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Régime : 7 verres d’eau par jour = moins 200 calories consommées

Femme qui est en train de boire de l'eau pendant un régime.

Il est essentiel pour notre corps de boire entre 1,5 et 2 L d’eau par jour. Nous le savons, mais le respectons-nous pour autant ? Pas toujours. Or une étude révèle que si nous buvions 3 verres de plus que ce que nous consommons en moyenne chaque jour, nous pourrions réduire notre assiette calorique journalière de 200 calories.

Pour les besoins de cette étude, des chercheurs américains ont étudié les habitudes alimentaires de 18 300 volontaires entre 2005 et 2012. Ils ont pris en compte leur consommation journalière en eau, y compris les boissons comme le thé sans sucre et le café qui en contiennent.

Les participants consomment en moyenne 4,2 verres d’eau par jour (30 % de leur consommation totale), avec une assiette calorique s’élevant à 2 157 calories dont :

– 125 calories contenues dans des boissons sucrées.
– 432 calories provenant des aliments riches en calories et pauvres en nutriments, comme les desserts, les snacks et les pâtisseries.

→ La majorité des participants qui ont augmenté leur consommation d’eau de 1 % (1 à 3 verres de plus), ont réduit le nombre de calories ingérées quotidiennement : entre 68 et 205 calories.
Ils ont ainsi réduit leur consommation de graisses saturées, de sucre et de sel.

– entre 78 et 235 g de sodium en moins
– 5 à 18 g de sucre en moins.

Autrement dit, selon les chercheurs, boire au moins 7 verres d’eau par jour augmente le sentiment de « plénitude » et réduit les apports caloriques quotidiens.

Cette étude a été publiée dans le Journal of Human Nutrition and Dietetics.

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Le casque devient obligatoire pour les enfants à vélo

La casque est obligatoire pour les enfants en vélo

Depuis le mercredi 22 mars 2017, le casque est obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans à vélo.

Cette mesure qui avait été annoncée en octobre 2015, à l’occasion d’un Conseil interministériel de sécurité routière, oblige toutes les personnes transportant ou accompagnant un enfant de moins de 12 ans sans casque à vélo, à payer une amende de 4e classe, soit de 90 euros.

Pour certains, le port du casque est une évidence, à l’image de Stéphanie, une trentenaire parisienne qui a ressorti son vélo pour aller chercher sa fille Marine, quatre ans, à l’école. La mère et la fille portent un casque. « C’était pas déjà obligatoire ? Même sans loi, c’est du bon sens ! Qui ne met pas de casque à son enfant ? », s’étonne-t-elle.

Le casque est reconnu pour son rôle protecteur. Selon les chiffres donnés par la Sécurité routière, il diminue le risque de :

• Blessure sérieuse à la tête de 70 %,
• Blessure mineure de 31 %,
• Blessure au visage de 28 %.

Il est d’ailleurs obligatoire dans 12 pays de l’Union européenne :

• A tout âge en Finlande,
• Jusqu’à 18 ans en République tchèque et en Lituanie,
• Jusqu’à 16 ans en Espagne, en Croatie et en Estonie,
• Jusqu’à 15 ans en Suède, en Slovaquie et en Slovénie,
• Jusqu’à 12 ans en Autriche et en Lettonie,
• Et jusqu’à 10 ans à Malte.

« Il s’agit d’attirer l’attention de tous à travers une mesure qui est facile à accepter », précise le délégué interministériel à la sécurité routière Emmanuel Barbe.

« C’est une mesure douce, qui a aussi une valeur pédagogique envers les parents », explique-t-il : « si un parent n’en met pas, l’enfant va demander+Pourquoi tu ne mets pas de casque ?+. On veut passer le massage par la voix des enfants ».

Une mesure pas forcément pertinente

La mortalité des cyclistes en France est repartie à la hausse en 2016 : 159 morts sur les routes (10 de plus qu’en 2015, + 7 %).

Le mois de février 2017 a été le plus clément : 203 morts. C’est le mois le moins meurtrier depuis mars 2013.

Malgré ces chiffres, la FUB (Fédération des usagers de la bicyclette) estime que cette mesure n’est « pas la plus pertinente ».

« On n’est pas contre mais espérer que ça va changer la sécurité routière du cycliste, c’est un non-sens », précise Olivier Schneider, le président de la FUB. Il rappelle aussi qu’un seul enfant de moins de 12 ans est mort à vélo l’an dernier.

« Une véritable mesure de sécurité routière serait de systématiser l’apprentissage de la mobilité vélo à l’école primaire, pour savoir faire du vélo sur la voie publique (…) Ce n’est pas parce qu’on porte un casque qu’on va savoir éviter les accidents », précise-t-il.

« Et ça envoie le signal que faire du vélo est dangereux. Si on impose le casque aux cyclistes, pourquoi ne pas l’imposer aux passagers de voiture et aux gens qui prennent les escaliers ? Il y a 400 personnes qui tombent chaque année dans les escaliers et ont des traumatismes crâniens aigus », ironise-t-il.

Ce qui étonne le plus, c’est que cette mesure ne soit pas appliquée à l’ensemble de la population, et notamment aux personnes âgées qui sont celles qui paient le plus lourd tribut à deux-roues.

Une telle obligation pour les cyclistes pourrait entraver leur nouvel engouement pour les déplacements à vélo, que l’on doit aux systèmes de libre-service (Vélib’, Velo’v etc.) qui se développent depuis une dizaine d’années.

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Don de moelle osseuse : les hommes mobilisés

Homme qui va faire un don de sa moelle osseuse

L’Agence de la biomédecine appelle les hommes, de préférence de moins de 40 ans, à se mobiliser en faveur du don de moelle osseuse.

Pour cause, le fichier français ne recense que 35 % de donneurs masculins précise l’Agence.

Une campagne radio nationale a notamment été lancée, ainsi qu’une tournée de bus, dans 12 villes de la métropole. Le but est d’inciter les hommes à s’inscrire comme donneurs sur le site Internet www.dondemoelleosseuse.fr

Cette campagne vise deux objectifs, afin de guérir davantage de personnes atteintes de graves maladies du sang, comme la leucémie :

• Recruter des hommes de moins de 40 ans,
• Et « diversifier l’origine géographique » des nouveaux donneurs, précise l’agence sanitaire

En outre, les cellules (ou greffons) de moelle osseuse qui sont prélevés chez les hommes, et notamment chez ceux de moins de 40 ans, sont mieux tolérés par les malades, souligne l’agence. Cela s’explique par l’absence d’anticorps naturellement développés par les femmes pendant leur grossesse, ce qui complique la bonne tolérance de la greffe.

Toutefois, les femmes doivent continuer à participer au don car les médecins privilégient toujours le donneur le plus compatible avec le receveur.

Comme le précise le Docteur Evelyne Marry de l’Agence de la biomédecine, « La compatibilité étant très rare, chaque donneuse et chaque donneur compte ».

En outre, seul un français sur cinq, soit 18 %, sait que la probabilité de trouver un donneur compatible est très rare : 1 sur 1 million.

Les hommes croient également (6 hommes sur 10) que le prélèvement des cellules de la moelle osseuse est réalisé dans la colonne vertébrale, rapporte une étude TNS Sofres. Pourtant, il n’en est rien.

Une telle croyance bloque un tiers des hommes de 18-24 ans qui craignent que le don soit « douloureux et risqué ».

En réalité, un tel don est effectué par un prélèvement sanguin particulier, nommé cytaphérèse, et ce trois fois sur quatre. Seul 4 % des hommes connaît de mode de recueil.

Pour rappel, la moelle osseuse se situe dans les os et fabrique les cellules du sang. Il ne faut pas la confondre avec la moelle épinière qui est l’élément du système nerveux logé dans la colonne vertébrale.

Cette enquête a été menée par la TNS Sofres pour le compte de l’Agence de la biomédecine en décembre 2015, auprès d’un échantillon représentatif de 1 008 personnes âgées de 18 ans et plus.

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Modes alimentaires : des idées reçues battues en brèche par une étude

Aliments idées recues

Une étude publiée sur le site du Journal of the American College of Cardiology a passé au crible les différentes nouvelles modes alimentaires, et ce dans le but d’en finir avec la confusion qui règne quant au meilleur moyen de réduire les risques de contracter une maladie cardiaque.

Cette étude a été menée par Andrew Freeman, médecin et directeur de la prévention et du bien-être cardiovasculaire au sein du service de cardiologie de l’hôpital National Jewish Health de Denver, au Colorado aux Etats-Unis. Pour la réaliser, 25 enquêtes ont été examinées dans le but d’en dégager les grandes lignes concernant plusieurs tendances nutritionnelles actuelles.

Comme le révèle Andrew Freeman, « Il y a beaucoup de désinformation dans le domaine de la nutrition, notamment au sujet des gélules antioxydantes, du ‘juicing’ ou des régimes sans gluten ». Il ajoute qu’« il existe toutefois un certain nombre d’habitudes diététiques qui ont clairement démontré leur efficacité dans la réduction des risques de nombreuses maladies chroniques, notamment la maladie coronarienne ».

Ainsi, la méta-étude d’Andrew Freeman témoigne du « consensus de plus en plus large selon lequel un régime basé sur les légumes verts à feuilles, les céréales complètes, les légumineuses et les fruits apporte les meilleures améliorations sur le plan de la santé cardiaque ».

Focus sur les aliments tendances à consommer avec modération :

• Les œufs : riches en cholestérol, il faut limiter la quantité d’œufs consommés,
• Les noix et autres fruits à coque : très caloriques, comme les amandes, il est conseillé d’en manger 30 g par jour pas plus, pour améliorer la santé du cœur,
• Le gluten : aucune étude scientifique ne prouve que ne pas manger de gluten est meilleur pour la santé. Alors si l’on ne souffre ni d’allergie ni de maladie cœliaque, on continue d’en consommer.

Les autres aliments concernés sont :

Les huiles végétales

Selon l’étude, c’est l’huile d’olive vierge extra qui est la meilleure pour le cœur, même s’il faut faire attention à sa teneur en calories. On évite donc de consommer de l’huile de palme ou de noix de coco. Ces deux huiles sont en effet riches en gras saturés qui augmentent la cholestérolémie.

Les fruits rouges et les baies

Sources d’antioxydants, les baies ainsi que les fruits rouges sont meilleurs pour la santé que les compléments alimentaires. On en consomme trois fois par semaine pour réduire le risque de maladie cardiaque.

Le « juicing »

Avec cette nouvelle mode, les jus de fruits ou de légumes sont utilisés sans pulpe et sont donc plus caloriques. Il vaut mieux en effet consommer des fruits et légumes entiers. Cependant, si l’on souhaite vraiment boire leurs jus, il faut alors éviter d’y ajouter du miel, qui est très sucré et calorique.

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Santé : un site signale les effets indésirables des médicaments, tatouages et autres cosmétiques sur l’organisme

tatouage et effets indésirables

Lundi 13 mars 2017, le ministère de la Santé a officiellement lancé un nouveau site Internet, signalement-sante.gouv.fr, dédié aux effets indésirables des médicaments, cosmétiques ou tatouages sur la santé.

Ce portail a été créé pour « faciliter l’accès aux différents dispositifs de signalement existants », précise le ministère dans un communiqué. Prévu par la loi santé, il a été conçu à l’aide des professionnels de la santé, des autorités sanitaires mais aussi des usagers du système de soin.

Désormais, en quelques clics, chaque professionnel de santé ou particulier pourra signaler aux autorités « tout événement indésirable ou tout effet inhabituel ayant un impact négatif sur la santé ».

En outre, des dispositifs existent déjà pour signaler des effets indésirables liés aux actes de soins, aux médicaments ou encore, aux dispositifs médicaux. Avec ce nouveau site, ce sont toutes ces rubriques qui sont englobées aux côtés de nouvelles liées aux produits de tatouage, aux cosmétiques, aux produits de la vie courante, ainsi qu’aux compléments alimentaires ou à tous « les produits ou substances ayant un effet psychoactif ». Seules exceptions : le tabac et l’alcool.

Une précision est apportée par le site : les utilisateurs sont invités à se prononcer sur « les réactions anormales graves ou non ayant un impact sur la santé », et non sur l’efficacité des produits.

La ministre de la Santé Marisol Touraine a précisé qu’« En facilitant ces déclarations en ligne, ce portail contribue à l’amélioration de la qualité de la sécurité du système de santé français ».

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Une étude prouve que le soja réduit le risque de mortalité du cancer du sein de 21 %

Soja

Le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme, avec environ 50 000 nouveaux cas invasifs par an en France. La maladie, que l’on guérit dans 9 cas sur 10 lorsqu’elle est dépistée à un stade précoce, cause malgré tout près de 12 000 décès par an en France. La revue « Cancer » de l’American Cancer Society a récemment publié une nouvelle étude encourageant les femmes souffrant d’un cancer du sein à consommer du soja, afin d’augmenter leurs chances de survie.

Après la publication de plusieurs études controversées sur le sujet, affirmant que ces composés phyto-oestrogènes pouvaient réduire l’efficacité des hormonothérapies et accroître les cellules cancéreuses, les chercheurs ont voulu vérifier si le soja pouvait réduire le risque de mortalité chez les femmes touchées par la maladie.

En effet, les isoflavones contenues dans le soja, qui sont capables de mimer l’action des œstrogènes, peuvent également améliorer le pronostic vital des femmes atteintes d’une forme agressive de cancer du sein, conclut une étude américaine menée par l’université Tufts, dans le Massachusetts.

Sur les 6 235 femmes Américaines et Canadiennes suivies durant les 9 ans de l’étude, celles qui ont consommé de grandes quantités de soja via leur alimentation ont vu leur risque de mortalité chuté de 21 % par rapport aux participantes en consommant de plus petites proportions.

De meilleures chances de survie

Les femmes affectées par des tumeurs dites non hormonosensibles sont la majorité pour laquelle le soja a un effet protecteur, ainsi que les patientes non traitées par hormonothérapies (visant à bloquer l’effet des œstrogènes), de manière plus faible mais significative.

Environ 20 % des cas de cancer du sein concernent des cancers dits non hormono-dépendants. Plus agressifs que les formes hormono-dépendantes, leur taux de survie est inférieur. Contrairement à de précédentes études, une consommation importante de soja n’a pas été associée à une mortalité plus élevée chez des femmes bénéficiant d’hormonothérapies.

Pour augmenter les chances de survie, les chercheurs préconisent donc aux femmes de :

• Consommer du soja,
• Pratiquer une activité physique régulière,
• Adopter une alimentation équilibrée et une consommation d’alcool restreinte,
• Arrêter de fumer,
• Gérer son stress.

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Des avancées pour diagnostiquer les formes les plus rares de cancer chez l’enfant

Enfant qui a un cancer

Bien que le cancer demeure une maladie rare chez l’enfant, elle est la première cause de décès après les accidents. Parmi les formes les plus courantes qui touchent cette population, l’on dénombre les leucémies, les lymphomes, les tumeurs cérébrales et embryonnaires (néphroblastome, neuroblastome). Focus sur les dernières avancées en matière de diagnostics.

Pour rappel, les tumeurs malignes détectées chez les enfants ne sont pas de la même nature que celles des adultes. Surtout, elles ne se traitent pas de la même façon.

Pourtant, peu de recherches sont effectuées autour de cette maladie qui touche pourtant 1 800 enfants et 700 jeunes de 15 à 19 ans chaque année en France. 500 en meurent chaque année.

Affiner le diagnostic grâce à des tests moléculaires

A l’heure actuelle, il existe trois principaux traitements en fonction de la nature du cancer : chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie. Ces techniques permettent de guérir 75 à 80 % des cas, et ce dans les pays à revenu élevé. Toutefois, ces traitements peuvent entraîner des séquelles et autres effets secondaires, pouvant interférer sur l’avenir des jeunes patients, notamment sur leur fertilité.

Selon Gaëlle Pierron, la responsable adjointe de l’unité de génétique somatique de l’institut Curie, « Si les cellules cancéreuses prolifèrent dans l’organisme, c’est que les systèmes de détection ou de destruction ne les ont pas repérés comme étant anormales. C’est encore plus vrai chez l’enfant : les cellules cancéreuses qui se multiplient très rapidement ressemblent fort à leurs cellules normales, en pleine croissance ».

Le principal défi que la médecine rencontre actuellement est de mettre au point des diagnostics efficaces à spectre large.

Une piste s’ouvre vers le diagnostic moléculaire. Grâce à lui, les médecins seraient capables d’identifier une tumeur avant l’âge d’un an. Les tests moléculaires innovants, qui reposent sur un séquençage et une analyse du génome, visent à identifier d’éventuelles mutations génétiques dans les tumeurs des enfants.

La prise de sang comme diagnostic : la solution ?

Selon les chercheurs en cancérologie, des fragments de l’ADN d’une tumeur peuvent se retrouver dans la circulation sanguine, et ce dès son apparition. Le cancer peut alors être identifié grâce à son ADN tumoral circulant, et ce à partir d’une simple prise de sang.

Une étude française vient d’être lancée sur le sujet, afin d’établir la faisabilité d’un diagnostic moléculaire chez des enfants atteints de tumeurs rénales à partir de ces « biopsies sanguines ».

Ces nouveaux outils devraient engendrer des essais cliniques pour tester d’autres traitements qui ont fait leurs preuves dans d’autres cancers présentant des anomalies moléculaires similaires.

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Des chiens capables de renifler des cancers : efficaces à 100 % sur six mois de tests

Chiens et dépistage de cancer

Six mois de tests ont suffi à révéler une « efficacité à 100 % » du protocole Kdog, qui vise à mettre au point une détection précoce des tumeurs cancéreuses grâce au seul odorat d’un chien, a renseigné mercredi 1er mars 2017 à l’AFP, l’Institut Curie qui porte ce projet.

Thor et Nikios, les deux malinois acquis par l’Institut afin d’être formés à la détection précoce du cancer du sein, ont bien rempli leur mission, après six mois d’entraînement sur le site de Magnac-Laval (87). Si bien que l’Institut Curie a déclaré un « résultat positif à 100 % » de cette phase-test menée sur une cohorte de 130 femmes volontaires.

Les chiens sont dressés à « repérer les composés odorants » permettant de détecter un cancer sur une lingette imprégnée de transpiration ou de tissus prélevés sur un sujet.

Une future étude de plus grande ampleur

Porté par une équipe pluridisciplinaire, associant des experts cynophiles avec l’institut de recherche, un financement participatif a permis de rendre possible cette première étape du projet Kdog. Les résultats « très positifs » des six premiers mois confirment donc la pertinence d’une « étude clinique » qui pourra, cette fois, entrer dans le cadre d’un financement en partie porté par le programme hospitalier de recherche clinique. « Une demande est sur le point d’être déposée en ce sens », a indiqué l’Institut Curie.

Cette étude clinique, qui associera quatre chiens, se déroulera sur une période de trois ans (entre 2018 et 2021) et s’appuiera sur une sélection de 1 000 femmes. D’après l’institut de recherche, « Il s’agit de prendre en compte un échantillon plus important pour valider la sensibilité du projet Kdog ».

Deux nouveaux chiens de race différente et conduits par un autre dresseur rejoindront les deux malinois pionniers du projet Kdog, afin « de démontrer également que le protocole Kdog est indépendant de la race du chien renifleur et de son maître », a expliqué Aurélie Thuleau, ingénieure en biochimie, impliquée dans ce projet Kdog, mené par ailleurs sous la houlette de la chercheuse Isabelle Fromantin.

De l’espoir pour la recherche

L’Institut Curie espère à terme « étendre ce processus dans les pays en voie de développement (…) où les outils de diagnostic peuvent faire défaut », car ce dispositif est « simple », mais surtout « non-invasif et peu coûteux ».

Le chien possède un flair très développé lui permettant de détecter des cancers à des stades précoces. Ce dépistage précoce permettra, entre autres, « un meilleur diagnostic, un choix plus important des traitements et une plus grande chance de guérison », a estimé Aurélie Thuleau.

A l’origine du projet, « il s’agissait de se concentrer sur la nécessité de simplifier le diagnostic du cancer du sein », mais devant les excellents résultats obtenus à l’issu de ces six derniers mois, « l’équipe de travail projette sur le long terme d’étendre cette méthode de dépistage à tous les types de cancer, notamment le cancer de l’ovaire ».

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De plus en plus d’adeptes des médecines douces en France

Hypnose

Selon le baromètre Pages Jaunes Santé 2016, les Français sont de plus en plus friands des médecines douces dites alternatives. Depuis 2013, les recherches de professionnels, à l’image des magnétiseurs, des sophrologues et des hypnothérapeuthes ont bondi de 155 %. En outre, l’intérêt des Français pour la santé est croissant avec 18 % de recherches en plus.

Au total, ils ont été 12 millions à effectuer une recherche de ce type de praticiens durant l’année 2015.

Dans ces requêtes, l’on observe que les Français recherchent :

• La sophrologie, soit 970 000 recherches,
• L’hypnose, soit 358 000 recherches,
• Le magnétisme, soit 355 000 recherches.

Côté classement, depuis 2013, les demandes ont :

• Triplé et quadruplé pour la naturopathie et l’hypnothérapie,
• L’étiopathie et la kinésiologie atteignent la cinquième et sixième place.

En matière de professionnels de santé, les plus demandés par les Français sont :

• Les médecins généralistes, soit 39 millions de recherches,
• Les chirurgiens-dentistes, soit 25 millions de recherches,
• Les kinésithérapeutes, soit 16 millions de recherches,
• Les ophtalmologistes, soit 14 millions de recherches,
• Et les dermatologues, soit 11 millions de recherches.

Par rapport à 2014, certaines requêtes ont explosé :

• + 261 % pour les psychothérapeutes,
• + 81 % pour les oncologues,
• Et + 80 % pour les hypnothérapeutes.

Les recherches ont aussi été classées par géographie. Ainsi, les sexologues sont les plus demandés à Bordeaux. Paris n’arrive qu’à la 6e position en la matière, mais est la première sur les recherches de conseillers conjugaux et de pédiatres.

En 2015, ce sont 7 millions de rendez-vous avec des spécialistes qui ont été pris via PagesJaunes. Les Nantais, les Lyonnais et les Parisiens arrivent en tête du classement.

Pour terminer, les recherches de santé sont effectuées pour 36 % d’entre elles sur un mobile, ce qui équivaut à 104 millions de requêtes.

Méthodologie : le périmètre de recherche du baromètre santé 2016 porte sur 289 millions de recherches dans le secteur de la santé réalisés sur pagesjaunes.fr en 2015, que ce soit à partir d’un fixe, d’un mobile ou d’une tablette, pour la France métropolitaine. Les progressions par spécialité ont été calculées par rapport aux données PagesJaunes de 2014.

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Une vingtaine de mesures prises pour « faire reculer » les violences infantiles

Enfant victime de violence

Mieux repérer la maltraitance, surtout lorsqu’elle est « peu visible », pour améliorer sa prise en charge : voilà le plan de lutte contre les violences faites aux enfants, lancé par la ministre des Familles, qui comptera une vingtaine de mesures.

Le « premier plan interministériel de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux enfants », est prévu sur trois ans (2017-2019) et a été lancé le 1er mars 2017. Il aura quatre objectifs : quantifier et comprendre les violences, sensibiliser et prévenir, former les professionnels et accompagner les victimes.

Lors d’une conférence de presse, la ministre a déclaré que l’« on est ému par les drames, incontestablement trop nombreux, mais ce n’est pas la plus grande masse des violences faites aux enfants. Le vrai sujet, c’est le quotidien de milliers d’enfants qui en sont victimes, qu’on ne décèle pas, ou qu’on tait car on ne sait pas à qui le dire ».

Depuis le 1er mars 2017, une campagne nationale a été lancée, avec des affiches et des vidéos ayant comme slogan : « Enfants en danger : dans le doute, agissez ! ». Son but est de faire connaître le 119 (Allo enfance en danger) et « d’alerter la société sur le fait que l’immense majorité des violences sont commises dans le cadre familial », a poursuivi la ministre.

Un phénomène mal connu en France

Chaque année, le 119 signale 47 000 cas de maltraitance d’enfants, mais les statistiques officielles manquent. Les plus vulnérables restent les nourrissons : « il y a un nombre de cas non négligeable de crimes qui passent inaperçus, mis au compte de la mort inexpliquée », a dit Mme Rossignol, appelant les médecins à « être suspicieux ».

La prévention du syndrome du « bébé secoué » est également intégrée au plan, grâce à une actualisation de ce thème dans le carnet de santé et la distribution du guide « Jeunes parents », envoyé par les CAF au 5e mois de grossesse. Pour les médecins, qui ne font que 5 % des signalements d’enfants, selon la ministre, un « référent maltraitance » sera désigné dans chaque hôpital, une des mesures phares de ce plan.

Le reste des mesures prises entend également prôner une « éducation non violente », briser le tabou de l’inceste, éloigner les enfants de la pornographie ou revoir les formations des magistrats, travailleurs sociaux, personnels de la petite enfance et médecins.

À deux mois de la fin du quinquennat justement, Mme Rossignol a déclaré que ce plan devait « inciter (ses) successeurs à inscrire ce combat dans la durée en le complétant par d’autres plans comme on l’a fait pour les violences faites aux femmes ».