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Tout savoir sur l’ostéoporose

L’ostéoporose : définition, causes et prévention

L’ostéoporose est vue, à tort, comme une maladie inéluctable réservée aux personnes âgées. Pourtant, une bonne hygiène de vie et un comportement préventif permet de limiter les conséquences négatives de cette pathologie – essentiellement un risque de fracture élevé.

Qu’est-ce que l’ostéoporose ?

L’ostéoporose est une maladie qui se caractérise par une forte fragilité des os et une diminution de leur résistance. Il touche majoritairement les personnes âgées (les femmes notamment) mais peut également toucher l’ensemble de la population.

Qui est le plus touché par l’ostéoporose ?

On distingue deux types d’ostéoporose :

– L’ostéoporose primitive : elle est la plus courante et concerne les hommes âgés de plus de 50 ans et les femmes après la ménopause

– L’ostéoporose qui se développe suite à une maladie (les affections de la thyroïde notamment) ou à la prise de médicaments (comme la cortisone). Dans ce cas, elle affecte indistinctement hommes et femmes quel que soit l’âge.

Comment est établi le diagnostic d’ostéoporose ?

Le diagnostic est posé lorsqu’une chute de faible traumatisme a pour conséquence une fracture. Le médecin détecte généralement un risque d’ostéoporose et prescrit alors une série d’examens pour confirmer ce soupçon.

Un bilan biologique peut permettre d’éliminer d’autres pathologies.

L’examen le plus efficace est l’évaluation de l’ostéodensitométrie. Le résultat du test est comparé avec le T score (valeur de référence pour une personne de 30 ans de même sexe). Si la valeur est égale ou inférieure à 5, le diagnostic d’ostéoporose est posé. Cet examen peut également être demandé à titre préventif.

Comment prévenir l’ostéoporose ?

L’ostéoporose peut être contrée de manière préventive ou même freinée :

– Une bonne alimentation équilibrée apportera tous les nutriments nécessaires pour maintenir un système osseux en bonne santé. Un apport suffisant en protéines animales (la viande, les œufs etc.) et végétales (le soja, les légumineuses) reconstruira ou maintiendra la bonne forme des muscles et des os. Le calcium (présent dans le fromage, dans le yaourt etc.) est nécessaire au maintien de la densité osseuse. Enfin, la vitamine D est indispensable à l’absorption du calcium. Il est présent dans quelques aliments (certains poissons gras) ou dans des substituts.

– Une bonne hygiène de vie va permettre de vivre avec un système osseux plus fragile et de prévenir une fracture. Une activité physique régulière entretient les muscles qui protègent les os, améliore la résistance osseuse et, dans certains cas, maintient le sens de l’équilibre. Cette combinaison de facteurs permet de limiter les risques de chute et donc de fracture.

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Lendemain difficile Maladies et symptômes Santé

3 astuces pour éviter un lendemain difficile

Comment éviter un lendemain difficile ?

Tout le monde a déjà été confronté au lendemain difficile à la suite d’un repas un peu trop chargé ou un peu trop arrosé. En ce qui concerne l’alcool, il est évident que la première chose à faire est d’éviter les excès et les mélanges. Voici trois astuces, pour remédier aux conséquences !

Boire beaucoup d’eau

L’impact de l’alcool sur les cellules de votre organisme est bien connu : la déshydratation. Les cellules sont donc en demande d’eau, d’où notamment les fameux maux de tête et la sensation de soif. Pour atténuer ce phénomène, songez à boire beaucoup d’eau durant votre soirée et avant de vous coucher.

Le café, un bon remède

Les amateurs de café savent que leur boisson favorite leur permet de mieux gérer les lendemains difficiles où l’effet « gueule de bois » est présent ! Le café possède en effet des propriétés de vasoconstriction qui amoindrissent la dilatation des vaisseaux sanguins. Or, c’est cette dilatation qui est à l’origine des symptômes de la gueule de bois.

Autre astuce : le citron

Le citron peut également s’avérer un parfait allié grâce à ses fonctions digestives qui permettent un meilleur métabolisme de l’alcool par votre foie. Il suffit de presser un demi-citron et de l’additionner à de l’eau tiède ainsi qu’à 2 cuillères à café de bicarbonate de soude alimentaire. Mélangez le tout et buvez !

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

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AANL Cystite Maladies et symptômes NL02 Santé

Cystite : 3 remèdes naturels contre l’infection urinaire

Quels sont les remèdes naturels contre la cystite ?

La cystite est une infection urinaire très courante qui implique des douleurs dans la région pelvienne ainsi que des brûlures au moment de la mixtion. Elle entraîne également une impression constante d’avoir besoin d’uriner. Cette petite inflammation de la vessie peut même entraîner de la fièvre et des complications si elle n’est pas traitée convenablement. Pour éviter les traitements de choc, voici 3 remèdes naturels reconnus.


Un traitement très populaire : l’ortie

L’ortie possède d’excellentes propriétés diurétiques et purifiantes. L’ingestion des parties supérieures de la plante sous forme de décoctions va purifier l’organisme et désinfecter les voies urinaires ainsi que les reins et la vessie. Pour cela, il faut utiliser des feuilles et fleurs d’orties séchées. Plongez-en entre 2 et 5 grammes dans 150 ml d’eau bouillante et laissez infuser un quart d’heure. Consommez cette tisane 3 fois par jour jusqu’à la disparition des symptômes. Ce traitement est reconnu par la Commission E et l’ESCOP.

En usage interne, l’ortie est contre-indiquée chez les personnes ayant un oedème, souffrant de troubles cardiaques ou rénaux et chez les personnes asthmatiques. Interdite aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants de moins de 12 ans.

Pour éviter les récidives : la canneberge

Si vous êtes sujet aux cystites à répétition, mieux vaut trouver une solution pour que les crises s’espacent ou soient moins agressives. Pour cela, la baie de canneberge, que vous trouverez souvent sous son nom anglais “cranberry”, est très efficace. Elle empêche les bactéries responsables de l’infection de venir se fixer aux parois du système urinaire, grâce à la proanthocyanidine, son principe actif. En consommant régulièrement de la canneberge, sous toutes ses formes, fraîche, séchée, en jus, cuite, vous offrez une défense efficace à votre organisme pour lutter contre les crises de cystite.

Vous pouvez acheter de l’extrait sec de baies de cranberry sur Internet.

En traitement préventif : l’échinacée

L’échinacée est un genre de plantes aux propriétés médicinales qui étaient bien connues des Indiens d’Amérique. Ces plantes ont la propriété de renforcer les défenses immunitaires et de prévenir les infections. C’est donc une plante idéale contre les épisodes de cystite. Les échinacées Augustifolia et Pallida sont reconnues par l’OMS comme un bon traitement contre une cystite installée. De son côté, l’échinacée Purpurea, une belle fleur ornementale, est préconisée par la Commission E allemande en traitement de fond.

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Allergies Maladies et symptômes Rhume des foins Santé

Pollens : 5 astuces pour s’en protéger

Avec l’arrivée du printemps, viennent les premières allergies dues aux pollens. Rhinites conjonctivites, 20 % des Français en sont victimes chaque année. Voici cinq conseils pour s’en protéger au maximum et ainsi éviter les complications.

Lavez-vous le nez et les yeux une fois par jour

Les allergènes se glissent aisément dans la muqueuse nasale. L’idée est de les déloger en utilisant un spray à l’eau de mer.

→ Penchez légèrement la tête tournée sur le côté, pulvérisez dans la narine. Fermez l’autre narine et faites un va-et-vient avec l’eau dans la narine.
Idem pour les yeux, utilisez du sérum physiologique.

Lavez-vous les cheveux et la peau le soir

Très utile pour éviter de déposer des pollens sur l’oreiller ou le canapé qui pourraient ainsi entrer en contact avec les yeux et la bouche.
Pour votre peau, les spécialistes recommandent l’utilisation d’émollients simples, dont la propriété est d’amollir et de détendre les tissus.

Aérez votre domicile

S’il est recommandé de fermer ses fenêtres en cas de pic pollinique, il est bon d’aérer son habitation, aux bonnes heures.

→ Préférez le matin, entre 7h et 9h, et en fin de journée, à partir de 17h.

Fermez les vitres en voiture

Les pollens des arbres comme les bouleaux, platanes ou cyprès sont redoutables au printemps et s’invitent facilement dans les espaces clos, comme les voitures. C’est pourquoi il est important de fermer les vitres de son véhicule dans les zones à risque.

Pensez à consulter le site www.pollens.fr : le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) répertorie les zones à risque dont la densité de pollens est forte à l’aide de capteurs répartis dans toute la France.

Faites vous désensibiliser si possible

Si le pollen en cause est bien identifié, il sera possible d’aller vers une désensibilisation, qui selon les allergologues, est efficace dans 60 à 70 % des cas.

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Anastore Cholestérol Maladies et symptômes Santé

Réduire le cholestérol avec la spiruline

Spiruline

La nature n’a pas fini de dévoiler ses ressources pour la prise en charge des pathologies humaines. Pour lutter efficacement et naturellement contre le cholestérol, la spiruline apparaît ainsi comme un allié de choix.

Qu’est-ce que la spiruline ?

La spiruline est une algue que l’on trouve dans les eaux alcalines de diverses régions tropicales du globe, du Mexique à l’Asie en passant par l’Afrique centrale. Sa pigmentation bleutée est due à la phycocyanine qu’elle renferme. Présente sur terre depuis 3 milliards d’années, la spiruline n’a jamais été aussi actuelle. Son utilisation est en effet recommandée dans la réduction naturelle du cholestérol.

Comment réduire le cholestérol avec la spiruline ?

En raison de sa forte concentration en minéraux et en vitamines, la spiruline est qualifiée de « superaliment ».

Des études menées sur l’animal puis l’homme ont mis en avant l’effet bénéfique de la spiruline dans la réduction du LDL, communément appelé « mauvais cholestérol ». Plus encore, elle permettrait d’augmenter le taux d’HDL, c’est-à-dire de « bon cholestérol ».

Suite à ces observations scientifiques, la prise de l’algue sous forme de poudre a rapidement été préconisé aux personnes sujettes à un excès de mauvais cholestérol. Elle se mélange facilement à différents types de préparations à base de crème, de sucre ou de sel et peut-même venir saupoudrer une salade ou une tartine.

Il n’existe pas de directives strictes en termes de posologie. Cependant, il est souvent conseillé de prendre deux à trois prises journalières de 1 à 1,4 gramme chacune. Idéalement, l’individu débutera la prise avec des doses faibles de 1 gramme la première semaine avant d’augmenter progressivement les doses.

Quelles précautions prendre avec la spiruline ?

Malgré ses avantages, la spiruline nécessite certaines précautions pour éviter tout effet secondaire.

Un effet stimulant ayant été observé chez certaines personnes, la prise de spiruline est plutôt recommandée en journée qu’en soirée. De même, certains individus peuvent ressentir des maux de tête ou des troubles digestifs après la consommation de spiruline. Bien souvent, cela peut être évité en privilégiant un dosage léger au début. Lorsqu’elle est ingurgitée en trop grande quantité sans préparation préalable du corps, la spiruline libère des propriétés détoxifiantes responsables de ces effets secondaires.

Enfin, au-delà de la quantité, une attention toute particulière doit être portée à la qualité elle-même de la spiruline. Choisissez un produit cultivé dans des conditions de contrôle rigoureuses. L’étiquette permet souvent de déterminer de telles informations. Si elles n’apparaissent pas clairement, le fabricant sera en mesure de les détailler. Les algues ayant tendance à accumuler du plomb, du cadmium ou encore de l’arsenic si leur zone de culture est trop polluée, c’est bel et bien une donnée importante à prendre en compte !

spiruline

spiruline

spiruline chlorella

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Anastore Cystite Maladies et symptômes Santé

Le jus de cranberry contre les infections urinaires

jus de cranberry

Les différentes propriétés thérapeutiques du jus de canneberge ont été prouvées à l’issu d’études scientifiques spécifiques. Ces expérimentations ont notamment permis de mettre en évidence les actions de ce remède naturel contre les infections urinaires.

La composition du jus de cranberry

Le jus de canneberge contient de la PAC A (ProAnthoCyanidine de Type A). Il s’agit d’un flavonoïde de type proanthocyanidol qui arrête l’évolution des Escherichia coli (E.coli) vers la vessie et empêche l’adhésion de ces bactéries sur les parois. L’E.coli est à l’origine des cystites. Ne pouvant pas s’accrocher à la vessie, les E.coli sont évacuées de façon naturelle.

Le jus de cranberry représente, donc, un remède naturel efficace contre les infections urinaires. Des essais scientifiques ont permis de déterminer que l’ingestion de jus de canneberge contribue à réduire l’apparition des cystites chez la population féminine jeune et âgée. Une baisse de 20 % à 60 % des fréquences d’apparition des cystites a été observée. Toutefois, il est important de préciser que le taux de réduction des fréquences d’apparition des infections urinaires diffère selon le cas de chaque personne et en fonction de la quantité de jus de canneberge consommé.

Un remède préventif contre la cystite

Le jus de canneberge est, en fait, un produit préventif. Il ne s’agit pas d’un remède curatif. Ainsi, l’extrait du fruit de cranberry doit être consommé avant l’apparition de la cystite.
Une femme souffrant d’infections urinaires fréquentes devrait ingérer 240 ml de jus de canneberge au quotidien pour diminuer les risques de contracter de nouveau une infection urinaire.

jus de cranberry

cranberry

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Intoxication alimentaire Maladies et symptômes Santé

7 choses à savoir pour éviter une intoxication alimentaire

Intoxication alimentaire

Comment éviter une intoxication alimentaire ?

Plusieurs causes peuvent vous amener à souffrir d’une intoxication alimentaire. Lorsque vous ingérez de façon involontaire des bactéries ou parasites (virus et toxines), des effets indésirables peuvent se produire. Ceux-ci se traduisent bien souvent par des vomissements et des diarrhées, accompagnés de fièvres et de crampes abdominales. Si la contamination a généralement lieu lors de la préparation des aliments, elle peut aussi se produire durant le stockage ou encore plus tôt, lors de la culture et récolte des produits. Les symptômes pré-cités sont les plus fréquents, mais certaines intoxications alimentaires peuvent avoir des conséquences plus graves. Lorsque vous ingérez des aliments contaminés par des neurotoxines (comme les fruits de mer), c’est le système nerveux central qui peut être touché, avec des effets bien plus graves, allant de la confusion mentale à la paralysie et au coma. Voici 7 choses à savoir pour éviter une intoxication alimentaire

Surveiller ses bouteilles entamées

Veillez à ne pas conserver une bouteille d’eau entamée trop longtemps, en particulier si vous l’avez ouverte et bue au goulot. Les bactéries peuvent y proliférer à grande vitesse, ce qui augmente le risque d’être contaminé par des germes. Une fois ouverte, placez la bouteille dans le frigo et servez le liquide dans un verre. Dans le doute, ne conservez pas le contenu d’une bouteille entamée depuis trop longtemps.

Maintenir la chaîne du froid

De nombreuses bactéries se développent lorsque le mode de conservation des aliments (et leur préparation) ne tient pas suffisamment compte de la chaîne du froid. Veillez donc à ne pas laisser d’aliment trop longtemps hors du frigo, que ce soit depuis le magasin jusqu’à votre domicile ou lorsque vous préparez un repas. Il est important d’éviter que les ingrédients ne soient exposés trop longtemps à la chaleur. Dans ce cas, des bactéries telles que la Salmonella ou encore le Staphylococcus et l’Escherichia coli bénéficient d’un terrain idéal pour se développer.

Maintenir une hygiène des mains irréprochable

Vous devez vous laver les mains à chaque étape de la préparation des aliments, avec de l’eau et du savon. Vous limitez ainsi les risques de contamination d’un aliment à un autre et d’un ustensile à un autre. Prenez soin de vous nettoyer les mains également après être passé aux toilettes, changé la couche du bébé, touché un animal ou encore si vous avez fait du jardinage…

Cuisez vos aliments suffisamment

En cas de consommation de produits crus ou n’ayant pas été cuits suffisamment longtemps, certains virus peuvent se développer et causer une intoxication alimentaire. Seule une cuisson suffisamment longue permet d’éliminer les bactéries et les virus. Cela s’applique non seulement aux viandes mais aussi aux poissons, aux oeufs, ainsi qu’aux produits laitiers et aux préparations à base de ces produits.

A chaque aliment sa planche à découper

Lors de la préparation de plusieurs catégories d’aliments pour l’élaboration d’un repas, n’utilisez pas la même planche pour tous les manipuler et les préparer. Si vous n’en avez qu’une, il faut alors la nettoyer soigneusement. Cela évite la contamination des produits les uns avec les autres au fur et à mesure des préparatifs.

Nettoyer les fruits et les légumes

Tous les fruits et légumes peuvent être contaminés par des bactéries et virus, dès le moment qu’ils sont cultivés en terre. Il faut prendre des précautions afin d’éviter toute contamination avec des parasites tels que le Giardia lamblia. Pour cela, utilisez du vinaigre blanc dans lequel vous faites tremper les fruits et légumes avant de les brosser soigneusement et doucement. Après les avoir rincé à l’eau, séchez-les au moyen d’un chiffon propre.

Comestible ? Pas comestible ?

Après une promenade en forêt et une séance de cueillette, renseignez-vous bien sur les espèces qui peuvent être consommées et celles qui sont vénéneuses et non comestibles. Il faut également savoir que certaines espèces de champignons et de fruits peuvent se ressembler et créer la confusion. Un tour à la pharmacie vous permet de savoir si vous pouvez ou non consommer les plantes et champignons récoltés. Une précaution qui vous évite tout risque d’ingérer des aliments non comestibles.

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Maladies et symptômes Santé Troubles de l'articulation temporo-mandibulaire

Le SADAM, un mal encore méconnu

Avoir mal à la mâchoire

Douleurs articulaires, manque de sommeil, dents qui grincent, fatigue visuelle… Et si c’était un SADAM ? Le point sur ce syndrome encore peu connu.

Le SADAM en quelques mots…

Le syndrome algodysfonctionnel de l’appareil manducateur (SADAM) est parfois aussi nommé le syndrome de Costen, du nom du médecin qui, en 1934, a décrit ce mal. On l’appelle syndrome parce qu’il ne s’agit pas, à proprement parler d’une maladie, mais d’un ensemble de symptômes correspondants à une pathologie.

Pour le dire simplement, le SADAM est un déséquilibre de la mandibule. Les mâchoires supérieures et inférieures permettent de parler et de mastiquer, grâce à une articulation située entre la mandibule et l’os temporal. Il s’agit d’un petit disque qui permet aux os de glisser. Si le disque ne se trouve plus dans la bonne position, cela crée un déséquilibre dont les causes sont incertaines, mais dont les conséquences peuvent se révéler très graves s’il est laissé sans soins. On parle du syndrome dès l’instant où ce déséquilibre devient la cause d’une réaction en chaîne et d’un nombre de symptômes élevés conduisant à une réelle entrave à la vie quotidienne, affectant la sphère physique autant que psychologique.

Un ensemble de symptômes

Parce que les symptômes du SADAM n’ont rien de spécifique, il est très facile de passer à côté. Pourtant, c’est la somme des symptômes qui doit vous mettre la puce à l’oreille, même si un patient peut ne pas les présenter tous de manière exhaustive.

Dans un premier temps, le patient se plaint de douleurs localisées dans la partie supérieure de son corps :

Migraines
• Douleurs aux oreilles
Acouphènes
Torticolis
• Fatigue visuelle
• Vertiges
• Difficultés de mastication
• Douleurs aux articulations temporo mandibulaires
• Douleurs et inconfort au niveau de la mâchoire et de la face

Mais le déséquilibre ainsi créé va se répercuter dans la partie inférieure du corps :

• Asymétrie des hanches
• Douleurs du bassin
Maux de dos
• Lombalgie
• Crampes dans les pieds

Il est important de noter que le bas du corps sera affecté de manière symétrique. On constate un déséquilibre du même côté que celui où on a constaté un défaut de l’appareil manducateur.

S’ensuit un important risque de luxation de la mâchoire. La mâchoire se déboîte, craque et devient de plus en plus douloureuse. Lorsque le patient parle, mange ou dort, on peut entendre un léger bruit au niveau de sa mâchoire ou des grincements de dents nocturnes. Progressivement, la partie supérieure et la partie inférieure se décalent, parfois on constate que la mâchoire inférieure s’est déplacée, impliquant une position en arrière, en avant ou décalée d’un côté ou de l’autre.

Quels sont les facteurs du SADAM ?

Le SADAM est une pathologie complexe en ce sens qu’elle ne possède pas une seule cause possible, mais un ensemble de facteurs potentiels. Parfois, on constate que l’une des conséquences du SADAM, l’un de ses symptômes, est en réalité le point de déclenchement de la pathologie. On dit que la pathologie est d’origine multifactorielle, parce qu’elle peut résulter d’un nombre important de facteurs sans qu’un seul ne puisse nécessairement permettre de l’anticiper. On distingue deux catégories de facteurs.

Les facteurs directs :

• Le stress agit souvent comme un hyper-contractant
• Le manque de sommeil favorise le stress
• Les anomalies congénitales peuvent comprendre un dysfonctionnement de l’appareil mandibulaire qui s’aggrave avec le temps
• Les troubles musculaires et de la posture vont venir créer une crispation de la mâchoire
• Les traumatismes ou fractures de la face
• Le trouble de l’occlusion dentaire, où les dents mal alignées impriment un déséquilibre à l’articulation temporo mandibulaire.

Les facteurs indirects :

• Les troubles digestifs
• L’obstruction nasale chronique
• Les rhumatismes
• Le déséquilibre hormonal
• La difficulté respiratoire

Les traitements proposés pour soigner le syndrome

Il est difficile d’obtenir un traitement dès le début dans la mesure où le diagnostic met souvent du temps à être posé. Le nombre de symptômes non spécifiques oriente souvent les médecins sur de mauvaises voies. Dans la majorité des cas, un patient atteint de SADAM va devoir rencontrer toute une batterie de spécialistes pour chaque symptôme pris isolément. Évidemment, ce parcours du combattant n’améliore pas la santé du patient qui arrive souvent dans une véritable détresse psychologique. Incompris, laissé pour compte, mal soigné, souvent désigné comme hypocondriaque, le malade augmente sa situation de stress à mesure que sa situation empire et que les médecins ne trouvent pas de solution. Il arrive souvent que le patient atteint du syndrome de Costen soit identifié comme dépressif. Un traitement par antidépresseurs ou anti spasmophiles ne l’aidera pas.

Une fois diagnostiqué, le patient est traité par plusieurs spécialistes, selon deux types de soins.

Les soins externes

• Un traitement kinésithérapie pour soulager les symptômes osseux et musculaires
• Un traitement médicamenteux pour supprimer la douleur et les tensions
• Une correction orthodontique avec pose d’une gouttière
• Un traitement des troubles du sommeil et de l’anxiété

Les soins chirurgicaux

• Repositionnement de la mandibule
• Implant dentaire

Lorsqu’un traitement commence, il faut que le diagnostic du SADAM ait été clairement posé par votre médecin, stomatologue ou chirurgien maxillo-facial. Cette identification permet alors au patient d’être pris en charge par la Sécurité sociale, plutôt que de consulter des spécialistes à ses frais. Lorsque le SADAM n’est pas identifié, les consultations multiples peuvent rapidement devenir une raison d’endettement sévère.

Pour ne pas passer à côté d’un diagnostic, restez à l’affût lorsque plusieurs maux surviennent en même temps. Il se peut qu’ils soient tous liés à un syndrome. Ne manquez pas de dresser une liste exhaustive à votre médecin et de lui parler de tous vos maux sans vous focaliser sur celui qui vous paraît le plus gênant.

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Gastro Maladies et symptômes Santé

Soigner la gastro : 3 remèdes de grand-mère

femme qui a la gastro

Quels remèdes pour soigner la gastro ?

Cette infection digestive peut provoquer nausées, vomissements, douleurs abdominales et diarrhées. Les personnes qui souffrent de diarrhée font face à certains risques, en particulier la déshydratation. Pour éviter d’aggraver la situation, voici quelques astuces de grands-mères !


Les infusions à privilégier

Voici une liste des tisanes à privilégier en cas de gastro :

Une boisson pour se réhydrater

Mélangez 1 l d’eau avec 6 c. à café de sucre et 1 c. à café de sel. Buvez cette préparation tout au long de la journée en cas de diarrhée.

L’eau du riz

En cas de diarrhée : Conservez l’eau de cuisson de votre riz. Buvez un verre de cette eau une fois par jour jusqu’à guérison.

Les conseils de nos grands-mères

  • Lavez-vous régulièrement les mains. Surtout après un passage aux toilettes, ainsi qu’avant la préparation de chaque repas.
  • LES ALIMENTS À PRIVILÉGIER : les féculents (riz blanc, pâtes, pommes de terre), les soupes ou bouillons, les bananes, les compotes de pommes, le pain complet, le jus de carottes, les tisanes, le thé noir (celui-ci con tient des tanins qui stoppent la diarrhée), les jus de fruits coupés d’eau.
  • LES ALIMENTS À ÉVITER : les aliments gras, les produits laitiers, le café, les fruits et légumes crus.
  • LES ALIMENTS À BANNIR : l’alcool, les épices, les boissons trop gazeuses.
  • Il est recommandé de boire régulièrement pour ne pas se déshydrater, mais par petites quantités pour éviter de tout rendre aussitôt. Mangez en petites quantités fractionnées dans la journée.
  • Consultez un médecin si les symptômes persistent.
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Recette detox pour les lendemains de fête

Une recette pour être en pleine forme les lendemains des fêtes

Découvrez en images la préparation d’une boisson 100% naturelle qui vous garantit une mine impeccable les lendemains des fêtes. Voici un cocktail magique qui vous donnera l’énergie nécessaire pour repartir pied au plancher !

Recette de Grand-mère

  1. Coupez la grenade et récupérez tous les pépins.
  2. Dans un petit récipient, pétrissez les pépins à la cuillère pour en récupérer un maximum de jus.
  3. Pressez un demi-citron dans une théière ou un mug.
  4. Rajoutez-y le jus de la grenade et de l’eau chaude.
  5. Mettez-y le thé vert en sachet ou en vrac.
  6. Rajoutez le miel pour adoucir le mélange.
  7. Versez des baies de goji et rajoutez le reste des pépins de grenade.
  8. Tamisez dans un verre et rajoutez encore quelques baies de goji et des pépins de grenade avant de boire.

Ingrédients

  • Une grenade bio
  • Un demi-citron bio
  • Du thé vert bio
  • Des baies de goji bio
  • 1 c. à soupe de miel bio

Équipement

  • Un pressoir

Une fois prête, vous pouvez faire une cure de cette boisson detox durant la première semaine du mois de janvier pour retrouver complètement la forme après la période des fêtes.