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Dépression : la méditation aussi efficace que les antidépresseurs

Femme qui fait une dépression.

Les thérapies basées sur la « méditation de pleine conscience » sont une « alternative » aussi efficace que les traitements standard avec antidépresseurs contre les rechutes de dépression, selon une étude publiée mardi dans la revue médicale The Lancet.

On estime qu’au moins la moitié des personnes ayant souffert de dépression en referont au moins une au cours de leur vie si elles ne suivent pas de traitement préventif. Le risque est accru dans les deux années qui suivent une dépression et chez les personnes qui ont fait plusieurs épisodes dépressifs.

Jusqu’à maintenant, les « traitements d’entretien » par antidépresseurs au long cours constituent le traitement de référence, recommandé pour toutes personnes à risque de rechute.

Mais une technique de méditation baptisée thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (Mindfulness Based Cognitive Therapy ou MBCT en anglais), qui consiste à focaliser son esprit, ses pensées et sensations sur l’instant présent, s’est également révélée efficace pour éviter les rechutes.

Plusieurs essais cliniques ont déjà montré que cette technique « réduisait significativement » le risque de rechute mais aucune expérimentation n’avait jusqu’à présent permis de comparer réellement son efficacité par rapport au traitement classique par antidépresseurs.

Un groupe de chercheurs britanniques a cherché à tester en parallèle les deux types de traitements pour savoir si la méditation pouvait constituer une « alternative pour les personnes souhaitant arrêter les antidépresseurs ».

L’équipe dirigée par Willem Kuyken, professeur en psychologie à l’Université d’Oxford, a testé l’efficacité de la méditation par rapport aux antidépresseurs dans un essai en « double aveugle », méthode qui permet de comparer rigoureusement deux traitements.

424 patients ayant souffert par le passé d’au moins trois importants épisodes dépressifs ont été traités soit par méditation soit par antidépresseurs.

Au terme d’un suivi de plus de deux ans, les deux « traitements » se sont révélés « positifs » pour éviter ou retarder les rechutes mais sans qu’on puisse établir une supériorité de la méditation sur les antidépresseurs en terme d’efficacité et de coût, révèle l’étude.

Les auteurs estiment toutefois que « cette étude, ajoutée aux précédents travaux, donne des preuves solides de l’efficacité » de la méditation de pleine conscience « pour les patients qui veulent une alternative » aux antidépresseurs.

Un psychiatre indépendant de cette étude, le Dr Roger Mulder, de l’université d’Otago à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, juge lui aussi que la thérapie basée sur la pleine conscience est une « alternative efficace » pour ceux qui « ne tolèrent pas » les antidépresseurs.

« Nous avons un nouveau traitement prometteur qui est raisonnablement bon marché et applicable à une large part des patients à risque de dépression « , explique-t-il dans un commentaire publié par The Lancet.

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La réalité virtuelle aide à lutter contre ses phobies

Lutter contre une phobie avec la réalité virtuelle.

Avec cette découverte, la médecine opère un véritable bond dans le futur. Le Dr Eric Malbos, médecin praticien au service de psychiatrie de l’hôpital de la Conception de Marseille, traite les phobies de ses patients à l’aide de la réalité virtuelle.

Claustrophobie, agoraphobie, peur de conduire ou de prendre l’avion, autant d’angoisses qui nous gâchent la vie. Marie-Christine, 53 ans, a fait appel au Dr Malbos pour vaincre sa claustrophobie en s’y confrontant entre autres au sein d’un monde virtuel. Casque sur les yeux, écouteurs dans les oreilles, et la voici la seconde d’après dans un ascenseur sans vitre pour y affronter sa plus grande angoisse.

— Vous inspirez et vous gonflez le ventre, et vous expirez tout doucement, sans forcer, dit le médecin.
— Si ça m’aide de fermer les yeux, je peux le faire ?
— Tout à fait, ça peut vous aider à vous concentrer sur la respiration, sur toutes vos sensations.

Un effet des plus saisissants dès la première minute, capable de vous laisser les muscles des jambes complètement tétanisés. « On veut que le patient soit anxieux mais l’exposition doit être progressive », résume Eric Malbos, qui utilise cette technique depuis 2012 au sein du service du Professeur Christophe Lançon. Métro ou cinéma pour un agoraphobe, parking souterrain ou ascenseur pour un claustrophobe, passerelle en hauteur pour les victimes du vertige, cette méthode est adaptable à bon nombre d’angoisses, et même d’addictions. Le fumeur peut se sevrer s’il le souhaite, en se plongeant dans des situations « qui déclenchent une irrésistible envie de fumer », comme les pauses cigarette au travail, ou les soirées entre amis. Un procédé que le Dr Malbos déclinera bientôt pour aider les soldats de retour de pays en guerre afin de traiter les syndromes de stress post-traumatique.

Force est de constater que la réalité virtuelle fait ses preuves. « Au cours de mes neuf premières séances, j’ai appris à gérer le stress et l’angoisse », explique Marie-Christine, qui en est désormais à sa troisième séance virtuelle. « En simulation, j’ai une petite montée d’angoisse qui n’est pas celle que j’aurais dans une situation réelle, mais la dernière séance m’a donné le courage d’aller prendre un ascenseur vitré lors d’une pause déjeuner », poursuit-elle.

Les initiatives du patient en dehors de ces séances sont essentielles, pour justement encrer ses efforts dans la réalité. « Le taux d’échec est vraiment bas : ceux qui seront en échec sont ceux qui ne vont pas s’entraîner seuls après la séance », précise le Dr Malbos.

Une méthode révolutionnaire et résolument futuriste qui a encore du mal à s’implanter en France, puisque seuls trois services utilisent la réalité virtuelle dans le pays. « Peu de psychiatres sont au courant, et il y a aussi des problèmes d’accessibilité aux technologies » explique Eric Malbos. Pour cause, outre le prix exorbitant du casque (10 000 €), la profession souffre du manque de logiciels récents pour traiter les patients. En grand passionné, le Dr Malbos développe lui-même son logiciel à partir de moteurs graphiques de jeux vidéo.

La situation devrait néanmoins se débloquer avec l’arrivée de nouveaux logiciels, dont un développé par une entreprise de Sanary-sur-Mer (Var), et la commercialisation du nouveau casque Oculus Rift dont Eric Malbos utilise le prototype (disponible à 300 € pour une technologie bien supérieure). Les patients pourront ainsi d’avantages progresser chez eux.

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Sommeil : Une nuit courte en vaut deux discontinues

Femme qui est en train de dormir.

Une nouvelle étude américaine montre qu’une nuit hachée influe sur la qualité de notre sommeil tout comme sur notre humeur. Ainsi, mieux vaut privilégier une nuit courte qu’un sommeil discontinu.

Des chercheurs de l’université John Hopkins de Baltimore (Etats-Unis) ont réalisé une étude pour démontrer la qualité du sommeil en fonction de 3 schémas distincts.
Ils ont alors répartis 62 hommes et femmes en 3 groupes :

– Le premier groupe (groupe A) a subi 8 réveils forcés durant chaque nuit.
– Les participants du second groupe (groupe B) ont été invités à se coucher plus tard pour obtenir des nuits raccourcies.
– Les patients du troisième groupe (groupe C) ont quant à eux bénéficié d’un sommeil ininterrompu.

Ils ont ensuite comparé les résultats obtenus à l’aide de la polysomnographie, un examen réalisé à l’aide d’enregistrements du sommeil, grâce auxquels on mesure les mouvements des muscles, les micro-réveils, les pauses respiratoires ou même la structure des cycles du sommeil (lent/profond).
Ils ont par ailleurs soumis les volontaires à des questionnaires à remplir eux-mêmes et dont le but était d’analyser leur humeur quotidienne à l’aide d’une échelle d’évaluation.

Publiés dans la revue Sleep du mois de novembre 2015, les résultats ont ainsi montré que les interruptions de sommeil et les simples éveils « forcés » pouvaient entre autres déclencher notre mauvaise humeur. Ils réduiraient même notre niveau d’énergie, nos sentiments de sympathie et de convivialité, mais laisseraient apparaître au contraire des sentiments négatifs comme la tristesse ou la colère, rien que ça !

Les différences se sont vraiment accentuées au bout de la deuxième nuit d’étude.

– Le groupe B affichait une baisse de seulement 12 % de l’humeur positive.
– Tandis que le groupe A perdait carrément 31 % de sa bonne humeur, et présentait par ailleurs des périodes très raccourcies de sommeil profond à ondes lentes.

Le sommeil profond est pourtant la clé d’un repos réparateur. Ce serait alors l’insuffisance de sommeil profond qui aurait le plus de répercussions sur le niveau d’énergie, l’état de fatigue, et la chute de bonne humeur.

Concrètement, cette étude souligne pour la première fois qu’un long sommeil interrompu à plusieurs reprises est plus préjudiciable pour l’humeur qu’un manque de sommeil dû à des nuits plus courtes.

Une étude à ne pas prendre à la légère puisque ces résultats confirment l’existence d’un lien entre l’insomnie et l’humeur dépressive.

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1 personne sur 5 souffre de douleurs chroniques

Femme qui a mal dans les articulations.

Une personne sur cinq souffre aujourd’hui de douleurs chroniques modérées à fortes et qu’une sur trois est incapable de mener une vie indépendante. Pour y faire face, plusieurs ouvrages recommandent aujourd’hui de se tourner vers des approches non médicamenteuses.

Migraines, maux de dos, arthrose ou douleurs articulaires… Près de 92% des Français auraient déjà souffert d’une douleur de courte durée ou persistante au cours des 12 derniers mois.

La douleur est définie par l’Association internationale pour l’étude de la douleur (IASP) comme « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite en ces termes ». Elle peut être aiguë, associée à un traumatisme ou une opération, chronique si elle persiste au-delà de 3 mois et répond mal au traitement, dans le cadre d’une maladie de longue durée notamment, ou liée à des soins.

Souvent invalidante, elle peut prendre un caractère obsessionnel et empêcher de dormir, avoir un impact sur le moral et couper toute forme de vie sociale, affective et professionnelle.

Si les douleurs de forte intensité et aiguës peuvent être rapidement soulagées par un traitement médicamenteux, beaucoup de personnes souffrant de douleurs chroniques ne trouvent pas de solution à leur problème.

Pour remédier aux difficultés des méthodes médicales traditionnelles, à l’absence d’explication et à la souffrance psychique de ces nombreux patients, de nombreuses publications se sont aujourd’hui emparées du sujet.

« J’ai vaincu l’arthrose »

Jeune cadre sportive, Laura Azenard est victime, à 40 ans, d’une forme d’arthrose grave. Pour lutter contre la douleur et se battre, l’auteure de ce livre a testé une vingtaine d’approches thérapeutiques et réussi à ne plus souffrir. À la lumière d’études scientifiques, elle relate les différentes méthodes qui l’ont aidée, du sport à l’ostéopathie, du magnétiseur à la chasse aux toxines via la cure ayurvédique en passant par la naturopathie. Elle livre pour chacune d’entre elles des clés pratiques allant du prix des consultations au choix des praticiens et insiste sur le rôle clé joué par l’alimentation dans la lutte contre les douleurs liées à l’arthrose. Des conseils personnels qui l’ont guérie des douleurs.

Laura Azenard, Thierry Souccar Editions, 2015

Le meilleur antidouleur c’est votre cerveau

Rédigé par un professeur de médecine orthopédique et de rééducation new-yorkais, cet ouvrage décrypte comment le cerveau créé une douleur physique pour détourner d’une colère refoulée ou d’un stress. Cette interaction corps-esprit aboutit à de nombreux symptômes bien réels et décrits dans chaque partie anatomique. Dans une 2e partie, l’auteur présente le programme antidouleur très simple à réaliser chez soi et basé de son expérience clinique. La clé repose sur l’identification des émotions dans la douleur et l’acceptation de son subconscient. Parler à son cerveau, prévenir, accepter d’avoir peur… Autant de pistes prometteuses qui peuvent résoudre bien des maux.

Pr John Sarno, Thierry Souccar Editions, 2015

« Soulager la douleur chronique grâce à la méditation »

La méditation de pleine conscience pour moins souffrir a fait ses armes. Initiée médicalement dans certains hôpitaux aux États-Unis, elle trouve aujourd’hui son essor en France. Relayée dans cet ouvrage par 2 auteurs, psychologue clinicien et psychothérapeute, cette technique propose des exercices concrets basés sur la pratique méditative pour regarder la douleur telle qu’elle est et ne plus chercher à l’éviter. Cette expérience corporelle et psychologique ancestrale, mais réactualisée, offre des clés pour guider et ouvrir chaque personne qui souffre vers la conscience et l’appropriation de soi. Ses effets sont reconnus comme bénéfiques sur le cerveau grâce notamment à la stimulation de certaines zones cérébrales en lien avec les pensées positives.

Christian Hoehnner et Phanie Ridel, Editeur : Josette Lyon, 2015

*Source : sondage réalisé en 2014 par le CSA pour Sanofi sur 2000 personnes.

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Variez la cadence de marche, et vous perdrez du poids !

La marche pour perdre du poids.

Vous n’êtes pas très adeptes des salles de sport ? Cette récente étude menée par l’université de l’Ohio peut vous intéresser : marcher permet de maigrir… à condition de varier la cadence.

Cette étude est l’une des toutes premières à mesurer le rapport entre les calories éliminées et l’évolution de la vitesse de marche. Pour se faire, les participants ont donc alterné les rythmes de marche sur un tapis roulant.

Les résultats sont significatifs : marcher tout en variant le rythme vous permet de brûler 20 % de calories de plus qu’en conservant une cadence régulière.
De même que jusqu’à 8 % de l’énergie utilisée pour la marche serait en réalité uniquement dépensée au moment du démarrage et de l’arrêt de la marche. Parce qu’en toute logique, la modification du rythme exige davantage de travail dans les jambes, et donc une augmentation de la force nécessaire.

Manoj Srinivasan, professeur agrégé de génie mécanique et d’aérospatial et co-auteur de l’étude précise que « mesurer le coût métabolique de l’évolution des vitesses est très important parce que les gens ne vivent pas leur vie sur des tapis roulants et ne marchent pas à des vitesses constantes. Nous avons constaté que l’évolution des vitesses peut augmenter sensiblement le coût de la marche ».

Autre constatation des chercheurs, les gens ont le pas plus lent lors des courtes distances, et inversement lors des plus longues distances. Une information utile semble-t-il pour les thérapeutes physiques qui mesurent les progrès de leurs patients en fonction du temps nécessaire pour couvrir une distance.

Les conseils de Manoj Srinivasan pour brûler des calories en marchant ?

– Marchez de manière « anormale ». Équipez-vous si vous le pouvez d’un sac à dos, ou de poids sur les jambes.
– Variez la cadence ! Marchez un temps, arrêtez-vous, et redémarrez.

L’Organisation mondiale de la santé recommande quant à elle de marcher au minimum 10 000 pas dans la journée, ce qui représente environ une heure de marche. Pas de panique, si vous partez travailler à pied, vous sortez pour le déjeuner, et vous prenez l’escalier plutôt que l’ascenseur, l’objectif sera vite atteint. Courage !

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Les omégas 3, pour prévenir la schizophrénie

Les omegas 3 pour lutter contre la schizophrénie.

La revue scientifique Nature Communications a publié une étude selon laquelle une consommation régulière d’oméga 3 réduirait le risque de développer une schizophrénie chez les jeunes à risques.

La schizophrénie est un trouble mental sévère qui apparaît le plus souvent dès l’adolescence ou dès l’entrée à l’âge adulte.

Les oméga 3 sont quant à eux des acides gras essentiels, indispensables au bon fonctionnement de notre cerveau, du système nerveux et de la rétine. Ils seraient également pourvus de propriétés bénéfiques pour le cœur et la santé mentale.

Une équipe de chercheurs australiens et autrichiens a donc réalisé une expérience sur deux groupes d’une quarantaine de personnes âgées entre 13 et 25 ans, dont les risques de développement de schizophrénie étaient très élevés.

Durant 12 semaines, les chercheurs ont administré des compléments alimentaires à base d’oméga 3 au premier groupe, tandis que le deuxième a reçu un placebo.

Les résultats sont sans équivoque.

• Seulement 10 % des patients du premier groupe ont montré des signes de schizophrénie durant les 7 années qui ont suivi, contre 40 % du groupe placebo.
• La maladie est même apparue plus tôt dans le groupe placebo.
• Ce même groupe a par ailleurs montré davantage de signes de maladies mentales diverses au cours de la période étudiée.

Une étude optimiste dont les premiers résultats « offrent l’espoir d’alternatives aux traitements psychopharmacologiques chez des jeunes à risque de développer des psychoses ».

De nouvelles études restent nécessaires sur un échantillon bien plus large pour confirmer ces observations. Peut-être découvriront-ils le mécanisme d’action des omégas 3 sur la prévention des psychoses.

Quelle consommation ?

Sachez qu’on les retrouve principalement dans les poissons gras, comme la sardine, le maquereau et le saumon, ou dans les noix, le colza et le soja. Leur apport dans l’alimentation reste toutefois très insuffisant dans les pays développés. On les retrouve donc en masse dans nos rayons sous forme de compléments alimentaires. Les autorités sanitaires ont alors pris soin de publier des recommandations pour la consommation maximale souhaitable :

→ 3 g par jour dont 2 g seulement provenant des compléments alimentaires.

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La charcuterie est cancérogène ! La viande rouge probablement aussi …

cancer-viande-charcuterie

La consommation de charcuterie est cancérogène, celle de viande rouge « probablement » aussi, selon une évaluation publiée par l’agence cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Ces résultats confirment les recommandations de santé publique actuelles appelant à limiter la consommation de viande », a commenté le Dr Christopher Wild, le directeur du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), à l’origine de l’évaluation.

Quelles viandes sont concernées ?

  • Le boeuf
  • Le porc
  • L’agneau
  • Le mouton
  • Le cheval
  • La chèvre
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Deux thérapies alternatives pour soigner les douleurs musculaires chroniques

L'acupuncture pour soulager les douleurs.

Une étude récemment publiée dans une revue scientifique américaine révèle l’efficacité de deux nouvelles formes de médecine dites alternatives pour soigner les douleurs chroniques du cou : l’acupuncture et la technique Alexander.

Publiée dans la revue Annals of Internal Medicine, cette étude met en évidence l’efficacité de l’acupuncture et la technique Alexander pour traiter les douleurs chroniques du cou. Deux thérapies fréquemment utilisées en complémentarité pour des résultats optimaux.

Quelles sont ces thérapies ?

L’acupuncture est l’une des cinq principales formes de médecine chinoise. Centrée sur une approche énergétique et globale du corps, elle agit par la voie des méridiens. Des aiguilles insérées à la surface de la peau stimulent des points d’acupuncture précis aidant à régulariser les fonctions physiologiques, physiques et psychiques visées.

La technique Alexander, quant à elle, prévient et soulage diverses douleurs provoquées par une mauvaise utilisation du corps au quotidien. Elle aide à mettre le doigt sur ces habitudes avec le but d’en changer par la pensée, en coordonnant plusieurs ordres en même temps pour ne pas réagir à un stimulus automatique.

Sur une base de 517 patients dont les douleurs chroniques du cou persistaient depuis plus de 3 mois, les chercheurs en ont soumis une partie à 12 séances d’acupuncture ou à 20 leçons de la technique Alexander. Ils les ont évalués à l’aide du Northwick Park neck pain Questionnaire (NPQ), un outil qui calcule le retentissement des douleurs cervicales, à 3, 6, et 12 mois.

Un an après le début du traitement, les résultats sont clairs.

• Les deux groupes soumis aux deux thérapies ont vu leur douleur diminuer de 32 %, bien au-delà des 9 % généralement obtenus en couplant exercices et physiothérapie.

Bien accueillies par les patients, ces thérapies ont d’ailleurs suscité un bon taux d’acceptation ainsi qu’une bonne adhérence, provoquant ainsi une plus grande efficacité personnelle chez chacun. Une efficacité qui peut éventuellement être associée à de meilleurs résultats.

Le saviez-vous ? En 2004, une étude de l’université d’Oslo, publiée dans la revue Pain, mettait déjà en évidence l’efficacité de l’acupuncture pour soulager les douleurs musculaires chroniques de l’épaule et du cou, ainsi que les maux de tête associés.

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Régime: compter les bouchées plutôt que les calories

Perdre du poids

D’après une récente étude de l’université américaine de Brigham Young, pour perdre du poids, il serait plus judicieux de comptabiliser le nombre de bouchées quotidiennes avalées.

Les chercheurs ont demandé à 61 sujets de compter précisément combien de fois par jour ils amenaient de la nourriture et des liquides à leur bouche. Ils leur ont ensuite demandé de réduire ce nombre de 20 ou 30% sur la semaine suivante.

Les 41 participants qui se sont soumis sérieusement à cette expérience ont perdu en moyenne 1,6kg sur la semaine, sans changer le contenu de leurs assiettes.

Afin de concrétiser et de rendre accessible à tous le résultat de cette étude, les chercheurs sont actuellement en train de développer une application destinée aux smartphones, pour aider les gens à compter leurs bouchées.

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Du désherbant dans des tampons hygiéniques !

Tampons hygiéniques

Les tampons hygiéniques ont fait l’objet d’une étude très poussée en Amérique latine, plus précisément en Argentine. Selon les résultats, il y aurait 85 % des serviettes et tampons hygiéniques qui contiendraient des traces d’un puissant désherbant, le glyphosate. C’est en Argentine, à l’université de Plata, que des chercheurs ont pu mener une étude sur les composants du coton utilisé dans la production des serviettes et tampons hygiéniques. Les scientifiques ont alors pu conclure qu’il y avait 85 % du coton qui compose ces produits, ainsi que des traces de glyphosate, un désherbant très puissant.

Un produit qui pourrait être cancérigène

Mises à part les études menées sur les tampons et serviettes hygiéniques, les scientifiques se sont également penchés sur le cas des compresses stériles. Le résultat est le même, 85 % du coton utilisé contiennent du glyphosate et en grande quantité. À titre de rappel, il est important de préciser que le glyphosate est une molécule qu’on retrouve dans du Roundup, un herbicide. D’ailleurs, la société Monsanto commercialise encore aujourd’hui ce type de désherbant. L’OMS, ou Organisation Mondiale de la Santé, a déclaré il y a quelques jours que le glyphosate est un produit « cancérigène probable ».

Des risques qui ne sont pas encore évalués


Le véritable problème provient de la production même du coton. Par exemple, en Argentine, les producteurs utilisent beaucoup de Roundup, ce qui explique la forte présence de cette substance dans les produits féminins. Bien que dangereux pour l’organisme après des expositions répétées, les scientifiques ne sont pas encore en mesure d’affirmer à quel point ce produit est nocif pour l’être humain.

Une pétition pour éviter que cela ne se produise en France


Après la publication des résultats d’études de l’université de Plata, une jeune étudiante française a décidé de prendre une initiative. Elle a lancé une pétition sur Change.org pour que la société Tampax fournisse les différents composants de leurs produits. Avec près de 66.000 signatures récoltées, la lutte reste en marche, car il n’y a pas encore eu de réponse à ce jour.