La recherche médicale serait sur le point de faire un véritable bond en avant pour le dépistage de 13 types de cancer. Un projet de 57 millions d’euros est en cours conjointement en Europe et aux États-Unis, afin de mettre sur pied un dépistage par prise de sang.
Alors que le cancer tue plus de 8 millions de personnes chaque année, ce projet pourrait ralentir les dégâts causés par les cancers du sein, du poumon, de l’estomac, du foie, de l’œsophage, du pancréas, de la vésicule biliaire, de l’ovaire, de la prostate, du côlon et de la vessie. En outre, il aiderait aussi à détecter précocement différentes pathologies lourdes et dégénératives, donnant de l’espoir pour les malades atteints d’Alzheimer.
Le développement d’un cancer pourrait être décelé grâce à l’analyse de la présence dans le sang de MicroARN. Il s’agit de micro-acides ribonucléiques qui, lorsque leur taux augmente de façon anormale, pourraient supposer signaler le développement d’un cancer. Toutefois, il existe plus de 2 500 variétés de ces molécules. Un travail de titan a donc commencé afin de les recenser ; grâce à ces recherches, des marqueurs ont été identifiés pour accélérer la détection d’un développement de cancer, une première mondiale.
Si le programme est mené par la Nedo (Organisation japonaise des nouvelles énergies et technologies industrielles), plusieurs entreprises sont également à pied d’œuvre comme Toray Industries et Toshiba. Grâce à de nombreuses données fournies par le Centre national du cancer (65 000 patients), à l’avenir les malades pourraient voir leur vie rallongée de plusieurs années grâce à ce projet d’envergure.