordonnée à la lumière peut alors aggraver la maladie.
Recommandation : Les chercheurs pensent donc qu’en rétablissant le rythme circadien, il serait possible d’inverser l’inflammation du cerveau et la mort cellulaire.

Un nouveau gène identifié dans la maladie précoce

Le gène VPS13C serait impliqué dans une forme précoce rare et très sévère de la maladie. Certaines mutations de ce gène sont associées à une maladie débutant avant l’âge de 40 ans, dont l’évolution rapide et sévère se caractérise par un handicap physique majeur. Il nécessite en général l’usage d’un fauteuil roulant au bout de quelques années et un déclin cognitif menant rapidement à la démence.

Les médicaments antipsychotiques contre-indiqués

Selon cette nouvelle étude, menée par les chercheurs de l’Ecole de médecine de Pennsylvanie (Etats-Unis), les antipsychotiques auraient davantage d’effets négatifs que positifs, notamment chez certains patients parkinsoniens. Il semblerait que ces médicaments soient liés à une mortalité plus élevée dans certains groupes de patients qui ont pris un traitement.

La défériprone, l’espoir d’un nouveau traitement

Menée en 2014, une étude pilote du centre hospitalier de Lille (Nord) sur l’utilisation de la défériprone chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson a montré des résultats positifs. A dose modérée, cette molécule serait capable de redistribuer le fer des zones surchargées en fer, propres à la maladie, vers les zones qui ont besoin du fer.
Concrètement, les volontaires pour l’essai clinique ont majoritairement ressenti une amélioration au niveau des symptômes moteurs : moins de lenteur ou de tremblement ou de raideur. Une étude à échelle européenne est en cours.

Injecter des neurones dans le cerveau, bientôt viable ?

Une nouvelle technique mise au point par des chercheurs de la Rutgers University (New Jersey, États-Unis) vise à améliorer la survie de neurones après greffe dans le cerveau, jusqu’ici non viable.
Ils ont mis au point des structures 3D microscopiques dans lesquelles ils ont fait croître les cellules nerveuses pour ensuite les injecter dans le cerveau de souris.

Le Tasigna, un traitement contre la leucémie efficace contre la maladie de Parkinson

Approuvé par l’Agence américaine des médicaments (FDA), la Tasigna est à l’origine un médicament contre la leucémie. Selon les résultats d’un petit essai clinique, il serait efficace contre la maladie de Parkinson ainsi qu’une forme de démence.
La molécule Nilotinib des laboratoires helvétiques Novartis, commercialisée sous le nom de Tasigna, a permis une amélioration significative et encourageante dans la réduction des protéines toxiques du cerveau. Pour les neurologues américains, c’est la première fois qu’une thérapie semble inverser le déclin cognitif et les capacités motrices des patients atteints de neurodégénratifs à un degré plus ou moins grand selon l’avancement de la maladie.