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Plantes d’intérieur : les plantes tropicales

Plantes d'intérieur

Synonymes de beau temps et de chaleur, les plantes tropicales sont pleines de gaieté et ne sont pas toujours bien compliquées à entretenir : il suffit de bien les choisir. Voici notre sélection.

La Medinilla

Origines et caractéristiques :

Originaire des montagnes des Philippines, cette plante – également appelée Kapa-kapa — se décline en plus de 200 variétés différentes. Mais si l’on regarde en Asie du Sud-Est, autour du Pacifique ou en Afrique tropicale, on en trouve plus de 400… Elle est reconnaissable à ses grappes de fleurs qui peuvent atteindre 30 centimètres de longueur.

Quant à son nom, elle vient de J. de Medinilla, le gouverneur des îles Mariannes en 1820. Elle est reconnaissable à ses grappes de fleurs dont la taille peut atteindre 30 centimètres de longueur.

Entretien :

→ Cette plante aime le soleil, mais surtout les rayons du soleil en hiver (les rayons d’été risqueraient de brûler les feuilles).
→ Arrosez-la avec modération. Mieux vaut un terreau un peu sec que trop humide.
→ Veillez à maintenir la plante entre 16 et 18 C°.
→ Retirez les fleurs fanées et mettez-la dans un espace frais pendant 2 à 3 mois pour une nouvelle floraison.
→ Quand les nouveaux boutons arrivent, placez-la dans un espace plus chaud avec un peu de fertilisant une fois par mois.

L’Anigozanthos

Origines et caractéristiques :

Originaire de la région de Shark Bay et Mount Baker, celle que l’on appelle aussi la « Patte de kangourou » arrive tout droit du sud-ouest de l’Australie. Elle aime les environnements arides. À noter d’ailleurs que sa version rouge et verte est l’emblème de la partie occidentale du pays.
Petite particularité, l’Anigozanthos ne fleurit que tardivement lorsque les journées offrent plus de quinze heures de lumière.

Entretien :

→ Adaptable, l’Anigozanthos ne demande qu’un emplacement chaud, ensoleillé et pas trop humide.
→ L’arrosage doit être modéré. Pour obtenir une nouvelle floraison, retirez les anciennes tiges, mais uniquement quand les journées sont longues. En hiver, maintenez-la à 20 degrés.

La Gloriosa

Origines et caractéristiques :

Cette plante aux pétales recourbés est capable d’atteindre cinq mètres de haut. Elle est originaire d’Inde et des parties centrales et méridionales de l’Afrique. Aujourd’hui, on la retrouve dans toute la ceinture tropicale. Elle présente des racines en tubercules allongées pourvues d’yeux d’où sortent des nouvelles pousses.

Entretien :

→ En intérieur ou en extérieur, maintenez la température à 18 C° et veillez à ce que la pièce soit lumineuse et abritée.
→ L’arrosage doit être régulier, mais modéré. Il faudra l’accompagner de fertilisant une fois par semaine.
→ Après sa floraison, laissez la motte de terre se déshydrater légèrement afin de conserver la plante. Les parties superficielles de la plante mourront et les tubercules pourront être sortis de terre et conservés au sec.
→ Les tubercules pourront alors être plantés au printemps à trois centimètres de profondeur dans du terreau frais.

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AANL Animaux Chats NL02 Vie pratique

5 astuces pour éloigner les chats des plantes

Vous en avez ras-le-bol que votre chat gratte dans vos plantes ?

Votre minou gratte la terre de vos pots ou mange carrément vos plantes ? Il existe quelques astuces pour empêcher les chats d’abîmer vos végétaux.

La moutarde

Diluez 1 c. à soupe de moutarde dans 500 ml d’eau tiède que vous verserez dans un vaporisateur à l’aide d’un entonnoir. Secouez énergiquement et vaporisez ce répulsif naturel dans la terre de vos plantes. Le chat sera ainsi repoussé par l’odeur forte de moutarde.

Les agrumes

Pour chasser les chats, nos aïeules plaçaient régulièrement des écorces de citron ou d’orange sur la terre de leurs plantes. Ces fertilisants naturels vont repousser les chats, qui n’aiment pas l’odeur des agrumes.

Le poivre

Saupoudrez la terre de vos plantes avec du poivre moulu. Opération à renouveler régulièrement pour que cette astuce soit efficace.

Les galets et coquillages

Vous pouvez disposer sur la terre de vos pots des gros galets ou des coquillages. Cette méthode fonctionne chez la plupart des chats. Avec ce dispositif, veillez à ce qu’il n’y ait pas d’eau stagnante sous les cailloux afin de préserver vos plantes et d’éviter une invasion de moucherons.

Le marc de café

Versez du marc de café sur la terre de vos plantes. En plus d’être un excellent engrais naturel pour les végétaux, il dissuadera votre chat de revenir quand celui-ci lèchera ses pattes !

Les conseils de nos grands-mères

  • L’eau de Javel attire les chats et est responsable de nombreuses intoxications chaque année. À éviter absolument, si vous voulez éloigner votre chat de vos plantes !
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Achillée Millefeuille

Achillée millefeuille

Réputée pour ses vertus cicatrisantes, l’achillée millefeuille est une plante aux nombreuses propriétés, bienfaitrices pour la beauté et le bien-être.

Tout savoir sur l’achillée millefeuille

Plante herbacée vivace appartenant aux Astéracées, l’achillée millefeuille se compose de feuilles allongées vert foncé, découpées en fines lanières, et de petites fleurs roses ou pourpres sur les bords. Utilisée depuis de nombreux siècles pour ses différentes propriétés, elle faisait notamment partie de la pharmacopée des hommes préhistoriques. Médecins et botanistes ont fait le jour sur l’ensemble de ses vertus au fil des siècles, l’utilisant pour soigner les ulcères, apaiser les hémorroïdes, guérir les plaies, etc.

L’achillée millefeuille est aujourd’hui très exploitée en phytothérapie.

Propriétés et indications de l’achillée millefeuille

Généreuse, l’achillée millefeuille nous offre ses vertus aussi bien dans ses feuilles que dans ses sommités fleuries.

Les feuilles

Très caractéristiques avec leurs deux faces pubescentes découpées en plusieurs divisions, les feuilles renferment de très nombreuses propriétés et peuvent ainsi aider à un bon état de santé général.

Elles disposent notamment de propriétés tonifiante et décongestionnante, hémostatique et antihémorragique. Ces vertus sont particulièrement utiles pour traiter les problèmes veineux comme la mauvaise circulation du sang. L’achillée millefeuille est également cicatrisante, antibactérienne, antifongique, adoucissante et diurétique.

L’utilisation des feuilles peut se faire en usage interne pour traiter les varices et participer à leur diminution, apaiser la sensation de jambes lourdes, lutter contre l’apparition des hémorroïdes, et éviter l’apparition de rectocolite et d’hématomes.

Les feuilles ont également des propriétés carminative, cholérétique, antispasmodique, astringente et apéritive. Elles sont ainsi très conseillées pour les personnes souvent constipées ou souffrant de flatulences et d’éructations. Ces différentes propriétés sont également très bonnes pour les problèmes d’estomac comme les crampes et l’aérophagie.

Cette plante possède également des vertus immunostimulante et antirhumatismale particulièrement recommandées pour raffermir les tissus épidermiques et calmer les douleurs provoquées par les rhumatismes.

En usage externe, les feuilles sont efficaces pour soigner les plaies, les coupures, les gerçures, les crevasses et autres affections de la peau. Elles aident également à apaiser les démangeaisons liées aux piqûres d’insectes et à soulager l’eczéma et l’acné.

Les sommités fleuries

Comme les feuilles, les sommités fleuries sont pourvues de nombreuses vertus et s’avèrent ainsi utiles en de nombreux cas.

Autrement nommée « plante de la femme », l’achillée millefeuille possède une propriété anti-inflammatoire de la région des muqueuses de l’utérus. Elle aide également à réguler le flux d’hormones et contribue ainsi au bien-être féminin. A utiliser en usage interne.

Elles sont également pourvues de propriétés tonifiante, décongestionnante, astringente et antispasmodiques qui sont très efficaces pour les problèmes typiquement féminins. Les sommités fleuries aident notamment au soulagement des douleurs que ressentent certaines femmes pendant la période de menstruation. Elles favorisent la régularisation des cycles mensuels non réguliers. Elles ont un impact positif sur les différents signes prémenstruels comme la tendance à être irritable, la sensation de seins lourds et douloureux, la prise de poids, etc. Les fleurs de l’achillée millefeuille sont également conseillées pour les femmes en pré ménopause car elles aident à calmer les règles hémorragiques inhérentes à cette période. A utiliser en interne.

Utilisation

L’achillée millefeuille s’utilise donc aussi bien en usage interne qu’en usage externe, c’est en fonction des maux à traiter.

En usage interne

Quand l’utilisation de cette plante est pour soulager les différents problèmes liés à la pré-menstruation, la pré-ménopause et les problèmes digestifs, elle se consomme en infusion.

Comment faire ? Pour cela, faire chauffer 150 ml d’eau jusqu’à ce qu’elle soit frémissante. Y ajouter une cuillère à café de feuilles ou de fleurs d’achillée millefeuille. Laisser infuser pendant 10 à 15 minutes. Couvrir la tasse pendant ce laps de temps afin que l’eau reste bien chaude. Filtrer l’infusion et boire. Pour une efficacité optimale, consommer une tasse avant chaque repas, soit 3 tasses par jour pendant trois semaines. Possibilité de renouveler la cure après une interruption de 8 jours.

En usage externe

L’achillée millefeuille s’utilise pour soigner les plaies, l’eczéma, les irritations, les gerçures et autres problèmes de peau.

– Verser une cuillère à café de feuilles ou de fleurs d’achillée millefeuille dans 250 ml d’eau froide. Porter à ébullition et laisser bouillir pendant une dizaine de minutes. Déposer les plantes encore chaudes sur une compresse stérile avant application sur la partie du corps à soulager. Laisser la compresse environ 1 heure. A renouveler 3 fois par jour.

– En pommade : Hacher 30 g de feuilles et ajouter 90 g d’huile de coco. Mettre sur le feu et laisser fondre. Mélanger continuellement pendant 5 minutes. Laisser reposer 12 heures. Appliquer sur la zone à traiter.

Contre indications

– L’achillée millefeuille est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes, ainsi qu’aux enfants de moins de 12 ans.
– Les personnes souffrant d’une allergie aux Astéracées ne doivent pas utiliser l’achillée millefeuille, sous quelques formes que ce soit.
– Du fait de la présence de camphre dans la plante, cette dernière ne doit pas être utilisée par les personnes souffrant d’épilepsie.
– Ne pas dépasser les périodes de cure prescrites, particulièrement chez les personnes prenant des médicaments pour fluidifier le sang. Neurotoxicité possible.
– Toujours respecter l’interruption de cure d’une semaine avant de la renouveler.
– Demander conseil à votre médecin.

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8 plantes dépolluantes pour la maison

Plante dépolluante dans la maison.

Comment dépolluer votre intérieur grâce aux actions de 8 plantes ?

Les plantes ont des vertus souvent mystérieuses et bienfaitrices pour notre santé. Certaines d’entre elles ont même la capacité de dépolluer naturellement l’ammoniac, les substances de benzène, de formaldéhyde ou encore de trichloréthylène. Découvrez huit d’entre elles ainsi que leurs spécificités afin de choisir les plantes idéales pour purifier votre intérieur.

Le lierre

Cette plante n’a pas que des vertus décoratives ; elle est réputée très efficace comme dépolluant d’intérieur. En effet, le lierre est capable d’absorber jusqu’à 90 % de substances polluantes en 24 heures, à savoir différents COV mais aussi le benzène. Il est d’autant plus efficace qu’il peut s’étendre sur une importante surface foliaire de par sa capacité à envahir tous les treillages à sa portée.

La fougère de Boston

Appelée communément Nephrolepis exaltata ‘Bostoniensis’, il s’agit d’une championne de sa catégorie. Au quotidien, la fougère de Boston peut absorber une très grande quantité de formaldéhyde et de xylène. De plus, il suffit de la vaporiser régulièrement pour qu’elle contribue naturellement à élever l’hygrométrie des pièces en mode de surchauffe.

L’azalée

Également appelée Rhododendron indicum, on place cette plante dans la salle de bains ou la cuisine. En effet, elle a pour spécificité de pouvoir absorber très facilement l’ammoniac. Très tolérante en milieu humide, il est cependant déconseillé de la disposer dans un endroit sujet aux hautes températures.

L’anthurium

Il s’agit d’une plante qui est dotée également de capacités à dépolluer en ammoniac (selon la Nasa, ce serait la deuxième plante la plus efficace dans ce domaine). Également appelée Anthurium andraeanum, on l’installe généralement dans la salle de bains ou dans la cuisine, aux emplacements sujets à entreposer des produits d’entretien qui dégagent ce type de polluant.

L’Aréca

Cette plante est une championne dépolluante, sous certaines conditions cependant. En effet, lorsqu’elle se trouve dans un environnement atteignant 22°C et que l’on vaporise régulièrement de l’eau sur ses feuilles, elle est capable de dépolluer l’atmosphère de la présence de toluène et de xylène très efficacement. La taille adulte de cette plante peut varier, allant de 1,50m à 2,50m de haut.

Le chlorophytum

De la racine jusqu’à la partie aérienne avec le tubercule, tout ce qui constitue le chlorophytum est dépolluant. Il peut absorber en un temps court (24 heures) de très nombreux polluants comme le monoxyde de carbone et le formaldéhyde. De plus, il est capable de s’adapter dans toutes les conditions de culture, ce qui permet de le placer dans toutes les pièces de la maison et en particulier à proximité des éléments avec composés de vernis, de peinture mais aussi de plastique.

Le Spatiphyllum

Cette plante est révolutionnaire, on peut même dire qu’elle n’a pas d’égal comme dépolluant. Avec des feuilles de grande taille, elle est capable d’absorber de nombreux polluants, jusqu’à l’acétone, les vapeurs d’alcool, mais aussi le benzène, le trichloréthylène, l’ammoniac et le toluène. Elle peut également dépolluer les intérieurs du xylène et du formaldéhyde.

Le Philodendron (Philodendron erubescens ‘Red Emerald’)

Aussi appelée « Red Emerald » (émeraude rouge) ou Philodendron erubescens, cette variété de plante est capable de s’adapter à des conditions peu ensoleillées et d’éliminer le trichloréthylène ainsi que le formaldéhyde.

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Échinacée

Echinacee

Tout savoir sur l’échinacée

  • Nom botanique : Echinacea purpurea
  • Origine : Amérique du Nord
  • Molécules : échinacéine, acide chicorique ; acide caftarique

Description

Le rhizome de l’échinacée est une des plantes les plus utilisées par les médecins des tribus des plaines d’Amérique du Nord. Les vertus supposées étaient nombreuses : cicatrisation, antipoison… Le nom européen dérive du latin echinacea (signifiant épine), car les fruits, des akènes, présentent une pointe. Sa popularité médicinale a explosé dans les années 1930 où elle devenue un remède bon marché contre toutes sortes d’infections. Par ailleurs, les fleurs qui ressemblent à des marguerites mauves sont très décoratives.

Effets sur la santé

  • Stimuler le système immunitaire : en fin d’automne, avant d’entamer la période hivernale, une cure d’échinacée donnera un coup de fouet pour lutter contre les infections. Laissez infuser, pendant dix minutes, 1 g de racines ou de plantes entières séchées, dans 1 tasse d’eau bouillante. Boire de 1 à 6 tasses par jour pendant dix jours. L’échinacée lutte efficacement contre les premiers symptômes du rhume.
  • Diminution des inflammations : l’effet antibactérien d’echinacea permet de lutter contre les inflammations. Faites bouillir 1 g de racines, dans 1 tasse d’eau, pendant 10 minutes. Boire jusqu’à 3 tasses par jour de cette décoction.
  • Aide à la cicatrisation : l’échinacée sous forme de crème ou d’onguent aide à la cicatrisation des blessures, des ulcères et des inflammations.

Les contre-indications

L’échinacée est contre-indiquée chez les personnes souffrant d’une maladie évolutive ou d’une maladie auto-immune. Elle est déconseillée aux personnes allergiques aux astéracées. A forte dose, l’échinacée peut provoquer nausées et vertiges. Déconseillé aux femmes enceintes, allaitantes et chez les enfants de moins de 12 ans.

Où acheter de l’échinacée ?

  • Sur Internet : acheter de l’échinacée.
  • Dans les magasins BIO, les supermarchés, les parapharmacies, etc.

Astuces et remèdes avec de l’échinacée :

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Insectes et nuisibles Insecticide naturel Pucerons Vie pratique

Pucerons : insecticide naturel au basilic

basilic

Comment se débarrasser naturellement des pucerons ?

Il est facile d’éliminer les pucerons de vos plantes avec ce traitement anti pucerons naturel. Grâce à cette astuce de grand-mère, les parasites seront repoussés par le basilic.

Astuce de grands-mères

  1. Faites bouillir l’eau dans une casserole.
  2. Jetez-y les feuilles de basilic.
  3. Laissez ensuite infuser pendant 20 à 30 minutes, puis filtrez.
  4. Une fois refroidie, versez l’eau dans votre pulvérisateur.
  5. Pulvérisez cet insecticide naturel sur vos plantes et vos plantations afin de repousser les pucerons.

Ingrédients

  • 1 litre d’eau
  • 30 g de feuilles de basilic frais

Équipements

  • Un pulvérisateur de 1 litre
  • Un entonnoir
  • Une casserole
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Insectes et nuisibles Pucerons Vie pratique

Pucerons, astuce pour s’en débarrasser

pucerons dans les plantes

Que faire contre les pucerons ?

Découvrez cette astuce de grand-mère pour éliminer les pucerons de vos plantes. L’ail est un ingrédient redoutable pour lutter contre les pucerons. Vaporisez ce répulsif sur vos plantes pour chasser ces petits insectes.


Insecticide naturel à l’ail

  1. Coupez les gousses d’ail en gros morceaux.
  2. Laissez-les macérer pendant 24 heures dans l’eau.
  3. Faites bouillir à couvert l’eau avec l’ail dans une casserole pendant 25 minutes.
  4. Laissez infuser à couvert pendant 30 minutes minimum.
  5. Filtrez l’ail et versez l’eau dans un flacon spray.
  6. Pulvérisez aussitôt ce répulsif naturel sur toutes vos plantes.

Ingrédients

  • 7 gousses d’ail
  • 1 litre d’eau

Équipement

  • Un récipient
  • Une casserole
  • Un filtre
  • Un flacon spray de 1 l
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Engrais Jardin et potager Vie pratique

Purin d’ortie : recette d’un engrais naturel

orties fraiches pour la recette du purin d'ortie

Comment faire du purin d’ortie ?

Le purin d’ortie est un engrais naturel et efficace. Riche en minéraux et en azote, il donne à vos plantes et votre potager toute l’énergie pour stimuler leur croissance. Ce purin d’ortie maison fera des merveilles dans votre jardin !

Recette du purin d’ortie

  1. Cueillez les orties avec des gants.
  2. Hachez les orties puis mettez-les dans un bac. Versez l’eau par-dessus.
  3. Couvrez, puis laissez macérer pendant 10 à 15 jours, tout en remuant quotidiennement. La fermentation est optimale dès lors qu’il n’y a plus de petites bulles présentes à la surface
  4. Filtrez la préparation fermentée, vous obtiendrez votre purin d’ortie.
  5. Diluez ensuite ce purin d’ortie à raison de 1 l de purin pour un bidon de 5 l d’eau.
  6. Versez-le au pied de vos plantations. Il fera un engrais naturel de qualité.

Ingrédients

  • 1 kg de feuilles d’orties fraîches
  • 10 litres d’eau (eau de pluie de préférence)

Équipements

  • Un grand bac en plastique ou en bois
  • Des gants de jardinier
  • Un hachoir
  • Une cuillère
  • Un filtre
  • Deux bidons de 5 litres

Les conseils de nos grands-mères

  • Votre purin d’ortie se conserve dans des récipients à l’abri de la chaleur et du gel, pendant 6 mois maximum.
  • N’utilisez pas des orties montées en graines, choisissez plutôt des jeunes pousses.
  • N’utilisez jamais de récipient métallique pour faire votre purin d’ortie.
  • Veillez à ne pas déposer plus de 1 l de purin d’ortie par mètre carré car c’ est un produit très concentré.
  • Les feuilles d’orties, aux propriétés nutritives reconnues, sont également de très bons agents actifs pour votre compost.
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Tout ce qu’il faut savoir pour entretenir un cactus



Les plantes vertes et plantes d’intérieur comportent bon nombre de familles, aux caractéristiques parfois très différentes. Parmi elles, on retrouve nos amis les cactus. Assez faciles d’entretien, ils sont cependant très sensibles au climat dans lesquels ils évoluent : vous n’entretiendrez pas un cactus de la même façon à Calais qu’à Marseille ! Petit tour d’horizon des principes à respecter pour prodiguer à votre cactus des soins dignes de ce nom, qu’ils soient en intérieur ou en extérieur !

Echinocactus + Sedum serpens
Par CYAN HorticultureTrouvez plus de réalisations de jardins

Qu’est ce qu’un cactus ?

De la famille des cactacées, le cactus se distingue des plantes grasses car ses tissus sont constitués essentiellement d’eau. Les « succulentes » sont, elles, des plantes gorgées de suc.

Cactus
Par Jours & NuitsTrouvez plus de photos de maisons montagne

Zoom sur la morphologie du cactus

Végétal pour le moins atypique, le cactus se démarque des autres plantes par ses formes globuleuses et son aspect « piquant ». Ces caractéristiques ne sont pas le fruit du hasard ! Elles répondent en fait à une adaptation aux conditions climatiques rudes et extrêmes des déserts américains, région d’origine de nos amis cactus.

◦ Pourquoi le cactus est-il « gonflé » ?

Ses formes généreuses sont en fait le résultat d’un gonflement de ses tissus. Ces derniers se gorgent de la moindre gouttelette d’eau pour constituer ses réserves.

De fait, cet aspect arrondi typique est une manière d’exposer le moins de surface possible aux rayons du soleil. Vous l’aurez compris, la conséquence directe de cette particularité est de perdre le minimum d’eau face aux rayons solaires parfois très chauds et donc de sauvegarder ses réserves.

Family Rooms with Nearly Natural Silk Florals - Cactus Floor Plant
Réalisation par Nearly Natural, Inc.Recherchez plus de photos de salles de séjour urbaines

◦ Et les épines dans tout ça ?

Leur rôle est double. D’une part, elles repoussent les prédateurs comme les animaux herbivores qui, dans les zones arides, ont tendance à se diriger vers les cactus en raison de la rareté des denrées.
Par ailleurs, elles sont une manière supplémentaire de présenter le moins de surface possible face à l’agressivité des rayons solaires, et donc de perdre encore moins d’eau…

Landscape - Brighton meets LA Hollywood Hills
Réalisation par imagine design & construction pty ltdDécouvrez plus de photos de jardins tendance

Le climat

La famille des cactées est issue du continent américain et plus particulièrement des zones arides et très chaudes. C’est une des raisons pour lesquelles le cactus est plus facilement cultivable en pot dans un climat tempéré comme celui du nord de la France car cela permet de la rentrer durant les périodes plus fraîches. En effet, les cactus ne supportent pas les températures négatives. Dans le Sud en revanche, et dans les régions où l’hiver n’est pas rigoureux et les températures plus douces, il est possible de cultiver le cactus en pleine terre.

Dans tous les cas, il est fortement conseillé de vous renseigner auprès de votre fournisseur avant d’acheter votre cactus. Leurs conditions de vie et leurs exigences peuvent s’avérer très différentes selon la variété.

Mediterranean Courtyard
Par Sustain Scape ©Inckx PhotographyRecherchez plus de photos de jardins méditerranéens

Les conditions d’humidité

L’humidité est l’un des facteurs clés à considérer pour permettre à votre cactus de vivre le plus longtemps possible. Selon les espèces, elle peut être un point noir car beaucoup de cactus ne la tolèrent pas et vous devez veiller à leur éviter une exposition à un air humide.

De manière logique, de nombreuses variétés duveteuses ne la supportent pas, car elle favorise l’apparition de la pourriture ou d’insectes ravageurs tels que la cochenille.
On peut notamment citer les cactus cierges (Cereus peruvianus), le cactus cornichon (Chamaecereus silvestrii), le cactus féroce (Ferocactus), le cactus melon (Melocactus), ou encore le cactus myrtille (Myrtillocactus), le cierge de montagne (Oreocereus) ou le cactus raquette (Opuntia).

D’autres espèces au contraire tolèrent plutôt bien l’humidité comme le cactus oursin (Echinocactus), qui craint un air trop sec, ou l’Acanthocalycium, qui apprécie d’être brumisé les soirs d’été.

Medical Center
Réalisation par Studio Bespoke ©Patrick BertolinoDécouvrez plus de photos de vérandas et verrières sud-ouest américain

La lumière

L’exposition est déterminante pour optimiser la croissance de votre cactus. Tandis que certains apprécient une exposition directe aux rayons ardents du soleil comme l’Acanthocalycium, le Cleistocactus, le cactus oursin ou encore le cactus laineux (Espostoa), d’autres les craignent au risque de dépérir très rapidement. C’est le cas notamment des Echinofossulocactus ou du Gymnocalycium ragonesii, qui redoutent une exposition directe aux heures les plus chaudes, ou le Notocactus et le cactus à feuilles (Pereskia), qui craignent le soleil brûlant.

Melange terreu drainant
Par Patricia Grolier.Trouvez plus de réalisations de jardins tradition

Le substrat de plantation

Là encore, mieux vaut demander conseil à votre fournisseur pour des soins très ciblés. Cependant, la règle de base pour créer un substrat adéquat et favoriser la croissance de vos cactées est de leur fournir un mélange très drainant et aéré. Cela leur évitera de vivre dans des milieux gorgés d’eau et de voir leurs racines pourrir à cause d’une eau stagnante en fond de pot ou de fosse. Un mélange de terre végétale et de sable et de graviers est donc préconisé.
Pensez aussi à apporter ponctuellement un peu d’engrais spécial cactus à votre plante.

Vardagsrum
Par Alexander White ©Henrik NeroDécouvrez plus de photos de salons scandinaves

L’arrosage

À abolir en hiver, pour donner à votre cactus un repos total favorisant une belle floraison la saison suivante, l’arrosage est toutefois recommandé en été. Sa fréquence devra être adaptée à la variété. Il est généralement conseillé d’arroser votre plante une fois toutes les semaines voire toutes les deux semaines pour un entretien optimisé, le tout étant d’arroser uniquement la motte.

Attention : Un arrosage excessif favorisera l’apparition de pourriture, de cochenilles farineuses ou à carapace ou de pucerons. Pour vous débarrasser de ces insectes nuisibles, il faut vous armer de patience et nettoyer vos cactus à la main avec un chiffon imbibé d’un peu d’alcool.

Townhouse, Melbourne
Réalisation par The Eclectic Creative StudioRecherchez plus de photos de vérandas et verrières urbaines

Le rempotage

Le rempotage est recommandé tous les deux à trois ans. Pour cela, vous devez utiliser des pots à peine plus grands que la taille de la motte, les cactus aimant vivre à l’étroit.
Pour la manutention, il est conseillé, pour ne pas se blesser avec les épines, de sortir le cactus de son pot en l’entourant d’un carton souple d’une main, ce qui laisse votre autre main libre pour enlever le pot.

Berkeley Hills House #2
Par yamamar design ©Bruce DamonteRecherchez plus de photos de salons vintage

Astuce : Si vos cactus vivent en intérieur, pensez à tourner de temps en temps leur pot pour permettre à chaque partie de la plante de pousser de manière homogène.

Houzz

Julie Gambin pour Houzz

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Fabriquez vous même vos pots-pourris !

Comment faire soi-même ses pots-pourris ?

Pas question d’acheter des pots-pourris qui contiennent des parfums de synthèse et autres substances chimiques ! Laissez place à votre imagination en fabriquant vos pots-pourris ! Lavande, cannelle, menthe, romarin … A vous de choisir ! N’hésitez pas à les fabriquer avec des enfants, ils seront ravis. Vous pouvez aussi les offrir à vos amis.

Recette de Grand-mère

  1. Cueillez des fleurs dont vous aimez la senteur.
  2. Placez vos fleurs sur du papier absorbant.
  3. Laissez-les sécher dans un four tiède pendant environ 1 heure.
  4. Ajoutez vos feuilles et vos épices.
  5. Mélangez tous vos ingrédients.
  6. Mettez-les dans un pot hermétique.
  7. Laissez sécher 2 semaines à l’abri de la lumière, secouez de temps en temps.
  8. Ajoutez votre poudre d’iris comme fixateur.(Facultatif)
  9. Versez votre mélange dans vos coupelles ou tissus.

Ingrédients

  • Fleurs fraiches de votre choix (ex. : Lavande, roses, lilas, jasmin, pivoine)
  • Feuilles odorantes de votre choix (laurier, menthe, romarin, géranium)
  • Épices de votre choix (cannelle, clous de girofle, badiane)
  • Poudre d’iris (facultatif)

Équipement

  • Une boite hermétique
  • Petits sachets en tissus ou coupelles

Les conseils de nos grands-mères

  • N’utilisez jamais des ingrédients qui ont été traités à l’insecticide ou fongicide.
  • Vérifiez bien que vos plantes soient bien sèches, elles doivent impérativement être craquantes au toucher.
  • Ne pas utiliser d’objets métalliques pour faire vos mélanges.
  • Changez les pots-pourris tous les deux mois.