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Le burn-out, un mal des temps modernes, bientôt reconnu?

femme en train de faire un burn out.

Le burn-out, ou syndrome d’épuisement professionnel, est un mal des temps modernes difficile à mesurer, dont la reconnaissance en maladie professionnelle va être débattue à l’Assemblée nationale. Comment est défini le phénomène ? Quelles conséquences pourrait avoir une telle reconnaissance ?

Le député socialiste Benoît Hamon a déposé des amendements en ce sens au projet de loi sur le dialogue social, examiné à partir de mardi. Le gouvernement a lui aussi déposé un amendement pour faciliter la reconnaissance des « pathologies psychiques », mais pas par le biais de « l’inscription dans le tableau des maladies professionnelles ».

Qu’est-ce que le burn-out ?

Pour l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), c’est « un ensemble de réactions consécutives à des situations de stress professionnel chronique ».

Le burn-out repose sur trois critères, explique à l’AFP Philippe Zawieja, auteur d’un « Que sais-je? » sur le sujet: « Epuisement émotionnel et psychique, baisse, voire perte totale de sentiment d’accomplissement personnel et déshumanisation de la relation humaine ». Sans ces trois éléments, « on ne peut pas parler de burn-out », dit-il.

Le ministère du Travail avait missionné début 2014 un groupe de travail composé d’experts, de médecins et de psychologues sur le sujet. Il en est finalement sorti un « guide d’aide à la prévention », consulté mardi par l’AFP, qui donne des pistes aux employeurs pour prévenir et faire face au burn-out, mais ne se prononce pas sur la question de la reconnaissance.

Combien de salariés sont touchés ?

Selon une étude du cabinet Technologia, spécialisé dans la prévention des risques professionnels, plus de 3 millions d’actifs (12,6%) sont exposés à un risque élevé de burn-out.

Pour M. Zawieja, cette estimation est « un peu surestimée » et plutôt de l’ordre de 8% de la population active.

Reste qu’il y a « une très forte croissance du phénomène », estime Jean-Claude Delgènes, directeur de Technologia. « Il faut agir, parce que sinon, on va continuer à mettre sur le flanc toute une partie de la population », dit-il à l’AFP.

Le burn-out peut déjà être reconnu comme maladie professionnelle, mais uniquement si le salarié a une incapacité permanente de plus de 25% et si un lien « direct et essentiel » avec le travail a été mis en évidence.

Selon M. Delgènes, avec ces restrictions, il y a eu seulement « 200 et quelque cas reconnus l’an dernier ».

Il plaide donc pour que le burn-out soit inscrit au tableau des maladies professionnelles, relevant que « le Danemark a mis en place un tableau qui fonctionne très bien sur le stress post-traumatique ».

Mais, même sans tableau, dit-il, « il n’est pas normal de demander 25% d’incapacité permanente pour simplement instruire un dossier ». « C’est énorme, dit-il, notant que « si on vous arrache la main, vous avez 20% d’incapacité ».

Pour M. Delgènes, « tout plaide pour qu’on abaisse les seuils à zéro comme en Suède », ce qui ne veut pas dire que toutes les demandes seront reconnues.

Que changerait une reconnaissance en maladie professionnelle ?

M. Zawieja explique que cela changerait « la source de financement », car en passant du régime général au « régime accident de travail/maladie professionnelle, vous êtes financés à 100% par le patronat ».

M. Hamon souligne que ce serait « obliger les entreprises à payer pour les dégâts qu’elles engendrent sur la santé des salariés », assurant que « le coût sera dissuasif ».

Mais, note M. Zawieja, la mesure risque de ne pas s’appliquer aux employeurs publics, « gros pourvoyeurs de burn-out », notamment chez les enseignants, les agents hospitaliers ou les policiers, ou coûterait très cher à l’Etat.

Il rappelle que « deux initiatives parlementaires se sont soldées par des échecs ces deux dernières années ».

Pour Sylvain Niel, juriste chez Fidal, cela pose aussi « question sur le plan juridique », notamment sur « la définition légale » du burn-out. Il faudra « vraiment que le Parlement soit très attentif à la rédaction. Ca ne va pas être une épreuve facile », prévient-il.

Quelle est la position du gouvernement ?

Au ministère du Travail, on souligne que « la démarche centrale, c’est la prévention ».

L’amendement du gouvernement stipule que « les pathologies psychiques peuvent être reconnues comme maladies d’origine professionnelle », mais il rejette l’inscription au tableau des maladies professionnelles, « pas adaptée ».

Il prévoit que les modalités de traitement des dossiers soient fixées par voie réglementaire, ouvrant ainsi la voie à un abaissement du seuil d’incapacité.

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Les secrets des centenaires

Femme centenaire

Quels sont les secrets de longévité des centenaires ?

La nouvelle doyenne des françaises, Eudoxie Baboul, âgée de 113 ans, doit sa longévité à la semoule de manioc, selon sa famille. Des gènes à l’environnement en passant par la psychologie et le mode de vie, décryptage des recettes de centenaires, études scientifiques à l’appui.

Dans 50 ans, la France pourrait compter 200.000 centenaires, soit 60 fois plus qu’aujourd’hui selon l’Insee.

Depuis une dizaine d’années, de nombreux chercheurs se sont penchés sur leurs caractéristiques, décortiquant leur alimentation, gènes et modes de vie pour percer les recettes de leur longévité.

La transmission familiale d’un gène de la longévité a souvent été exploitée. Bradley Willcox, chercheur au Pacific Health Institute de Hawai (États-Unis) a découvert dans une étude publiée dans la revue PLOS ONE du 7 mai 2014 que le gène appelé FOXO3A, dont l’une des variantes peut doubler ou tripler la probabilité de devenir centenaire pour un être humain.

Une autre étude américaine, parue dans la revue PLOS ONE du 18 janvier 2012 s’est intéressée à l’étude du génome de plusieurs centenaires. Grâce à des analyses statistiques, elle a identifié 281 séquences de gènes associées à ces vies prolongées. Ces séquences modifient la fonction d’environ 130 gènes, dont certains sont associés à des maladies liées à l’âge, comme la maladie d’Alzheimer, les démences ou encore des pathologies cardiovasculaires.

Alimentation et mode de vie

Les plus vieilles générations ont pour point commun d’avoir une alimentation exemplaire pauvre en graisses, sel et protéines animales, riche en fruits et légumes avec une haute teneur en fibres et anti-oxydants, qui les protègent des maladies cardiovasculaires et de la plupart des cancers. Le régime méditerranéen, exemplaire de ce point de vue, est pratiqué par de nombreux centenaires des « zones bleues » (réputées pour abriter une forte concentration de centenaires).

Une stricte réduction calorique est également reconnue pour prouver ses fruits en matière de longévité. La règle nutritionnelle des trois quarts, ou s’arrêter de manger avant d’être rassasié, semble être légion.

Le maintien des activités physiques, sociales et intellectuelles, qui ont un effet bénéfique sur la vascularisation, est également une piste prometteuse.

La psychologie compte aussi

Une équipe de chercheurs américains spécialisés en gériatrie à la faculté de médecine de Boston a observé qu’au sein des familles de centenaires, les individus étaient généralement plus extravertis et moins névrosés que leurs pairs. Leur étude, publiée le 3 avril 2009 dans le Journal of the American Geriatrics Society, a ainsi soutenu que la personnalité peut avoir une influence bénéfique sur le vieillissement et permettre de mieux gérer le stress. Les centenaires sont par ailleurs des personnes très entourées avec des familles soudées et des liens serrés.

Certains gérontologues sont d’autre part unanimes avec cette affirmation que l’optimisme aide à vivre plus longtemps et que le psychisme joue une large part dans le fait d’arriver à 100 ans et plus.

Okinawa, modèle universel

Précurseur en la matière, la Okinawa Centenarian Study a étudié, depuis 1976, les centenaires japonais de l’archipel Okinawa pour tenter de mettre à jour les facteurs de leur longévité. Sur cette île du Pacifique, connue pour être la plus saine de la planète, les centenaires y sont près d’un demi-million et le centre de recherche d’Okinawa pour la longévité a même été fondé au sein de l’université internationale.

Son instigateur, le Dr Suzuki, y a défini 5 principes de base applicables aux centenaires : autoassistance (parvenir à vérifier soi-même son état de santé), santé physique, santé mentale, santé sociale et santé spirituelle.

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Régime: compter les bouchées plutôt que les calories

Perdre du poids

D’après une récente étude de l’université américaine de Brigham Young, pour perdre du poids, il serait plus judicieux de comptabiliser le nombre de bouchées quotidiennes avalées.

Les chercheurs ont demandé à 61 sujets de compter précisément combien de fois par jour ils amenaient de la nourriture et des liquides à leur bouche. Ils leur ont ensuite demandé de réduire ce nombre de 20 ou 30% sur la semaine suivante.

Les 41 participants qui se sont soumis sérieusement à cette expérience ont perdu en moyenne 1,6kg sur la semaine, sans changer le contenu de leurs assiettes.

Afin de concrétiser et de rendre accessible à tous le résultat de cette étude, les chercheurs sont actuellement en train de développer une application destinée aux smartphones, pour aider les gens à compter leurs bouchées.

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Espérance de vie : Les pays de l’OCDE ont gagné 10 ans depuis 1970

Espérance de vie

Depuis les années 1970, l’espérance de vie a progressé de plus de 10 ans dans les pays membres de l’OCDE. Si la moyenne s’élève désormais à 80 ans et demi, certains écarts persistent entre pays.

L’espérance de vie à la naissance est un indicateur statistique, qui permet de quantifier le nombre d’années que peut espérer vivre en moyenne une génération qui resterait soumise aux conditions de mortalité de son année de naissance.

L’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) regroupe 34 pays, dont beaucoup de pays riches et des pays émergents, parmi lesquels le Chili, le Mexique, la Turquie… Dans son étude annuelle « Panorama de la santé 2015 », l’organisation explique que l’espérance de vie continue d’augmenter de manière régulière de trois à quatre mois chaque année.

Le Japon, l’Espagne et la France sont dans le top 5 avec une espérance de vie qui dépasse les 82 ans.

Le Japon est en tête avec une moyenne de 83,4 ans
L’Espagne suit de près avec une moyenne de 83,2 ans
– Avec une moyenne de 82,3 ans, la France n’est pas en reste.

Parmi les pays de l’OCDE, le Mexique, la Hongrie, la Slovaquie et la Hongrie sont en bas du classement.

Le Mexique, avec une moyenne de 74,6 ans, dont le gain est à peine supérieur à un an depuis 1970.
La Hongrie, dont la moyenne s’élève à 75,7 ans
La Slovaquie, avec une moyenne de 76,5 ans.
La Turquie, avec une moyenne de 76,6 ans, mais qui a néanmoins réalisé « d’importants gains de longévité », et se rapproche toujours plus vite de la moyenne.

Les États-Unis font, quant à eux, figure de mauvais élève, avec une espérance de vie à la naissance qui ne dépasse pas les 78,8 ans. Ils enregistrent l’une des plus faibles augmentations observées parmi les pays membres de l’OCDE. Cela classe le pays à la 28e place sur 34. Un résultat étonnant lorsque l’on sait que les États-Unis sont pourtant numéro 1 en matière de dépenses de santé par habitant.

L’organisation évoque « des taux de mortalité plus élevés liés à des comportements néfastes » :

— Des « taux d’obésité plus élevés »
— Une « consommation plus forte de médicaments et de drogues illicites »
— Ainsi que des « taux plus élevés de victimes d’accidents de la route et d’homicides ».

Selon l’OCDE, ce mauvais classement s’explique également par la « situation socio-économique difficile pour une forte proportion de la population et des problèmes d’accès et de coordination des soins pour certains groupes de populations ».

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Du désherbant dans des tampons hygiéniques !

Tampons hygiéniques

Les tampons hygiéniques ont fait l’objet d’une étude très poussée en Amérique latine, plus précisément en Argentine. Selon les résultats, il y aurait 85 % des serviettes et tampons hygiéniques qui contiendraient des traces d’un puissant désherbant, le glyphosate. C’est en Argentine, à l’université de Plata, que des chercheurs ont pu mener une étude sur les composants du coton utilisé dans la production des serviettes et tampons hygiéniques. Les scientifiques ont alors pu conclure qu’il y avait 85 % du coton qui compose ces produits, ainsi que des traces de glyphosate, un désherbant très puissant.

Un produit qui pourrait être cancérigène

Mises à part les études menées sur les tampons et serviettes hygiéniques, les scientifiques se sont également penchés sur le cas des compresses stériles. Le résultat est le même, 85 % du coton utilisé contiennent du glyphosate et en grande quantité. À titre de rappel, il est important de préciser que le glyphosate est une molécule qu’on retrouve dans du Roundup, un herbicide. D’ailleurs, la société Monsanto commercialise encore aujourd’hui ce type de désherbant. L’OMS, ou Organisation Mondiale de la Santé, a déclaré il y a quelques jours que le glyphosate est un produit « cancérigène probable ».

Des risques qui ne sont pas encore évalués


Le véritable problème provient de la production même du coton. Par exemple, en Argentine, les producteurs utilisent beaucoup de Roundup, ce qui explique la forte présence de cette substance dans les produits féminins. Bien que dangereux pour l’organisme après des expositions répétées, les scientifiques ne sont pas encore en mesure d’affirmer à quel point ce produit est nocif pour l’être humain.

Une pétition pour éviter que cela ne se produise en France


Après la publication des résultats d’études de l’université de Plata, une jeune étudiante française a décidé de prendre une initiative. Elle a lancé une pétition sur Change.org pour que la société Tampax fournisse les différents composants de leurs produits. Avec près de 66.000 signatures récoltées, la lutte reste en marche, car il n’y a pas encore eu de réponse à ce jour.

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Entretenez votre cerveau avec la puissance de vos jambes

Sport et Senior

Gym, running, marche, tous ces petits pas – au-delà d’améliorer la puissance des muscles des jambes – aideraient même notre cerveau à mieux résister à l’usure de l’âge. La puissance de ces muscles serait également le meilleur indicateur des changements cognitifs. Telle est l’étonnante et non moins intéressante découverte des chercheurs du kings College de Londres (Grande-Bretagne), dont l’étude a été publiée dans la revue britannique Gerontology début novembre 2015. Il s’agit de la toute première étude à affirmer l’existence d’un lien entre la puissance des membres inférieurs et les changements cognitifs d’une population en bonne santé.

Ces chercheurs ont étudié 324 femmes jumelles en bonne santé, âgées d’environ 55 ans, et toutes inscrites sur le registre national TwinsUK volunteer registry. Le choix s’est porté sur des jumelles, car leur patrimoine génétique est identique et inaltérable avec les années.

• Les chercheurs ont mesuré différents indicateurs relatifs aux capacités cognitives, à l’apprentissage et à la mémoire des volontaires, en tenant compte évidemment de facteurs génétiques susceptibles de changer la donne. Le résultat est sans appel : la puissance des muscles des jambes est le meilleur indicateur d’un cerveau en bonne santé.

• Ils ont également observé que lorsque l’une des deux jumelles étudiées avait les jambes plus musclées que celles de sa sœur, elle avait tendance à rester dans de meilleures dispositions cognitives et cérébrales même avec l’âge après 10 ans.

« Il est intéressant de voir de telles différences sur la connaissance et la structure cérébrale de jumelles identiques qui présentaient une puissance de leurs jambes différente 10 ans auparavant », souligne la Dr Claire Steves, auteure principale de l’étude. « Cela suggère qu’un simple changement dans ses habitudes de vie pour stimuler notre pratique physique peut nous aider à nous maintenir à la fois en bonne santé physique et mentale. »

Ces résultats très encourageants nécessitent néanmoins d’autres recherches, idéalement pour mieux en comprendre les mécanismes. À savoir s’ils pourraient faire intervenir d’autres facteurs relatifs aux modifications liées à l’âge : fonction immunitaire, circulation sanguine ou signalisation nerveuse.

Le saviez-vous ?

– La libération d’une hormone sous l’effet de l’exercice favorise la croissance des cellules nerveuses. C’est en tout cas le résultat de précédents travaux menés sur des animaux qui ont alors montré les effets bénéfiques de l’activité physique sur le cerveau avec l’âge.
– Selon les chercheurs, les muscles des jambes sont les plus importants du corps, et ça tombe bien parce qu’il est très facile de les solliciter, ne serait-ce qu’en restant debout et en marchant.

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La spiruline, une alternative contre la malnutrition

La spiruline

Considérée comme la « meilleure nourriture du futur » par l’ONU et la NASA, la spiruline aiderait, entre autres, à réduire le mauvais cholestérol, à détoxifier ou encore renforcer les défenses immunitaires.

La spiruline est une microalgue en forme spiralée de la famille des cyanobactéries, vieille d’au moins 3 milliards d’années. Considérée comme un « super-aliment », elle est faible en calories, mais riche en nutriments. Elle contient 55 à 70 % de protéines, des bêta-carotènes en nombre, des vitamines, des minéraux, des acides gras essentiels ou encore des oligo-éléments…

Pour info, les Aztèques la cultivaient déjà il y a des milliers d’années. Aujourd’hui, elle est mondialement cultivée, notamment en Chine, en Californie, et même en France qui compte près de 150 petits producteurs artisanaux.

On lui prête de nombreuses propriétés :

• La spiruline aurait des effets boostants sur les muscles.
• Elle serait aphrodisiaque.
• Riche en acides gras essentiels, elle serait utilisée pour faire baisser le mauvais cholestérol, lutter contre l’anémie et le diabète.
• Elle aurait des propriétés pour la prévention de certains cancers, dont celui du pancréas et de la prostate.
• Très riche en antioxydants (ces substances qui luttent contre les radicaux libres), cette microalgue aiderait à ralentir le vieillissement et combattrait la fatigue. Mieux, elle est dite imparable pour stimuler le système immunitaire et nerveux.
• Elle aurait également des effets sur une alimentation carencée ou peu équilibrée.
• Composée d’une large quantité de chlorophylle, la spiruline aurait par ailleurs des vertus purificatrices et protectrices, en constituant une barrière idéale contre la radioactivité, et en détoxifiant le corps des métaux lourds et polluants. Pour preuve, elle est utilisée comme aliment thérapeutique en Russie, et servie à des malades irradiés lors de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl.

Il est toutefois important de préciser que la spiruline ne dispose d’aucune garantie thérapeutique validée, et aucune étude scientifique n’a été réalisée jusqu’ici pour démontrer son intérêt. De même qu’elle n’a fait l’objet d’aucune publication irréfutable, notamment en raison de sa trop faible taille ou échantillonnage.

Cependant, les ONG, gouvernements et instances internationales exploitent ses riches propriétés nutritionnelles et voient en la spiruline l’aliment le plus complet de demain.

• Depuis 1974, l’ONU soutient le développement de la spiruline en tant que « meilleure nourriture du futur ».
• La NASA et l’Agence spatiale européenne l’ont même proposée comme nourriture à cultiver lors de missions à long terme.
• En 2005, la microalgue a obtenu la reconnaissance officielle de l’Organisation mondiale de la santé. L’OMS a même créé un service intergouvernemental pour l’utiliser contre la malnutrition.
• Les ONG ne sont pas en reste. La Codegaz a par exemple investi dans des fermes de production de spiruline à Madagascar ou au Burkina Faso.

Le saviez-vous ? L’OMS a évalué que 17,5 g de spiruline permettraient de nourrir une personne de 70 kg, et 5 g de spiruline suffiraient pour un enfant. Considérée comme un complément alimentaire naturel non transformé, elle peut être consommée sous forme de poudre, de pâte ou de comprimé.

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Vous êtes 80 % à avoir besoin de lâcher prise

Lâcher prise

Selon une étude CSA pour le Club Med, plus de 80% d’entre vous ont besoin de lâcher prise pour se concentrer sur sa vie. Parmi les contraintes évoquées ? Les obligations familiales pour 40 % des personnes interrogées. Cette étude a été réalisée entre le 28 et 30 juillet 2015, auprès de 1001 Français, âgés de 18 ans et plus.

  • 54 % d’entre vous ont besoin de souffler pour se libérer des contraintes de la vie quotidienne.
  • Le plus étonnant ? Ce n’est pas tant le travail qui vous accapare (28%), mais bien les obligations familiales (40%).
    Fort heureusement, la grande majorité d’entre vous (89 %) est pleinement consciente de ce besoin d’évasion.

  • C’est donc sans surprise que 44 % d’entre vous privilégient les vacances pour se ressourcer.
  • 39 % se retrouvent en pleine nature.
  • 37 % s’adonnent à la rêverie pour faire le vide.
  • 24 % partent à l’aventure.
  • 6 % font la fête.
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Longue vie aux buveurs de café !

Homme en train de boire du café.

Les amateurs de café ont peut-être de quoi se réjouir. Publiée dans le journal Circulation, une récente étude américaine montre que les gens qui boivent plusieurs tasses de café par jour diminueraient les risques de mort prématurée liée au diabète, aux maladies cardiaques, ou à celle de Parkinson.

Les chercheurs de la Harvard Chan School oh Public Health ont rassemblé les données de trois grands sondages réalisés sur 300 000 infirmières et professionnels de santé ayant répondu à des questionnaires sur leur propre état de santé et sur leurs habitudes de vie à intervalles réguliers sur une période de 30 ans.

Ils ont ainsi pu comparer les personnes qui ne buvaient pas ou peu de café (jusqu’à deux tasses par jour maximum), et celles qui en boivent un peu plus (jusqu’à cinq tasses quotidiennes).

Le résultat est là :

• Caféiné ou non, le café semble avoir un impact bénéfique sur notre santé.
Au vu du rapport de l’étude, « dans toute la population étudiée, une consommation modérée de café était associée à un risque réduit de décès dû à des maladies cardiovasculaires, à du diabète, à des maladies neurologiques comme Parkinson, et au suicide ».
« Des composés bioactifs dans le café réduisent la résistance à l’insuline et les inflammations », a précisé Ming Ding, principal auteur et étudiant en doctorat au département de nutrition. « Cela pourrait expliquer certaines de nos découvertes, mais plus d’études sont nécessaires pour enquêter sur les mécanismes biologiques qui produisent de tels effets ».
Ces résultats ne doivent donc pas non plus être pris au pied de la lettre tant que les scientifiques n’auront pas approfondi le sujet. Il n‘existe à l’heure actuelle, aucun lien de causalité défini entre le café et le risque amoindri de souffrir de certaines maladies, même s’il existe de manière presque évidente un lien apparent.

Par ailleurs, ces travaux étant basés sur des sondages réalisés par les volontaires eux-mêmes sur leurs propres habitudes de vie peuvent remettre en cause la fiabilité de l’étude. D’autant qu’il est important de préciser que le café ne peut absolument pas être conseillé à tout le monde, notamment aux enfants et femmes enceintes.
« Une consommation régulière de café peut être incluse dans un régime alimentaire équilibré et sain », indique Frank Hu, coauteur et professeur de nutrition et d’épidémiologie à Harvard. « Toutefois, certaines populations comme les femmes enceintes et les enfants doivent faire attention à leur consommation de caféine ».

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Le bouillon réinvestit nos assiettes cet hiver !

Le bouillon pour l'hiver.

Populaire ou raffiné, le bouillon est bel et bien le plat incontournable de cet hiver, que l’on a plaisir à retrouver, entre autres, sur les tables des plus grands chefs. Plein feu sur cette mine nutritionnelle.

S’il est cuisiné maison, le bouillon est à consommer sans modération.

• Il est riche en calcium, magnésium et phosphore.
• Très hydratant, il éclaircit le teint pour un effet bonne mine.
• Il contient même du collagène, cette substance indispensable pour combler les rides, l’usure du temps et la fatigue.
• Il ne fait pas grossir.
• Il était autrefois réputé pour soigner la grippe, réduire les douleurs inflammatoires et améliorer la digestion.
• Il a même des effets detox lors des lendemains de soirée en mettant l’estomac au repos.

Comment le cuisiner ?

Aujourd’hui, on parle avant tout d’un bouillon d’os. On utilise donc des carcasses de poulets, de pintades ou de bœufs, agrémenté de légumes comme les oignons, le poireau ou le céleri. Enfin, on y ajoute des aromates et autres épices pour accentuer le goût.

Véritable star de l’hiver 2015, on retrouve aussi bien le bouillon sur les plus grandes tables de restaurants, parfois même en tant que spécialité, que dans nos librairies !

• Le bouillon Zezette de Pierre Gagnaire est relevé à la noix de coco et à la sauce soja.
• Celui d’Olivier Roellinger à Cancale est plus automnal, préparé avec des champignons, des noix, noisettes et châtaignes.
• Jean-François Piège quant à lui, le cuisine à base de bœuf, d’une infusion de cèpes, de foie gras, de quignons de pain et de truffes noires.
• Le chef Marc Favier a même baptisé son restaurant en hommage au fameux breuvage. On y apprécie notamment la recette préparée avec des champignons de Paris, du foie gras de canard, du céleri et de la coriandre.
• Si vous avez l’occasion d’aller à New York, passez vous réchauffer au Brodo, le premier « Broth bar » (bar à bouillon).On les déguste à emporter dans des gobelets en carton.
• Le bouillon n’a bien sûr pas manqué la rentrée littéraire, grâce à William Ledeuil qui est le tout premier chef à lui consacrer tout un ouvrage. Sobrement intitulé « Bouillons », il renferme 80 recettes de bouillons, mais aussi ses secrets et ses vertus, les moyens de conservation, les couleurs, les saveurs…

Le saviez-vous ?

• L’hiver dernier, le magazine américain Quartz a classé le bouillon — véritable star des défilés de la Fashion Week — comme la nouvelle boisson des tops modèles.
• Le bouillon est même un composant essentiel du régime alimentaire de l’équipe de basket les LA Lakers.