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Diabète de type 2 : Moins de risque pour le groupe sanguin O

Diabète de type 2 et le groupe sanguin o
Pour la première fois, les chercheurs de l’Inserm et de l’Université Paris-Sud ont établi que le risque de diabète de type 2 serait plus faible pour les patients correspondant au groupe sanguin O, indiquent-ils dans une étude.

Une vaste étude a été menée durant 18 ans, entre 1990 et 2008 auprès de 82.104 femmes. Jamais les scientifiques n’avaient réussi à établir un lien entre le groupe sanguin et le risque de diabète de type 2. Les patientes du groupe O se sont révélées avoir moins de chance de développer ce diabète, le plus répandu dans le monde (90% des 382 millions de diabétiques).

À l’opposé, les femmes dont le groupe sanguin était B présentaient le plus fort risque d’être atteinte du diabète de type 2 (21%). Le risque, en comparaison avec le groupe O, a été évalué à 10% pour le groupe A et 17% pour le groupe AB.

Reste à connaître les raisons de ce processus. Les chercheurs doivent encore élucider la question. « Malgré la robustesse de nos données, il est nécessaire de répliquer cette étude dans d’autres grandes populations, en particulier avec d’autres patrimoines génétiques, chez les hommes, même si les mécanismes proposés ne sont pas dépendants du sexe », précise Guy Fagherazzi, premier auteur de l’étude.

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40% des enfants mangent moins d’un fruit et légume par jour

Enfant fruits et légumes

L’alimentation des enfants et des jeunes ne correspond pas aux recommandations nutritionnelles. D’après une étude FranceAgriMer/Interfel/ABC+, 40% des Français âgés de 0 à 18 ans mangent moins d’un fruit et légume frais par jour.

Poireau, céleri, carotte… Les légumes continuent d’avoir la vie dure avec les enfants qui les boudent toujours davantage que les fruits. Cette étude précise en effet que le plaisir pour les fraises, pommes et autres fruits est « bien mieux intégré ».

Plusieurs raisons expliquent ce constat, notamment le contexte sociétal. Seuls 35% des mamans mangeaient au moins un fruit ou un légume par jour quand elles étaient petites, souligne l’étude qui n’a interrogé que les mères. « Les pratiques éducatives vis-à-vis des enfants [est] fortement impactées par les effets générationnels », précise l’enquête.

Aussi, les mamans ne sont que 66% à avouer ne pouvoir se passer de ces produits frais. « Les mères [sont] très sensibles à l’évolution de l’actualité socio-économique et l’équilibre alimentaire de leurs enfants constitue une problématique secondaire, face aux incertitudes majeures auxquelles elles pensent devoir les préparer pour demain », indique l’étude. Et de compléter : « Ce sont des mères fortement imprégnées par la culture de « l’enfant-roi », qui se soumettent volontiers aux désidératas de leurs enfants, notamment sur le plan alimentaire ».

Pour autant, le début de vie des petits Français commence plutôt bien. De 0 à 5 ans, six enfants sur dix mangent un fruit ou un légume chaque jour. Le déjeuner (94%) et le dîner (87%) sont les mieux prescrits pour cette consommation.

À l’âge de 6 à 12 ans, la consommation de fruits et légumes s’érode, avec un sur trois qui n’en mange pas. À l’adolescence (13-18 ans), les enfants prennent le pouvoir de choisir. Seul un sur quatre pense à mettre un légume frais dans son assiette, à la cantine ou au restaurant. Dans un tiers des cas, ce choix s’effectue par obligation.

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Plus d’un quart des femmes se pèse tous les jours

Balance et perte de poids

30% des Françaises avouent monter sur la balance tous les jours, révèle une enquête menée par Aujourd’hui.com et publiée récemment. Une majorité (50%) choisit plutôt un rythme hebdomadaire pour vérifier son poids, comme le recommandent les nutritionnistes.

Les Françaises et leur poids, c’est une longue histoire. Tout au long de leur vie, certaines étapes les conduisent à vouloir retravailler leur silhouette. La grossesse est le premier moment qui les pousse au régime (31%), avant la ménopause (21%) et la puberté (19%) ou l’entrée dans la vie active (19%).

Peu importe les raisons de leur motivation, les Françaises veulent surtout maigrir pour être en bonne santé (50%). 26% avouent plutôt vouloir reprendre confiance en elle. Plus inquiétant, 4% déclarent espérer retrouver leur corps de jeune fille.

Alors, chaque jour, 30% de femmes montent sur le pèse-personne, dans l’espoir de confirmer une perte de ventre, première partie du corps qui les complexe. À noter que 4% de répondantes ne font pas confiance à la balance, mais préfèrent jauger une prise de poids en se servant de leurs vêtements.

Le portail dédié au bien-être et à la forme, qui dispense des programmes de coaching minceur en ligne, a décrypté le profil de 450.000 de ses clientes pour publier cette étude. Il s’avère que plus de 78% des participantes n’ont que quelques kilos à perdre, avec un IMC (indice de masse corporelle) supérieur à 25. Toutefois, 47% ont eu raison de faire cette démarche, puisqu’elles sont concernées par le surpoids, dont 31% en situation d’obésité et 2,43% en grande obésité.

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Les seniors sont soucieux de la qualité de leur assiette

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Huit Français sur 10 âgés de 50 à 75 ans mangent des fruits et des légumes, et prennent aussi un petit déjeuner.

Il y a une chose qui réunit les Français âgés de 50 à 75 ans : l’alimentation. Une étude de l’Institut français des seniors révéle que 85% de ces consommateurs prêtent particulièrement attention à la composition de leur assiette, motivés pour des raisons de santé.

82% des seniors soignent leur alimentation pour protéger leur santé. Un souci que portent autant les hommes (78%) ou les femmes (86%). D’autres critères sont pris en compte pour manger sainement : les apports nutritionnels (52%), l’origine géographique (51%). Contrairement aux idées reçues, les seniors ne sont pas les plus enclins à manger bio, ce choix n’étant qu’un dernier critère (21%), avec la marque (18%).

Pas étonnant donc si huit Français sur 10 âgés de 50 à 75 ans mangent des fruits et des légumes, et prennent aussi un petit déjeuner. Aussi, 61% font attention à ne pas sauter de repas tandis que 57% essayent de ne pas grignoter.

Chouchouter son bien-être, c’est un fait, mais les seniors veulent aussi soigner leur apparence. 38% suivent ainsi un régime, plus souvent occasionnel (29%).

Cette étude a été réalisée du 1er au 30 septembre auprès d’un échantillon de 1.005 personnes âgées de 50 à 75 ans.

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Les benzodiazépines et la maladie d’Alzheimer

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Une étude scientifique réalisée par des équipes franco-canadiennes a récemment révélé que la prise de benzodiazépines durant plus de trois mois peut augmenter le risque d’Alzheimer. Selon elle, ce risque peut grimper jusqu’à 51 % dans la majorité des cas constatés.

Codirigée par Sophie Billioti de Gage, chercheur à l’INSERM, puis publiée le 10 septembre par le journal BMJ (British Medical Journal), l’étude révèle que certains médicaments psychotropes pris pendant plus de 3 mois peuvent être associés à un risque de développer la maladie d’Alzheimer. Si les prises s’étendent jusqu’à 6 mois, ce risque peut augmenter jusqu’à 80 %. Selon les auteurs, l’étude a été effectuée sur près de 9000 personnes âgées durant une période de 6 à 10 ans consécutifs.

Les auteurs de l’étude franco-canadienne soulignent d’ailleurs la suspicion d’un lien direct entre la prise de benzodiazépines et la maladie d’Alzheimer. À cet effet, le traitement avec ce type de médicament psychotrope doit être de courte durée et ne pas dépasser les trois mois. En ceci, les résultats de ces travaux renforcent évidemment les mises en garde publiées par les autorités sanitaires contre l’utilisation excessive des benzodiazépines. Dans cette même ligne d’idée, la France par l’intermédiaire de son agence du médicament (ANSM) a avancé ses critiques concernant des durées de traitement souvent trop longues, associées à des prises de médicament pendant plusieurs années. Pourtant, ces cas de traitement présentent un risque accru d’effets secondaires, de chute ou de dépendance. De plus, ils peuvent aussi entraîner parfois une somnolence, des pertes de conscience récurrentes ou encore des états confusionnels.

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Alcool au volant pour les jeunes : faut-il prendre de nouvelles directives ?

alcool au volant

D’après le rapport de la sécurité routière, en 2012, 753 jeunes ont perdu la vie dans un accident de la route. Les causes principales : la vitesse, l’alcool et le cannabis. Face à ces chiffres alarmants, la Sécurité routière invite le ministre de l’Intérieur à prendre de nouvelles mesures plus draconiennes pour éviter ces situations dramatiques.

En 2004, le gouvernement mettait en place le permis probatoire pour responsabiliser les jeunes permis. Aujourd’hui, il souhaite prendre une nouvelle mesure contre l’alcool tendant à la réduire à 0.2 g d’alcool par litre de sang (soit un verre d’alcool selon la corpulence). Cette mesure, qui a été dévoilée dans un rapport de 319 pages remis au ministère de l’Intérieur, aurait été pensée depuis quelques années, mais qui n’a jamais été appliqué pour éviter les polémiques. Et pour cause et toujours d’après ce rapport, la Sécurité routière juge utile de faire un contrôle pédagogique pour éviter les revendications et l’atteinte à la liberté du citoyen.

Pour aller plus loin, il faut savoir que les pays voisins membres de l’Union européenne appliquent déjà cette « sévère restriction », certains pays ayant opté pour la tolérance 0 pour les automobilistes novices comme l’Allemagne ou l’Italie.

Dans l’hypothèse où le gouvernement voterait cette nouvelle mesure, les jeunes n’auraient plus le droit à l’erreur. Un contrôle jugé positif sur l’alcool entrainerait un retrait du permis probatoire puisqu’il faut savoir qu’une conduite en état d’ébriété est passible d’une amende de classe 4 et d’un retrait de 6 points.

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Du potassium pour bien vivre sa ménopause

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On le sait, la ménopause est un passage important pour toutes les femmes. Entre bouffées de chaleur et prise de poids, c’est un moment que beaucoup redoutent. Mais c’est également une période où les AVC sont plus nombreux, c’est pourquoi il est nécessaire de consommer du potassium.

La ménopause est un grand changement dans la vie d’une femme. Ce phénomène naturel n’est pas une maladie, bien qu’il engendre certaines difficultés au quotidien. Bouffées de chaleur, ostéoporose, sécheresse vaginale, anxiété, cette transformation hormonale n’est pas toujours bien vécue par les femmes. Mais saviez-vous que c’est aussi un âge où les AVC se multiplient ?

Avant la période de ménopause, les femmes souffrent bien moins que les hommes de problèmes vasculaires. Mais ce changement les expose de plus en plus à un risque d’AVC notamment, un risque augmenté chez les femmes qui fument, qui souffrent de surpoids, d’hypertension ou tout simplement qui n’ont pas assez d’activité physique. Sylvia Wassertheil-Smoller de l’Albert Collegz of Medicine du Bronx a mené une étude qui met en avant l’effet positif de la consommation de potassium sur les femmes ménopausées. D’après cette même étude, une consommation régulière de potassium ferait baisser de 12% le risque d’AVC.

Le potassium se trouve dans de nombreux aliments tels les légumes à l’image des épinards, des fruits à l’image de l’avocat ou de la banane mais aussi dans le chocolat. Attention, n’y voyez pas là une excuse pour consommer plus de sucreries, la consommation de potassium doit rester raisonnable et il s’agit surtout de manger du chocolat noir.

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Le régime pauvre en glucides serait plus efficace que le régime sans graisses

régime

Une étude récente tord le cou aux préjugés sur le régime, les graisses et les glucides. Les chercheurs des universités de Tulany, de Kaiser Parmente et Johns Hopkins dévoilent des conclusions plus que surprenantes suite à une étude menée pendant une année sur près de 150 individus. La moitié d’entre eux ont suivi un régime « low carb » (pauvre en glucides) tandis que l’autre moitié a suivi un régime pauvre en graisses.

Les Anglo-saxons sont assez fans de ce régime, mais les professionnels de la santé se montrent au contraire très méfiants, surtout en raison de la possibilité de consommer des aliments gras sans restriction. L’étude se devait donc de montrer, grâce à des mesures régulières et précises, si les risques étaient accrus ou moindres en suivant un tel régime.

Les éléments observés sur les patients ont de quoi surprendre ; en effet, contre toute attente, le tour de taille a réduit sensiblement plus chez les volontaires ayant suivi un régime pauvre en graisses dans les six premiers mois (résultats nivelés à la fin de l’étude). En revanche, le risque tant redouté de problèmes cardiovasculaires chez les personnes exerçant un régime pauvre en glucides a pu être balayé.

Les conclusions sont vraiment surprenantes. Tout d’abord, le risque de développement de maladie cardiovasculaire a été mesuré moins élevé chez les adeptes du régime pauvre en glucides. De plus, il s’est avéré que le même groupe a perdu en moyenne 3,5 kg de plus que les personnes ayant suivi un régime pauvre en graisse. De quoi réjouir les personnes qui hésitent à changer drastiquement leur alimentation.

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Notre visage, un nid à acariens ?

visage acariens


Selon les statistiques, le visage des personnes adultes est un véritable logis pour acariens, que ce soit au niveau du nez, du front, ou des joues. D’après les chercheurs, il en existe deux espèces et ces bêtes sont de plusieurs millions à trouver refuge dans les pores de la peau du visage.

Les deux types d’acariens logés dans la peau du visage sont les « Demodex Follliculorum » et les « Demodex Brevis ». Si les premiers sont localisés à la base des cellules productrices de poils, les autres sont surtout logés dans les glandes sébacées, là où se forme le sébum.

C’est pendant la nuit que les acariens se déplacent à la surface de la peau. Les démodex femelles peuvent déposer jusqu’à une vingtaine d’œufs dans un follicule de poils. Pour ce qui est de leur anatomie, ces êtres vivants microscopiques mesurent quelques dixièmes de millimètres, sont pourvus d’un corps en forme de ver et sont dotés de huit pattes.

Les acariens : causes d’infections bénignes

Aussi étrange que cela puisse paraître, les acariens sont identiques partout dans le monde. Aucune explication n’a été trouvée sur leur présence au niveau de la peau du visage, mais il s’avère que ces bêtes sont beaucoup plus rares chez les enfants en bas âge, un phénomène qui fait penser que la propagation est évolutive dans le temps.
Même si les acariens peuvent causer des affections légères comme l’acné, leur présence sur la peau faciale ne cause aucun souci en termes de santé. C’est ce que le professeur Didier Raoult, spécialiste en microbiologie à l’école de médecine de Marseille, a confirmé dans ses propos.

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L’effet miroir du cerveau, qu’il est trompeur !

lecture enfant

Une découverte surprenante vient d’être publiée dans la revue internationale Psychonomic Bulletin & Review. La même partie du cerveau chez les humains qui servirait à reconnaitre les animaux sous différents angles serait aussi utilisée pour reconnaitre les lettres pendant la lecture. Non sans conséquences chez certains enfants…

Le chercheur Grégoire Borst du CNRS aurait notamment compris pourquoi certains enfants ont tant de mal à différencier ce qu’on appelle des « lettres en miroir », à savoir les couples b-d ou encore p-q.

Depuis la naissance, l’être humain habitue son cerveau à reconnaître une même image, qu’il s’agisse d’un animal, d’une maison ou d’un objet, sous différents angles. Ainsi, on peut rapidement deviner la similitude entre deux images montrant une même chose dans deux positions différentes. On appelle ce phénomène celui de « l’effet miroir » ou « la généralisation en miroir ». Le cerveau active cette fonction neuronale lorsque la vue distingue des formes symétriques ou une image présentée plusieurs fois sous un angle différent.

L’enfant étant peu habitué à la lecture, il éprouverait des difficultés à désactiver l’effet miroir et ainsi à différencier les lettres en miroir que nous évoquions plus haut.

Grégoire Borst a aussi constaté l’effet inverse du processus pour les adultes. Après avoir entamé la lecture d’un journal ou d’un livre, ceux-ci auraient plus de mal à admettre rapidement la similitude entre deux animaux juste après.

Cette recherche très intéressante aurait mené ces auteurs à croire qu’il s’agit d’un problème que rencontrent les personnes dyslexiques. Ces dernières auraient ainsi du mal à contourner la généralisation en miroir nuisible à la lecture et donc, à l’expression orale.