Catégories
AANL Autres Autres Santé NL01 Podcasts GM Santé

Les bienfaits du vinaigre de cidre sur la santé

Le vinaigre de cidre est réputé depuis fort longtemps pour ses vertus médicinales. Voici ses utilisations recommandées par nos grands-mères.


Le vinaigre de cidre est d’abord efficace contre l’acné. S’il s’agit d’une forme sévère, appliquez sur la peau un mélange d’un quart de vinaigre et de trois quart d’eau.

Ensuite ce vinaigre agit sur les taches brunes. Il suffit d’en tapoter grâce à un coton et de laisser tel quel pendant quelques minutes avant de rincer à l’eau claire.

Vous pouvez aussi vous débarrasser de verrues plantaires en plaçant vos pieds dans un récipient rempli de ce vinaigre et d’un peu de jus de citron. Il faut réaliser cette opération tous les jours pendant au moins une semaine.

Il peut également venir à bout des pellicules. Mélangez à quantités égales du vinaigre et de l’eau et appliquez ce mélange sur vos cheveux. Au bout d’un quart d’heure vous pouvez rincer.

En usage interne il permet de lutter contre les maux de gorge. Versez-en 4 cuillères à café dans un grand verre d’eau et utilisez cette solution pour faire des gargarismes trois fois par jour.

Pour lutter contre une fatigue passagère, buvez un verre d’eau contenant deux cuillères à café de vinaigre de cidre et une cuillère à café de miel, deux fois par jour.

Contre les douleurs musculaires, en particulier au dos, les entorses ou les rhumatismes, il suffit de verser 2 grands verres de vinaigre de cidre dans l’eau de votre bain. Pour optimiser le résultat ajoutez même du gros sel.

Les conseils de nos grands-mères

  • Sachez qu’il ne faut jamais boire de vinaigre de cidre directement. Il doit systématiquement être dilué car il peut endommager l’émail des dents et les muqueuses de la bouche. Enfin si vous souffrez d’une gastrite ou d’ulcère demandez au préalable l’avis de votre médecin.
Catégories
Autres Autres Santé Podcasts GM Santé

Santé : 7 vertus insoupçonnées de l’huile essentielle de Tea tree 


L’huile essentielle d’arbre à thé possède de nombreuses propriétés, par exemple celle d’être efficace pour traiter les maladies bactériennes et fongiques de la peau et prévenir les infections. Mais elle peut être utilisée à bien d’autres fins. Les voici.

D’abord sachez que cette huile essentielle est déconseillée aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants de moins de 3 ans.

Si vous n’êtes pas concerné par cet avertissement elle peut vous aider à soigner un mal de gorge. Pour cela mélangez 2 gouttes d’huile essentielle à un peu de miel et réalisez des gargarismes pendant 1 minute 3 fois par jour.

Ensuite cette huile essentielle peut traiter les aphtes. Il faut en déposez 2 gouttes sur un coton, ainsi que 4 gouttes d’huile d’olive. Appliquez en massant doucement et renouvelez l’opération 2 fois par jour jusqu’à guérison.

Efficace également sur les verrues, mettez-en 2 gouttes sur un coton et frottez deux fois par jour jusqu’à disparition de ce bouton disgracieux.

Pour lutter contre les caries il suffit de déposer une fois par semaine une goutte d’huile essentielle d’arbre à thé sur votre dentifrice.

Pour vous attaquer à la mauvaise haleine, ajoutez 1 goutte de cette huile essentielle à votre dentifrice et brossez vous les dents normalement.

Si vous avez des boutons déposez dessus une goutte de cette huile quotidiennement, juste après vous être lavé le matin et le soir.

Enfin en cas de piqûres d’insectes il est conseillé d’en appliquer une goutte avec un coton.

Catégories
Autres Santé Coronavirus Santé

Les conseils d’un médecin pour laver son masque

Masque en tissus

Encore inconnu il y a quelques semaines, le masque en tissu fait désormais partie de notre quotidien. Cet équipement est primordial pour lutter efficacement contre la propagation de l’épidémie de coronavirus, mais encore faut-il bien l’entretenir. Peut-on utiliser des produits désinfectants sur son masque ? Peut-on le laver sans machine ? Pierre Parnaix, praticien hospitalier en Santé publique à Bordeaux, mais aussi responsable du CPIAS (Centre d’appui à la Prévention des Infections Associées aux Soins) de Nouvelle-Aquitaine, nous prodigue ses conseils pour bien laver (et sécher) un masque en tissu.

Halte aux idées reçues pour laver son masque

Le masque en tissu n’échappe pas à la règle des idées reçues quant à son entretien. Pourtant, même si l’intention est louable, de mauvais gestes peuvent faire perdre toute son efficacité au masque grand public (l’autre nom du masque en tissu). Zoom sur les gestes à faire et à ne pas faire.

Utiliser un produit désinfectant

Entre l’eau de javel et les autres produits désinfectants qui peuvent être habituellement utilisés lors de l’entretien du linge, il est tendant de se dire que quelques touches de ces produits suffisent à nettoyer un masque en tissu. Erreur ! Comme le précise Pierre Parnaix, l’utilisation d’un produit désinfectant est néfaste, aussi bien pour le porteur que pour le masque. En effet, cette action risque notamment :

  • d’altérer les capacités de filtration du masque
  • de rentrer en contact avec des substances toxiques pour les voies respiratoires
  • d’irriter la peau

Rien ne vous empêche d’utiliser un produit désodorisant pour le linge sur votre masque en tissu, mais uniquement pour le plaisir de sentir une bonne odeur. En aucun cas l’utilisation d’un produit désinfectant ne dispense d’un lavage de votre masque dans les règles de l’art.

Faire bouillir son masque en tissu

On a souvent entendu dire que le fait de faire bouillir son linge tue les bactéries et les virus. Si c’est vrai pour les draps ou les torchons, on ne fait pas bouillir son masque en tissu dans une casserole. Cette technique n’aura pas d’autre effet que de dégrader la qualité de filtration de votre masque, sans même parler des coutures et des élastiques, qui peuvent se fragiliser par cette technique.

Utiliser une machine à vapeur

Et si on utilisait notre bonne vieille machine à vapeur pour désinfecter notre masque en tissu ? Là encore, l’idée semble intéressante, mais malheureusement elle s’avère inefficace pour laver un masque grand public. Lors du passage de vapeur sur le masque, il est impossible de garantir que chaque centimètre de tissu a été suffisamment en contact avec l’ultra haute température. Dans le doute, il est préférable de laver son masque en machine.

Laver son masque à la main

Vous ne lavez pas votre linge en machine et ne jurez que par le lavage à la main ? Cela risque d’être à la fois compliqué, dangereux et inefficace dans le cas de votre masque en tissu. Lors d’un lavage à la main :

  • il est impossible de garantir à 100 % que toutes les parties du masque sont décontaminées
  • un lavage à la main à 60° (préconisé pour détruire le virus) occasionne des risques de brûlures importants
  • dans le cas de textiles fragiles (soie, dentelle…), privilégier le non-port du masque pendant au moins 12 h avant de procéder au lavage habituel

Les bons gestes pour le lavage de son masque en tissu

À présent, passons aux bons gestes pour laver et sécher son masque en tissu afin d’en garantir l’efficacité de filtration.

Utiliser la machine à laver pour son masque en tissu

Dès les premières semaines de confinement et la généralisation du port du masque en tissu, les professionnels de santé se sont accordés sur l’importance d’un lavage en machine :

  • à 60° pendant au moins 30 minutes
  • avec une lessive classique, mais sans adoucissant

Savez-vous comment désinfecter votre machine à laver ? Un lavage à 90° à vide de temps en temps suffit à désinfecter tambour, tuyauterie et filtres. Bien entendu, vous pouvez tout à fait laver en machine d’autres textiles en même temps que vos masques, tout pendant que ces textiles supportent la haute température (linge de lit, serviettes de bain…).

Bien sécher son masque en tissu

Une fois le masque en tissu lavé, encore faut-il bien le sécher. Les professionnels recommandent un séchage rapide (d’où l’intérêt de sécher son masque en sèche-linge), notamment afin d’éviter l’humidité propice au développement des bactéries. Toutefois, que les inquiets se rassurent : si le masque a été correctement lavé, le virus éventuel a été détruit. Aussi, il est tout à fait possible de sécher son masque en tissu :

  • au soleil ou à l’air libre
  • au sèche-cheveux, sous réserve de régler l’appareil sur une température douce et de veiller à respecter les règles sanitaires (mains propres, limitation de contact…)

Si votre masque en tissu DIY se compose d’élastiques spécifiques, veillez à ce que ces derniers soient parfaitement secs avant de les poser sur vos oreilles.

Repasser son masque en tissu lorsque cela est possible

Est-il utile de repasser un masque en tissu et si oui, comment s’y prendre ? Le praticien indique que le repassage du masque est recommandé, mais uniquement dans certaines conditions :

  • si le tissu utilisé le permet (présence d’une étiquette mentionnant le repassage possible et sa puissance)
  • si le fer à repasser se règle en puissance douce

En cas de doutes, et notamment si vous ne connaissez pas avec précision le type de tissu utilisé pour fabriquer votre masque, évitez le repassage, qui ne ferait qu’abîmer ou rétrécir les fibres.

Combien de fois peut-on laver un masque en tissu ?

Cette question est sur toutes les lèvres : combien de fois puis-je laver mon masque en tissu ? Tout dépend du type de masque utilisé. Rappelons à toutes fins utiles que les masques jetables, comme leur nom l’indique, ne se lavent pas. Ensuite, le nombre de lavages doit être indiqué sur l’étiquette (ou la notice) du masque en tissu. Généralement, vous pouvez laver entre 10 et 20 fois votre masque en tissu avant de le jeter et d’en appliquer un nouveau. Si vous constatez que le masque n’a plus sa fraîcheur d’antan (déformé, rétréci, distendu…), n’hésitez pas à le changer.

Avec un peu d’entraînement, ces gestes deviendront une habitude, au même titre que le fait de porter un masque afin d’éviter la prolifération de la COVID-19 sur le territoire. En portant un masque en bon état et bien lavé, vous protégez vos proches, et cela vaut bien quelques sacrifices.

Catégories
Autres Santé Coronavirus Santé

COVID-19 : 7 habitudes à prendre pour éviter la contamination lors du déconfinement

Eviter la contamination du coronavirus

Tant attendu depuis plusieurs semaines, le déconfinement progressif de la France a commencé le 11 mai. Afin de garantir aussi bien la santé de tous que la diminution des nouvelles contaminations au coronavirus, le gouvernement rappelle l’importance des gestes barrières à respecter. Pour aller plus loin, il convient également de changer ses habitudes de vie. Que pouvez-vous faire pour limiter au maximum les risques de contamination après votre sortie à l’extérieur ? Découvrez les 7 habitudes à prendre dès maintenant.

Habitude n° 1 : bien se laver les mains

C’est bien évidemment le principal geste barrière à appliquer plusieurs fois par jour, le lavage de mains. À l’aide d’une solution hydroalcoolique ou tout simplement avec de l’eau et du savon, lavez-vous les mains avec minutie :

  • effectuez un lavage « zone par zone » : la paume et le dos de la main, les poignets et les doigts
  • insistez particulièrement sur les entredoigts et les ongles
  • lavez-vous les mains au moins 30 secondes
  • séchez vos mains avec une serviette propre, à utiliser une seule fois

Quelle que soit votre fréquence de lavage, ne réduisez pas ces gestes. Si vous avez la peau sensible, appliquez une crème hydratante après le séchage de vos mains.

Habitude n° 2 : bien retirer ses gants

Autre objet qui a envahi notre quotidien durant le confinement, les gants. Bien entendu, ils se portent sur des mains propres et ne remplacent en rien le lavage. Une fois portés, retirez vos gants en prenant soin :

  • de saisir un premier gant au poignet et de le retirer sans toucher la peau
  • de conserver le gant retourné dans l’autre main gantée
  • de retirer le second gant avec la main non gantée, mais uniquement par l’intérieur (ne touchez pas l’extérieur du gant)
  • de jeter vos gants immédiatement
  • de vous laver précautionneusement les mains

Habitude n° 3 : bien retirer son masque

Dans les transports en commun comme dans certains commerces, le port du masque est obligatoire. On ne compte plus le nombre de tutos et de conseils pour bien retirer son masque. Dès que vous souhaitez retirer votre masque en tissu, votre masque chirurgical ou votre masque FFP2, prenez garde :

  • à ne jamais toucher la surface extérieure de votre masque
  • à le saisir par les élastiques ou les attaches
  • à le jeter immédiatement (dans le cas d’un masque jetable) ou à le mettre aussitôt à laver en machine, de préférence à 60° (dans le cas d’un masque en tissu)

Petit conseil à destination des enfants : pour leur apprendre à bien retirer leur masque, transformez l’expérience en jeu ludique qui, certes, sacrifiera un masque jetable, mais qui permettra à l’enfant de mieux assimiler les gestes. Appliquez quelques touches de peinture à l’eau sur les doigts de l’enfant. Si la peinture apparaît sur le masque, c’est qu’il a été touché, le but du jeu étant d’avoir le moins de traces de peinture sur le masque.

Habitude n° 4 : bien désinfecter ses objets du quotidien (clés, portable…)

Vous n’êtes pas le (la) seul(e) à profiter de votre sortie. Vos objets du quotidien vous suivent partout, voilà pourquoi il est impératif de bien les nettoyer (ou les désinfecter lorsque cela est possible). Par exemple, pensez à nettoyer :

  • votre portefeuille et/ou votre sac à main
  • vos clés de voiture et/ou de logement
  • votre téléphone portable…

Habitude n° 5 : laver immédiatement ses habits

Savez-vous que le coronavirus peut survivre jusqu’à 12 h sur les tissus ? Afin d’éviter toute contamination par ce biais, retirez vos vêtements dès votre arrivée chez vous, direction la machine à laver ! Un lavage à 60° pendant au moins 30 minutes détruit les traces éventuelles de virus sur les fibres. Si le type de tissu ne vous permet pas ce lavage, laissez vos vêtements à l’air libre pendant au moins 12 h. Passé ce délai, vous pourrez les laver de manière habituelle.

Habitude n° 6 : enlever immédiatement ses chaussures

Là encore, une méthode simple pour limiter les risques de contamination, retirez vos chaussures, idéalement à l’extérieur de chez vous. Même si la tenue du virus sur les chaussures n’est pas prouvée, autant ne pas prendre de risques, comme l’indique Yves Coppieters, professeur à l’École de Santé publique de l’université libre de Bruxelles et épidémiologiste. De plus, avouons qu’il n’y a rien de plus agréable que de se glisser dans ses chaussons après une sortie, alors autant en profiter.

Habitude n° 7 : changer sa manière de faire les courses (et de les ranger)

Enfin, s’il est un domaine où l’application de gestes barrières est aussi nouvelle qu’indispensable, les courses. Suivez scrupuleusement ces conseils pour éviter tout risque de contamination :

  • posez vos courses sur le sol, et non sur un plan de travail ou un meuble de cuisine
  • lavez-vous soigneusement les mains
  • retirez tous les suremballages (emballage de pots de yaourt, étui de gâteaux, plastique sur les packs d’eau…)
  • lavez à l’eau claire tous les aliments qui peuvent l’être (fruits, légumes…)
  • rangez vos surgelés et laissez les autres aliments quelques heures à l’extérieur de vos placards
  • conservez vos produits frais dans un sac isotherme ou une glacière quelques heures avant de les ranger dans le réfrigérateur

Avec ces quelques gestes simples, vous réduisez drastiquement le risque de contamination au coronavirus. Au fur et à mesure, ces gestes deviendront de nouvelles habitudes, que nous vous recommandons de conserver même au-delà de l’épidémie de COVID-19.

Catégories
Autres Santé Coronavirus Santé

COVID-19 et déconfinement : la crainte d’une deuxième vague ?

Attendu avec impatience par la quasi-totalité de la population française, le déconfinement est progressivement mis en place depuis le 11 mai dernier. Avec plus de 280 000 morts dans le monde à cette date, dont plus de 26 000 en France, le gouvernement craint plus que tout une deuxième vague de contamination. Malheureusement, les professionnels de santé et scientifiques tirent la sonnette d’alarme en ce sens. La 2e vague est-elle inévitable ? Si oui, comment l’anticiper ?

Certains pays s’alarment d’une recrudescence de contamination après leur déconfinement

Quel est le point commun entre la Chine, l’Allemagne et la Corée du Sud ? Ces trois pays ont tous entamé leur déconfinement il y a plusieurs jours, tout en exhortant la population à un strict respect des gestes barrières (distanciation sociale, port recommandé ou obligatoire du masque…). Les habitants de ces pays ont donc pu goûter à la joie de sortir à nouveau de chez eux, après plusieurs semaines de confinement.

Malheureusement, ces trois pays font un triste constat : après plusieurs jours de baisse, le nombre de contaminations par le COVID-19 repart à la hausse. L’Allemagne reconnaît même que désormais, le R0 (= le nombre de personnes contaminées par un porteur du virus) est repassé à plus de 1. Qu’est-ce que cela veut dire ? Concrètement, on appelle R0 le taux de reproduction du virus. Plus son chiffre est proche de 0, plus l’épidémie recule :

  • R0 = 0 ou très proche : l’épidémie recule
  • R0 entre 0,5 et 0,9 : l’épidémie stagne
  • R0 = 1 ou davantage : l’épidémie progresse

Avant le confinement en France, le R0 était supérieur à 3, autrement dit une personne infectée par le COVID-19 pouvait en contaminer au moins 3 autres, ces 3 nouveaux cas pouvant chacun en contaminer 3, provoquant ainsi un dramatique « effet boule de neige ». Lors de la dernière semaine de confinement, ce taux était redescendu à 0,6, ce qui a permis d’envisager le déconfinement à la date initialement prévue, soit le 11 mai (à l’exception de Mayotte, département particulièrement touché).

L’évolution de l’épidémie dépend d’un nombre impressionnant de paramètres, sans même parler d’une éventuelle saisonnalité du COVID-19 (c’est-à-dire que le virus soit impacté par un changement de saison). Gestes barrières, isolement des personnes infectées, risques de nouvelles contaminations… Plusieurs scientifiques ont tenté de calculer des projections réalistes sur l’avenir du COVID-19. Bien que ces données s’appuient sur des chiffres réels, il convient de faire preuve de la plus grande prudence quant à leur interprétation.

Le point sur les dernières études scientifiques

Le 5 mai dernier, une étude publiée par l’AP-HP estime que les gestes barrières drastiquement appliqués permettraient d’obtenir un « aplanissement » de la courbe épidémique, permettant notamment de diminuer la mortalité de 20 % à 60 % dans les semaines à venir. Parmi les mesures à retenir pour cet aplanissement, le dépistage systématique, le traçage des personnes contaminées ou encore le port généralisé du masque.

Une seconde étude, cette fois-ci publiée par l’INSERM le 6 mai dernier, se consacre davantage à l’Île-de-France et à l’impact de l’ouverture des écoles dans cette région. Afin que les services hospitaliers parisiens puissent gérer sereinement l’afflux de patients, l’INSERM précise dans son étude que les personnes vulnérables devraient réduire au maximum leurs contacts. Parmi les autres préconisations de cette étude, le télétravail devrait être généralisé, les commerces devraient réduire leur activité de 50 % et les écoles devraient rester fermées jusqu’en septembre.

Ces deux études distinctes qui, rappelons-le, ne sont que des projections, se rejoignent toutefois sur un point : la deuxième vague de contamination est inévitable, vraisemblablement entre l’automne et l’hiver prochains.

Plusieurs scénarios envisagés, principalement pessimistes

Éric Daudé, directeur de recherche au CNRS et géographe, répond aux questions du HuffPost sur ces différentes projections. Ce dernier tient à rappeler le nombre important de paramètres pris en compte pour établir ces projections (plus de 160 paramètres différents pour l’étude de l’AP-HP), ce qui augmente la difficulté d’interprétation.

En outre, le géographe rappelle que le contexte social sera certainement aussi difficile à contrôler qu’à interpréter. Dans la projection de l’AP-HP, les rassemblements entre amis seraient limités à un par semaine, et avec un strict respect des mesures imposées (ce qui s’avère pratiquement impossible dans les faits).

Cités par l’Express, des chercheurs américains tablent, quant à eux, sur 3 scénarios, tous avec une deuxième vague plus ou moins importante :

  • des vagues épidémiques régulières sur les deux prochaines années, avec un affaiblissement progressif
  • une deuxième vague géante l’hiver prochain, comparable à la grippe espagnole de 1918
  • une circulation continue de l’épidémie, de moindre force au fil des mois

Au final, et même si ces différentes projections se rejoignent vers un affaiblissement de l’épidémie de COVID-19, notamment lors de la saison estivale, il serait inexact de penser que le coronavirus est derrière nous. Dans l’attente d’un traitement efficace ou d’un vaccin, nous devrons tous modifier nos habitudes de vie pour endiguer ce fléau, et ce, dès aujourd’hui et pour les mois à venir.

Catégories
Autres Santé Coronavirus Santé

COVID-19 : ces patients que l’on n’arrive pas à guérir

Covid 19

Voilà plusieurs jours que les indicateurs sanitaires liés à l’épidémie de COVID-19 sont encourageants. En effet, ce sont plus de 58 000 personnes en France qui sont sorties guéries de l’hôpital, depuis le 14 mars. Guéries vraiment ? Plusieurs services médicaux s’alarment sur une évolution imprévue des patients considérés comme guéris : quelques-uns reviennent à l’hôpital, avec des symptômes qui n’ont rien à voir avec ceux liés à l’épidémie. Quels sont ces symptômes ? Qui est davantage concerné ? Zoom sur un mal bien mystérieux, qui effraie le personnel médical.

Un retour à l’hôpital plusieurs semaines après un test négatif ou une guérison

La Chine a été la première touchée par l’épidémie de COVID-19, il est donc logique qu’elle soit également la première à s’alarmer d’une forme de « recontamination ». À Wuhan, berceau de l’infection, les médecins reconnaissent que certains patients reviennent à l’hôpital, plusieurs jours (voire semaines) après leur guérison. Bien que ces derniers aient été testés négatifs avant leur départ de l’hôpital, un nouveau test les déclare positifs… quand ils ne restent pas positifs malgré plusieurs semaines sans symptômes. Un patient de Wuhan a même été testé positif durant… 49 jours !

En France, ces cas restent rares, mais existent bien, au grand désarroi des médecins qui ne comprennent pas pourquoi plusieurs patients développent des symptômes inconnus jusqu’à présent, généralement au bout de 6 semaines. Rappelons que la COVID-19 (car on dit bien une COVID-19 selon l’Académie Française, comme une grippe ou une angine) était encore inconnue il y a quelques mois, ce qui explique que la liste des symptômes complétée au fil de l’évolution de la maladie.

De nouveaux symptômes bien mystérieux

Benjamin Davido, infectiologue à l’hôpital Raymond-Poincaré en région parisienne, tire la sonnette d’alarme face au retour de quelques patients dans son service. Ils développent des symptômes considérés comme « étranges », tels que :

  • des diarrhées
  • des douleurs musculaires et articulaires
  • des manifestations cutanées
  • des lividoses (marbrures sur les jambes)…

Seul point commun entre tous ces patients, ils ont été considérés comme guéris de la COVID-19. L’infectiologue reconnaît toutefois que les personnes les plus touchées restent les jeunes femmes, ayant développé les formes les plus agressives de la COVID-19 quelques semaines auparavant.

Le spectre de la défiance envers les tests et les dégâts psychologiques liés

Pour Benjamin Davido, la politique de tests massifs n’est pas la solution. Il confirme les propos souvent décriés d’autres médecins. Passé un certain temps de contamination, le virus s’installe dans les poumons et n’apparaît plus lors des tests PCR (ou tests naso-pharyngés, le fameux test du coton-tige dans le nez). On parle alors de faux négatif, ce qui ne fait qu’accroître la défiance des Français vis-à-vis des tests. Quant aux tests sérologiques (analyse d’une goutte de sang avec un réactif), eux aussi sont, pour l’heure, montrés du doigt pour leur cruel manque d’efficacité et de fiabilité.

Autrement dit, les tests actuellement menés ne permettent pas d’assurer à 100 % une guérison ou une contamination. Après plusieurs semaines de confinement et leurs répercussions psychologiques parfois graves (notamment chez les personnes isolées), il est difficile d’accorder une confiance aveugle dans les résultats de ces tests. Cette défiance semble d’ailleurs augmenter au fil des jours, puisque de moins en moins de personnes font confiance au gouvernement pour gérer la crise liée à l’épidémie.

Et si la deuxième vague tant crainte prenait la forme d’une autre maladie ?

Pour la plus grande majorité, particuliers, professionnels et personnels médicaux craignent une deuxième vague de contamination. Comme évoqué précédemment, la COVID-19 est une maladie aux répercussions encore inconnues. Face à ces mystérieux patients de retour en service médical, la question se pose légitimement : l’infection de COVID-19 peut-elle prendre une autre forme, comme une maladie chronique ? Il est encore trop tôt pour se prononcer, mais une chose est sûre : les médecins restent particulièrement vigilants à toute forme de maladie chez les patients récemment guéris.

Pour résumer

  • Certains patients restent positifs malgré la disparition totale de symptômes
  • Il est impossible de savoir si ces patients peuvent en contaminer d’autres ou non
  • D’autres patients développent, environ 1 mois après leur guérison, des symptômes mystérieux qui désarment le personnel médical

Dans tous les cas, il est impératif de consulter un médecin en cas de doutes. Seul un professionnel de santé pourra écarter ou confirmer que d’éventuels nouveaux symptômes peuvent être liés à la contamination à la COVID-19, le tout au conditionnel étant donné la découverte encore récente de cette maladie.

Catégories
Autres Santé Coronavirus Santé

Coronavirus : 5 objets du quotidien qu’il faut éviter de toucher

Soyons vigilants car il est tout à fait possible d’attraper le coronavirus en touchant des surfaces contaminées ! Voici 5 objets du quotidien qu’il faut éviter de toucher.

Le téléphone portable

Selon Business Insider, les téléphones portables contiennent plus de bactéries sur eux qu’un siège de toilette. Pensez donc à nettoyer votre téléphone portable régulièrement !

Les clés

Parce qu’elles sont en métal, le virus pourrait vivre jusqu’à 48 heures sur les clés. Évitez donc de poser vos clés n’importe où !

Les distributeurs

Leurs écrans tactiles et pavés numériques sont touchés par beaucoup de monde et rarement nettoyés.

L’argent

L’argent liquide et les cartes bancaires pourraient héberger le virus jusqu’à 24 heures…

Les poignées de portes

Les poignées de portes pourraient être une transmission à risque jusqu’à 72 heures. Désinfectez-les régulièrement.

Catégories
Autres Santé Coronavirus Santé

Vacances 2020 et COVID-19 : Pourra-t-on partir ?

Après un long confinement nécessaire pour lutter efficacement contre la pandémie de COVID-19, il est plus que légitime de penser aux prochaines vacances d’été. À quoi ressembleront les vacances 2020 ? Pourra-t-on partir en vacances et si oui, sous quelles conditions ? Le Premier ministre Édouard Philippe et les différents ministères concernés viennent de dévoiler les premières mesures connues, qui seront éventuellement affinées fin mai.

Des vacances d’été à proximité de son domicile

À celles et ceux qui souhaitent des vacances loin de leur domicile, prenez votre mal en patience, car le départ à plus de 100 kilomètres de chez soi est, pour le moment, compromis. Le gouvernement a toutefois précisé les contours du déplacement autorisé :

  • la distance de 100 kilomètres autour de son domicile est dite « à vol d’oiseau », c’est-à-dire d’un point A à un point B sur une carte (et non la distance indiquée par un GPS)
  • dans la limite de ces 100 kilomètres, l’attestation dérogatoire de déplacement ne sera plus demandée
  • le déplacement au-delà de ces 100 kilomètres reste interdit, sauf déplacement obligatoire prévu par l’attestation (motif professionnel ou familial impérieux)
  • les frontières nationales et les plages restent fermées jusqu’à nouvel ordre

Les secteurs culturels et HCR durement touchés

Malheureusement, si les déplacements à proximité de son domicile s’assouplissent, il y a peu de chances de trouver un restaurant ou un café d’ouvert avant au moins début juin 2020. En effet, outre la restriction de distance, les lieux dits « de convivialité » comme ceux du secteur Hôtel-Café-Restaurant (ou HCR) restent fermés. Parmi ces lieux, on peut notamment citer :

  • les cafés/bars/hôtels/restaurants
  • les cinémas/théâtres/salles de spectacle
  • les stades et lieux de rassemblements sportifs
  • les salles des fêtes/festivals/rassemblements événementiels de plus de 10 personnes…

Petite consolation : les « lieux culturels de proximité » comme les petits musées, les bibliothèques ou encore les médiathèques pourront rouvrir, à la seule condition de respecter des gestes barrières drastiques.

Une réévaluation de la situation fin mai

À l’heure actuelle, les balades à la plage ou les découvertes gastronomiques sont proscrites pour les vacances 2020. Néanmoins, le gouvernement indique qu’une étape décisive se jouera dans les premiers jours de déconfinement. Une réévaluation des conditions de déconfinement (et donc indirectement une décision d’ouverture des plages ou des commerces encore fermés) est prévue fin mai, sous réserves d’indicateurs sanitaires « au vert ».

Dans cet intervalle, le Secrétaire d’État au tourisme Jean-Baptiste Lemoyne l’assure : certains sites ouverts dès le 11 mai bénéficieront d’une clientèle d’ultra-proximité. Une occasion de découvrir ou redécouvrir sa région durant la belle saison.

Catégories
Autres Santé Coronavirus Santé

Les règles à respecter pour la réouverture des écoles

En cette période de fin de confinement lié à l’épidémie de COVID-19, les écoles sont amenées à rouvrir progressivement à compter du 11 mai. Mais quelles sont les règles à respecter pour permettre cette réouverture ? Découvrez le protocole sanitaire mis en place dès lundi 11 mai 2020 dans les établissements scolaires et les crèches.

Règles de distanciation et de port de masque

Afin de garantir la sécurité des enfants et adolescents lors de leur reprise, les établissements devront respecter certaines règles en matière de port de masque ou de distanciation :

  • nombre d’élèves par classe en fonction de la taille des locaux, de manière à respecter au moins un mètre de distance (ex. : 16 personnes max pour une classe de 50m2)
  • port du masque obligatoire pour les professeurs et le personnel scolaire
  • port du masque proscrit pour les élèves de maternelle et de primaire
  • port du masque obligatoire pour les élèves de collège et de lycée

Règles sanitaires

Le lavage de mains (éventuellement accompagné selon l’âge de l’enfant) est obligatoire dans les cas suivants :

  • avant de rentrer en classe
  • avant et après le repas ou une collation
  • avant d’aller et après être allé aux toilettes
  • après avoir toussé, éternué ou après s’être mouché
  • avant de quitter l’école (et idéalement à l’arrivée au domicile)

Règles sociales

Par ailleurs, une surveillance accrue sera effectuée au sein des établissements lors des récréations. Ainsi, seront interdits :

  • les jeux de ballon
  • les jeux de contact
  • les jeux avec échange d’objets

Les autres obligations des écoles et des crèches

À ces règles de distanciation et d’hygiène s’ajoutent différents protocoles, notamment :

  • l’application de l’ensemble des règles dans les lieux péri-scolaires (cantine, bibliothèque…)
  • le nettoyage complet de la salle de classe au moins une fois par jour

Il convient de rappeler que les établissements ne pouvant pas garantir l’intégralité de ces mesures aux parents d’élèves n’auront pas l’autorisation d’ouvrir. Dans ce cas, une attestation devra être délivrée aux parents afin qu’ils puissent continuer le suivi pédagogique de leur(s) enfant(s) à distance.

Catégories
Autres Santé Coronavirus Santé

Tout savoir sur les tests de dépistage du Coronavirus

Pour pouvoir faire face à la pandémie de coronavirus qui touche le pays depuis plusieurs mois, la France a décidé de se réorganiser. À commencer par sa stratégie de dépistage nationale. Combien de tests sont réalisés ? En quoi consistent-ils et où sont-ils réalisés ? Voici quelques éléments de réponse pour préparer au mieux le déconfinement et le retour progressif à une vie normale.

Combien de tests de dépistage du coronavirus sont et seront effectués ?

À ce jour, plus de 12 000 tests biologiques, que l’on appelle aussi tests PCR, sont effectués chaque jour. Les conditions de dépistage sont strictes, pour éviter tout test inutile et dépense d’argent superflu, et les tests sont donc uniquement accessibles sur prescription médicale. Désormais, le niveau de l’épidémie dans l’Hexagone est tel que les individus manifestant des symptômes du coronavirus ne sont plus systématiquement sujets à un dépistage, contrairement à la situation qui prévalait au début de la pandémie. À compter de la date du déconfinement, fixée au 11 mai, le gouvernement français devrait néanmoins être en mesure d’accroître sensiblement le nombre de tests réalisés par semaine, en le faisant passer de 84 000 à 700 000, conformément à l’objectif qu’il s’est donné.

Qu’est-ce qu’un test PCR ?

Le test PCR est l’autre nom donné au test biologique de dépistage du coronavirus. Il s’effectue à l’aide d’un écouvillon qui permet de déterminer si l’individu est porteur ou non du covid-19.

Quel est l’objectif des tests PCR ?

Pour le gouvernement français, l’objectif est clair. Il s’agit d’isoler aussi rapidement que possible tous les porteurs du coronavirus afin de rompre les chaînes de transmission et arrêter, ou au moins freiner dans un premier temps, la propagation du virus sur le territoire.

Combien coûte un test biologique et qui devra payer ?

Aucune inquiétude à avoir du côté des prix. Pour les citoyens, en tout cas. En effet, le coût des tests PCR sera intégralement pris en charge par l’Assurance Maladie, sans que la population testée n’ait à débourser quoi que ce soit.

Où se faire dépister ?

Une question demeure : où peut-on se faire dépister ? Il existe de nombreux lieux où les dépistages du covid-19 sont possibles. Les hôpitaux bien sûr mais pas seulement. Ainsi, les Français peuvent aussi se faire tester dans les laboratoires, qu’il s’agisse de laboratoires de ville, de laboratoires de recherche et même de laboratoires vétérinaires, et plus étonnant encore dans les gendarmeries.