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Cancer du côlon : réduire les risques

Les légumes et les fibres pour lutter contre le cancer du côlon.

Chaque année, le cancer du côlon touche plusieurs dizaines de milliers de personnes, d’où la nécessité de le prévenir au maximum par un mode de vie sain et de se faire dépister le plus tôt possible. Voici les clés pour réduire le risque de développer un cancer du côlon.

Entretenez votre forme physique !

→ Bougez au minimum 30 à 60 minutes 3 à 4 fois par semaine.
Toutes les occasions sont bonnes.

– Allez au travail et faire les courses en marchant ou en vélo
– Laissez tout ce qui est ascenseur et escalators : prenez les escaliers
– Sans oublier les activités physiques de loisir

Bien entendu, sont à prendre en compte :

– toute contre-indication
– votre condition physique
– votre état de santé actuel
– vos conditions de vie

Adoptez une alimentation riche en fibres

• Les menus méditerranéens, composés de poissons, de fruits et de légumes sont à privilégier
• Les céréales complètes, pleines de fibres, avec un effet protecteur sur le côlon : pain complet, pâtes complètes, riz complet
• Les aliments riches en sélénium, un oligo-élément bénéfique que l’on retrouve principalement dans : la noix du brésil, le thon, les sardines, le saumon, la volaille et les oeufs
• Le pruneau, qui, selon une étude de 2015, modifierait le métabolisme et serait capable de réduire le risque de cancer du côlon.
• Les légumes comme les carottes, le chou vert, les épinards ou les abricots, riches en bétacarotènes et anticancérigènes.

Limitez la viande rouge, la charcuterie et l’alcool

La viande rouge et la charcuterie, aliments gras et acidifiants, peuvent créer des inflammations si elles sont consommées en trop grande quantité.

→ Il est recommandé d’en consommer moins de 500 grammes par semaine. Pour indication, un steak pèse entre 100 et 150 grammes.

Dans tous les cas, évitez les apports excessifs en calories, maintenez un poids stable.

Certains facteurs de risque de cancer du côlon sont liés :

– à la consommation d’alcool, de sel
– au tabagisme
– au surpoids
– à l’obésité

Faites vous dépister le plus tôt possible : à partir de 50 ans

Les deux techniques les plus fiables :

• Le test immunologique à domicile, remis par votre médecin généraliste ou votre gastro-entérologue, il va déceler toutes traces de sang dans les selles.
• La coloscopie est quant à elle un examen réalisé sous anesthésie générale qui va explorer la paroi du côlon et déceler d’éventuelles anomalies.

=> Les tests sont à faire tous les deux ans, et sont remboursés par la sécu.

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Tabac : Le tabagisme provoquerait les cancers du côlon, du rectum et de l’ovaire

Le tabac responsable de nombreux cancers.

Le Centre international de recherche contre le cancer (CIRC) vient de publier ses évaluations sur les effets néfastes du tabagisme. Les cancers du rectum, du côlon et des ovaires s’ajoutent à la longue liste des pathologies favorisées par le tabagisme.

L’année dernière, le CIRC a réuni 30 experts venus de dix pays dans le but d’évaluer plusieurs cancérogènes liés aux habitudes personnelles et aux expositions ménagères.

Le constat est accablant :

• Il semble que « le tabagisme peut aussi être une cause de cancer du sein » et « un lien de causalité entre le tabagisme des parents et le cancer chez les enfants » a été établi.
En effet, les enfants qui sont nés de parents fumeurs présentent bien plus de risques de développer un hépatoblastome (cancer rare que l’on pense d’origine fœtale).
• Le tabagisme passif est classé cancérogène, provoquant le cancer du poumon. « On dispose maintenant d’un certain nombre d’indications d’un lien avec les cancers du larynx et du pharynx », indique le CIRC.
• Le CIRC avait déjà établi que l’usage du tabac par voie orale ou nasale (non fumé) provoquait le cancer de la cavité buccale et du pancréas. Aujourd’hui, « il existe des indications suffisantes pour son rôle dans le cancer de l’œsophage ».
Le CIRC souligne que « Le tabagisme est la principale cause de cancer dans le monde, et plus d’un milliard de personnes sont des fumeurs aujourd’hui ».

La liste est pourtant longue. Le tabagisme favorise l’apparition de nombreux cancers :

– de la cavité buccale
– de l’oropharynx
– du rhinopharynx et de l’hypopharynx
– de l’œsophage
– de l’estomac
– du côlon et du rectum
– du foie
– du pancréas
– de la cavité nasale
– du sinus paranasal
– du larynx
– du poumon
– du col de l’utérus
– de l’ovaire
– de la vessie
– du rein
– de l’uretère
– de la moelle osseuse

Le saviez-vous ? La consommation d’alcool peut entraîner le cancer de la cavité buccale, du pharynx, du larynx, de l’œsophage, du côlon, du rectum, du foie et du sein chez la femme. Le CIRC précise même qu’« il existe maintenant aussi des indications d’une association avec le cancer du pancréas »

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Des conseils pour déterminer le risque de cancer du côlon

Cancer du côlon

Le Dr Eric Vaillant, gastro-entérologue à Lille et président du comité d’organisation des « Côlon Days », décrit les symptômes et facteurs de risque devant faire l’objet d’un dépistage précoce, qui permet de guérir 9 cas sur 10.

Quels symptômes doivent alerter ?

Des maux de ventre, des troubles du transit, du sang dans les selles sont des signaux qui doivent alerter, surtout après 50 ans. Si ces troubles durent plus d’une semaine et ne concernent pas une maladie infectieuse comme une gastro-entérite ou une indigestion, il faut consulter. On peut en tant que patient demander à faire un examen de dépistage, la coloscopie.

Qui sont les personnes les plus fréquemment concernées ?

Les personnes âgées de 50 à 74 ans (17 millions de Français) sont invitées à pratiquer un dépistage tous les deux ans, symptômes ou non. Hormis l’âge, on doit prendre en compte le critère héréditaire. Le risque devient élevé quand on a un parent ou grand-parent qui a eu un cancer colorectal. Dans ces cas de figure, le dépistage est recommandé 10 ans avant l’âge du parent diagnostiqué. Les personnes qui ont déjà eu un cancer du côlon ou des polypes (liaisons pré-cancéreuses) doivent être contrôlées tous les 3 à 5 ans. Les maladies chroniques inflammatoires (Crohn, rectocolite hémorragique) constituent aussi un facteur de risque.

Le mode de vie peut-il jouer dans le déclenchement du cancer colorectal ?

Oui. Un homme de 68 ans, plutôt sédentaire, qui a pris 15-20 kg ces dernières années, qui mange beaucoup de charcuterie et peu de fibres, est par exemple une personne à risque. L’alcool, le tabac et le diabète sont aussi des facteurs de risque. Globalement, les hommes sont davantage concernés par ce type de cancer.

Pourquoi, selon vous, seuls 30 % des plus de 50 ans se font diagnostiquer ?

Faire des examens quand on n’a rien du tout n’est pas une démarche qui est rentrée dans les mœurs. Le manque de symptômes apparents fait que l’on banalise cette maladie. La coloscopie est un examen qui a tendance à faire peur, du fait de l’anesthésie générale. La crainte que l’on trouve quelque chose joue également sur le fait de ne pas passer à l’acte. Pourtant, la coloscopie est préventive, elle permet d’identifier des polypes bien avant l’apparition d’un cancer.

Jusqu’à quel âge doit-on continuer à se faire diagnostiquer ?

Le dépistage est préconisé entre 50 et 74 ans mais c’est une erreur de ne pas être dépisté après 75 ans. On sait qu’après 85 ans, le cancer du côlon est la première cause de mortalité. Le cancer colorectal, qui touche le colon et le rectum, concerne chaque année en France 43 000 personnes, dont environ 19 500 femmes et 23 500 hommes. Troisième cancer le plus fréquent, il est pourtant le deuxième en termes de décès avec 18 000 morts par an.

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Manger des fruits à coque permet de diminuer de plus de 40 % le risque de récidive du cancer du côlon

Manger des fruits à coque permet de diminuer le risque de récidive du cancer du côlon.

Selon une étude parue le mercredi 17 mai 2017, consommer régulièrement des fruits à coque (amandes ou noix) permettrait de réduire de plus de 40 % le risque de résurgence du cancer colorectal.

Le Dr Temidayo Fadelu, un clinicien de l’Institut du cancer Dana Farber à Boston et principal auteur de l’étude, a voulu savoir si les bienfaits de la consommation des fruits à coque, déjà connus pour le diabète et les maladies cardiovasculaires, s’étendaient au cancer colorectal.

L’étude a été faite sur 826 patients qui avaient été auparavant traités pour une tumeur du gros intestin, qui ne s’est pas étendue à d’autres organes. Les participants qui ont consommé au moins 56 grammes de fruits à coque par semaine ont vu leur risque de mortalité prématurée diminuer de 57 %, en comparaison à un groupe témoin.

Il reste à comprendre le processus protecteur des fruits à coques, a ajouté le scientifique.

Le traitement du cancer colorectal consiste le plus souvent à faire des séances de chimiothérapie, ou à l’ablation chirurgicale de la tumeur. Les personnes souffrant d’un cancer colorectal avancé (et qui ne s’est pas étendu aux autres organes vitaux), ont jusqu’à 70 % de chance de survivre trois ans après le traitement.

Tous les fruits à coque n’ont cependant pas les mêmes vertus. En effet, l’étude n’a démontré aucun bienfait à consommer des cacahuètes, légumes qui ont une composition métabolique différente que celle des fruits à coque.

Les résultats seront présentés à la conférence annuelle de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO), plus grand colloque mondial sur le cancer, qui se tiendra début juin 2017, à Chicago.

Maintenir une bonne hygiène de vie est nécessaire pendant un cancer

« Des habitudes alimentaires saines peuvent souvent passer au second plan pendant un traitement anti-cancéreux mais cette recherche montre que le fait tout simple de manger des fruits à coque peut faire une différence dans la survie à long terme des patients », a déclaré le cardiologue Daniel Hayes, président de l’ASCO.

« Cette étude conforte l’idée qu’un changement de régime alimentaire et l’activité physique peuvent faire une différence », a ajouté le Dr Fadelu.

Une autre étude (qui sera elle aussi présentée au colloque de Chicago), menée sur 992 patients atteints d’un cancer non métastatique du côlon, a révélé que les personnes qui maintiennent une bonne hygiène de vie (alimentation méditerranéenne, exercice, etc.) après un traitement post-opératoire, réduisent de 42 % le risque de récidive du cancer et donc leur mortalité prématurée.

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Les prunes séchées réduisent le risque de cancer du côlon

prune-cancer

Des chercheurs américains ont récemment présenté une étude démontrant l’utilité de la prune séchée pour notre santé. Elle réduirait le risque de cancer du côlon en favorisant le maintien d’une bactérie bénéfique.

Les chercheurs de l’A&M University de Boston (Etats-Unis) et de l’université de Caroline du Nord (Etats-Unis) ont présenté cette étude lors de la Conférence de biologie expérimentale 2015 à Boston.

Les scientifiques ont utilisé les résultats de précédentes recherches montrant la capacité d’un régime à modifier le métabolisme et la composition du microbiote du côlon (l’ensemble des bactéries présentes dans tout le côlon et le tube digestif). D’autres travaux ont démontré que les bouleversements du microbiote étaient impliqués dans les débuts d’inflammation de l’intestin, ainsi que dans les accès inflammatoires récurrents qui peuvent entraîner un cancer du côlon.

Les experts ont donc cherché à vérifier le rôle de la prune séchée dans le maintien de certaines bactéries utiles dans le microbiote du côlon.
« Notre recherche a examiné les possibles effets protecteurs des prunes séchées contre le cancer en utilisant un modèle expérimental de cancer du côlon chez le rat », explique le Dr Turner. « Les prunes séchées contiennent des composés phénoliques aux multiples effets sur notre santé, dont la capacité de servir d’antioxydant ».
Ils ont donc soumis ces rats à deux régimes alimentaires, dont l’un à base de prunes séchées. Ils ont ensuite examiné le contenu intestinal et les tissus de différents segments du côlon des rongeurs.

Ils ont alors constaté que :

– le groupe ayant consommé des prunes séchées présentait un système plus équilibré avec une augmentation de la quantité de bactéroidetes, et une diminution de firmicutes (bactéries retrouvées en très grand nombre chez les personnes obèses), les deux principales bactéries de l’intestin dans le côlon descendant, mais sans pour autant modifier les proportions trouvées dans le côlon sigmoïde.

– Tandis que les rats ayant eu un régime sans prunes séchées ont présenté un taux de bacteroidetes plus faible comparé à celui des firmicutes.

Autre résultat notable selon les chercheurs, les rats ayant ingéré des prunes séchées présentaient moins de foyers de diverticule anormaux. Ces mêmes foyers sont généralement observés lors de lésions précancéreuses.

Aux yeux des scientifiques, la baisse de ces foyers associée à l’inversion du ratio de bactéroidetes et de firmicutes rejoint l’hypothèse selon laquelle les prunes séchées réduiraient le risque de cancer du côlon. Un phénomène peut-être dû à « leur capacité à établir des compositions de microbiote du côlon bénéfiques et similaires dans le côlon distal (descendant) », conclut le Dr Turner.

Le saviez-vous ?

— Le Dr Nancy Turner rappelle que parmi les milliards de bactéries gastro-intestinales colonisant l’ensemble de notre appareil digestif, plus de 400 espèces individuelles sont déjà identifiées.

— Prunes et pruneaux font déjà partie des aliments anti-cancer grâce à leur propriété antioxydante.