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Pour 84 % des Français, le cancer du sein se guérit de mieux en mieux

Cancer du sein

Pour 64 % des Français, interrogés lors du dernier observatoire Institut Curie/Viavoice, le cancer du sein se vit de mieux en mieux, et pour 84 % d’entre eux, il se guérit plus vite également.

S’ils sont autant à penser cela, c’est grâce aux derniers chiffres parus, révélateurs des avancées médicales concernant ce type de cancer. En effet, il y a désormais 86 % de survie 5 ans après le diagnostic et 76 % 10 années après.

Les femmes sondées lors de cette enquête révèlent que ce sont les changements physiques qui les affectent le plus. 67 % d’entre elles estiment que ces modifications ont un impact direct et important sur leur vie de femme.

En effet, elles sont 34 % à évoquer des effets secondaires directement liés à la prise du traitement. 33 % pensent que ce sont les changements physiques radicaux qui pèsent le plus sur leur féminité, et notamment l’ablation des seins.

Pour 26 % d’entre elles, la vie sexuelle est elle aussi touchée négativement. 25 % vont même jusqu’à abandonner l’idée d’avoir un enfant, ou ont recours à l’adoption.

Chaque année en France, ce sont 54 000 nouveaux cas qui sont diagnostiqués, à l’âge moyen de 63 ans.

Méthodologie: l’enquêté menée par l’institut Viavoice a mobilisé 3 échantillons à différents niveaux, pour une vision détaillée des thématiques abordées. Un échantillon national de 1 001 individus, représentatif de la population française âgée de plus de 18 ans, interrogés en ligne du 9 au 17 juin 2016. Concernant le vécu de la maladie et l’accompagnement, 237 patientes de l’Institut Curie ont répondu à un questionnaire dédié mis à leur disposition du 9 juin au 15 juillet 2016. Enfin, sur les questions liées à la féminité et à la maternité après un cancer du sein, 833 patientes de l’Institut Curie ont répondu à un questionnaire dédié mis à leur disposition du 9 juin au 15 juillet 2016. Les données ont été traitées et analysées par l’institut Viavoice.

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Vitamine D : faites des réserves pour l’hiver

Vitamine D

La vitamine D est excellente pour la santé. Utile pour le cœur et la densité osseuse, elle favorise efficacement le fonctionnement de notre immunité. Mieux encore, elle présente des propriétés anti-cancer. Voici nos conseils pour en stocker au maximum avant l’hiver et ainsi prévenir les petits virus saisonniers.

Exposez-vous au soleil 5 à 15 minutes

Les médecins et naturopathes conseillent de privilégier des moments où le soleil est haut dans le ciel, aux horaires généralement contre-indiqués entre 11 h et 16 h.

• Un maximum de surfaces (en jupe, short, robe, t-shirt…) souvent mais peu de temps.
• 5 à 15 mn selon l’index UV (5 mn pour les peaux claires dans le sud).
• Idéal pendant la pause déjeuner (12 h-13 h)

10 aliments riches en Vitamine D

• Huile de foie de morue
• Saumon (entre 6 et 23 µg pour 100g),
• Truite (11 µg pour 100g),
• Hareng (7 µg pour 100g),
• Jaune d’œuf (de 2 à 3,2 µg selon sa cuisson),
• Lait (3 µg pour 250 ml),
• Foie de veau (2,5 µg pour 100g),
• Boissons au soja (2,125 µg pour 250 ml),
• Thon en conserve (1,2 µg pour 100g),
• Champignons de Paris cuits (1,18 µg pour 100g).

Des gouttes de Vitamine D3 en compléments alimentaires

Taux dans le corps recommandé : 40 à 45 ng/ml (100 à 112,5 nmol/l). 8 Français sur 10 sont carencés en France.

On les trouve sous forme d’ampoules (1 prise à renouveler tous les 6 mois). Pour être plus efficace, l’apport en vitamine D doit être continu. Des gouttes de vitamine D3 peuvent être prises tous les jours, notamment en hiver. Attention aux importations des Etats-Unis sous formes de cachets, beaucoup plus fortement dosés et donc peu recommandés. Privilégiez les goutes naturelles issues de la lanoline et fabriquées en France.

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Soins dentaires : pas plus de 8 plombages au mercure

Plombages au mercure

Il existe de multiples amalgames dentaires. Le plombage au mercure fait partie des plus économiques mais aussi des plus efficaces. Pour autant, il n’est pas dépourvu de tout danger. Selon une récente étude, le mercure devient toxique s’il compose plus de 8 plombages dans une même bouche.

Après l’analyse des données de 15 000 patients ayant subi des soins dentaires, les chercheurs ont observé chez eux un niveau plus élevé de mercure de méthyle, la forme la plus nocive du mercure. Ces travaux ont été publiés dans la revue Ecotoxicology and Environmental Safety.

Au-delà de 8 plombages, les taux de mercure s’envolent avec une augmentation de plus de 150 %. Un seuil à partir duquel l’exposition devient réellement néfaste pour la santé. Sachant qu’à des niveaux élevés, le métal lourd est toxique pour le cerveau, le cœur, les reins, les poumons et le système immunitaire.

En quelques chiffres, selon l’étude :

• 25 % des adultes reçoivent en moyenne 11 soins ou plus.
• La moyenne se situe à 3 plombages par adulte.
• En 1991, l’OMS annonçait que la plus grande source de mercure à laquelle la population s’exposait venait des amalgames dentaires.

Pour mesurer le taux de mercure dans l’organisme et juger de la qualité de nos mécanismes d’élimination, une prise de sang combinée à un échantillon de cheveux et d’urine est toute indiquée.

Des alternatives peu convaincantes

Le plombage au mercure est encore aujourd’hui considéré comme la meilleure obturation, sûre, antibactérienne et durable 30 ou 40 ans. Ainsi, le développement de nouveaux composants n’est pas parmi les principales priorités.
Il existe les résines composites dentaires. Le problème est que ces résines peuvent libérer de petites quantités de bisphénol A (BPA), un perturbateur endocrinien aux effets néfastes pour la santé. Il est interdit en France dans tous les contenants alimentaires commercialisés depuis janvier 2015.

Davantage de recherches sont nécessaires, notamment pour mieux cerner les effets de l’exposition au BPA à partir de ces matériaux à base de résine.

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La sieste est bonne pour la santé si l’on ne dépasse pas 1 heure

Sieste

Les vertus de la sieste sont vantées régulièrement. Cependant, cette pratique de plus en plus plébiscitée pourrait provoquer du diabète si elle se prolonge au-delà d’une heure. C’est ce que révèle une étude japonaise accueillie malgré tout avec une certaine réserve par des experts indépendants.

Ce sont quatre chercheurs de l’université de Tokyo qui ont démontré que des siestes de plus de 60 minutes par jour engendrent « un risque significativement plus élevé de diabète de type 2 ». L’étude, qui n’a pas encore été publiée dans une publication revue par un comité de lecture, explique que ce risque supplémentaire est évalué à 45 %.

Pour rappel, le diabète de type 2 est l’incapacité de l’organisme à réguler le niveau de sucre dans le sang. Il représente 90 % des cas de diabète et peut causer des problèmes de santé très graves comme la cécité, des affections cardiovasculaires, ou encore, une baisse de la sensibilité des nerfs, si la maladie n’est pas traitée.

Selon l’enquête, les personnes dont la sieste dure moins de 40 minutes ne sont pas davantage touchées par le diabète, puis la fréquence augmente progressivement jusqu’à montrer un écart significatif au-delà de 60 minutes.

En revanche, les scientifiques qui ont compilé 21 études portant sur plus de 300 000 personnes, n’ont pas trouvé de cause à effet entre la durée des siestes et le risque de surpoids.

« Cette étude ne prouve pas à coup sûr que la sieste pendant la journée provoque le diabète, mais seulement qu’il y a une association entre les deux qui doit être étudiée dans des recherches ultérieures », a précisé l’EASD dans le communiqué de presse qui accompagne l’étude.

Néanmoins, ces résultats doivent être pris avec précaution. Comme le soulignent des experts extérieurs à l’étude, on ne peut exclure que la fréquence accrue des diabètes soit liée à d’autres causes.

« Un des biais possible est que les gens qui sont peu actifs et en surpoids ou obèses sont probablement plus enclins à faire des siestes durant la journée. Or ces personnes ont aussi plus de probabilité de développer un diabète », a indiqué Paul Pharoah, professeur d’épidémiologie du cancer à l’université de Cambridge (Royaume-Uni).

Il pourrait aussi y avoir « un lien de causalité inversé: une pratique de la sieste pendant le jour causée par un diabète non diagnostiqué », a-t-il ajouté.

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Moi(s) sans tabac en novembre : un « kit » gratuit disponible en pharmacie

Mois sans tabac

Un « kit d’aide à l’arrêt du tabac » est disponible en pharmacie depuis le 10 octobre 2016 pour tous les fumeurs souhaitant participer au premier « Moi(s) sans tabac » organisé en France à partir du 1er novembre 2016.

Le tout premier « Moi(s) sans tabac » en France invite tous les fumeurs à arrêter de fumer pendant au moins 30 jours à partir du 1er novembre 2016.

« Plus d’un fumeur sur deux souhaite arrêter de fumer, +Moi(s) sans tabac+ va les y aider », déclare Marisol Touraine, la ministre de la Santé.

Plus de 50 partenaires (acteurs publics, associations, médias, grandes entreprises) participeront à cette opération.

Durant 30 jours, cette opération, inspirée de l’initiative britannique « Stoptober », « multiplie ainsi par 5 les chances d’arrêter de fumer définitivement », selon le ministère de la santé.

Pour preuve, depuis le lancement en 2012, la Grande-Bretagne compte de plus en plus de fumeurs qui ont décidé d’arrêter.

On n’y compte d’ailleurs aujourd’hui plus que 18 % des plus de 15 ans, contre près du tiers en France. Notre pays fait même figure de mauvais élève en Europe avec 73 000 décès attribués au tabac chaque année.

Une campagne de communication passe en ce moment à la télévision, sur Internet et dans les rues (affichage) pour inciter les fumeurs à participer à l’opération.

Ces kits, disponibles gratuitement dans toutes les pharmacies sont notamment composés :

– D’une brochure de préparation,
– D’un agenda de 30 jours avec des conseils quotidiens,
– D’un disque pour calculer leurs économies.

Le défi collectif commencera le 1er novembre 2016. Tout au long du mois, des événements seront organisés (consultations d’aide à l’arrêt, défis sportifs etc.) dans différents lieux (espaces collectifs, espaces de loisirs, espaces commerciaux, en entreprise etc.).
Pour l’occasion, Tabac Info Service, dispositif d’information et d’aide à l’arrêt du tabac créé en 1998, a totalement été repensé.

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Pokémon Go : recommandé par les spécialistes pour lutter contre le diabète de type 2

Pokémon

Selon une récente étude, le jeu de chasse virtuel Pokémon Go pourrait trouver sa place dans le monde médical. Pour cause, des spécialistes britanniques en diabétologie y voient un moyen extrêmement ludique de lutter contre le diabète de type 2.

Avec plus de 75 millions de téléchargements dans le monde, Pokémon Go est le jeu mobile du moment qui fait bouger la planète. Il permet littéralement de chasser des Pokémon dans les rues – les célèbres petits « monstres de poche » des années 90 – grâce à la réalité augmentée. Le plus intéressant est qu’il nous pousse à marcher des kilomètres sans que l’on s’en rende compte.

Des chercheurs britanniques spécialisés en recherche internationale sur le diabète y ont alors vu le moyen parfait pour lutter contre la sédentarité et l’obésité. Pour cause, la principale recommandation pour prévenir et traiter le diabète est de pratiquer 2 h 30 d’activité physique par semaine.

→ Des breaks de 5 minutes chaque demi-heure dans un mode de vie essentiellement sédentaire, en position assise, réduirait significativement les niveaux d’insuline et la glycémie. Il s’agirait alors simplement de marcher ou de faire quelques mouvements.

Selon le docteur Tom Yates, « toute chose qui tire les gens de leur canapé et les fait arpenter les rues peut être une solution. Ce jeu en est une novatrice pour des obésités débutantes. La marche à pied est largement sous-estimée, pourtant c’est la forme d’exercice la plus facile, accessible et économique pour devenir actif et rester en bonne santé ».

A travers cette étude publiée dans la revue Diabete cares, les chercheurs recommandent vivement ce jeu ludique et non violent. D’autant qu’il peut se pratiquer en famille et par là-même resserrer le lien social. Prudence tout de même à ne pas se laisser aller à des conduites dangereuses au volant, en traversant la rue, en s’aventurant dans des endroits sombres et isolés.

Le saviez-vous ?

• Parmi les causes du diabète, l’on compte les facteurs de prédisposition (gènes, antécédents familiaux, etc.) mais aussi et surtout le surpoids, l’obésité, le manque d’activité physique et la sédentarité.
• Le diabète de type 2 représente 90 % des diabètes rencontrés dans le monde.
• Le diabète de type 2 touche près de 3,5 millions de personnes en France, plus 600 000 à 700 000 qui l’ignorent.

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Migraines : des bactéries dans l’organisme responsables des maux de tête

Femme qui a la migraine

Selon une récente étude américaine, les personnes migraineuses auraient davantage de bactéries dans la bouche, la gorge et le microbiote intestinal. Ces bactéries, influant sur les nitrates alimentaires, seraient responsables des maux de tête.

On retrouve ces nitrates alimentaires, formes oxydées de l’azote, dans les viandes transformées, comme le bacon, la charcuterie, mais aussi dans les vins, le chocolat, les légumes feuillus et certains médicaments.

Des chercheurs américains de l’université de San Diego ont analysé les échantillons fécaux de 171 personnes souffrant de migraine comparativement à 172 échantillons oraux et 1996 échantillons fécaux de participants en bonne santé.

Il existe bel et bien une différence entre les patients migraineux et les personnes non sujettes aux maux de tête.

→ Ils hébergent plus de bactéries dans la bouche, la gorge et le microbiote intestinal. Ces bactéries convertissent les nitrates en oxyde nitrique dans le sang, pouvant ainsi induire des maux de tête.

Au regard de l’étude, publiée dans la revue mSystems, les patients migraineux présentent, en moyenne, significativement plus de ces bactéries que les témoins non migraineux, que ce soit dans la bouche ou les intestins.

Un phénomène que les scientifiques ont déjà pu observer chez des patients cardiaques. Pour cause, environ quatre patients sur cinq qui prennent des médicaments contenants du nitrate pour traiter la douleur à la poitrine ou l’insuffisance cardiaque congestive présentent des maux de tête sévères comme effets secondaires.

Antonio Gonzalez, auteur de l’étude, explique : « nous avons désormais une piste qui nous permet d’aborder les migraines bien qu’il reste à voir si ces bactéries sont une cause ou un résultat des troubles ».

Prochaine étape, de nouveaux tests ciblant les différents types de migraines.

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Alzheimer : un traitement expérimental sans effet toxique prometteur

alzheimer

D’après les résultats d’un récent essai clinique, un traitement expérimental contre la maladie d’Alzheimer se révèlerait prometteur et sans effets toxiques.

Les laboratoires américains Merck ont développé une molécule appelée verubecestat, capable de réduire la présence de protéines toxiques beta-amyloïdes dans le cerveau en bloquant une enzyme appelée BACE1.

Dans la maladie d’Alzheimer – une dégénérescence neurologique incurable liée au vieillissement-, ces protéines s’agglutinent et forment ainsi des plaques, altérant le fonctionnement des neurones et affectant les capacités cognitives dont notamment la mémoire.

Pour l’heure, les traitements existants minimisent les symptômes de la maladie mais aucun n’arrête ou ralentit sa progression.

Cet essai a compté 32 participants souffrants de la maladie d’Alzheimer à des stades précoces et modérément avancés.

Sans effet toxique

Matthew Kennedy, du laboratoire de recherche de Merck dans le New Jersey, explique que contrairement aux autres molécules neutralisant l’enzyme BACE1 développées et testées précédemment, la verubecestat n’est pas toxique.

Elle n’a ainsi provoqué aucun effet secondaire hépatique et neurologique sévère.

Les chercheurs ont mesuré les effets de cette molécule et constaté qu’une ou plusieurs doses de verubecestat pouvaient réduire les niveaux nocifs de beta-amyloïde.

Publiée dans la revue médicale américaine Science Translational Medicine, cette étude a ouvert la voie à deux essais cliniques plus étendus qui sont en cours avec près de 3 000 participants.
Si les résultats sont concluants, ce traitement pourrait être commercialisé d’ici deux à trois ans sous forme de comprimés.

Le saviez-vous ?

• Le nombre de personnes souffrant d’Alzheimer pourraient dépasser les 28 millions d’ici 2050 aux Etats-Unis lorsque toute la génération des baby-boomers aura plus de 80 ans.
• Plus de 36 millions de personnes dans le monde sont atteintes de démence, dont une majorité de la maladie d’Alzheimer. Ce nombre devrait doubler d’ici 2030 et tripler d’ici 2050 si aucun traitement efficace n’est découvert. (Chiffres de l’OMS)

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Résistance aux antibiotiques : un problème majeur

Résistance aux antibiotiques

Mercredi 21 septembre 2016, des dirigeants mondiaux se sont réunis à New York à l’occasion d’une réunion sur la résistance aux antibiotiques, qui est devenue une préoccupation majeure en matière de santé publique.

Plusieurs interrogations ont été alors soulevées : comment la combattre et quelle est son ampleur ? Quelles sont ces « super-bactéries » ou bactéries antibiorésistantes ? En outre, ces deux termes désignent toutes les bactéries qui deviennent résistantes à un ou plusieurs antibiotiques.

Plusieurs explications viennent expliquer pourquoi elles se multiplient, comme tout d’abord la consommation massive et répétée d’antibiotiques, ou leur mauvaise utilisation comme un arrêt du traitement trop tôt par exemple. Ce phénomène peut également être dû à une mutation génétique aléatoire de la bactérie, qui lui permet de survivre au traitement et de transmettre cette caractéristique en se reproduisant.

Cette question de santé publique ne touche pas seulement l’homme puisque les antibiotiques sont utilisés massivement dans l’élevage, dans le but de soigner les animaux mais aussi de favoriser leur croissance. De plus, les bactéries qui sont résistantes dans le monde animal peuvent ensuite se propager chez l’homme, soit par les déjections ou par la contamination de l’eau.

Si les dirigeants mondiaux se sont réunis, c’est parce que les bactéries résistantes font planer une menace, celle d’une recrudescence internationale des infections mortelles, rendant de plus en plus difficile de soigner des maladies dont on guérissait bien jusqu’à maintenant.

En milieu hospitalier, ce sont les entérobactéries et le staphylocoque doré qui sont les plus fréquents, et qui sont responsables d’infections nosocomiales graves.

Dans le monde, la résistance aux antibiotiques concerne de nombreuses maladies, à l’image de la dysenterie, de la pneumonie, des infections urinaires, ou des maladies sexuellement transmissibles comme les syphilis, chlamydiose et gonorrhée. Selon l’ONU, l’on déplore 480 000 personnes atteintes d’une forme de résistance aux antibiotiques chaque année. Elle est d’ailleurs responsable de 700 000 décès par an dans le monde, dont 23 000 aux États-Unis et 13 000 en France, selon une estimation.

Ce phénomène pourrait s’intensifier et causer dix millions de morts par an d’ici à 2050, selon une récente enquête britannique. Cela équivaudrait au nombre de victimes du cancer.

Comment stopper ce phénomène ?

Pour lutter contre cette baisse d’efficacité des antibiotiques dans le monde, il faudrait limiter leur utilisation. Comme le soulignait récemment l’OMS : « le bon antibiotique, au bon dosage et au bon moment », changerait la donne. Des recherches sont également menées pour tester des traitements alternatifs aux antibiotiques. Car depuis 30 ans maintenant, aucune nouvelle classe d’antibiotiques n’est arrivée sur le marché. Cette recherche a été délaissée par les gros laboratoires car jugée peu rentable.

Autre piste, faire appel à la phagothérapie qui consiste à utiliser des virus qui pénètrent au sein de la bactérie afin de s’y reproduire, entraînant son élimination. Mais ce n’est pas tout, des techniques de manipulation génétique sont également envisagées, et ce afin de supprimer les gènes de résistance des bactéries.

Enfin, des protéines présentes dans la nature, nommées peptides antimicrobiens, sont en ce moment étudiées pour leur capacité à rompre les membranes des bactéries.

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Movember : une moustache contre le cancer

Une moustache

Ne vous étonnez pas de retrouver vos fils de réseaux sociaux complètement envahis… de poils. Movember est de retour pour le mois de novembre. Et malgré la frivolité apparente du projet, la cause est sérieuse.


« Une moustache pour la vie d’un proche »

Le mouvement Movember (« movembre », mot-valise constitué de « moustache » et de « novembre ») utilise les poils du visage pour faire parler de la lutte contre le cancer de la prostate, le cancer des testicules et le suicide des hommes. Un outil important pour lever des fonds et ainsi contribuer au niveau international à la lutte.

Les règles de Movember sont simples :

→ Entamer le mois rasé de près et se laisser tranquillement pousser la moustache en encouragent ses proches à apporter leur soutien financier au projet. Barbes et boucs sont exclus, et le site web du mouvement ne demande qu’une chose aux participants : se conduire « en parfaits gentlemans ». Hommes et femmes ont la possibilité de se lancer des défis physiques ou d’organiser un événement : tout est bon pour « attirer l’attention et lever des fonds ».

Une campagne mondiale

Créé en Australie en 2003, le mouvement Movember a été initié pour éveiller les consciences aux problèmes de santé touchant spécifiquement les hommes. Devenu organisation caritative de plein droit en 2004, ce mouvement reverse depuis les fonds collectés à la Prostate Cancer Foundation australienne. En 2007, l’organisation s’est installée en Nouvelle-Zélande, au Canada, en Espagne, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Là-bas, elle s’est associée avec les institutions de lutte contre le cancer de la prostate.

L’an dernier, la campagne internationale incluait également l’Autriche, la Belgique, la République tchèque, le Danemark, la Finlande, la France, Hong Kong, l’Allemagne, l’Irlande, les Pays-Bas, la Norvège, Singapour, l’Afrique du Sud, la Suède et la Suisse. Le mouvement a levé depuis son origine environ 486 millions d’euros qui ont permis de financer 1 200 projets de santé masculine dans le monde.

Owen Sharp, président de la Fondation Movember, explique qu’« en collaborant avec les hommes sur le terrain, et en comprenant ce qui fonctionne le mieux, la Fondation aide à accélérer le changement afin d’agir avant qu’il ne soit trop tard ».