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Les produits à base de poisson contiennent des substances toxiques

Sushis

Une nouvelle enquête de « 60 millions de consommateurs » passe au crible 130 produits à base de poisson, comme les surimis, les sushis, les noix de Saint-Jacques ou le thon en boîte. Les résultats ne sont pas toujours ceux que l’on pourrait imaginer.

Le thon en boîtes, dont des doses plus ou moins élevées de mercure et d’arsenic ont été retrouvées, fait mauvaise figure. L’étude précise même que des arêtes et des fragments de cœur et d’ovocytes ont été détectées dans ces préparations.
A en croire le magazine, en termes de marques, l’Odyssée d’Intermarché et Saupiquet sont à éviter, tandis que Carrefour et Leader Price caracolent en tête des produits au poisson de qualité.
Contre toute attente, les bâtons de surimis s’en sortent plutôt bien, puisqu’ils contiennent moins d’additifs et sont composés d’au moins 50% de poissons. Attention toutefois aux produits les moins chers, dont la teneur en poisson ne dépasse pas les 20%, sont de mauvaise qualité, et contiennent de la farine, de l’huile, du sucre, du sel, des colorants et des additifs divers.
Quant aux sushis analysés (13 sortes au total), ils sont tous sains. Petite mention pour ceux au thon qui seraient plus frais que ceux au saumon.

Pour ce qui est des enseignes, Eat Sushi ressort vainqueur.

En revanche, alerte rouge sur les noix de Saint-Jacques. Près de la moitié d’entre elles contiennent plus d’eau que de poisson.

Le plus simple pour choisir vos produits est de :

– regarder l’origine de pêche du poisson
– s’assurer d’une teneur d’au moins 50% en poisson
– éviter les produits avec une liste d’ingrédients et additifs trop longue.

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Perdre du poids : les légumineuses alliées de choix

Les légumineuses pour perdre du poids.

Selon une récente étude canadienne, les légumineuses – haricots secs, fèves, pois chiches, soja ou lentilles — seraient un atout considérable dans la perte de poids. Non pas tant dans la perte en elle-même, mais davantage dans la prévention de la reprise de poids.

Si l’on en croit les résultats de cette étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition, une seule portion quotidienne aiderait à affiner sa taille.

Sur la base d’une méta-analyse menée au St Michael’s Hospital de Toronto, prenant en compte les données de 21 essais cliniques, soit 940 volontaires, les chercheurs ont fait plusieurs découvertes :

→ En ajoutant une seule portion quotidienne de légumineuses de 130 grammes à leur régime alimentaire, les participants perdaient en moyenne 340 grammes en six semaines, sans réduire leur consommation d’autres aliments pour autant.

→ Outre la perte de poids, les légumineuses seraient capables d’éviter la reprise de kilos. Leur forte teneur en protéines et leur faible indice glycémique en seraient la cause. De même qu’en consommer pourrait aider à limiter les apports en aliments moins sains, à l’image des protéines animales ou des graisses dites trans.

« Même si la perte de poids était limitée, nos résultats suggèrent que le simple ajout de légumineuses à son alimentation pouvait aider à perdre du poids, et nous pensons surtout qu’elles peuvent prévenir la reprise de poids », note le Dr Russell de Souza, auteur de l’étude.

Pour info, selon de précédentes recherches sur lesquelles s’appuie cette étude :

– Une portion quotidienne de lentilles, pois chiche ou de soja accroit le sentiment de satiété de 31 %.
– Les niveaux de « mauvais cholestérol » baissent quant à eux de 5 %.

Le sentiment de satiété est essentiel si l’on veut contrôler son poids sans frustration. D’ailleurs, le professeur de Souza précise que 90 % des interventions pour perdre du poids échouent, souvent à cause de fringales.

Pourtant, les légumineuses restent encore trop peu consommées, alors que leurs bienfaits sont nombreux. Pour cette raison, l’ONU a déclaré 2016, l’année nationale des légumineuses.

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AVC : Le régime méditerranéen en réduit les risques

Régime méditerranéen pour réduire le risque d'AVC.

Bien que l’impact d’une alimentation moins saine soit moindre comparé à ce que les scientifiques pensaient à l’origine, il reste néanmoins supérieur à celui du régime méditerranéen dont les bienfaits semblent réels sur la santé cardiovasculaire. Manger plus d’aliments issus de ce régime réduirait les risques de crises cardiaques.

De précédentes études ont déjà mis en avant les bienfaits du régime méditerranéen sur la santé, réduisant notamment les risques de cancer, de maladies cardiovasculaires, mais aussi de Parkinson et d’Alzheimer. Pour cause, ce régime est majoritairement à base de fruits et légumes.

Menée par une équipe de chercheurs néo-zélandais, cette nouvelle étude s’est intéressée à 15 482 personnes de 39 pays différents, âgées en moyenne de 67 ans, et atteintes de maladies coronaires artérielles stabilisées.

Un questionnaire leur a été soumis sur leurs habitudes de vie et leur alimentation, notant ainsi leur consommation hebdomadaire de viande, de poisson, de produits laitiers, de céréales complètes ou raffinées, de fruits, de légumes (en excluant les pommes de terre), tous inclus dans le régime méditerranéen. Idem pour les aliments moins sains (estampillés « occidentaux ») comme les desserts, les sucreries, les boissons sucrées, les produits frits et l’alcool.

Leurs résultats ont été traduits sous forme d’évaluations chiffrées allant de 0 à 24. Les personnes qui consommaient plus d’aliments sains enregistraient un meilleur score dans l’évaluation du « régime méditerranéen » et celles qui plébiscitaient plus les aliments gras et sucrés enregistraient plus de points dans leur évaluation du « régime dit occidental ».

4 ans plus tard, les chercheurs ont revu les participants pour comparer l’évolution de leur santé en lien avec leur alimentation. Ils ont ainsi pu noter s’ils avaient souffert d’un grave épisode cardiovasculaire (crise cardiaque ou accident vasculaire cérébral), et si ces atteintes leur avaient été fatales.

→ Plus les participants ont un bon score dans l’évaluation du « régime méditerranéen », plus les risques de grave épisode cardiovasculaire diminuent. Ces accidents sont apparus :

• Chez 10,8 % des volontaires dont le score est inférieur ou égal à 12.
• Chez 10,5 % de ceux dont le score était compris entre 12 et 14.
• Et seulement chez 7,3 % des patients dont le score était supérieur à 15.

Des résultats qui se sont vérifiés dans tous les pays où a été réalisée l’étude.

Néanmoins, en analysant tous ces résultats, les chercheurs ont remarqué que l’ajout d’aliments sains dans l’alimentation semblait plus important que le fait d’éviter les aliments moins sains.

Ils précisent qu’il ne s’agit pas non plus de se jeter sur les aliments gras ou trop sucrés. Ils encouragent de toute façon la consommation de « certains aliments, notamment les fruits et légumes, qui semblent faire baisser le risque de crise cardiaque et d’AVC ».

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Virus Zika : vers une augmentation significative du nombre de cas cet été

Zika

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) fait une estimation inquiétante : le nombre de cas d’infection par Zika pourrait augmenter de manière « significative » dans les prochains mois à venir, notamment en Europe.

Le virus, qui s’est propagé au Brésil, en Colombie et dans les Caraïbes depuis fin 2014 via des moustiques Aedes aegypti, représente aussi un sujet de préoccupation sur le sol européen. Bien que dans la majorité des cas, l’infection qu’il provoque reste bénigne.

À l’approche de l’été, les moustiques commencent à circuler partout, induisant une forte possibilité de transmission locale. Combinée à de probables transmissions par voie sexuelle, une grande partie du monde pourrait alors être confrontée à une augmentation significative du nombre de personnes infectées par Zika accompagnée de son lot de complications médicales.

• L’Institut Pasteur indique que 1,5 million de cas ont été recensés au Brésil, principal foyer de l’épidémie.
• Trois à quatre millions de cas sont attendus sur le continent américain.
• Plusieurs cas ont été recensés en France et dans six pays d’Europe.

« Dans la mesure où les températures commencent à s’élever en Europe (à l’approche de l’été), deux espèces de moustiques Aedes, qui sont connues pour transmettre ce virus, vont commencer à circuler », déclare Marie-Paule Kieny, assistante du directeur général de l’OMS, lors d’une conférence réunissant des scientifiques à Paris.

Plus de 600 experts et chercheurs se sont réunis à l’Institut Pasteur à Paris pour un colloque scientifique international sur le virus Zika qui se révèle plus inquiétant qu’escompté. Pour rappel, il provoque notamment un développement insuffisant du crâne et du cerveau des fœtus (microcéphalie).

De plus, malgré de nombreuses recherches, les mécanismes de ce virus sont encore mal connus. Alors que l’OMS a déjà déclaré l’épidémie comme « urgence de santé publique de portée internationale », les scientifiques s’efforcent de :

• Savoir combien de temps le virus peut rester dans le corps humain.
• Connaître le degré de risque de transmission par voie sexuelle alors que jusqu’alors, la transmission par le biais de moustiques était considérée comme le mode de contamination quasi exclusive.

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Zika peut provoquer une myélite en touchant la moelle épinière

Moustique et virus Zika

Plusieurs travaux ont récemment démontré un lien de cause à effet entre le virus et la microcéphalie, ainsi qu’avec le syndrome de Guillain-Barré. Une nouvelle étude révèle que le virus pourrait également provoquer une myélite en affectant la moelle épinière.

Zika ne touche pas que les femmes enceintes (puisque s’attaquant aux cellules cérébrales du fœtus en développement), et n’est pas forcément bénin comme le supposaient les scientifiques jusqu’à présent. Particulièrement présent en Amérique du Sud et aux Caraïbes, elle peut être à l’origine de maladies graves, comme l’ont révélé de récentes études :

• La microcéphalie est une malformation grave et irréversible qui se caractérise par une taille anormalement petite du crâne.
• Le syndrome de Guillain-Barré affecte le nerf périphérique et se manifeste brutalement par une paralysie progressive des membres et une atteinte respiratoire. Si dans la plupart des cas les personnes récupèrent en quelques mois, il existe des formes graves.

Liste à laquelle l’on peut désormais ajouter la myélite aiguë, une atteinte sévère et rare des membres, susceptible de laisser de graves séquelles motrices. Elle se traite par injection de fortes doses de cortisone.

En janvier dernier, l’hôpital de Pointe-à-Pitre a admis une jeune patiente de 15 ans atteinte d’une hémiplégie gauche en phase aiguë de son infection par le virus Zika.

Le CNRS et l’Insem, deux instituts de recherche français, ont précisé qu’« elle présentait un déficit moteur des quatre membres, associé à des douleurs très intenses et à une rétention aiguë d’urine ».

De fortes concentrations du virus ont été détectées dans le sérum, l’urine et le liquide céphalorachidien dès le deuxième jour de son admission.
Annie Lannuzel, chercheuse à l’Insem, explique que « c’est le premier cas publié avec une preuve du lien (entre Zika et myélite, NDLR) en raison de la présence du virus dans le liquide céphalorachidien neuf jours après le début des signes cliniques » de la patiente.
Les autres virus capables de causer une myélite aiguë comme la varicelle, le zona, l’herpès, la légionellose ou les maladies inflammatoires ont été écartés à l’issue de tests sanguins.

Selon Annie Lannuzel, le cas de cette jeune fille renforce l’hypothèse du caractère « neurotropique » de Zika. Autrement dit, le virus a « une affinité pour le système nerveux ».

L’Insem et le CNRS précisent qu’« il met en évidence l’existence de complications neurologiques en phase aiguë de l’infection, les syndromes de Guillain Barré étant des complications post-infectieuses ».

En effet, la myélite atteint directement la moelle épinière, et affecte par conséquent les quatre membres avec des manifestations motrices ou sensitives, tandis que le syndrome de Guillain-Barré lui affecte le nerf périphérique.

Une révélation d’autant plus alarmante pour le Brésil, pays le plus touché par l’épidémie de Zika. Il compte déjà plus d’un million et demi de cas recensés depuis 2015, et 583 cas de microcéphalies confirmés depuis octobre 2015, soit 4 fois plus que la moyenne annuelle historique.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette explosion de cas de Zika constitue « une urgence de santé publique de portée internationale ». L’OMS attend une propagation « explosive » de cas dans les Amériques, avec trois à quatre millions de contaminations cette année.

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Cancers du sein, de la prostate et du côlon : plus de patients survivent à moyen terme

Cancers

Selon un rapport publié récemment, depuis une dizaine d’années, davantage de patients atteints de l’un des trois cancers les plus fréquents en France – sein, prostate, rectum-côlon – survivent à moyen terme, soit 5 ans après le diagnostic.

Publié conjointement par l’Institut de veille sanitaire (InVS), le réseau Francim des registres des cancers, l’Institut national du cancer (INCa) et les Hôpitaux de Lyon, ce rapport met en évidence une augmentation significative du taux de survivants à moyen terme.

Les auteurs de l’étude estiment « les tendances observées encourageantes ».

→ Entre les patients diagnostiqués sur la période 1989-1993 et ceux diagnostiquées entre 2005-2010, la survie à 5 ans est passée :

• De 72 % à 94 % pour le cancer de la prostate, soit une augmentation de 22 points.
• De 54 % à 63 % pour celui du côlon-rectum, soit 9 points en plus. Cela s’expliquerait principalement par la réduction de la mortalité pendant l’intervention chirurgicale et les progrès de prise en charge.
• De 80 % à 87 % pour celui du sein (+7 points), dont l’augmentation serait due aux progrès thérapeutiques majeurs qu’ont connu les années 2000, ainsi qu’au développement des pratiques de dépistage qui font grimper le taux de cancers découverts à un stade précoce. À noter toutefois qu’il reste la première cause de décès par cancer chez la femme, en raison de sa fréquence.
• Le cancer du poumon est le 4e cancer le plus fréquent en France, et ne voit la survie à moyen terme augmenter que 4 % (de 13 % à 17 %). Il reste la première cause de mortalité par cancer chez les hommes et le deuxième chez les femmes.

→ En 2012, selon l’INCa, la France comptait :

– Environ 57 000 nouveaux cas de cancers de la prostate
– Plus de 48 000 cancers du sein
– 42 000 cancers colorectaux
– Plus de 39 000 nouveaux cancers du poumon

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Tabac : L’opération « moi(s) sans tabac » lancée au mois de novembre

Tabac

L’agence Santé publique France lancera en novembre l’opération « moi(s) sans tabac ». Il s’agit de la première vraie grande expérience de marketing lancée sur le sujet. Elle sera notamment relayée par des campagnes à la radio et à la télévision ainsi que par la mobilisation de partenaires comme la Ligue contre le cancer ou Tabac info service.

Mise en place formellement le 1er mai, l’agence Santé publique France a pour objectif de devenir un centre de référence, capable d’intervenir sur l’ensemble du champ de la santé publique.

Elle reprend les missions et les compétences des trois agences sanitaires : l’Institut de veille sanitaire (InVS), l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) et l’Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus).

Avec cette opération, « l’idée est d’inciter les fumeurs à arrêter de fumer pendant 28 jours afin de multiplier leurs chances d’arrêter de fumer par cinq », indique François Bourdillon.

Cette opération regroupe les principaux partenaires et services d’aide et d’information comme Pôle emploi, Orange ou encore Tabac info service, un dispositif d’information et d’aide à l’arrêt du tabac qui existe depuis 1998.
Selon M. Bourdillon, ce dispositif a déjà fait ses preuves grâce notamment à un système de coaching par e-mail qui a permis à 29 % de ceux qui en ont bénéficié de devenir non-fumeurs en l’espace de six mois, selon M. Bourdillon.

Une opération qui a fait ses preuves en Grande-Bretagne

Le lancement en Grande-Bretagne de l’opération Stopover en octobre 2012 avait eu un effet positif sur les fumeurs dont le nombre de ceux qui ont décidé d’arrêter avait considérablement augmenté.

Pour preuve, les fumeurs ne représentent plus que 18 % des Britanniques de plus de 15 ans, contre un tiers dans la même tranche d’âge en France.

La lutte contre le tabagisme fait rage

• Pour info, ce sont encore plus de 70.000 décès qui sont attribués chaque année au tabac en France.
• Un programme de lutte contre le tabagisme lancé par le ministère de la Santé prévoit notamment des paquets neutres sans logo ni couleur spécifique, que les buralistes pourront vendre à partir du 1er janvier.

Au-delà de la lutte contre le tabagisme, la nouvelle agence de santé publique espère bien lancer à l’automne des campagnes spécifiques à destination des femmes :

→ L’une pour les encourager à avoir une activité physique et prévenir ainsi les maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité chez les femmes.
→ La seconde préconise l’absence de consommation d’alcool pendant la grossesse.

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Concours Lépine : l’« Application pour protocoles diabétiques » récompensée

Diabète

Une application destinée aux diabétiques pour un meilleur suivi de leur protocole de traitement a reçu la plus prestigieuse récompense du Concours Lépine des inventions.

Plus de 550 inventions réunies à la Foire de Paris se disputaient les différents prix du concours Lépine qui fêtait sa 115e édition. L’application de Benoit Mirambeau remporte cette année la plus prestigieuse récompense : le Prix du président de la République et ainsi que le fameux vase en porcelaine de Sèvres.

Pour cause, l’« Application pour protocoles diabétiques » pourrait servir à plus de 3 millions de Français.

→ L’application intègre le protocole de traitement (prescriptions diététiques, activités physiques, taux de glycémie, etc.) élaboré et rempli par le médecin du malade directement dans le logiciel.

→ Lorsque le diabétique mesure son taux de glycémie et entre ce taux sur son application, le logiciel lui indique exactement s’il est en hypo ou hyperglycémie et quelle dose d’insuline il devra s’injecter.

Benoit Mirambeau, dont la mère souffre depuis des années de cette maladie, explique : « j’ai constaté pour la personne diabétique de ma famille qu’il y avait parfois une incompréhension du protocole, qui engendre des surdosages d’insuline, et donc des risques d’hypoglycémie (ou) des sous-dosages d’insuline, et ainsi des risques d’hyperglycémie ».

Avant d’ajouter à raison que cela engendre « un stress permanent, croissant avec l’âge, lié justement à la difficulté d’appliquer le protocole et la crainte de mauvais dosages d’insuline ».

Le Grand Prix, ou Prix du Sénat a, quant à lui, récompensé un meuble ergonomique développé par Thierry Gevrey.

→ L’Ergomeuble est une grande armoire équipée d’un mécanisme télécommandé qui permet d’amener à la hauteur de son utilisateur le tiroir auquel il souhaite accéder, même si celui-ci est situé tout en haut ou tout en bas du meuble.

Le Prix de l’Assemblée nationale a distingué l’association Cévennes Club Car qui regroupe 80 jeunes, dont des étudiants de l’école des Mines d’Alès (Gard), pour leur prototype de voiture électrique.

Le saviez-vous ? Inaugurée en 1901, cette compétition mondialement reconnue a servi de tremplin à de nombreux objets qui font aujourd’hui partie de notre quotidien. On retient notamment le stylo à bille, le fer à repasser vapeur, les lentilles de contact ou l’aspivenin.

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Identification du gène qui rend la carotte orange, une aubaine pour la santé

Carotte

De récentes recherches publiées dans la revue Nature Genetics ont débusqué le gène responsable de l’accumulation de carotène via le séquençage complet du génome de la carotte. Une aubaine sachant que ces pigments ont des vertus santé extrêmement bénéfiques.

La vitamine A, un très bon antioxydant et surtout une vitamine essentielle au bon fonctionnement de notre organisme, provient de la conversion du carotène. Un pigment orange que l’on retrouve principalement dans les carottes ainsi que d’autres végétaux colorés.

La carence en vitamine A est un réel enjeu pour la santé mondiale et le développement de sources durables est indispensable.

Philipp Simon, de l’université du Wisconsin à Madison aux États unis et coauteur de l’étude, annonce : « nous avons découvert un gène qui conditionne l’accumulation de pigments de caroténoïde dans les racines de carottes ».

« Les progrès des technologies de séquençage du génome vont permettre aux scientifiques de développer de nouvelles variétés de fruits et légumes dont la valeur nutritive sera améliorée », précise-t-il.

L’identification d’un gène et sa fonction associée, permettent d’en assurer la présence dans les générations futures et ainsi accélérer la sélection classique en choisissant les « bons descendants ».

« La sélection assistée par marqueurs sera l’une des utilisations les plus importantes du séquençage du génome de la carotte », ajoute le chercheur.
Attention à ne pas faire l’amalgame : cette technique n’a rien à voir avec les OGM. Ce procédé revenant à insérer dans le génome de l’espèce cible un gène provenant d’une autre espèce, un échange impossible de façon naturelle.

D’ailleurs, Philipp Simon précise « actuellement, il n’y a pas de carottes OGM sur le marché mondial ».

Une découverte qui, selon les chercheurs, offre la possibilité de travailler sur une modification des gènes d’autres légumes grâce aux techniques d’édition du génome, comme le manioc par exemple.

Certains fruits (citrouille et potiron, abricot…) ont bénéficié de mutations génétiques similaires au cours de leur évolution, leur permettant ainsi d’accumuler ces pigments « donc il peut y avoir une application au-delà des légumes racines », conclut le chercheur.

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Un nouveau test sanguin utilise l’ADN pour détecter de nombreuses maladies

ADN

L’analyse ADN d’une seule goutte de sang permettrait de détecter de nombreuses maladies, à l’image du cancer du pancréas, la sclérose en plaques ou le diabète. Ce nouveau test sanguin utiliserait l’ADN de cellules mourantes pour détecter les pathologies.

Jusqu’ici, le test sanguin permettait :

– de repérer les premiers stades d’une pathologie comme le développement d’une tumeur cancéreuse ou d’une maladie auto-immune ou neurodégénérative comme Alzheimer.
– de déterminer la progression d’une pathologie
– le succès d’une thérapie ou ses effets toxiques.

Le principal problème était de ne pouvoir déterminer l’organe auquel appartenaient les cellules, ce qui nécessitait donc un examen invasif.

Pour cette raison, des chercheurs de l’Hebrew University de Jérusalem ont effectué une série d’expériences sur 320 patients.

Ainsi le nouveau test sanguin élaboré permet désormais de détecter les tissus spécifiques dans lesquels les cellules mourraient, à partir de deux principes biologiques :

– les cellules mourantes libèrent des fragments d’ADN circulant un court moment dans le sang. Un procédé connu depuis des décennies, mais il était jusqu’ici impossible de déterminer le tissu d’origine.

– L’ADN porte une marque chimique unique appelée méthylation, stable dans les tissus sains comme dans les malades.
Ruth Shemer, coauteur de l’étude explique : « nos travaux démontrent qu’il est possible d’identifier de quels tissus dans l’organisme proviennent les fragments d’ADN qui circulent dans le sang ».

« Cela représente une nouvelle méthode pour détecter des cellules mourantes dans des tissus spécifiques et une approche très prometteuse pour diagnostiquer des maladies ».
Benjamin Glaser, professeur et patron du département d’endocrinologie au centre médical Hadassah à Jérusalem ajoute même : « à plus long terme, nous envisageons un nouveau test sanguin capable de détecter des dommages dans des tissus même sans suspecter a priori que des maladies touchent un organe spécifique ».