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Tabagisme : le miel réduit les effets néfastes de la cigarette

Miel

Ce n’est plus un secret, le miel regorge de qualités thérapeutiques reconnues. Et si certaines de ses propriétés permettaient de réduire les méfaits du tabac ? Ce sont en tout cas les conclusions d’une récente étude malaisienne.

→ Pour rappel, fumer vous expose à des risques importants pour la santé cardiovasculaire :

• Infarctus
• Accidents vasculaires cérébraux
• Maladies coronariennes…

→ Les radicaux libres sont quant à eux introduits par le tabac dans l’organisme et entrainent le développement du stress oxydatif qui est lui-même à l’origine de l’accélération du vieillissement des cellules.

De précédentes recherches ont mis déjà en évidence le rôle des supplémentations en herbes et algues riches dans l’amélioration du métabolisme oxydatif des fumeurs. De même que le miel de Tualang (Malaisie) qui lui réduit les effets toxiques de la cigarette chez le rat.

Riche en sucre, en minéraux, protéines, en acides organiques et en antioxydants, le miel est un allié de choix pour notre santé.

C’est donc naturellement que les chercheurs s’y sont intéressés de nouveau afin de déterminer les effets de supplémentations de miel de Tualang sur des fumeurs. Pour les besoins de cette étude parue dans la revue Toxicological and Environmental Chemistry, ils ont fait appel à 32 non-fumeurs et 64 fumeurs chroniques de 20 à 50 ans supplémentés en miel.
Ils ont ensuite tous été soumis à une prise de sang avant et après la prise de miel.

Avant la supplémentation, le taux d’antioxydants était bien plus bas chez les fumeurs que les non-fumeurs.

• Après 12 semaines de traitement, les volontaires fumeurs ont tous largement amélioré ce taux.

Aux yeux des chercheurs, grâce à ses antioxydants et à ses propriétés de récupération des radicaux libres, le miel pourrait contrebalancer les effets du stress oxydatif que le tabac entraine.

Coauteur de l’étude, Wan Syaheedah Wan Ghazali estime que « ces découvertes suggèrent que le miel peut être utilisé comme supplément par ceux qui sont exposés aux radicaux libres de la fumée des cigarettes, aussi bien des fumeurs actifs que passifs, afin de les protéger ou de réduire leur risque cardiovasculaire »

Le saviez-vous ? Le miel protège le cœur en ralentissant le processus d’oxydation du mauvais cholestérol (LDD).

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Le zinc renforce le système immunitaire des seniors

Les huitres contiennent du zinc.

C’est un fait, le système immunitaire décline avec l’âge, de même qu’une baisse de zinc dans l’organisme l’affaiblit. Selon une récente étude américaine, un apport en zinc renforcerait le système immunitaire des seniors.

Une équipe de chercheurs de l’université américaine de Tufts (Boston) a administré du zinc sous forme de compléments alimentaires à 25 personnes de 65 ans et plus résidant dans 3 maisons de retraite de Boston. Ces participants présentaient tous un déficit de zinc, plus ou moins faible.

12 ont reçu une dose quotidienne de multivitamines avec un apport en zinc de 30 mg, et 13 ont quotidiennement reçu un placebo de multivitamines avec un apport en zinc limité à 5 mg.

→ Les apports ont permis un retour à la normale du taux de zinc chez les participants ayant commencé le test avec un faible taux d’origine (+16 % contre +0.7 % dans le groupe témoin).

→ Les participants ayant reçu des compléments de zinc ont vu le nombre de cellules T augmenter en nombre et en efficacité de façon plus significative que dans le groupe témoin. Une augmentation qui a dopé le système immunitaire.

→ Pour autant, les participants les plus carencés en début d’étude n’ont en revanche pu afficher un taux normal à la fin de la période de test. Les chercheurs accusent le manque de temps. Les recherches sont donc à approfondir pour comprendre les réels besoins en zinc chez ces individus.

La carence en zinc, est, selon les chercheurs, un problème qui concerne de nombreux seniors, et pas seulement à ceux qui vivent en maison de retraite.
Il est donc important de surveiller son taux et de se nourrir en conséquence.

Astuce : Les huîtres et plus largement les fruits de mer, la viande rouge, le porc, les volailles, les haricots, les noix et les céréales complètes sont sources de zinc.

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Maladies cardio-vasculaires : de plus en plus de femmes touchées chaque année

Femme qui a une douleur à la poitrine.

Selon les chiffres de la fédération française de Cardiologie, une femme sur trois meurt d’une maladie cardio-vasculaire. Pire, elles sont de plus en plus jeunes et nombreuses chaque année.

A en croire l’institut de veille sanitaire (InVS), le nombre d’hospitalisations chez des femmes de 45 à 54 ans pour un infarctus du myocarde est passé de +3 % par an entre 2002 et 2008, à + 4,8 % par an entre 2009 et 2013.

Selon l’InVS, l’évolution défavorable de leur hygiène de vie en est la cause principale :

tabagisme
– sédentarité
stress
– mauvaises habitudes alimentaires
alcool

… Mais pas seulement. Une exposition à des facteurs hormonaux spécifiques tout au long d’une vie peut également être en cause, tout comme un dépistage tardif ou incomplet.

Les symptômes, qui sont souvent associés à tort à des crises d’anxiété, ne sont pourtant pas à prendre à la légère :

– nausées
– essoufflement
– douleur au milieu du dos
– fatigue inhabituelle
– palpitations à l’effort

La fédération française de Cardiologie tend à davantage sensibiliser la population en rappelant qu’une femme sur 3 meurt d’une maladie cardio-vasculaire.

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Pollution, accidents de la route, suicide… ¼ des décès sont liés à l’environnement

Santé et environnement

Selon un rapport de l’OMS, en 2012, 12,6 millions de décès recensés étaient liés à l’environnement, c’est-à-dire la pollution de l’air, de l’eau et des sols, l’exposition à des substances chimiques, le changement climatique, et les rayons UV.

→ 8,2 millions de décès (AVC, maladies cardiaques, cancers et maladies respiratoires) sont liés à des maladies non transmissibles, attribuables à la pollution de l’air.

→ 1,7 million de décès sont liés à des traumatismes non intentionnels comme les accidents de la route, que l’OMS classe également dans les pathologies liés à l’environnement, car provoqués par le mauvais état des routes.

→ L’OMS considère que les diarrhées sont souvent provoquées par l’état déplorable du réseau sanitaire, responsable alors de 846 000 décès.

→ Certains suicides, que l’OMS attribue aux « traumatismes volontaires », seraient dus à un accès aux produits toxiques comme les pesticides et donc liés à l’environnement.


Classement du nombre de morts liés à l’environnement par continent.

1 – L’Asie du Sud-Est compte le plus grand nombre de décès liés à l’environnement avec un total de 3,8 millions.

2 – La région Pacifique arrive en deuxième position avec un total de 3,5 millions de décès.

3 – Vient ensuite la région Afrique avec 2,2 millions de morts.

4 – Suivie par l’Europe avec 1,4 million.

5 – Le Moyen-Orient avec 854 000 décès.

6 – L’Amérique arrive en dernière position avec 847 000 décès.

→ Selon l’OMS, « une meilleure gestion de l’environnement permettrait de sauver chaque année » 1,7 million d’enfants de moins de 5 ans et 4,9 millions de personnes âgées.

Le Dr Maria Neira précise qu’« en 2002, nous avions à peu près 25 % des décès dans le monde dus à l’environnement, aujourd’hui c’est 23 %, c’est un peu moins, mais comme la population a augmenté en 10 ans, le chiffre final reste élevé ».

L’OMS recommande ainsi de :

– réduire les émissions de carbone
– développer les transports collectifs
– améliorer le réseau sanitaire
– changer les modes de consommation pour réduire l’utilisation des produits chimiques
– se protéger du soleil
– imposer des interdictions de fumer.

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Les jeunes sont heureux mais perturbés

Adolescents

Un récent sondage révèle que la grande majorité des jeunes âgés de 15 à 25 ans se déclarent heureux. Pour autant, plus d’un jeune sur deux a été gêné dans sa vie quotidienne par des troubles mentaux tels que l’anxiété, la dépression, la phobie ou la paranoïa.

La Fondation Pierre-Deniker a fait appel à l’institut Ipsos-Le Point pour ce sondage, qui s’est déroulé du 2 au 12 février auprès de trois échantillons représentatifs : 603 jeunes, 601 parents et 235 enseignants.

→ Bonne nouvelle, 95% des 15-25 ans se déclarent heureux et intéressés par la vie. Un sentiment que perçoivent 98% des parents et 86% des enseignants.

→ En revanche, 37% de ces jeunes se sentent souvent stressés, ce qui est perçu par seulement 18% des parents et 43% des enseignants.

→ Plus d’un jeune sur deux a déjà été gêné, dans sa vie quotidienne, par des troubles anxieux, paranoïaques, phobiques, dépressifs, etc. Parmi eux, 22% les ont ressentis « de manière importante ».

Pour info, « les trois quarts des maladies mentales se déclarent avant l’âge de 25 ans, 80% des troubles psychotiques se révèlent entre 15 et 25 ans », selon la Fondation.

Mal informés, les jeunes, comme les parents et enseignants se sentent démunis

92% des enseignants « ignorent la conduite à tenir en cas de problème de santé mentale ». Leurs connaissances sont « contrastées entre une bonne appréciation de certains facteurs de déclenchement (choc émotionnel, consommation de drogues, etc.) et la survalorisation de certains autres dont la nocivité n’est pas prouvée (télévision, jeux vidéo, internet) ».

• Pour plus des trois quarts d’entre-eux, un membre de la famille serait le mieux placé pour apporter de l’aide.
• 66% des jeunes, 67% des parents et 80% des enseignants pensent qu’il vaut mieux faire appel à un psychologue.
• Tandis que respectivement 17%, 21% et 16% pensent aux médicaments psychotropes.

Or, comme l’explique la Professeure Marie-Odile Krebs, chef de service de l’hôpital Sainte-Anne, « la plupart de ces symptômes sont transitoires et ne signent pas forcément le début d’une maladie psychiatrique ».

Pour autant, elle ajoute qu’« il est important que les jeunes (…) puissent être évalués par un professionnel, car selon leur fréquence, l’importance de la gêne, leur contexte, ces symptômes peuvent être des signes d’alerte d’un trouble débutant ».

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Cure détox : perdez quelques kilos en boostant votre organisme

Cure détox

Rien de tel qu’une bonne cure détox pour sortir de la torpeur de l’hiver. Reboostez votre organisme tout en perdant quelques kilos avec cette cure de 7 jours sans danger qui allie diététique, sport et compléments alimentaires. Suivez les conseils du coach sportif et kinésithérapeute Stéphane Demouy.

« Le but d’une cure de détox est d’aider l’organisme à éliminer ses toxines, pas de maigrir, insiste Stéphane Demouy, entraîneur physique. C’est un processus sérieux qui demande une discipline pendant 7 jours », explique Stéphane Demouy, qui accompagne aussi bien les sportifs de haut niveau que les novices.

→ A l’issue de la cure, soit au bout de 7 jours, vous pouvez espérer avoir perdu entre 2,5 et 5 kilos.

Les 3 principales clés du coach :

• Mangez et buvez beaucoup (1,5 à 2 litres d’eau par jour). L’organisme a besoin de beaucoup d’énergie pour mener cette cure à bien.
• Faites du sport ! Au moins 1 h chaque jour, privilégiez le cardio (marche, vélo, running, boxe, tennis, patins, volley, etc.). Le coach précise que « les disciplines comme le stretching ou le yoga ne sollicitent pas assez les fibres musculaires, il faut choisir des activités cardio ou de renforcement musculaire qui brûlent des calories ».
• Les tisanes et autres draineurs aident le corps à éliminer les toxines.

Jour 1 au jour 3 : pour la phase d’attaque, on se jette sur les fruits et les soupes de légumes

Pendant les trois premiers jours :

– ne mangez que des fruits de saison (pommes, poires) et des compotes au petit-déjeuner, au déjeuner et au goûter, en quantité illimitée.
– Pour le dîner, la soupe de légumes est à l’honneur.
– En complément, buvez une tisane B-Slim à base de mauve frisée (un puissant diurétique d’origine naturelle) matin et soir. Elle est vendue en pharmacie.

Jour 4 : cap sur les légumes cuits et les crudités

– Réintroduisez les aliments solides avec des légumes cuits à la vapeur et des crudités pour le déjeuner et le dîner.
– Activez le drainage avec la tisane, matin et soir.

Jour 5 : les protéines, le retour

A ce stade, l’organisme a besoin de protéines.

– Privilégiez le poisson à chair blanche (cabillaud, turbot…) ou les œufs pour le déjeuner, que vous pourrez agrémenter d’une petite salade verte citronnée.
– Au dîner, on garde la soupe de légumes.
– Au même titre que la tisane B-Slim.

Jour 6 : viande blanche et poisson au menu

– Pour l’avant-dernier jour, privilégiez la viande blanche (volaille) et le poisson ou les protéines végétales type pois chiches et lentilles. Le tout accompagné de légumes bien entendu.
– Les fruits et compotes au petit-déjeuner et au goûter.
– N’oubliez pas les tisanes B-Slim et autres draineurs à base de guarana et d’artichaut, disponibles en magasins bio.

Jour 7 : dernière ligne droite

Combinez les bonnes habitudes de la semaine :

– fruits le matin et au goûter,
– légumes et protéines sans dessert pour les deux repas,
– tisanes matin et soir.

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Végétarisme et végétalisme : des clés pour éviter les carences

Végétarisme

Que ce soit pour des raisons éthiques, de santé, religieuses, ou environnementales, le végétarisme et le végétalisme ont le vent en poupe. Pour cause, ces régimes ont des effets très bénéfiques sur la santé s’ils sont bien suivis. Le contraire peut en revanche provoquer certaines carences.

Des chercheurs américains se sont intéressés aux effets du végétarisme et du végétalisme sur la santé en étudiant les données de plusieurs adeptes.

Ils ont décelé chez la plupart des volontaires un manque de vitamines et de nutriments : vitamine B12, fer, calcium, vitamine D, protéines et oméga 3.

→ Il est donc nécessaire de conseiller les végétaliens en matière nutritionnelle et les inciter à faire des examens sanguins pour déceler les carences.

Heather Fields, professeur en médecine interne, explique : « Nous avons constaté que certaines de ces substances nutritives, qui peuvent avoir des implications dans des troubles neurologiques, l’anémie, la force osseuse et d’autres préoccupations de santé, peuvent être déficientes dans des régimes végétaliens mal menés ».

→ En cause, le choix des aliments, qui comprend trop de produits transformés et pas assez de fruits, de légumes variés et de graines entières.

Il est nécessaire d’acquérir certaines connaissances nutritionnelles si l’on veut adopter la veggie attitude. Voici quelques conseils.

• Les protéines végétales pour substituer la viande

40 g de protéines par jour suffisent pour une personne de 50 kg.
Privilégiez
– les légumineuses (lentilles, haricots rouges, pois chiches, fèves, pois cassés) en conserve ou sous forme de palets et galettes que l’on trouve dans les magasins bio
– les noix et les graines
– les produits à base de soja (tofu, lait de soja)
– les céréales (blé, riz, avoine, quinoa, sarrasin)
– les œufs
– les produits laitiers (lait, yaourt, fromages)

• Supplément de vitamine B12 pour pallier l’absence de viande

Dès l’instant où la chair animale est exclue de votre alimentation, il est indispensable de compenser l’apport en vitamine B12 avec des compléments sous forme de gélules ou d’ampoules. C’est très important pour le bon fonctionnement du cerveau et éviter l’anémie.

• Les huiles et graines de lin pour remplacer les oméga 3 des poissons

Exit les poissons gras comme le saumon, le thon ou la sardine. On trouve les mêmes acides gras essentiels dans les graines de lin, écrasées ou moulues, dans les noix, et l’huile de colza. On en trouve aussi dans les microalgues qui servent généralement de nourriture aux poissons.

• Fruits secs et légumes verts à la place des produits laitiers

→ Le régime végétalien exclut les produits laitiers. L’apport en calcium ne doit pas être négligé pour autant. On en trouve dans de nombreuses sources végétales :
– les légumes comme le chou, les épinards, le brocoli, le cresson…
– les crevettes
– les algues
– les amandes, pistaches et graines de sésame
– les laits végétaux enrichis (riz, soja, amande etc.)

→ Le beurre peut quant à lui être remplacé par des margarines végétales ou de l’huile de coco en fonction des recettes.

→ Pour réaliser du faux fromage, mixez 100 g de noix de cajou, ajoutez des épices, une cuillère à café de levure maltée et une pincée de sel.

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Pour votre santé, buvez au moins une tasse de thé par jour

Femme qui est en train de boire une tasse de thé.

Une récente étude américaine révèle que boire une tasse de thé par jour réduirait de 35 % les risques d’accidents cardiovasculaires au cours d’une vie.

À en croire l’étude du docteur Elliott Miller et son équipe, une tasse de thé (peu importe le type) par jour contribuerait à protéger notre cœur.

Les chercheurs du Johns Hopkins Hospital à Baltimore (États-Unis) ont étudié les données de 600 hommes et femmes en bonne santé et sans antécédents de maladies cardiaques. Ils ont pris en compte ceux qui :

— avaient eu une crise cardiaque
— un accident vasculaire cérébral (AVC)
— une douleur à la poitrine
— étaient décédés d’autres types de maladie cardiaque

Ils ont également comparé la quantité de dépôts de calcium dans les vaisseaux sanguins sur une période de 5 ans à des taux précédents.

L’étude a révélé que les personnes qui buvaient entre 1 et 3 tasses de thé par jour présentaient :

• 35 % de risques en moins de développer une maladie cardiovasculaire.
• moins de dépôts de calcium dans les artères.

→ Le thé a un effet naturellement protecteur, notamment en raison de sa riche teneur en flavonoïdes, ces antioxydants bénéfiques pour le cœur.
Attention, cela ne veut pas dire qu’il est directement lié à l’absence de maladies cardiaques.

→ Il semblerait que les amateurs de thé aient adopté un mode de vie plus sain que ceux qui n’en boivent pas. D’autres facteurs comme l’alimentation et l’activité physique jouent donc un rôle tout aussi positif sur la santé.
En d’autres termes, la seule tasse de thé ne protège pas votre cœur à elle seule, mais y contribue forcément !

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Cancer de la prostate : baisse des surdiagnostics et surtraitements

Cancer de la prostate

Une récente étude observe une baisse des surdiagnostics et des surtraitements du cancer de la prostate. Concrètement, on pratique par exemple moins de dépistages par test PSA dont le bénéfice réel n’est pas démontré.

La baisse en quelques chiffres :

• Les prostatectomies ou ablations de la prostate, de l’ordre de 25 000 en 2009, ont chuté à 21 800 en 2012, et 19 600 en 2014.
• Une baisse des dosages annuels du PSA (prostate specific antigen) est enregistrée chez les hommes de plus de 40 ans : 30 % en 2009 et 27 % en 2014.
• 40 000 hommes ont subi une biopsie en 2014 contre 60 000 en 2009.

Malgré des résultats limités pour le test PSA, les auteurs de cette étude reconnaissent qu’une « évolution des pratiques visant à limiter le surdiagnostic et le surtraitement semble amorcée ».

D’autant que les décès ont aussi baissé d’environ 40 % avec 11 pour 100 000 en 2009 contre 18 pour 100 000 en 1990.

Le nombre de dépistages par test PSA encore trop élevé

Pour autant, à en croire cette étude, les « fréquences annuelles de dosage du PSA restent encore élevées en France », surtout chez les hommes très âgés. 46 % des 80 à 84 ans ont été dépistés par test PSA en 2014.

L’Assurance maladie et la Haute autorité de santé avaient déjà mis en garde les Français contre ce test pratiqué par dosage sanguin du PSA dont le bénéfice n’était pas démontré « en terme de réduction de mortalité globale ».

Le cancer de la prostate est le plus fréquent chez les hommes :

• Au début des années 1990, on relevait 20 000 nouveaux cas.
• Le cancer a fait un bond en 2005 avec 64 000 nouveaux cas.
• Pour arriver en 2011 avec 53 000 nouveaux cas détectés.

Une hausse que les autorités sanitaires attribuent au développement rapide des dosages de PSA et des biopsies qui ont induit des diagnostics intempestifs de cancer de la prostate, notamment chez des hommes très âgés.

Or il faut savoir que le cancer peut mettre une dizaine d’années pour se développer, ce qui signifie que ces hommes ont été opérés alors qu’ils n’auraient probablement pas eu de symptômes de leur vivant.

→ En France en 2013, 10 à 20 % des cancers de la prostate étaient détectés à un stade précoce et surtraité. 3 000 à 5 000 hommes étaient alors traités par chirurgie ou radiothérapie, dont les effets secondaires incluent incontinence et impuissance.

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Le pain violet, une bonne alternative au pain blanc

Le pain violet, une alternative au pain blanc.

Ce super-aliment nous vient tout droit de Singapour. Le « Purple bread » ou pain violet, riche en fibres et en protéines, serait plus facilement assimilé et digéré que le pain blanc.

Pour rappel, le pain blanc, riche en glucides et réalisé avec des farines raffinées, a mauvaise réputation. Son index glycémique est élevé, et il est moins riche en fibres et minéraux que d’autres aliments.

Le professeur Zhou Weibiao, directeur du Food Science and Technology Programme de l’université de Singapour a donc voulu changer la formule sans pour autant perdre l’aspect moelleux du pain.
Et c’est ainsi que les anthocyanines entrent en scène. Ces composants sont naturellement présents dans certains fruits et légumes (myrtilles, airelles, aubergines, mûres). Ils leur confèrent leur couleur bleue violette et servent d’antioxydants naturels. Ce fort pouvoir colorant et des propriétés (solubles dans l’eau, absence de toxicité) leur permettent notamment de remplacer les colorants synthétiques utilisés dans l’agroalimentaire.
Sans oublier leurs bienfaits pour la santé déjà démontrés scientifiquement. L’European Food Information Council (EFIC) rappelle qu’ils appartiennent à la famille des flavonoïdes, dont les propriétés antioxydantes, antiinflammatoires, antivirales et antihistaminiques sont bien connues.

L’EFIC ajoute même que les anthocyanines joueraient un rôle dans la prévention de certains cancers et des maladies cardiovasculaires.

Parmi les bienfaits du pain violet :

→ Il ralentirait la digestion de 20 % par rapport au pain blanc, en raison d’une réaction chimique entre les enzymes du riz noir et l’amidon du pain.
L’énergie est donc plus étalée dans le temps avec un index glycémique moins élevé. Ce qui induit une sensation de satiété plus longue.

A noter que 80 % des propriétés antioxydantes de ce composé sont conservées à une cuisson du pain à 200 °C.

Le pain violet n’est pas encore disponible dans le commerce ni en ligne, et sera bien entendu plus cher qu’un pain classique.