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Les exercices de pleine conscience traitent les troubles post-cancéreux

Le yoga

Selon une récente étude publiée dans le « Journal of Cancer Survivorship », la réduction du stress par pleine conscience par le biais d’exercices comme le yoga ou la méditation, réduiraient les troubles cognitifs liés aux traitements anticancéreux.

Les patients qui sont ou qui ont été atteints d’un cancer souffrent couramment d’anomalies cognitifs post-chimiothérapie (que l’on appelle aussi « chemobrain » soit « cerveau chimio »).
Ces troubles affectent aussi bien les relations sociales, que la confiance en soi, la performance au travail et la qualité de vie. Jusqu’ici, il existait peu d’options thérapeutiques pour s’en défaire. D’autant qu’ils peuvent durer plus de 10 ans après la fin des traitements.

Il semblerait que les exercices de pleine conscience ont un effet positif sur les troubles post-cancéreux, les symptômes dépressifs et les troubles du sommeil.
Pour en démontrer l’efficacité sur les facultés cognitives, les chercheurs du Regenstrief Institute et de l’École de médecine de l’Indiana University ont réalisé les premiers essais cliniques de manière aléatoire sur 71 patients qui ont vaincu le cancer (du sein et colorectal).

Ils les ont répartis en deux groupes distincts. 36 d’entre eux ont reçu des documents d’information pédagogique et un accompagnement de soutien. Les 35 autres ont été soumis à des séances de réduction du stress par la pleine conscience dispensées par un professionnel pendant 8 semaines.

→ Il s’agissait alors de faire comprendre au patient comment ses pensées, ses impressions et ses attitudes comportementales pouvaient affecter sa santé, pour ensuite l’aider à développer des méthodes non réactives d’affrontement.

• Le groupe des 35 a enregistré une nette amélioration de l’attention. Ces patients s’en sont même mieux sortis que le groupe de contrôle lors de l’accomplissement de tâches cognitives complexes.
• 95 % des patients qui ont suivi le programme d’exercices de pleine conscience l’ont mené à son terme, le jugeant ainsi utile.
• La majorité s’est même montrée particulièrement motivée, en répétant les techniques d’entraînement à domicile, pendant et après la fin du programme.

Le saviez-vous ? Parue dans le « Journal of Clinical Oncology » en 2012, une autre étude avait mis en évidence les effets bénéfiques de la réduction du stress par la pleine conscience sur la santé des femmes ayant vaincu le cancer du sein. Les chercheurs de l’organisme londonien The Haven avaient étudié 229 femmes souffrant d’un cancer du sein (aux stades 0 à 3) et qui avaient toutes été traitées par chimiothérapie, chirurgie ou radiothérapie.

→ Les volontaires ont noté une réelle amélioration de leur humeur, du bien-être et une baisse du niveau de fatigue, d’anxiété et de dépression. En somme, elles vivaient mieux leur situation anatomique et endocrinienne.

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Le bonheur est dans le cerveau !

Le bonheur localisé dans le cerveau.

Qu’est-ce que le bonheur ? Peut-il se quantifier ? Peut-on le localiser ? Autant de questions abstraites auxquelles tente de répondre une équipe de chercheurs japonais. Il semblerait que le bonheur soit localisé dans une zone du cerveau.

Le bonheur peut, d’un point de vue neurologique, être défini comme une expérience subjective fondée sur un ressenti plus ou moins intense en fonction des gens. Jusqu’à présent, les neurologues ne pouvaient identifier avec précision les zones du cerveau impliquées, et ne pouvaient donc en déceler tous les mécanismes.

L’équipe de neuroscientifiques du Dr Waturu Sato de l’université de Kyoto, au Japon, a donc fait appel à 51 volontaires dans le but de mesurer leur bonheur subjectif tout comme leurs émotions par le biais d’une IRM et d’un questionnaire.

Les scientifiques ont donc cherché à :

1. Savoir s’ils étaient heureux
2. Déterminer l’intensité de leurs émotions
3. Connaître le degré de satisfaction personnelle par rapport à leur existence.

Il s’avère que la combinaison des émotions positives et de la satisfaction tirée des événements de la vie se retranscrivent dans une zone du lobe pariétal : le précuneus.

– Plus vous êtes épanoui et voyez les choses du côté positif, plus le précuneus est volumineux. Le sentiment de tristesse lui, semble être ressenti avec moins d’intensité.

Des résultats très encourageants puisque comme l’explique le Dr Sato, « différents travaux ont déjà montré que la méditation peut augmenter la masse de matière grise dans le précuneus. Ce nouvel aperçu qui nous indique où le bonheur se produit dans le cerveau sera utile pour concevoir des programmes du bonheur fondés sur la recherche scientifique ».

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AVC : 73 % des Américains sous-estiment les risques d’une prise en charge tardive

Accident vasculaire cérébral, AVC

AVC : Les risques d’une prise en charge tardive

La majorité des Américains ne réalise pas les dangers d’une prise en charge tardive en cas d’accident vasculaire cérébral (AVC). Avant de se rendre à l’hôpital, ils préfèrent attendre de voir si les symptômes se dissipent. Inquiétant, lorsque l’on sait que les trois premières heures sont décisives.

En cas d’attaque, la victime ne dispose en effet que d’une fenêtre de trois heures pour limiter les dégâts sur le cerveau. Il est donc vital de se rendre à l’hôpital dès l’apparition des tout premiers symptômes.

Quels sont les symptômes ?

• Un engourdissement du visage, d’un membre supérieur ou d’une jambe
• Des troubles de la parole
• Une perte d’équilibre
• Un mal de tête intense
• Un problème de vision

Ces trente dernières années, les cas d’AVC ont notamment progressé chez les moins de 45 ans, avec une augmentation de 53 %.
« C’est un véritable problème, note le professeur Liebeskind, du Ronald Reagan UCLA Medical Center. Nous devons sensibiliser les plus jeunes aux symptômes de l’AVC et les convaincre de l’urgence de la situation, parce que les chiffres grimpent. »

Le Ronald Reagan UCLA Medical Center a interrogé plus d’un millier d’Américains sur le comportement qu’ils adopteraient face aux premiers symptômes d’un AVC.

Le constat est alarmant :

• 73 % des moins de 45 ans ont confié qu’ils attendraient de voir si les symptômes s’estompent avant de se rendre à l’hôpital. Autrement dit, seule une personne sur trois irait se faire traiter dans les temps.
David Liebeskind souligne l’importance d’agir rapidement en cas de symptômes d’attaque. « Se faire soigner dans les délais en cas d’AVC est probablement plus important que dans n’importe quel autre contexte de maladie. » Il ajoute même qu’il « existe une fenêtre très limitée pour commencer le traitement, parce que le cerveau est très sensible au manque d’irrigation sanguine ou au saignement, et plus les patients attendent, plus les conséquences sont dévastatrices. »

Pour bien faire, il faudrait limiter les risques au maximum en amont. Privilégiez l’exercice physique régulier, évitez de fumer et limitez votre consommation d’alcool.

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Le droit à l’oubli : cancers et hépatite C concernés

Le droit à l'oubli

La Loi de modernisation du système de santé vient d’être promulguée. Parmi ses différents axes, la création du « droit à l’oubli », dont le but est de permettre aux anciens malades d’accéder aux prêts et aux assurances aux mêmes taux que les autres, sans surprime. Il sera applicable à cinq types de cancers et à l’hépatite C.

Selon la ministre de la Santé Marisol Touraine, « cinq catégories de cancers sont concernées : le cancer du sein, le cancer du testicule, le mélanome de la peau, le cancer de l’utérus et le cancer de la thyroïde ».

Une grille définira les types précis de cancers concernés par ce dispositif à l’intérieur de ces cinq grandes catégories.

La ministre ajoute que le « délai maximal sera de 10 ans après la fin des traitements, sans rechute, mais pourra également être inférieur (1 an, 3 ans, 6 ou 7 ans) ». Ce délai concernera les ex-malades adultes du cancer. Le délai sera réduit à 5 ans au maximum pour les mineurs après la fin des traitements.

• En prenant l’exemple de « certains cancers du sein » : « au bout d’un an, à la fin des traitements, et sans rechute, on pourra aller dans une banque, avoir un prêt, et ne plus à avoir à payer de surprime ou de taux plus élevé ». « C’est une avancée considérable », souligne Marisol Touraine.

• Le « droit à l’oubli » s’appliquera également à d’anciens malades de l’hépatite C qui peuvent maintenant guérir et ainsi avoir accès, « après la fin des traitements et sans rechute, au bout d’un peu moins d’un an (…), à un prêt au même prix que les autres, au même taux », selon la ministre.

La ministre de la Santé insiste sur le fait que les assureurs étaient partie prenante dans ces discussions, au même titre que des experts et des patients.

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Le verre bioactif : le futur des plombages dentaires ?

Le verre bioactif pour les soins des dents.

Selon une récente étude relayée dans la revue Dental Materials, le verre bioactif, qui favorise le développement cellulaire, pourrait un jour entrer dans la composition des plombages et autres amalgames dentaires.

Utilisé depuis plusieurs décennies en chirurgie osseuse, le verre bioactif est un matériau développé in vitro, dont la principale faculté est de favoriser le développement cellulaire.

Scientifiquement parlant, il contient des composants comme l’oxyde de silicone, l’oxyde de calcium et l’oxyde de phosphore.

Dans le cadre des soins dentaires :

• L’effet toxique des ions de calcium et de phosphate qu’il contient lui confère des propriétés antimicrobiennes, et retarderait donc l’apparition et le développement des caries.
• Le verre bioactif pourrait même fournir des minéraux eux-mêmes capables de remplacer ceux perdus par la dent. Une mécanique qui rendrait ces plombages d’autant plus durables.

Une véritable révolution lorsque l’on sait que rien qu’aux États-Unis, plus de 122 millions d’amalgames en composites sont posés chaque année.

Pour les besoins de cette étude, les chercheurs de l’Oregon State University ont extrait des molaires humaines pour simuler la bouche humaine. Ils ont utilisé des amalgames en composite constitués de 15 % de verre bioactif sur certaines dents, tandis que les autres dents en ont reçu sans composite bioactif.
Ils ont ensuite introduit des bactéries dentaires.

• Les échantillons avec amalgame en verre bioactif ont enregistré une réduction de 61 % de la pénétration bactérienne.
• L’échantillon sans verre bioactif a quant à lui enregistré une pénétration de 100 %.

Jamie Kruzic, un professeur de l’OSU College of Engineering a commenté que « les bactéries de la bouche qui contribuent à la formation de caries ne semblent pas aimer ce type de verre et sont donc moins susceptibles de coloniser les amalgames qui l’intègre ». Et de conclure que « cela pourrait avoir un impact significatif sur l’avenir des soins dentaires. »

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Sport : Se muscler en un temps record avec la méthode HIIT

Sport méthode HIIT

Qui n’a jamais rêvé de faire du sport et d’obtenir un maximum de résultats en un minimum de temps ? C’est ce que vous promet la méthode HIIT (High Intensity Interval Training). Il s’agit d’enchaîner les exercices intenses de type cardio sur des courts laps de temps en alternance avec des récupérations. Mode d’emploi.

L’objectif de la méthode HIIT est d’améliorer votre :

– endurance
– force
– agilité
– précision
– coordination
– souplesse
– mental

→ Pour info, 2h30 de HIIT = 10h30 de travail en endurance.

Les séances durent entre 15 et 30 minutes, et peuvent être réalisées en intérieur comme en extérieur. Mieux encore, ces exercices permettraient de brûler des calories jusqu’à 24 h après l’effort.

Il existe deux méthodes distinctes :

• La « méthode Tabata », soit le protocole original : on alterne entre 20 secondes d’efforts à haute intensité, et des récupérations de 10 secondes. A répéter 7 fois.
• La méthode Little : 60 secondes d’efforts puis 75 secondes de repos. Phases que l’on répète 8 à 12 fois.

Attention toutefois, consultez votre médecin pour être sûre que la méthode HIIT vous correspond. Elle est par exemple déconseillée aux personnes qui souffrent de problèmes cardiaques.

« 7-minutes Workout » est un programme américain, idéal pour débuter le HIIT.
12 exercices à réaliser en 7 minutes. Vous pouvez le répéter 2 à 3 fois selon votre niveau et surtout le temps que vous avez.
Chaque exercice dure 30 secondes. Comptez 10 secondes de repos entre chaque.

Le Jumpin Jack : sautez en écartant les jambes tout en ramenant les mains jointes au-dessus de la tête.

La chaise contre le mur : dos droit contre le mur, asseyez vous sur une chaise imaginaire. Cuisses parallèles au sol, jambes à 90°, et tibias perpendiculaires au sol.

Les abdominaux : allongé sur le sol, tendez les bras parallèles au sol et décollez uniquement le haut des épaules, en gardant le bas du dos bien plaqué au sol.

Monter sur une chaise : Vérifiez que votre chaise est bien stable avant. Prenez appui sur vos jambes à chaque descente.

Les squats : pieds écartés à la largeur des épaules, faites des flexions en gardant le dos bien droit, les bras parallèles au sol, et regardez droit devant vous.

Les dips sur une chaise : faites travailler les triceps avec des pompes arrière. Vous pouvez vous appuyer sur l’assise d’une chaise.

La planche : En appui sur les coudes et la pointe des pieds, le corps doit être gainé et parallèle au sol. Pensez à garder jambes, fesses et dos alignés.

Courrez sur place : Levez les genoux le plus haut possible pour que cet exercice soit efficace.

Les fentes avant : il est important de savoir que plus les jambes sont écartées, plus les fessiers et les ischio-jambiers sont sollicités.

Les pompes en T : sur le même principe que les pompes normales, il s’agit, en position haute de pivoter le corps, et de tendre le bras vers le plafond, d’où la forme en T.

La planche sur le côté : faites à bien garder les jambes, les hanches et le dos alignés.

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Sommeil : Le manque de sommeil accentue les risques de s’enrhumer

Femme qui est fatiguée à cause d'un manque de sommeil.

Moins vous dormez, plus nombreuses sont vos chances d’attraper un rhume. Telle est la dure réalité, si l’on en croit les résultats d’une récente étude.

Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs de l’université de Californie à San Francisco ont étudié 164 volontaires.
Une visite médicale en règle et un questionnaire évaluant leur caractère, leur niveau de stress et leur consommation d’alcool et de cigarettes ont été nécessaires avant de les exposer au virus du rhume.

Les scientifiques ont aussi enregistré leurs habitudes de sommeil. Une semaine avant l’étude, chaque participant a ainsi séjourné dans une chambre d’hôtel à Pittsburgh, dans l’est des États-Unis.

À partir de là, ils leur ont administré le virus par gouttes nasales et ont prélevé des échantillons quotidiennement sur une semaine pour évaluer sa progression.

• Les volontaires qui dorment moins de 6 heures par nuit ont 4,2 fois plus de risques d’attraper un rhume que ceux qui ont dormi au moins 7 heures. Ce chiffre passe même à 4,5 pour les participants qui ont dormi moins de 5 heures.

« Le manque de sommeil a été le facteur de différence le plus important », a expliqué Aric Prather, directeur de cette étude publiée dans le journal américain Sleep.
« Peu importe quel âge avaient les personnes, leur niveau de stress, leur race, leur éducation ou leurs revenus. Peu importe qu’ils fussent fumeurs ou non. Avec tous ces paramètres pris en compte, la quantité de sommeil était le facteur le plus important », a-t-il ajouté.

Le saviez-vous ?

==> D’autres études ont montré que dormir peu accentuait les risques de maladies chroniques, de morts prématurées ou d’accidents de voiture.
==> Selon un sondage effectué en 2013, un Américain sur 5 dort moins de 5 heures par nuit.

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Une proposition de loi pour que les produits bios et locaux investissent nos cantines

Enfant qui mange dans une cantine bio.

Selon un récent sondage IFOP, réalisé pour l’association Agir pour l’environnement, plus de 75 % des Français aimeraient voir des produits bios, locaux et de saison investir les cantines publiques.

Réalisé en ligne entre le 4 et le 7 janvier 2016, ce sondage a été mené auprès de 1 006 personnes selon la méthode des quotas.

« Au vote d’une loi imposant l’introduction d’aliments issus de l’agriculture biologique, locale et de saison dans la restauration collective publique » (écoles, hôpitaux, maisons de retraite…) :

• 76 % des interrogés se montrent favorables, soit l’addition des 35 % « tout à fait » aux 41 % « oui plutôt ».
• 87 % des personnes favorables sont âgées de 50 à 64 ans.
• 80 % des femmes sondées y sont également favorables, peu importe leur âge.
• 15 % des sondés ne sont, au contraire, « plutôt pas favorables », et 9 % ne sont « pas du tout favorables ».
• 81 % des personnes interrogées à Paris et dans son agglomération approuvent une telle disposition contre 77 % en communes rurales.

Portée par la députée écologiste Brigitte Allain, une proposition de loi prévoit l’introduction dans la restauration collective publique « dès 2020, de 40 % de produits issus de l’alimentation durable, locaux, de saison ». Un texte qui est examiné en ce moment au parlement.

Une loi nécessaire selon l’ONG : « Huit ans après le Grenelle de l’environnement et les promesses des gouvernements successifs, la part de terres agricoles consacrées à la culture bio ne dépasse pas 4 % et la part des ingrédients bio en restauration collective ne représente que 2,7 % des achats alimentaires ».

« En stimulant les circuits courts et une agriculture respectueuse de l’environnement, cette loi créera une dynamique locale favorable à l’emploi, le climat et la santé », ajoute l’association.

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Allergies chez l’enfant : les détecter et les prévenir

Enfant qui est allergique au lait.

Selon une récente étude, les enfants qui évoluent en milieu urbain sont davantage exposés aux allergies que les autres. Parce que ce n’est pas toujours évident de les repérer, voici nos conseils pour déceler et prévenir les allergies au plus tôt chez les enfants.

– N’introduisez qu’un nouvel aliment à la fois dans ses repas. Vous identifierez plus facilement les causeurs de trouble.

– Attendez entre 3 et 5 jours avant d’ajouter d’un nouvel aliment, pour ainsi mieux cerner les symptômes.

– En général, les réactions allergiques apparaissent dans les premières minutes ou quelques heures après l’ingestion. 

Surveillez ces symptômes de près :

• urticaire
• rougeurs, irritations
• gonflement du visage, de la langue, ou des lèvres
• vomissements, diarrhée
• toux, sifflements respiratoires
• difficultés respiratoires
• perte de conscience

– Vous constatez que votre bébé a du mal à respirer, son visage, sa langue ou ses lèvres gonflent ? Il se met à vomir en grande quantité, et/ou est victime d’une forte diarrhée ? N’attendez pas, appelez immédiatement les services d’urgence.

– Attention, certains symptômes n’induisent pas nécessairement une allergie. La diarrhée et les vomissements peuvent simplement être le résultat d’une indigestion. Idem pour les irritations qui peuvent être causées par l’acidité de certains aliments comme le jus d’orange, ou d’autres produits à base de tomate.

– Allergie et intolérance alimentaire sont deux réactions différentes : l’allergie implique le système immunitaire et peut être fatale, tandis que l’intolérance désigne un trouble de digestion pour un aliment particulier.

– Certaines allergies alimentaires sont le plus souvent associées aux aliments suivants :

• lait de vache
• œufs
• cacahuètes
• soja
• blé
• noix (noix, pistaches, noix de pécan, noix de cajou)
• poissons
• fruits de mer

– Sachez qu’au regard de plusieurs études, il semble qu’une exposition précoce aux aliments concernés peut prévenir l’apparition de certaines allergies alimentaires chez l’enfant. Pour autant, certains experts conseillent d’attendre un peu — de l’âge de 10 mois à 3 ans — avant d’introduire des aliments comme les fruits de mer et les cacahuètes.

– De même qu’il est peu recommandé de nourrir un enfant de moins de 12 mois avec du lait de vache, dont les protéines peuvent entraîner des irritations au niveau de l’estomac.
Retrouvez toutes les allergies répertoriées par l’American Academy of Pediatrics, WebMD.com et babycenter.com.

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Le monk fruit, un édulcorant naturel à suivre

Monk fruit

Le monk fruit, ou fruit du arhat ou encore lu han guo, originaire d’Asie du Sud-Est, devrait bientôt envahir le marché européen des substituts au sucre. Son pouvoir édulcorant serait jusqu’à 300 fois supérieur à celui du sucre. Tout ça sans parler de ses vertus médicinales.

De forme ronde, le monk fruit appartient à la famille des cucurbitacées. Il contient une molécule antioxydante au goût sucré. Une molécule qui rendrait son pouvoir édulcorant jusqu’à 300 fois supérieur au sucre.

Il y a plusieurs siècles, les moines bouddhistes cultivaient le monk fruit pour ses vertus médicinales, d’où son nom particulier : le « fruit du moine ».
Aujourd’hui utilisé en médecine traditionnelle chinoise, on le trouve au sud de la Chine et au Nord de la Thaïlande, pays dans lesquels il est utilisé pour traiter le diabète, l’obésité, certaines pathologies inflammatoires, les coups de froid et le mal de gorge. Rien que ça !

Il est important de signaler que le pouvoir édulcorant du monk fruit est :

• Supérieur à celui de la stevia, sous forme de poudre et de liquide (100 à 300 fois supérieur au pouvoir du sucre blanc contre 0 calorie).
• Bien plus puissant que le xylitol, dont le pouvoir édulcorant est identique à celui du sucre, mais dont l’index glycémique est plus faible, avec 40 % de calories en moins.

Pour ces raisons, de nombreuses marques ont mis le grappin dessus. Pour le moment, on ne le trouve qu’aux États-Unis. Il existe d’ailleurs des gammes complètes de produits à base de monk fruit en Amérique du Nord : boissons, jus, desserts, crèmes glacées « healthy »…

À noter toutefois que les recherches sur le monk fruit se sont pour l’instant limitées aux tests sur les animaux. Davantage de temps sera donc nécessaire pour évaluer les risques potentiels sur la santé. Toujours est-il que, sur les souris, le « fruit du moine » inhiberait notamment l’hyperglycémie.

Depuis son feu vert en 2009, la Food and Drug Administration, l’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux, n’a émis aucune restriction ou interdiction à l’encontre du monk fruit.

Il existe d’autres édulcorants naturels dont le pouvoir sucrant est égal voir supérieur à celui du sucre, parmi lesquels :

Le sirop d’agave dont le pouvoir édulcorant est plus important que celui du sucre blanc, et l’index glycémique (15) plus faible que celui du miel. Il contient essentiellement du fructose, un sucre présent dans les fruits. 50 g de sirop d’agave = 150 g de sucre.

Le sirop d’érable provient quant à lui de la sève d’érable concentrée par ébullition. Il est riche en protéines, en vitamine B, en minéraux comme le zinc, le calcium, le potassium ou le manganèse. Son pouvoir sucrant est lui 1,4 fois supérieur à celui du sucre. Son index glycémique est quant à lui un peu plus faible (65) que celui du sucre (70).

Le sukrin est d’origine naturelle, sans calorie, et son index glycémique est nul. Il est créé à partir d’un processus de fermentation qui aboutit à la cristallisation du glucose, pour lui donner la structure et l’apparence du sucre. On ne le trouve pas facilement en magasins. On peut en revanche le commander en ligne.