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La naturopathie séduit de plus de plus de Français

Naturopathie

En France, les médecines douces attirent de plus en plus de monde. En effet, plus d’un patient sur sept y a déjà eu recours. Cap sur la naturopathie, discipline qui connaît cette année la plus forte progression en ce qui concerne les recherches sur Internet, qui ont triplé depuis 2013 selon le baromètre Pages Jaunes Santé 2016.

Origines de la naturopathie

Il s’agit à l’origine d’une médecine de prévention qui a pour but de renforcer le mécanisme de défense immunitaire ainsi que de changer les modes de vie sources de déséquilibres ou de maladies. En 1997, la naturopathie a tout d’abord été reconnue par le Parlement européen comme médecine non conventionnelle et ce n’est qu’en 2001 que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) la reconnaît comme médecine traditionnelle, au même titre que la médecine chinoise ou encore l’ayurveda.

Dans quels cas consulter

La naturopathie consiste à renforcer l’immunité et à stimuler les mécanismes de défense immunitaire du patient en utilisant exclusivement des solutions naturelles. Elle est donc fortement conseillée si une personne souffre de fatigue chronique, de surpoids, de problèmes digestifs ou ORL, de migraines ou de troubles du sommeil.

Déroulement d’une séance

Lors d’une première séance d’environ une heure trente, le naturopathe va recueillir des informations détaillées sur le mode de vie et la pathologie du patient (alimentation, sommeil, climat relationnel et familial, activité physique). Pour ensuite déterminer un « programme d’hygiène de vie » à base de conseils en nutrition, prise de compléments alimentaires ou de plantes et de techniques de relaxation et de gestion du stress. Il faudra entre une à trois séances en fonction de la problématique à traiter.

Bien choisir son praticien

Contrairement à l’Allemagne, la France ne propose pas de diplôme d’Etat pour cette discipline. Deux choix s’offrent alors afin de trouver un praticien compétent : Consulter la liste de la Fédération française de naturopathie (FENAHMAN) qui vous présentera des praticiens ayant reçu leur diplôme dans l’une des écoles qu’elle reconnaît ou alors faire appel à un site de prise de rendez-vous en ligne tel que Medoucine.com, spécialisé dans les médecines douces qui sélectionne préalablement les thérapeutes en fonction de leurs références.

Prix de la séance

Une séance (non remboursée par la sécurité sociale) va généralement coûter entre 65 et 90 euros.

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Pourquoi le chat est l’animal domestique le plus présent dans les foyers ?

Chat

On compte près de 500 millions de chats domestiques dans le monde, et environ 13 millions en France. Des chercheurs ont souhaité savoir d’où ils provenaient et comment ils se sont hissés au premier rang des animaux préférés des familles.

Contrairement aux croyances, notre petit animal favori viendrait du Proche-Orient et ne descendrait pas des chats sauvages européens (connu des experts sous le nom du Felis silvestris silvestris). « Tous les chats domestiques sont les descendants d’une race sauvage du Proche-Orient, appelé Felis silvestris lybica », a déclaré Eva-Maria Geigl à l’AFP, (chercheuse CNRS à l’Institut Jacques Monod à Paris, et coauteur de l’étude publiée lundi 19 juin 2017 dans Nature Ecology & Evolution).

Pour identifier cet ancêtre commun à toutes les espèces de chat présentes en appartement, des scientifiques ont effectué une large étude génétique englobant 230 spécimens anciens, provenant des quatre coins du monde, et ayant vécu de -10.000 ans à la première moitié du XXe siècle.
Les scientifiques datent le rapprochement entre l’homme et le chat sauvage à il y a 10.000 ans, au moment de la naissance de l’agriculture, lorsque les chasseurs-cueilleurs ont investi les habitats clos et sédentaires. Les rongeurs, présents autour des stocks de céréales cultivés par l’homme, attiraient les félins. Ils sont depuis devenus leur nourriture favorite. Une solution idéale pour l’homme qui souhaitait se débarrasser de ces nuisibles qui transportaient des maladies et détruisaient ses récoltes. C’est comme cela que le lien entre l’homme et le chat s’est établi.

Le chat s’est répandu dans le monde en deux grandes vagues

Les chercheurs ont révélé que les chats s’étaient ensuite propagés dans le monde en deux vagues distinctes :

• 1) « Tout d’abord, nous avons observé que le chat du Proche-Orient a commencé à se propager lorsque les premiers agriculteurs ont commencé à migrer vers l’Europe » vers 4.400 avant J.-C., a expliqué Eva-Maria Geigl,
• 2) Ensuite, au 5e siècle avant J.-C., lorsque les Égyptiens ont commencé à s’intéresser aux félins, qu’ils vénéraient et immortalisaient (statues, peintures, momies). Cette passion a créé un nouveau mouvement migratoire, et a gagné graduellement la Rome et la Grèce antiques.

« On sait par exemple que les navires de guerre romains embarquaient des chats afin de lutter contre les rongeurs qui détruisaient leurs réserves et leurs équipements », ont déclaré les chercheurs dans un article publié par le CNRS.

Les scientifiques ne savent cependant toujours pas quand le chat est passé d’animal « apprécié » à animal domestique.

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D’après des recherches, un tiers des cas de démence seraient évitables

Démence

D’après une étude publiée jeudi 20 juillet 2017, en minimisant dès l’enfance et durant toute la vie, neuf facteurs de risque de contracter la maladie, un cas de démence sur trois serait évitable.

D’après de récentes estimations, environ 50 millions d’individus sont touchés par la démence (comprenant la maladie d’Alzheimer) dans la population mondiale. Un bilan qui devrait augmenter et s’étendre à près de 132 millions de personnes d’ici 2050, selon un article du journal médical The Lancet, dans lequel l’étude est parue.

Parmi les neuf facteurs, les trois qui sont les plus communs et qui peuvent être modifiés sont l’audition, l’éducation et le tabac.

Selon l’évaluation prononcée, si les personnes choisissaient de continuer leurs études après le collège, le taux global de cas de démence diminuerait de 8 %. Ménager son audition en milieu de vie (45-65 ans) diminuerait également de 9 % les chances de contracter la maladie, si toutes les personnes âgées étaient prises en charge. Enfin, l’abandon du tabac pour les plus de 65 ans diminuerait les cas de 5 %.

L’hypertension et l’obésité sont aussi des facteurs de risque

Les derniers angles d’attaque seraient l’hypertension artérielle (2 % des cas) ainsi que l’obésité (1 % des cas), concernant les 45-65 ans. Pour les plus de 65 ans, il est question de prévenir la dépression (4 % des cas), l’absence d’activité physique (3 % des cas), l’isolement social (2 % des cas) et enfin le diabète (1 % des cas).

Les recherches dévoilent aussi le taux de cas de démence qui auraient pu être évités si les facteurs de risque étaient totalement éradiqués. Si l’élimination des facteurs peut écarter 35 % des cas de démence, soit un tiers des cas, réussir à bloquer le facteur de risque génétique principal de la démence d’Alzheimer, explicitée par la présence d’un gène nommé « APOE4 », écarterait moins d’un cas sur 10, soit 7 %, d’après le rapport.

Le dirigeant de l’étude, Gill Livingston, professeur à l’University College of London (Royaume-Uni) défend donc « une approche plus large de la prévention de la démence » ayant pour but de ralentir l’augmentation du nombre croissant de cas de démence dans le monde.

Cependant, ces évaluations sont limitées, les régimes alimentaires et la consommation d’alcool ne sont pas inclus.

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Comment protéger les yeux des enfants de la surexposition aux écrans ?

Tablettes à l'école

Pour la rentrée scolaire, le Plan numérique pour l’éducation, introduit en 2015, projette d’inclure au programme de 27 académies, l’utilisation de tablettes numériques. Les médecins et opticiens mettent en garde les parents sur les effets néfastes d’une exposition prolongée sur les yeux des enfants, qui sont déjà très habitués aux écrans.

En 2017, environ 600.000 élèves possèderont un « équipement individuel mobile ». En 2016, seulement 200.000 écoliers en bénéficiaient dans 1.817 écoles et 1.668 collèges.

D’après une enquête effectuée en juin 2016 par le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc), chaque semaine les écoliers et collégiens (12-17 ans) consacrent plus de 42 heures de leur temps aux écrans. Les médecins recommandent aux parents d’instaurer des règles afin de réduire l’impact de la lumière bleue émise par les écrans de tablettes, ordinateurs, et téléphones portables et même par les ampoules dans les foyers. A court terme, la lumière bleue assèche le globe oculaire et fatigue les yeux. A long terme, elle augmente les chances d’être atteint de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge).

En plus de ses conséquences sur les yeux, cette lumière bleue bouleverse le sommeil car elle ralentit la sécrétion de mélatonine (hormone de la somnolence) qui se libère théoriquement dans le corps vers 21 h. Les répercussions d’une carence en sommeil peuvent se traduire par une régression des performances scolaires, même si les premiers résultats suivant l’introduction des tablettes indiquent une amélioration de la motivation des élèves.

Diminuer la lumière bleue pour protéger les yeux

Pour protéger les yeux des enfants de la lumière bleue, il est conseillé d’activer l’option « Réduire la lumière bleue » présente dans les paramètres des ordinateurs, tablettes et téléphones et de grossir la taille de la police de caractère. Pour plus de conseils, il est recommandé de consulter un spécialiste. Certains opticiens proposent des corrections spécifiques et des lunettes qui protègent les jeunes de moins de 16 ans des effets de la lumière bleue.

Préserver la rétine contre la sécheresse oculaire

Pour limiter la sécheresse et la fatigue des yeux, les médecins recommandent de fixer pendant quelques secondes un objet ou un mur, qui ne diffusent pas de lumière bleue. Autre exercice : détourner les yeux de son écran toutes les 20 minutes, et fixer un élément placé à au moins 6 mètres. Un clignement répété des paupières favorise l’hydratation des yeux.

Pratiquer plus d’activités en plein air

Pour reposer les yeux de l’exposition aux écrans, il faut multiplier les sorties plein air. La lumière du soleil, elle, est très bénéfique.

Pour plus d’informations : http://ecolenumerique.education.gouv.fr

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Focus sur les différentes variétés de melons du monde entier

melon

Selon le responsable de la semence de melon de HM Clause à Saint-Rémy-de-Provence, Tony Chartier, « la diversité du melon, c’est la clé ». En effet, de nos jours, les melons du monde se diversifient mais restent les mêmes. Focus sur ce phénomène.

Dans le sud de la France, on ne plaisante pas avec la sécurité. Chaque jour, dans les serres du semencier français HM Clause, numéro un mondial de la semence de courgette, fenouil, melon et potiron, sont élaborés des processus de fabrication gardés secrets. Ils servent à engendrer de nouvelles « semences jardinières ». Grâce à eux, l’on croise par exemple le gène de résistance à la sécheresse d’un melon sauvage africain à celui du goût de miel d’un melon de type Charentais. Pour l’anecdote, c’est le melon Charentais qui est le plus consommé en France.

« Nous avons une responsabilité très importante » afin de définir quel sera le goût des melons vendus à l’international, précise Tony Chartier.

Le melon : des goûts différents selon les pays

Par le biais de ces recherches, la famille de melons du monde ne cesse de grandir. Comme l’explique Tony Chartier : « Nous croisons toutes les typologies du melon, avec des axes de sélection en plein développement sur les melons d’Asie du sud-est ». Pour autant, les consommateurs ne trouvent pas sur les étals de leurs marchands toutes ces variétés de melon. Qui plus est, rien ne ressemble plus à un melon qu’un autre melon.

Selon les pays, les goûts varient :

• Les Américains n’aiment que les « western » ou « eastern » shippers reconnaissables à leur chair blanche,
• Les Espagnols se ruent sur le « piel de Sapo », identifiable à sa forme oblongue et à son goût peu sucré,
• Les Russes préfèrent le type nommé « Ananas »,
• Les Grecs optent pour le « Gallia »,
• En Sicile, au Maroc et en Algérie, on consomme du « Canari » à la chair jaune, comme l’explique Franck de Langen, le sélectionneur « melon » de HM Clause.

Bernard Miollis, de l’association interprofessionnelle du melon, ajoute même que le melon, qui a un marché particulièrement segmenté, est un « produit culturel ». Il précise qu’« autant la tomate s’est mondialisée, autant le melon reste +régionalisé+ ».

Les Français et le melon

Les Français fondent pour le melon « Charentais », de la famille des « cantaloupe », rond et à la chair orangée et sucrée, avec une écorce striée de broderies blanchâtres.

Chaque année, 280.000 tonnes de melon sont produites en moyenne, réparties sur 14.000 hectares. Chaque Français en consomme 7,9 kilos par an, principalement des mois de mai à septembre (haute saison). Bon à savoir : la majorité des melons Charentais vendus en France sont cultivés au Maroc et en Espagne.

Bien que des géants comme HM Clause aient essayé de changer les habitudes alimentaires de chaque pays, rien n’y fait. « Le melon, c’est une madeleine de Proust, dans tous les pays du monde, les consommateurs ne veulent que +leur+ melon », confirme Tony Chartier.

Comment choisit-on son melon dans le monde ?

Encore une fois, selon où l’on habite, les façons de choisir son melon lors de ses courses diffèrent. Une particularité que confirme Bernard Miollis : « Un Anglo-Saxon en vacances dans le sud de la France va acheter le melon local mais, de retour chez lui, n’en voudra pas. C’est comme si les consommateurs avaient une relation amoureuse d’exclusivité avec leur melon ».

Il ajoute qu’« il faut 10 ou 15 secondes pour choisir des tomates mais il y a tout une théâtralisation pour le melon : on le soupèse, on le retourne dans tous les sens, on le hume ».

Néanmoins, Bernard Miollis précise que ces techniques de sélection ne servent plus vraiment à grand-chose. En effet, les différentes variétés de melon se sont améliorées depuis une quinzaine d’années. Le goût sucré a notamment changé, et s’est bonifié grâce au travail des semenciers.

Selon la productrice Manon Cabot, d’Arles, « ce qui est important, c’est de bien choisir la variété en fonction de son terrain ». Car il existe 25 sortes de melons Charentais.

« L’attente première de nos clients, c’est le goût sucré et les arômes », précise-t-elle. « Nos clients nous demandent d’éviter les produits phyto-sanitaires mais, à ce jour, nous n’avons encore pas trouvé une variété de melon bio aussi gouteuse que le melon conventionnel », explique-t-elle.

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Pathologies du foie, késaco ?

Pathologies du foie

Les pathologies du foie restent largement méconnues du grand public. 49 % des Français ignorent que l’alcool est la cause principale des maladies du foie. Voici un petit cours de rattrapage !

Un bilan sanguin classique détecte les anomalies du foie.

FAUX. L’évaluation des transaminases seule ne permet pas de déceler un problème éventuel. Il est nécessaire de se concentrer sur les marqueurs Asat et Alat qui signent la destruction des cellules du foie ainsi que les phosphatases alcalines qui elles montrent une diminution de la sécrétion de la bile par le foie.

Une peau jaunie et les douleurs sont les tout premiers signes d’une maladie du foie.

FAUX. 80 % des Français pensent qu’on devient jaune quand on souffre d’une cirrhose, alors que pas du tout. Les maladies du foie ne présentent pas de symptômes particuliers. Hépatites A, B ou C ainsi que cirrhose sont parfois diagnostiquées 20 à 30 ans après, justement parce que le foie ne « parle » pas. Même le fameux concept de crise de foie n’existe pas. Il s’agit en réalité la plupart du temps de symptômes digestifs liés à une consommation chargée en graisses lors de repas riches.

L’alcool est la principale cause des maladies du foie.

VRAI ET FAUX. 80 % des maladies du foie sont liées à une consommation excessive d’alcool et aux hépatites. Les personnes qui ont été transfusées avant 1990 présentent des risques potentiels d’hépatites, car, à l’époque les virus du sida et d’hépatite C n’étaient pas connus. Pour le reste, 20 % sont déclenchées par des maladies génétiques rares ou une surcharge en graisse appelée « stéatose non alcoolique » : surpoids, diabète, excès de cholestérol sont des facteurs de risque de la cirrhose et de «foie gras«.

La cirrhose peut entrainer le cancer du foie.

VRAI. En effet, les personnes qui sont touchées par une cirrhose ont des risques de développer un cancer du foie. 9 000 nouveaux cas surviennent chaque année. La survie à 5 ans est de seulement 15 %.

Il est possible de guérir après une hépatite ou une cirrhose.

VRAI ET FAUX.

• La cirrhose est réversible si l’on arrête l’alcool et que l’on reprend un régime équilibré ponctué d’activités sportives.
• L’hépatite C est désormais guérie dans 95 % des cas grâce à de nouveaux agents antiviraux qui éliminent le virus.
• L’hépatite B n’est en revanche pas guérissable. Seules deux molécules existent pour arrêter la progression du virus. D’autres médicaments sont actuellement en test.

Les médicaments sont mauvais pour le foie.

VRAI. Tous les médicaments sont potentiellement toxiques pour le foie. Les personnes âgées sont particulièrement exposées au risque d’hépatites médicamenteuses avec tous leurs traitements accumulés. Idem pour les compléments alimentaires qui, pris en trop grande quantité, sont capables d’intoxiquer le foie.

Les alcools forts sont plus dangereux que la bière ou le vin pour la santé.

FAUX. Les hépatologues rappellent que c’est bien la quantité d’alcool ingérée qui compte et non le type de breuvage. Aussi, le principe de boire un verre d’eau pour « compenser » un verre d’alcool et éviter la gueule de bois n’est pas moins nocif pour le foie. De même que le fait de boire uniquement « du très bon » – qui donne bonne conscience – ne change en rien l’impact toxique sur le foie.

L’absence d’alcool en semaine compense les excès du week-end.

FAUX. La recommandation :

Quel que soit le laps de temps dans lequel l’alcool est consommé, il est recommandé de ne pas dépasser :

• 21 verres par semaine pour les hommes
• 14 pour les femmes

D’où l’inquiétude des médecins quant au phénomène grandissant chez les jeunes du « binge drinking », qui consiste à s’enivrer en un temps record.

Le café est bon pour le foie.

VRAI. A condition bien entendu de ne pas le sucrer et de ne pas boire plus de 3 à 4 tasses par jour. Pour cause, les spécialistes ont observé une diminution des risques de cirrhose associée à la consommation de café.

On limite les viandes grasses, pâtisseries et alcool pour soulager son foie.

VRAI. Idem que pour limiter le facteur de risque des maladies cardiovasculaires : on limite la charcuterie, les viandes grasses comme le porc ou le boeuf, les produits laitiers riches en graisses, les pâtisseries, le chocolat, les bonbons et sodas.
Un régime équilibré à base de fruits et de légumes et de protéines (viande blanche, poissons, oeuf) garantit au moins les fonctions de synthèse et d’épuration du foie.

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L’huile d’olive extra-vierge pourrait être thérapeutique chez les malades atteints d’Alzheimer

L'huile d'olive extra-vierge pourrait être thérapeutique chez les malades atteints d’Alzheimer

Selon une étude américaine réalisée sur des rongeurs, parue le jeudi 22 juin 2017, consommer de l’huile d’olive extra-vierge serait bénéfique pour les personnes atteintes d’Alzheimer, car elle permettrait de minimiser la dégénérescence cérébrale.

Des scientifiques de la Lewis Katz School of Medicine de l’université de Temple aux États-Unis (LKSOM) ont réalisé une étude sur l’impact de la consommation quotidienne d’huile d’olive extra-vierge, sur des rongeurs génétiquement modifiés pour fabriquer des plaques bêta-amyloïdes dans leur cerveau, qui se rapprocheraient de celles retrouvées chez des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer. Selon les résultats, ils ont remarqué que cette huile aux propriétés anti-inflammatoires, très utilisée dans les régimes méditerranéens, diminuait la formation de plaques bêta-amyloïdes et de fibrilles qui déstabilisent le fonctionnement neurologique, et préservait l’apprentissage et la mémoire.

Les chercheurs ont débuté l’administration du traitement lorsque les souris étaient âgées de six mois et l’ont poursuivi tous les jours durant six mois, quand les souris avaient un an.

D’après l’étude, les scientifiques ont constaté chez les souris qui avaient consommé beaucoup d’huile d’olive extra-vierge (comparées aux souris du groupe de contrôle), un meilleur fonctionnement synaptique (zone de contact fonctionnelle qui s’établit entre deux neurones) et un progrès dans leurs déficits cognitifs.

La consommation d’huile d’olive augmente le processus d’autophagie

Les souris âgées de 9 et 12 mois, auxquelles on avait administré de l’huile d’olive, ont affiché de meilleurs résultats aux examens visant à évaluer la mémoire spatio-temporelle, l’apprentissage et la mémoire de travail.

« Nous avons constaté que l’huile d’olive réduit l’inflammation cérébrale, mais active de manière encore plus importante un processus connu appelé autophagie », a déclaré l’auteur de l’étude, Domenico Praticò. « L’autophagie est un mécanisme cellulaire par lequel les cellules se dégradent et nettoient des débris intracellulaires et des toxines, comme des plaques amyloïdes et des dépôts de protéines tau », a-t-il ajouté.

Pour les chercheurs, la prochaine étape est de se pencher sur les résultats de la consommation d’huile d’olive chez des rongeurs plus âgés, afin de savoir si cette protection est bénéfique lorsque la maladie est à un stade plus tardif, et même si elle est capable de permuter le processus de détérioration du cerveau.

Pour consulter l’étude : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/acn3.431/full

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Qu’est-ce que la DMLA et comment la prévenir ?

DMLA

En France, 1,5 à 2 millions de personnes souffrent de DMLA, premier marqueur de malvoyance chez les plus de 50 ans. C’est le cas de Marie-Jo (77 ans) qui a remarqué l’apparition de « petits papillons » devant ses yeux, puis d’une tache noire au centre de sa vision.

La DMLA (Dégénérescence maculaire liée à l’âge) était le sujet principal des Journées nationales de la macula, qui ont eu lieu du lundi 26 juin au vendredi 30 juin 2017. Elles ont pour objectif d’informer le public et d’encourager le dépistage de la DMLA, mais également d’autres maladies oculaires telles que la maculopathie diabétique (400.000 cas) et l’occlusion veineuse rétinienne (plus rare). Toutes ces maladies touchent la macula (minuscule partie de la rétine responsable de la vision des détails), et les diagnostiquer à temps permet de ralentir leur développement.

La DMLA est la maladie la plus fréquente : « elle concerne 8 % des plus de 65 ans et 30 % des plus de 75 ans : c’est la première cause de cécité dans les pays industrialisés », a expliqué le professeur Eric Souied (directeur du service ophtalmologie à l’hôpital intercommunal de Créteil et président de la Fédération France macula) à l’AFP. Il a ajouté que le nombre de patients était susceptible d’augmenter en raison du vieillissement de la population.

Un traitement par injections pour la DMLA

Les personnes atteintes de DMLA ne deviennent jamais totalement aveugles. Néanmoins, une tache noire apparaît au centre de la vision, ce qui provoquer des handicaps dans les gestes de la vie de tous les jours : écrire, lire, voir les visages ou discerner les détails.

Lorsqu’elle conduisait, Marie-Jo Simon, une retraitée iséroise, a remarqué à l’automne 2015, qu’elle voyait « des petites choses papillonner ». « J’ai d’abord pensé à la cataracte. Un ou deux mois après, une tache noire est apparue. J’ai encore attendu. Finalement, je suis allée consulter en mars suivant : c’était la DMLA », a-t-elle confié à l’AFP. C’est son œil droit qui est touché : « On m’a dit qu’on n’était pas sûr de le sauver car j’étais venue tardivement ». Depuis, tous les mois, elle subit dans l’œil atteint des injections d’un médicament censé ralentir l’évolution de la maladie.

En plus de la tache noire, la vision déformée des lignes droites constitue un autre symptôme de la DMLA. « Je conduis uniquement sur des routes que je connais, et quand je lis, il faut que ce soit écrit très noir sur fond blanc », a indiqué Marie-Jo Simon. En ce qui la concerne, « l’essentiel est que ça ne s’étende pas à l’autre œil ». « Si quelqu’un me disait aujourd’hui qu’il a ce genre de symptômes, je lui conseillerais de ne pas hésiter et d’aller très vite à l’hôpital », affirme-t-elle.

L’oméga 3 et la lutéine aident à prévenir la DMLA

Le traitement par injection (comme celui prescrit à Marie-Jo), n’est une solution que pour l’une des deux formes de la maladie, la DMLA « humide ». Selon le professeur Souied, les injections servent à bloquer l’évolution de la dégénérescence, dans 95 % des cas. L’autre forme, la DMLA « sèche », reste inguérissable. Il existe des pistes de recherche, telles que les implants rétiniens (l’œil bionique) ou les cellules souches, mais leur emploi n’est pas prêt à être généralisé.

Les aliments riches en lutéine et en oméga 3 peuvent aider à empêcher le développement de ces maladies. « Le menu-type, c’est saumon – épinards ou brocolis, deux fois par semaine », a conseillé Eric Souied.

Ces dernières années, la communication autour de la DMLA a beaucoup augmenté. « Selon des sondages, 50 % des plus de 50 ans connaissaient la DMLA en 2012, contre seulement 3 % en 2007 », se réjouit le spécialiste. C’est pour sensibiliser le public que l’occlusion veineuse rétinienne et la maculopathie diabétique ont été également introduites aux Journées de la macula. Tous ces troubles peuvent avoir des conséquences sociales, car elles écartent un peu plus les personnes âgées. « On estime à 30 % le taux de dépression parmi les patients atteints de DMLA », selon le professeur Souied.

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Suite à la mort d’une blogueuse, la répression des fraudes réagit

Les siphons culinaires ont causé des accidents domestiques graves dus à leur explosion.

Dans un communiqué publié le jeudi 15 juin 2017, la DGCCRF (Répression des fraudes) averti les consommateurs quant à l’utilisation de plusieurs siphons culinaires contenant des défauts de fabrication.

Des siphons défectueux commercialisés ?

« Depuis 2010, plusieurs modèles de siphons culinaires ont causé des accidents domestiques graves dus à leur explosion, soit à la première utilisation, soit après plusieurs années d’utilisation » explique la DGCCRF. L’organisme continue en expliquant que « Dans la grande majorité de ces accidents, les appareils défectueux sont constitués d’une tête en matière plastique et d’un corps en aluminium et ont été achetés entre 2010 et 2013 ».

La répression des fraudes a déjà retiré du commerce plus de 200.000 siphons jugés défectueux. Elle encourage les consommateurs à arrêter d’utiliser ce genre d’ustensile qui « ne porterait aucune identification et serait constitué d’un corps en aluminium et d’une tête en matière plastique ». Il recommande également de ne pas hésiter à contacter le vendeur pour « s’assurer que les produits qu’ils détiennent n’ont pas fait l’objet d’un rappel et d’un retrait du marché ». De leur côté les commerçants doivent également prêter attention à ce que les produits ne soient pas sur la liste des produits défectueux d’après la DGCCRF. Les commerçants doivent vérifier « qu’ils disposent de justificatifs relatifs à la sécurité et à la conformité de leurs produits aux normes en vigueur ».

Que risquent les consommateurs face à un produit défectueux ?

Dernièrement, une blogueuse fitness âgée de seulement 33 ans, n’a pas résister à l’explosion de la partie supérieure de son siphon à crème chantilly pendant une manipulation. Ce tragique accident a fait prendre conscience à la répression des fraudes qu’il fallait agir plus drastiquement. Une enquête policière a d’ailleurs été ouverte. En effet, « l’explosion propulse des éclats à grande vitesse pouvant occasionner des blessures graves notamment aux mains, au thorax ou au visage ». Il ne s’agit pas d’un simple ustensile de cuisine qui doit « être utilisé en respectant scrupuleusement les prescriptions du fabricant » inscrites sur la notice.

La répression des fraudes conclut en appuyant sur l’idée « qu’il convient de respecter les consignes relatives au niveau maximal de remplissage, au nombre et à la nature des cartouches de gaz, à la température maximale de service, et de mettre l’appareil au rebut au premier signe de vieillissement ou (…) de dysfonctionnement ».

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L’apnée du sommeil provoquerait des risques d’hypertension et de diabète

Apnée du sommeil chez les jeunes

Selon une récente étude américaine, le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS), même minime, peut augmenter le risque de diabète et d’hypertension, en particulier chez les jeunes.

Selon les résultats d’une étude américaine présentée à Boston le lundi 5 juin 2017, au Congrès annuel des scientifiques américains de l’American Academy of Sleep Medicine, les risques de diabète de type 2 et d’hypertension artérielle liés aux apnées du sommeil concerneraient les cas minimes et intermédiaires, et pas seulement les cas plus avancés. Le syndrome d’apnée du sommeil (qui touche 10 à 15 % des Français et 30 millions d’Américains), est minime lorsque le nombre d’hypopnées et d’apnées durant la nuit est compris entre 5 et 15 par heure de sommeil. Il est considéré comme modéré lorsque ce nombre est compris entre 15 et 20 et comme sévère lorsqu’il surpasse 30.

Ces interruptions respiratoires, qui peuvent se produire plusieurs dizaines de fois par heure durant la nuit, peuvent durer de 10 à 30 secondes. Ces pauses entraînent des privations d’oxygène qui ont des conséquences sur le cœur, le cerveau et les vaisseaux. Elles peuvent engendrer des maladies graves comme l’hypertension artérielle. Les chercheurs de la Pennsylvania State University ont observé, après avoir suivi 1741 patients pendant 10 ans, que le syndrome d’apnée du sommeil léger multiplie les chances de souffrir d’hypertension artérielle par 4. Ce risque est multiplié par 3 dans le développement du diabète, seulement dans le cas d’un syndrome intermédiaire.

Un risque plus élevé chez les jeunes

Les résultats de l’étude ont révélé que les jeunes adultes et d’âge moyen ont plus de chances de développer ces maladies. Il est donc important de détecter le syndrome tôt pour éviter toutes les complications associées.

Les directeurs de l’étude recommandent aux jeunes adultes qui sont atteints de troubles du métabolisme de consulter leur médecin de manière régulière en mettant l’accent sur le contrôle du poids, la pratique d’une activité physique régulière, la gestion du stress et une alimentation saine.

L’examen qui détermine un diagnostic et le degré de sévérité du syndrome, est la polysomnographie. Il consiste à enregistrer en continu et examiner les facteurs impliqués dans les états de sommeil et de veille d’une personne, ainsi que son activité cardiorespiratoire au cours de la nuit.