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La rhubarbe, nouvelle arme anti-cancer

La rhubarbe aliment anti-cancer

Bonne nouvelle pour les gourmands, un nouvel aliment vient s’associer à la lutte contre le cancer : la rhubarbe. Les résultats d’une étude américano-chinoise sont édifiants : l’un de ses pigments serait capable de stopper la croissance des cellules tumorales !

Les chercheurs ont mis au point une formule concentrée à partir du pigments de la rhubarbe, appelé physcion ou pariétine – qui donne cette couleur rouge caractéristique – pour la confronter aux cellules leucémiques. Résultat ? En 48 heures, 50 % des cellules ont disparu !

Ils ont ensuite utilisé une autre forme de physcion sur des cellules cancéreuses humaines injectées dans des souris. On observe alors une baisse de la croissance de ces mêmes cellules.

Concrètement, ce pigment bloque la protéine 6PGD, qui elle-même participe activement à la croissance et la prolifération des cellules tumorales dans un processus appelé « Pentose Phosphate Pathway » (PPP).

Des résultats très encourageants pour ce travail de longue haleine, puisque près de 2 000 composés chimiques ont été testés pour mesurer un impact éventuel sur la protéine 6PGD, sans pour autant détériorer les autres cellules. De nouvelles études doivent néanmoins être menées pour vérifier toutes les conditions de son efficacité et de sa sécurité dans l’organisme humain.

Les résultats de cette étude réalisée par les chercheurs de l’Université d’Emory à Atlanta (États-Unis), d’instituts de recherche américains et de la Peking University de Beijing (Chine), ont été publiés dans la revue Nature Cell Biology le 19 octobre dernier. Affaire à suivre.

Le saviez-vous ? De précédentes recherches avaient déjà mis en évidence la présence de polyphénols, ces substances chimiques aux propriétés anti-cancer présentes dans les fruits et légumes rouges, comme la rhubarbe.

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Les prunes séchées réduisent le risque de cancer du côlon

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Des chercheurs américains ont récemment présenté une étude démontrant l’utilité de la prune séchée pour notre santé. Elle réduirait le risque de cancer du côlon en favorisant le maintien d’une bactérie bénéfique.

Les chercheurs de l’A&M University de Boston (Etats-Unis) et de l’université de Caroline du Nord (Etats-Unis) ont présenté cette étude lors de la Conférence de biologie expérimentale 2015 à Boston.

Les scientifiques ont utilisé les résultats de précédentes recherches montrant la capacité d’un régime à modifier le métabolisme et la composition du microbiote du côlon (l’ensemble des bactéries présentes dans tout le côlon et le tube digestif). D’autres travaux ont démontré que les bouleversements du microbiote étaient impliqués dans les débuts d’inflammation de l’intestin, ainsi que dans les accès inflammatoires récurrents qui peuvent entraîner un cancer du côlon.

Les experts ont donc cherché à vérifier le rôle de la prune séchée dans le maintien de certaines bactéries utiles dans le microbiote du côlon.
« Notre recherche a examiné les possibles effets protecteurs des prunes séchées contre le cancer en utilisant un modèle expérimental de cancer du côlon chez le rat », explique le Dr Turner. « Les prunes séchées contiennent des composés phénoliques aux multiples effets sur notre santé, dont la capacité de servir d’antioxydant ».
Ils ont donc soumis ces rats à deux régimes alimentaires, dont l’un à base de prunes séchées. Ils ont ensuite examiné le contenu intestinal et les tissus de différents segments du côlon des rongeurs.

Ils ont alors constaté que :

– le groupe ayant consommé des prunes séchées présentait un système plus équilibré avec une augmentation de la quantité de bactéroidetes, et une diminution de firmicutes (bactéries retrouvées en très grand nombre chez les personnes obèses), les deux principales bactéries de l’intestin dans le côlon descendant, mais sans pour autant modifier les proportions trouvées dans le côlon sigmoïde.

– Tandis que les rats ayant eu un régime sans prunes séchées ont présenté un taux de bacteroidetes plus faible comparé à celui des firmicutes.

Autre résultat notable selon les chercheurs, les rats ayant ingéré des prunes séchées présentaient moins de foyers de diverticule anormaux. Ces mêmes foyers sont généralement observés lors de lésions précancéreuses.

Aux yeux des scientifiques, la baisse de ces foyers associée à l’inversion du ratio de bactéroidetes et de firmicutes rejoint l’hypothèse selon laquelle les prunes séchées réduiraient le risque de cancer du côlon. Un phénomène peut-être dû à « leur capacité à établir des compositions de microbiote du côlon bénéfiques et similaires dans le côlon distal (descendant) », conclut le Dr Turner.

Le saviez-vous ?

— Le Dr Nancy Turner rappelle que parmi les milliards de bactéries gastro-intestinales colonisant l’ensemble de notre appareil digestif, plus de 400 espèces individuelles sont déjà identifiées.

— Prunes et pruneaux font déjà partie des aliments anti-cancer grâce à leur propriété antioxydante.