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Le Mindful Eating ou « manger en pleine conscience » pour envisager notre assiette autrement

mindfuleating

Issu de la méditation en pleine conscience – un programme de méditation que l’on retrouve dans le milieu médical pour gérer le stress et les douleurs chroniques -, le mindful eating entend lui bouleverser notre rapport à la nourriture. L’idée est de l’aborder plus sereinement, tout en écoutant nos émotions et nos sensations. Géraldine Desindes, formatrice bien-être spécialisée en Mindful Eating, nous en explique le fonctionnement et la pratique.

Qu’est-ce que le « Mindful Eating » ?

Il s’agit de retrouver une connexion entre son corps et son esprit au moment de manger. Retrouver une sorte de sagesse intérieure qui va diriger nos choix d’aliments et nos quantités. C’est comme faire un pas de côté par rapport aux pulsions qui nous poussent à manger de manière compulsive. Il s’agit d’observer sa faim, son état émotionnel avant de se mettre à table pour aller vers un comportement plus juste. Et pour cela il faut ralentir. Nous sommes aujourd’hui sursollicités par la nourriture : il faut apprendre à composer, regarder et savourer son assiette.

Que peut nous apporter cette méthode ?

L’idée n’est absolument pas de faire un régime, de se restreindre, ni d’écarter la notion de plaisir. En écoutant son corps et donc sa satiété, on peut cependant maigrir, car on réduit les quantités et on est moins stressé. On va apprendre à différencier les signaux de faim et ceux de l’angoisse qui parfois se ressemblent : des crampes dans l’estomac, des fourmillements, une fatigue cérébrale, etc. Avec le Mindful Eating, chacun devient son propre expert. Ça commence dès les courses ou la préparation du repas. De quoi ai-je réellement envie ? Tel aliment est-il bon pour moi ? On est souvent programmé par nos yeux. En nous connectant aux aliments que nous ingérons, nous nous interrogeons aussi sur les modes de production, sur le trajet qu’a parcouru tel ou tel produit pour arriver dans notre assiette.

Comment la pratiquer au quotidien ?

Plus la pause est courte, plus le moment du repas doit être valorisé. La digestion sera meilleure et on sera plus efficace après. On peut d’ailleurs s’exercer sur des collations dans un premier temps. Le problème est souvent dans nos pensées et nos émotions. Il est donc indispensable de commencer par de grandes respirations ventrales pour se calmer, puis observer s’il y a des zones de tension et les dissiper à l’aide de la respiration, mettre de côté toutes les interrogations du moment et surtout s’interroger sur sa sensation de faim. Ne pas hésiter à mettre ses cinq sens au service de l’expérience, en contempler son assiette notamment, les couleurs, les odeurs, les saveurs, etc.

Pour pratiquer n’importe où : l’appli Petit BamBou (disponible sur iOS et Android) propose 8 séances de 10 minutes sur abonnement www.petitbambou.com
Pour suivre un programme « Manger et vivre en pleine conscience », Géraldine Desindes, instructrice et experte en Mindful Eating, propose une formation collective à Paris en 9 semaines qui commence à partir de mars 2016 au centre Qee (inscriptions sur http://bien-etre-a-table.com)

Pour aller plus loin : « Manger en pleine conscience : la méthode des sensations et des émotions », Dr Jan Chozen Bays, édition Les Arènes

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Troubles bipolaires : un diagnostic plus rapide pour une meilleure prise en charge

Femme qui a des troubles bipolaires.

Le trouble bipolaire, classé parmi les 10 pathologies les plus invalidantes par l’OMS, est en moyenne diagnostiqué 10 ans après son apparition. Un malade sur deux tentera de se suicider au cours de sa vie, et 15 % y arriveront. Il est donc essentiel de le dépister le plus tôt possible.

Les troubles bipolaires entrainent en alternance des épisodes « maniaques » et dépressifs. Les premiers engendrent des réactions hors de proportion avec l’événement, si bien que le patient ne se rend même plus compte qu’il dépasse les bornes. Les épisodes dépressifs sont quant à eux tels que le malade en est paralysé et en vient à songer au suicide.

La Haute autorité de santé (HAS), chargée d’évaluer les médicaments et les pratiques médicales, a publié un communiqué sur l’importance de dépister ces cas le plus tôt possible. Elle souligne qu’« un malade sur deux fera au moins une tentative de suicide dans sa vie et 15 % décéderont par suicide ».

Pour info :

• L’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe le trouble bipolaire dans les 10 maladies les plus invalidantes.
• 1 à 2,5 % de la population française serait touchée, un chiffre que la HAS juge sous-évalué.
• Le trouble bipolaire est diagnostiqué en moyenne 10 ans après son apparition. La maladie n’est pas toujours évidente puisque les épisodes d’exaltation peuvent souvent passer inaperçus, surtout à l’adolescence.

Selon la HAS, pour un dépistage plus rapide et efficace, les médecins devraient systématiquement penser à la possibilité d’un trouble bipolaire en cas :

– d’antécédent familial
– de changement brutal dans le fonctionnement psychique, de symptômes dépressifs atypiques
– d’une première dépression survenue avant 25 ans
– de tentatives de suicides répétés
– de réaction anormale à un traitement antidépresseur.

A noter que les troubles bipolaires commencent à la fin de l’adolescence entre 15 et 19 ans. La HAS admet qu’il n’est pas toujours simple de les déceler dans la mesure où « les variations d’humeur peuvent être courantes et non pathologiques » à l’adolescence.

• Il convient donc de faire très attention aux changements de comportement rompant avec « le fonctionnement habituel de l’adolescent », type repli sur soi, décrochage scolaire, conduites à risques, prise de drogues…
• En cas de tentative de suicide chez un adolescent ou un jeune adulte, le trouble doit « impérativement » être envisagé.

Si le patient est suspecté d’être atteint de trouble bipolaire, son médecin adressera son cas à un psychiatre qui confirmera ou non le diagnostic, pour ensuite prescrire un traitement adapté, en accord avec les proches et les professionnels de santé concernés.

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Le droit à l’oubli : cancers et hépatite C concernés

Le droit à l'oubli

La Loi de modernisation du système de santé vient d’être promulguée. Parmi ses différents axes, la création du « droit à l’oubli », dont le but est de permettre aux anciens malades d’accéder aux prêts et aux assurances aux mêmes taux que les autres, sans surprime. Il sera applicable à cinq types de cancers et à l’hépatite C.

Selon la ministre de la Santé Marisol Touraine, « cinq catégories de cancers sont concernées : le cancer du sein, le cancer du testicule, le mélanome de la peau, le cancer de l’utérus et le cancer de la thyroïde ».

Une grille définira les types précis de cancers concernés par ce dispositif à l’intérieur de ces cinq grandes catégories.

La ministre ajoute que le « délai maximal sera de 10 ans après la fin des traitements, sans rechute, mais pourra également être inférieur (1 an, 3 ans, 6 ou 7 ans) ». Ce délai concernera les ex-malades adultes du cancer. Le délai sera réduit à 5 ans au maximum pour les mineurs après la fin des traitements.

• En prenant l’exemple de « certains cancers du sein » : « au bout d’un an, à la fin des traitements, et sans rechute, on pourra aller dans une banque, avoir un prêt, et ne plus à avoir à payer de surprime ou de taux plus élevé ». « C’est une avancée considérable », souligne Marisol Touraine.

• Le « droit à l’oubli » s’appliquera également à d’anciens malades de l’hépatite C qui peuvent maintenant guérir et ainsi avoir accès, « après la fin des traitements et sans rechute, au bout d’un peu moins d’un an (…), à un prêt au même prix que les autres, au même taux », selon la ministre.

La ministre de la Santé insiste sur le fait que les assureurs étaient partie prenante dans ces discussions, au même titre que des experts et des patients.

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Le verre bioactif : le futur des plombages dentaires ?

Le verre bioactif pour les soins des dents.

Selon une récente étude relayée dans la revue Dental Materials, le verre bioactif, qui favorise le développement cellulaire, pourrait un jour entrer dans la composition des plombages et autres amalgames dentaires.

Utilisé depuis plusieurs décennies en chirurgie osseuse, le verre bioactif est un matériau développé in vitro, dont la principale faculté est de favoriser le développement cellulaire.

Scientifiquement parlant, il contient des composants comme l’oxyde de silicone, l’oxyde de calcium et l’oxyde de phosphore.

Dans le cadre des soins dentaires :

• L’effet toxique des ions de calcium et de phosphate qu’il contient lui confère des propriétés antimicrobiennes, et retarderait donc l’apparition et le développement des caries.
• Le verre bioactif pourrait même fournir des minéraux eux-mêmes capables de remplacer ceux perdus par la dent. Une mécanique qui rendrait ces plombages d’autant plus durables.

Une véritable révolution lorsque l’on sait que rien qu’aux États-Unis, plus de 122 millions d’amalgames en composites sont posés chaque année.

Pour les besoins de cette étude, les chercheurs de l’Oregon State University ont extrait des molaires humaines pour simuler la bouche humaine. Ils ont utilisé des amalgames en composite constitués de 15 % de verre bioactif sur certaines dents, tandis que les autres dents en ont reçu sans composite bioactif.
Ils ont ensuite introduit des bactéries dentaires.

• Les échantillons avec amalgame en verre bioactif ont enregistré une réduction de 61 % de la pénétration bactérienne.
• L’échantillon sans verre bioactif a quant à lui enregistré une pénétration de 100 %.

Jamie Kruzic, un professeur de l’OSU College of Engineering a commenté que « les bactéries de la bouche qui contribuent à la formation de caries ne semblent pas aimer ce type de verre et sont donc moins susceptibles de coloniser les amalgames qui l’intègre ». Et de conclure que « cela pourrait avoir un impact significatif sur l’avenir des soins dentaires. »

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Sport : Se muscler en un temps record avec la méthode HIIT

Sport méthode HIIT

Qui n’a jamais rêvé de faire du sport et d’obtenir un maximum de résultats en un minimum de temps ? C’est ce que vous promet la méthode HIIT (High Intensity Interval Training). Il s’agit d’enchaîner les exercices intenses de type cardio sur des courts laps de temps en alternance avec des récupérations. Mode d’emploi.

L’objectif de la méthode HIIT est d’améliorer votre :

– endurance
– force
– agilité
– précision
– coordination
– souplesse
– mental

→ Pour info, 2h30 de HIIT = 10h30 de travail en endurance.

Les séances durent entre 15 et 30 minutes, et peuvent être réalisées en intérieur comme en extérieur. Mieux encore, ces exercices permettraient de brûler des calories jusqu’à 24 h après l’effort.

Il existe deux méthodes distinctes :

• La « méthode Tabata », soit le protocole original : on alterne entre 20 secondes d’efforts à haute intensité, et des récupérations de 10 secondes. A répéter 7 fois.
• La méthode Little : 60 secondes d’efforts puis 75 secondes de repos. Phases que l’on répète 8 à 12 fois.

Attention toutefois, consultez votre médecin pour être sûre que la méthode HIIT vous correspond. Elle est par exemple déconseillée aux personnes qui souffrent de problèmes cardiaques.

« 7-minutes Workout » est un programme américain, idéal pour débuter le HIIT.
12 exercices à réaliser en 7 minutes. Vous pouvez le répéter 2 à 3 fois selon votre niveau et surtout le temps que vous avez.
Chaque exercice dure 30 secondes. Comptez 10 secondes de repos entre chaque.

Le Jumpin Jack : sautez en écartant les jambes tout en ramenant les mains jointes au-dessus de la tête.

La chaise contre le mur : dos droit contre le mur, asseyez vous sur une chaise imaginaire. Cuisses parallèles au sol, jambes à 90°, et tibias perpendiculaires au sol.

Les abdominaux : allongé sur le sol, tendez les bras parallèles au sol et décollez uniquement le haut des épaules, en gardant le bas du dos bien plaqué au sol.

Monter sur une chaise : Vérifiez que votre chaise est bien stable avant. Prenez appui sur vos jambes à chaque descente.

Les squats : pieds écartés à la largeur des épaules, faites des flexions en gardant le dos bien droit, les bras parallèles au sol, et regardez droit devant vous.

Les dips sur une chaise : faites travailler les triceps avec des pompes arrière. Vous pouvez vous appuyer sur l’assise d’une chaise.

La planche : En appui sur les coudes et la pointe des pieds, le corps doit être gainé et parallèle au sol. Pensez à garder jambes, fesses et dos alignés.

Courrez sur place : Levez les genoux le plus haut possible pour que cet exercice soit efficace.

Les fentes avant : il est important de savoir que plus les jambes sont écartées, plus les fessiers et les ischio-jambiers sont sollicités.

Les pompes en T : sur le même principe que les pompes normales, il s’agit, en position haute de pivoter le corps, et de tendre le bras vers le plafond, d’où la forme en T.

La planche sur le côté : faites à bien garder les jambes, les hanches et le dos alignés.

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Sommeil : Le manque de sommeil accentue les risques de s’enrhumer

Femme qui est fatiguée à cause d'un manque de sommeil.

Moins vous dormez, plus nombreuses sont vos chances d’attraper un rhume. Telle est la dure réalité, si l’on en croit les résultats d’une récente étude.

Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs de l’université de Californie à San Francisco ont étudié 164 volontaires.
Une visite médicale en règle et un questionnaire évaluant leur caractère, leur niveau de stress et leur consommation d’alcool et de cigarettes ont été nécessaires avant de les exposer au virus du rhume.

Les scientifiques ont aussi enregistré leurs habitudes de sommeil. Une semaine avant l’étude, chaque participant a ainsi séjourné dans une chambre d’hôtel à Pittsburgh, dans l’est des États-Unis.

À partir de là, ils leur ont administré le virus par gouttes nasales et ont prélevé des échantillons quotidiennement sur une semaine pour évaluer sa progression.

• Les volontaires qui dorment moins de 6 heures par nuit ont 4,2 fois plus de risques d’attraper un rhume que ceux qui ont dormi au moins 7 heures. Ce chiffre passe même à 4,5 pour les participants qui ont dormi moins de 5 heures.

« Le manque de sommeil a été le facteur de différence le plus important », a expliqué Aric Prather, directeur de cette étude publiée dans le journal américain Sleep.
« Peu importe quel âge avaient les personnes, leur niveau de stress, leur race, leur éducation ou leurs revenus. Peu importe qu’ils fussent fumeurs ou non. Avec tous ces paramètres pris en compte, la quantité de sommeil était le facteur le plus important », a-t-il ajouté.

Le saviez-vous ?

==> D’autres études ont montré que dormir peu accentuait les risques de maladies chroniques, de morts prématurées ou d’accidents de voiture.
==> Selon un sondage effectué en 2013, un Américain sur 5 dort moins de 5 heures par nuit.

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Une proposition de loi pour que les produits bios et locaux investissent nos cantines

Enfant qui mange dans une cantine bio.

Selon un récent sondage IFOP, réalisé pour l’association Agir pour l’environnement, plus de 75 % des Français aimeraient voir des produits bios, locaux et de saison investir les cantines publiques.

Réalisé en ligne entre le 4 et le 7 janvier 2016, ce sondage a été mené auprès de 1 006 personnes selon la méthode des quotas.

« Au vote d’une loi imposant l’introduction d’aliments issus de l’agriculture biologique, locale et de saison dans la restauration collective publique » (écoles, hôpitaux, maisons de retraite…) :

• 76 % des interrogés se montrent favorables, soit l’addition des 35 % « tout à fait » aux 41 % « oui plutôt ».
• 87 % des personnes favorables sont âgées de 50 à 64 ans.
• 80 % des femmes sondées y sont également favorables, peu importe leur âge.
• 15 % des sondés ne sont, au contraire, « plutôt pas favorables », et 9 % ne sont « pas du tout favorables ».
• 81 % des personnes interrogées à Paris et dans son agglomération approuvent une telle disposition contre 77 % en communes rurales.

Portée par la députée écologiste Brigitte Allain, une proposition de loi prévoit l’introduction dans la restauration collective publique « dès 2020, de 40 % de produits issus de l’alimentation durable, locaux, de saison ». Un texte qui est examiné en ce moment au parlement.

Une loi nécessaire selon l’ONG : « Huit ans après le Grenelle de l’environnement et les promesses des gouvernements successifs, la part de terres agricoles consacrées à la culture bio ne dépasse pas 4 % et la part des ingrédients bio en restauration collective ne représente que 2,7 % des achats alimentaires ».

« En stimulant les circuits courts et une agriculture respectueuse de l’environnement, cette loi créera une dynamique locale favorable à l’emploi, le climat et la santé », ajoute l’association.

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Top 10 des régimes les plus populaires

Les régimes

En fonction de ses besoins, un régime peut être plus approprié que les autres. Difficile de faire un choix tant les offres sont nombreuses. Voici notre top 10 des régimes les plus appréciés.

Le régime alcalin, pour réduire l’acidité dans le sang

Ce régime limite les aliments acidifiants qui, lorsqu’ils sont digérés, augmentent l’acidité dans le sang. Il s’agit donc de rééquilibrer l’organisme.

Il privilégie les produits bruts et de saison, les légumes verts et les fruits.

→ Consommez 2/3 d’aliments alcalinisants, à l’image des légumes verts, contre 1/3 d’aliments acidifiants comme la viande et les fromages.

La chrononutrition, manger sans restriction mais pas à n’importe quelle heure

Ce régime n’est pas restrictif, le plus important étant de respecter les rythmes biologiques de l’organisme. Il s’agit donc de se nourrir à des heures régulières.

→ Mangez gras au petit-déjeuner, dense au déjeuner, sucré au goûter et léger au dîner si vous voulez éviter le stockage.

Sachez que le chocolat est autorisé tous les jours, avant 17 h.

Le régime détox, une cure plus qu’un régime pour purifier l’organisme

Cette cure d’environ une semaine va purifier l’organisme et éliminer les toxines accumulées.

→ 3 jours de monodiète, avec des fruits en illimité, beaucoup d’eau et de tisanes. Réintroduisez ensuite progressivement les légumes cuits pour enfin terminer les deux derniers jours avec les protéines incluant viandes, poissons et œufs.

Le régime Dukan mise tout sur les protéines

Ce régime est hyperprotéïné et hypocalorique puisqu’il laisse les lipides et les glucides de côté. De cette manière, le corps va directement puiser dans les réserves de graisse pour faire fonctionner les muscles. Ces mêmes réserves vont alors fondre et libérer des acides gras dans le sang. Un mécanisme qui fera davantage travailler le foie et les reins.

→ Il est très strict sur les aliments autorisés, mais qui peuvent néanmoins être consommés en quantité illimitée.

La première phase d’attaque d’une semaine enregistre souvent une importante et très rapide perte de poids d’environ 5 kg.

Le régime fodmaps, pour ceux qui souffrent du syndrome de l’intestin irritable

Les fodmaps sont des sucres peu digestes qui sont naturellement présents dans certains légumes, céréales et légumineuses, fruits, champignons, produits laitiers et autres produits dits « allégés en sucres ». Fermentés dans le colon, ils peuvent faire gonfler le ventre et ainsi entraîner une douleur après chaque repas.

→ Privilégiez les bananes, raisins, pamplemousses, kiwis, mandarines, oranges, fruits de la passion, ananas, mandarines et tomates.

Le régime groupe sanguin, à chacun son assiette

Nous développons certains anticorps en fonction de la composition chimique propre à notre groupe sanguin. Ce qui signifie entre autres que les mêmes aliments ne font pas maigrir tout le monde.

→ Les groupes O doivent privilégier la viande, les légumes, en évitant les laitages et les féculents.

→ Les groupes B doivent consommer des laitages, des légumes verts, de la viande, des œufs, mais laisseront de côté tout ce qui poulet, maïs, arachides et lentilles.

→ Quant aux groupes A, ils devront privilégier le régime végétarien, à base de légumes, de fruits et de céréales, mais pas de viande, de bière, de produits laitiers, ni de haricots.

Les régimes méditerranéens ou Okinawa, pour prolonger son espérance de vie

Ces régimes copient l’alimentation des Crétois et des habitants de l’île d’Okinawa (Japon) qui ont le record du nombre de centenaires au monde.

→ Pour faire comme les Crétois, misez sur la consommation régulière néanmoins modérée de vin rouge, de thé, d’huile d’olive et de fruits et légumes riches en flavonoïdes, ces antioxydants bons pour le cœur.

→ Les habitants d’Okinawa préconisent quant à eux un régime semi-végétarien, à base de légumes, d’algues, de céréales complètes ou légumineuses, de fruits, d’aliments riches en calcium, de poissons, de fruits de mer, de noix et de graines riches en oméga 3.

La méthode Montignac, sans sucre

Selon Michel Montignac, la consommation de mauvais glucides entraînerait un pic d’insuline et donc davantage de graisses pour l’organisme, induisant ainsi une prise de poids.

Son régime, dit à « index glycémique bas » met donc en avant les aliments qui agissent le moins possible sur le taux de sucre dans le sang.

→ Faites la part belle aux légumes et légumineuses comme les pois chiches et les lentilles, et certaines viandes. Évitez tout de même les carottes cuites et les pommes de terre.

Le régime Seignalet, retour à l’ancestral pour prévenir de nombreuses maladies

Le Dr Jean Seignalet conseille le retour à une nutrition de type ancestrale qui préviendrait un grand nombre de maladies, notamment inflammatoires.

→ Privilégiez les aliments biologiques, végétaux et les huiles vierges comme le colza, l’olive ou la noisette. Évitez les légumes cuits à haute température, le blé (gluten) et les produits laitiers.

Le régime paléo, pour perdre jusqu’à 1 kg de graisse par semaine

→ Faites comme nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, mangez des viandes maigres, des volailles, des poissons, des fruits de mer, des fruits et légumes pauvres en amidon, et toutes sortes de graines comme le tournesol et les amandes.

→ En revanche, évitez les légumineuses, les légumes riches en amidon à l’image de pomme de terre, les viandes grasses, le sucre, le sel, les boissons gazeuses et tous les plats transformés.

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Cheveux blancs : notre héritage génétique en cause

Femme qui a les cheveux blancs.

Selon une récente étude, outre les aléas de la vie, il semblerait que notre héritage génétique motive l’apparition des cheveux blancs, et en particulier, le gêne IRF4.

Les cheveux blancs… source de désespoir pour certains, atout charme pour d’autres. Stress, alcool, tabac, une forte exposition au soleil ou le manque de vitamines sont souvent pointés du doigt lorsqu’on en recherche la cause.

Pourtant, des recherches publiées dans Nature Communications viennent démontrer que le gêne IRF4, connu pour son implication dans la production et le stockage de la mélanine – le pigment qui détermine la couleur des cheveux, de la peau et des yeux -, en serait en partie responsable.

Auteur principal de l’étude, Kaustubh Adhikari, de University College London, explique : « nous avons trouvé un allèle (variante d’un gène qui détermine souvent l’apparition de caractères héréditaires différents, ndlr) qui prédispose aux cheveux grisonnants ».

« Nous avions déjà identifié des gènes responsables de la calvitie et de la couleur des cheveux, mais c’est la première fois qu’un gène lié au vieillissement du cheveux est défini », ajoute-t-il.

Pour arriver à de tels résultats, l’équipe de chercheur internationale a étudié l’ADN de plus de 6 000 personnes d’origines – et donc de type de cheveux – très variées, résidant en Amérique latine.

« L’allèle du vieillissement est essentiellement observé chez les Européens », précise Kaustubh Adhikari. « L’âge moyen de l’apparition des cheveux blancs se situe vers 35 ans pour les Caucasiens, un peu avant la quarantaine pour les Asiatiques et seulement vers 45 ans pour les Africains ».

« Comprendre comment IRF4 influence le blanchiment des cheveux pourrait permettre de modifier ce processus. L’édition des gènes pose bien sûr des questions éthiques, mais on pourrait envisager la manipulation de IRF4 pour retarder le vieillissement des cheveux », conclut le chercheur.

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Cancer : chanter dans une chorale serait bon pour le système immunitaire des patients

Chanter dans une chorale pour renforcer le système immunitaire.

D’après une récente étude britannique, le chant en groupe améliorerait l’état de santé, ainsi que le moral des patients atteints d’un cancer.

Menée par le Royal College of Music de Londres et le Tenovus Cancer Care en Grande-Bretagne, cette étude, menée sur 193 patients malades et membres d’une chorale, démontre qu’en faire partie leur permettrait de :

• augmenter les chances de leur traitement
• maintenir la rémission
• trouver un équilibre psychique et émotionnel

Des tests salivaires ont été réalisés après une heure de chant.

– Leur niveau de stress lié au cortisol a baissé, ce qui a considérablement amélioré leur niveau de bien-être.
– le système immunitaire s’est trouvé dopé par la production de protéines, les cytokines, qui aident le corps à combattre la maladie.

Autrement dit, l’action de chanter affecte le système immunitaire et le moral des participants de manière positive.

Au regard des chercheurs, cet état positif est extrêmement important pour la qualité de vie des patients, mais aussi et surtout pour leur disposition à recevoir les traitements.

« Cette recherche est passionnante, j’ai vu la vie des gens transformée par le chant. Savoir désormais que chanter peut faire une différence au niveau biologique nous aidera à toucher plus de personnes avec le message que le chant est super aussi bien pour l’esprit, le corps et l’âme », rapporte Rosie Dow, coauteur de l’étude.
Les chercheurs vont consacrer deux années d’études supplémentaires à ces recherches pour approfondir les niveaux d’impact du chant sur la maladie. Des recherches qui s’élargiront aux familles des proches et aux soignants « chanteurs ».

Si vous souhaitez consulter l’étude.