Comment calmer un enfant après une colère ou un chagrin ?
Découvrez en vidéo la technique de relaxation de la sophrologue. La méthode de la bougie permet de mieux respirer afin de détendre et apaiser l’enfant.
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Plongez dans l’univers de l’acupuncture avec le docteur Philippe Maslo, médecin généraliste, acupuncteur et ostéopathe.
L’acupuncture est une médecine chinoise de plus de 5000 ans consistant à appliquer des aiguilles sur des points du corps appelés méridiens afin de faire circuler l’énergie. Souvent très éloignée de notre conception scientifique habituelle, elle a sa propre logique de compréhension des pathologies et sa propre conception de l’anatomie, de la physiologie et de la physiopathologie.
Consulter un acupuncteur, c’est faire le choix d’essayer une médecine ancrée dans le fonctionnement naturel du corps humain et ne pas prendre de médicaments. L’acupuncture peut être un recours pour de nombreux problèmes que la médecine occidentale ne saurait pas traiter car soit inefficace, soit inadaptée. Cette discipline traite les maux de tête, de dos ou de grosses, les déséquilibres hormonaux, les pathologies inflammatoires et est aussi recommandée aux femmes enceintes dont les bébés se présentent par le siège.
L’acupuncture est une démarche globale car on ne traite pas un symptôme mais un patient en rétablissant un équilibre de fonctionnement du corps. Cette option thérapeutique présente des qualités curatives mais également des qualités préventives.
En acupuncture, la première séance est primordiale car c’est à ce moment-là que le patient va être interrogé, qu’il va être examiné et que l’on va établir un diagnostic. « Personnellement, je me laisse toujours un peu de temps pour faire mon diagnostic et prévoir mon plan de traitement. » indique le docteur Philippe Maslo. Ensuite, les points d’acupuncture peuvent varier selon les réponses au traitement et le nombre d’aiguilles posées peut changer. On les pose souvent de manière symétrique : si un point est posé à gauche, il le sera aussi à droite mais cela peut varier en fonction des praticiens.
Les résultats sont variables : on pourra obtenir une absence d’amélioration tout comme une guérison complète. Cela dépendra de l’aptitude du praticien à nous comprendre et à appliquer un plan de traitement qui est adapté à notre problématique. Les pathologies comme le cancer ne peuvent être soignées par l’acupuncture. Cependant, cette discipline est efficace pour prévenir les effets secondaires des chimiothérapies. Pour guérir, il faut discuter clairement de ses attentes avec l’acupuncteur.
Jusqu’à récemment, l’acupuncture étant comme une médecine, les médecins étaient les seuls à pouvoir l’exercer. Néanmoins, un spécialiste en médecine chinois n’aura pas besoin de connaître la médecine occidentale pour pratiquer cette discipline car ce sont deux approches totalement différentes. Pour trouver un bon acupuncteur on peut se fier au bouche à oreilles ou alors consulter l’annuaire de l’association française d’acupuncture. En outre, il faut choisir un praticien qui nous inspire confiance, qui n’a pas de prix trop élevé et qui ne nous fait pas de consultation tous les deux jours.
Le prix d’une séance peut être très variable : un médecin acupuncteur conventionné de secteur I vous facturera au tarif sécurité sociale c’est-à-dire 18 euros. Cependant, si l’on espère de réels résultats, il faudra compter une séance à en moyenne 80 euros.
Temps de préparation: 25 minutes
Temps de cuisson: 1 heure et 20 minutes
Budget: Peu onéreux
Niveau d’exécution: Facile
Pour 6 personnes – Préparation : 10 min – Cuisson : 20 min
Une étude de l’institut de sondage Kantar Worldpanel a récemment démontré que les ventes de produits ménagers en France ont fortement baissé cette année. Il semblerait en effet que les Français, à la recherche de produits naturels, privilégient désormais les produits d’antan comme le savon noir, le vinaigre blanc ou encore le bicarbonate.
Une enquête de Kantar Worldpanel qui a examiné en 2016 les habitudes d’achats de plus de 20 000 ménages en récoltant les scans des code-barres des produits achetés tous circuits de distribution confondus (y compris les achats en ligne) a montré que 63 % des français préfèrent acheter un produit à base d’ingrédients naturels qu’un produit d’entretien chimique. Une tendance qui rappelle les changements au niveau de l’alimentation des Français qui choisissent désormais des produits moins transformés, plus sains et plus bio.
En 2017, c’est 86,7 % des foyers français ont acheté un produit d’entretien, soit 580 000 foyers de moins qu’en 2016. C’est la première fois depuis trois ans que les français dépensent moins dans le rayon ménager.
Cette baisse de popularité des produits ménagers est due à plusieurs études récentes qui ont révélé la toxicité d’un certain nombre de produits dont les composés agissent comme des perturbateurs endocriniens. C’est pour cela qu’il est préférable d’acheter des produits ménagers qui bénéficient d’un label tel que l’écolabel européen ou la certification Ecocert.
Les produits comme le bicarbonate de soude (16,4 %) ou le savon noir (13,4 %) sont toujours plus achetés par les foyers qui considèrent à 69 % le ménage comme une corvée. Mais la grande star des rayons reste incontestablement le vinaigre blanc : 2/3 des français en ont acheté cette année ce qui représente 750 000 foyers en plus qu’en 2016.
On note aussi la multitude de recettes simples pour nettoyer son intérieur que l’on peut trouver sur Internet, nécessitant le quatuor gagnant du ménage rapide et naturel une bouteille de vinaigre blanc, un sachet de bicarbonate de soude, quelques citrons, du savon de Marseille et du savon noir sans oublier une bonne brosse au poil en fibre naturelle.
Même si les industriels tentent de changer leur image, on constate encore une fois que les marques de produits ménagers bio attirent de plus en plus les consommateurs, les seules qui recrutent et fidélisent cette année, achève cette étude.
L’EFT (« emotional freedom technique ») ou technique de libération émotionnelle a été développée en 1993 par l’Américain Gary Craig. Elle a pour but de déprogrammer les émotions négatives ancrées. Zoom sur cette thérapie brève qui connaît toujours plus de succès avec Jean-Michel Gurret, psychothérapeute français et formateur en EFT.
Sigle anglais de « emotional freedom technique », l’EFT, traduit en français par « technique de libération émotionnelle » est une thérapie psychocorporelle qui agit sur le système nerveux autonome et qui consiste à traiter des blocages émotionnels liés à des évènements en utilisant la stimulation de méridiens d’acupuncture précis avec le bout des doigts. Cette discipline est une technique de relaxation, de gestion du stress et de l’anxiété, que l’on peut utiliser seul pendant une crise d’angoisse ou encore en cas de contrariété plus légère.
En général, l’EFT est utilisée en complément des traitements psychothérapeutiques notamment chez les patients souffrant de stress post-traumatique ou de dépression. Aux Etats-Unis, c’est le traitement de première intention. Néanmoins, l’EFT peut aussi être utile pour traiter le manque de confiance en soi (difficulté à parler en public, manque d’estime de soi, jalousie excessive), la colopathie fonctionnelle, les problèmes de fertilité, les troubles du sommeil ou encore pour développer ses performances sportives. On peut également utiliser la technique de libération émotionnelle pour les enfants confrontés aux troubles de l’apprentissage, à la dyslexie, à l’énurésie, aux terreurs nocturnes et aux phobies scolaires.
Au cours de la première séance, le patient fixera avec son praticien les objectifs à atteindre, les changements souhaités et lui fera connaître son histoire afin qu’il puisse identifier l’origine de son problème à traiter. Ensuite, le patient devra fixer son attention sur ce qui le dérange pendant que le thérapeute tapotera sur des méridiens, points énergétiques du corps du patient. Pendant plusieurs séances, il devra répéter une affirmation positive en rapport avec sa problématique. Après la première séance, le patient disposera déjà d’instructions qui lui permettront de poursuivre le travail chez lui. Pour de simples demandes, une à cinq séances suffiront. Pour des cas plus complexes, plus de séances seront nécessaires : toutes les deux ou trois semaines, voire une fois par mois.
Consultez le site du praticien car la qualification de « praticien en EFT » n’est pas réglementée. Cela vous permettra de vous renseigner sur sa formation, son expérience, ses spécialités, sa certification par une école. N’hésitez pas à lui poser toutes les questions souhaitées avant de prendre rendez-vous. De plus, si vous jugez le thérapeute ni bienveillant, ni empathique ou que vous n’êtes pas à l’aise avec lui, fiez-vous à votre intuition et arrêtez le suivi.
Le prix d’une séance peut varier selon l’endroit où se trouve le praticien et selon son expertise. Vous débourserez entre 60 et 100 euros pour une consultation d’une heure. Attention, un prix élevé n’est pas obligatoirement signe de qualité. En outre, méfiez-vous aussi des offres promotionnelles que vous trouverez sur les sites d’achat groupé. Généralement, les bons thérapeutes ont généralement un agenda bien rempli.
Sous le terme de « phobie scolaire », se cache un trouble du comportement anxieux plus qu’un refus d’aller à l’école. L’association Phobie scolaire, rend compte d’un phénomène en augmentation et livre des pistes pour y remédier.
La phobie scolaire représenterait 1 à 5% des enfants scolarisés dans les pays occidentaux. Absentéisme, difficultés croissantes pour se rendre à l’école voire déscolarisation totale, le terme de « phobie scolaire » que réfutent les psychologues, masque une véritable détresse de l’enfant qui refuse d’aller en classe parce qu’il ressent une angoisse liée à l’établissement et à l’environnement scolaires.
Ce trouble peut se traduire par différents signes avant-coureurs comme les nausées, les maux de tête, des crises d’angoisse ou de spasmophilie.
Le Dr Marie-France Le Heuzay, responsable de l’unité de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital Robert Debré à Paris l’explique par différents facteurs qui sont personnels à chaque élève. On y retrouve la peur excessive de l’échec ou du jugement, la confrontation à des situations de harcèlement ou encore la peur ancienne de la mort et de la séparation réactualisée par un traumatisme récent.
Les jeunes atteints de phobie scolaire multiplient les absences, restent parfois enfermés chez eux, renoncent à leurs loisirs et s’isolent, ne parvenant même plus, pour certains, à se lever le matin. Or, selon le Dr Le Heuzay, il est impératif que l’enfant bénéficie d’une prise en charge sans tarder, au risque de compliquer plus encore le retour en classe.
La phobie scolaire doit être diagnostiquée par un médecin qui orientera le jeune en difficulté vers un spécialiste pouvant alors proposer une alternative médicamenteuse, une psychothérapie, voire une hospitalisation, en fonction du degré du trouble.
Différentes structures sont aussi à même d’aider ces élèves comme les Centres médico-psychologiques (CMP), les Centres médico-psycho-pédagogique (CMPP), les maisons des adolescents ou encore les Points accueil écoute jeunes (PAEJ). La reprise de la scolarisation est progressive. Au sein de l’unité de psychopathologie de l’hôpital Robert Debré, les enfants et adolescents qui souffrent de phobie scolaire peuvent aller dans le centre scolaire dédié, encadrés par les enseignants de l’Éducation nationale.
À l’Espace méditerranéen de l’adolescence de l’Hôpital Salvator de Marseille, fondé par le pédopsychiatre Marcel Rufo, de nombreux phobiques scolaires ont le loisir de suivre des ateliers de parole, de sophrologie, de relaxation ou de web radio, ainsi que des cours dispensés par des professeurs de l’Éducation nationale. Ils peuvent même y passer leurs examens.
Si en France, il n’existe pas encore d’école spécialisée, la Belgique vient elle de créer « Les Ados de Robert Dubois », une nouvelle section de cette école de l’enseignement spécialisé à destination des enfants phobiques.
Si les cours par correspondance sont déconseillés, les phobiques scolaires peuvent parfois bénéficier du Service d’accompagnement pédagogique à domicile (SAPAD) ou d’aménagements comme le Projet d’accueil individualisé (PAI) qui module l’emploi du temps de l’élève.
L’Association Phobie scolaire (APS) a vu le jour pour faire reconnaitre cette maladie et a créé un réseau de correspondants régionaux destinés à venir en aide aux familles concernées.
www.phobiescolaire.org
Temps de préparation: 10 minutes
Temps de repos: 30 minutes
Temps de cuisson: 45 minutes
Budget: Peu onéreux
Niveau d’exécution: Facile
L’hypnose est une médecine douce permettant de remédier à de nombreux maux. Gros plan sur l’hypnose, une discipline utilisée en médecine et en psychothérapie, avec le docteur Michel Ruel, ancien chef de service de médecine à l’hôpital Max-Fourestier de Nanterre (92), et auteur du livre « Se soigner avec l’hypnose et l’autohypnose ».
L’hypnose est une faculté naturelle que chacun d’entre nous possède qui se manifeste quand nous nous focalisons sur une seule et unique tache, en occultant toutes stimulations extérieures, par exemple, les enfants sont en hypnose lorsqu’ils jouent. Le processus hypnotique est un état de conscience élargie qui active certaines zones du cerveau. Cette thérapie du changement permet d’activer ses ressources propres, souvent oubliées. Avec de l’entraînement on pourrait, pas à pas pratiquer l’autohypnose.
L’hypnose peut être efficace face à bon nombre de problématiques : la douleur aigüe ou chronique, se libérer de certaines addictions telles que le tabac ou le grignotage mais aussi désamorcer des phobies, soulager les maux de ventre, les états dépressifs. On peut commencer à pratiquer l’hypnose sur les enfants entre l’âge de quatre et six ans et elle pourrait alors traiter des cas d’énurésie chez l’enfant ou encore l’échec scolaire. Ainsi, certaines opérations chirurgicales pourraient être pratiquées avec des anesthésies sous hypnose.
Les méthodes de l’hypnose moderne ne sont plus autoritaires : on n’ordonne plus au patient de dormir. En effet, le spécialiste va adopter un vocabulaire spécial pour s’adresser mais aussi redonner confiance au patient. Pour lui permettre de s’évader d’un présent inconfortable, le praticien va ensuite utiliser des techniques dites « d’induction de la transe » et de focalisation sur des sensations agréables qu’il ressent dans l’instant ou remémorées. Certains gestes et attitudes corporelles vont permettre au patient de se replacer dans son corps en le reconnectant à sa sensorialité au détriment du rationnel et ainsi prendre le dessus sur la douleur, les ruminations et les soucis. Durant une séance d’hypnose, on pourra demander au patient de se lever et de faire un geste comme lancer un ballon d’handball dans un panier, puis célébrez la victoire de ce but. Sur un IRM, on constate qu’en état d’hypnose certaines zones du cerveau sont activées et que les connections neuronales sont plus nombreuses.
L’hypnose fonctionnera si l’on est très motivé et que l’on désire aller mieux car l’on sera plus sensible aux suggestions du praticien. Attention, cette pratique est contre-indiquée pour les personnes souffrant de psychoses paranoïaques.
Il faut impérativement choisir un professionnel de santé qui correspond à votre demande : médecin, infirmier, kinésithérapeute ou encore dentiste formé à l’hypnose. Afin de traiter les addictions ou les troubles psychiques, il faudra plutôt s’adresser à un psychiatre, un psychologue ou un psychothérapeute. Vérifiez que la formation délivrée en hypnose s’adresse spécifiquement à des professionnels de santé et fiez-vous à une relation de qualité et de confiance car le titre d’hypnothérapeute ne suffit pas.
Le prix d’une séance peut être très variable en cabinet privé et coûtera entre 60 et 160 euros. Un médecin pourra lui, vous facturer une consultation avec dépassement. La consultation chez un psychologue est quant à elle, non remboursée par la sécurité sociale.