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4 astuces pour protéger sa peau du soleil

Protéger sa peau du soleil

Le soleil arrive à mettre tout le monde de bonne humeur. Pour autant, s’il est bon pour le moral et l’organisme, il peut vite devenir très dangereux pour la peau. Voici nos conseils pour protéger l’épiderme et ainsi profiter pleinement des journées ensoleillées.

Préparez bien votre peau avant l’exposition<

L’huile essentielle de carotte est recommandée par certains naturopathes. Elle prépare la peau au bronzage, l’accentue et lui donne instantanément de l’éclat. Attention, elle ne remplace en aucun cas une crème solaire.

→ Ajoutez 5 gouttes d’huile essentielle de carotte (daucus carota) dans votre lait ou huile hydratante pour le corps ainsi qu’une goutte dans la crème visage.

L’huile essentielle de carotte est contre-indiquée en cas de grossesse, allaitement et hypertension. Idem pour les personnes à la peau fragile ou allergique, qui pourront alors prendre des compléments alimentaires en général à base de sélénium, de vitamine E et de caroténoïdes, 2 à 3 semaines avant le départ en vacances pour minimiser les effets agressifs.

Ne vous exposez pas à n’importe quelle heure !

Évitez les heures les plus chaudes de la journée entre midi et 16 h. Buvez le plus souvent possible pour hydrater votre corps et votre peau. Investissez les pièces ventilées lors des grosses chaleurs. Attention, le soleil n’est pas associé qu’aux vacances, il frappe partout, à la mer comme en ville. Optez pour un chapeau à bord large, des vêtements clairs et des lunettes.

→ Ne restez jamais allongé au soleil trop longtemps et mettez de la crème, même en milieu urbain, sans négliger les mains et le décolleté.

Choisissez bien la crème solaire

Une bonne crème solaire protège contre les UVB et les UVA. Sur le bidon doivent figurés le logo UVA et un écran protection (FPS) de minimum 6. Cet indice renseigne sur la capacité du soleil à filtrer les rayons UVB – responsables du vieillissement cutané. En revanche, il ne donne aucune information sur les UVA, non filtrés par l’ozone, qui brûlent la peau provoquant des coups de soleil et des cancers de la peau.

→ Mettez de la crème solaire toutes les deux heures et surtout après vous être baignés, avoir transpiré ou vous être essuyés.

Contrôler sa peau et consulter

4 Français sur 10 n’ont jamais consulté un dermatologue.

→ Regardez régulièrement votre peau pour vérifier si les grains de beauté changent ou grossissent, et notez l’apparition éventuelle de toute autre marque. Le dépistage des mélanomes devrait être une habitude.

Le saviez-vous ? Chaque année, on diagnostique 200 000 nouveaux cas de mélanomes à travers le monde. S’ils le sont à temps, 90 % des cancers cutanés peuvent être traités.

70 % des cancers de la peau sont liés à des expositions excessives au soleil, principalement des expositions intermittentes et intenses pendant l’enfance.

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Le droit à l’oubli : cancers et hépatite C concernés

Le droit à l'oubli

La Loi de modernisation du système de santé vient d’être promulguée. Parmi ses différents axes, la création du « droit à l’oubli », dont le but est de permettre aux anciens malades d’accéder aux prêts et aux assurances aux mêmes taux que les autres, sans surprime. Il sera applicable à cinq types de cancers et à l’hépatite C.

Selon la ministre de la Santé Marisol Touraine, « cinq catégories de cancers sont concernées : le cancer du sein, le cancer du testicule, le mélanome de la peau, le cancer de l’utérus et le cancer de la thyroïde ».

Une grille définira les types précis de cancers concernés par ce dispositif à l’intérieur de ces cinq grandes catégories.

La ministre ajoute que le « délai maximal sera de 10 ans après la fin des traitements, sans rechute, mais pourra également être inférieur (1 an, 3 ans, 6 ou 7 ans) ». Ce délai concernera les ex-malades adultes du cancer. Le délai sera réduit à 5 ans au maximum pour les mineurs après la fin des traitements.

• En prenant l’exemple de « certains cancers du sein » : « au bout d’un an, à la fin des traitements, et sans rechute, on pourra aller dans une banque, avoir un prêt, et ne plus à avoir à payer de surprime ou de taux plus élevé ». « C’est une avancée considérable », souligne Marisol Touraine.

• Le « droit à l’oubli » s’appliquera également à d’anciens malades de l’hépatite C qui peuvent maintenant guérir et ainsi avoir accès, « après la fin des traitements et sans rechute, au bout d’un peu moins d’un an (…), à un prêt au même prix que les autres, au même taux », selon la ministre.

La ministre de la Santé insiste sur le fait que les assureurs étaient partie prenante dans ces discussions, au même titre que des experts et des patients.

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Les personnes rousses plus vulnérables face au cancer de la peau.

Cancer de la peau

Une étude parue mardi dans “Nature communications” rapporte qu’un gène porté par les roux accroît le risque de cancer de la peau.

La variante d’un gène portée par les personnes rousses, à la peau pâle parsemée de tâches de rousseur, pourrait accroître chez elles le risque de cancer de la peau, même sans exposition aux rayons du soleil. Ce risque est aussi mis en évidence chez les porteurs de la signature ADN dépourvus de ces traits physiques, ajoutent les auteurs, qui ont réalisé l’analyse génétique de plus de 400 tumeurs cancéreuses de la peau. Dans certains pays comme l’Irlande, un tiers de la population pourrait être concernée.

A l’origine du danger : le gène MC1R

Selon cette étude, les tumeurs des porteurs d’une variante du gène MC1R, variante que l’on retrouve chez les roux, contenaient 42% de mutations supplémentaires par rapport aux personnes sans cette caractéristique génétique — soit l’équivalent de 21 années d’exposition au soleil en plus. La plupart des mutations ne sont pas nocives. Mais plus elles sont nombreuses, plus le risque est grand qu’une cellule normale devienne cancéreuse.

« Cette étude est importante parce que ses conclusions concernent beaucoup de gens, les personnes qui portent au moins une copie dotée d’une variante du MC1R », souligne un des auteurs, David Adams, du Wellcome Trust Sanger Institute. L’étude met en évidence que les porteurs non roux sont aussi concernés. « Ces personnes devraient prendre des précautions particulières quand elles vont au soleil », ajoute le chercheur.

Ainsi, les porteurs de cette variante du MC1R semblent plus soumis aux processus de mutagénèse, liés par exemple à l’exposition aux UV, qui peuvent provoquer des cancers de la peau. M. Adams souligne cependant que ce risque accru pourrait bel et bien exister indépendamment de ces derniers.

Les roux davantage exposés

Les roux ont reçu de chacun de leurs parents une copie de la variante du MC1R. Les personnes qui ne l’ont reçue que d’un parent n’auront probablement pas les cheveux roux. En revanche, ils gardent cette particularité génétique, et donc le risque qui va avec. On sait depuis longtemps que les roux supportent moins le soleil et sont de ce fait plus exposés aux effets mutagènes des UV — impliquant un risque de cancer plus grand.
Ainsi les gens qui ont des roux dans leur famille, sans être forcément roux eux-mêmes, ont une plus grande chance de porter la variante du MC1R, et devraient faire tout autant attention, souligne l’équipe.