Catégories
Actualités Actualités Santé

4 femmes sur 10 ne font pas de frottis régulièrement

Une salle de gynécologue pour faire un frottis.
D’après les recommandations des autorités sanitaires, les femmes doivent réaliser un frottis tous les trois ans dès l’âge de 25 ans et ce jusqu’à 65 ans. Aujourd’hui, 40% d’entre elles ne respectent pas cet avis. L’Institut national du cancer et le ministère de la Santé lancent une campagne de sensibilisation pour changer la donne à l’occasion de la semaine européenne de prévention et de dépistage du cancer du col de l’utérus (24 au 30 janvier).

Il y avait la rythmique « les antibiotiques, ce n’est pas automatique ». Bientôt, les femmes auront à l’esprit « Contre le cancer du col de l’utérus, tous les trois ans, un frottis, vous avez tout compris ». C’est la citation qu’entonneront les animatrices de télévision Sophie Davant et Karine Ferri dans un spot diffusé à la radio.

Aujourd’hui, 40% des femmes ne réalisent pas de frottis régulièrement. Aussi, plus de 50% de celles qui sont âgées de plus de 55 ans ne se font pas dépister tous les trois ans. Pourtant, cet examen gynécologique « permet de détecter des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus et ainsi de signer plus précocement ce cancer, voire d’éviter son apparition », soulignent l’Institut national du cancer et le ministère de la Santé.

Contrairement aux idées reçues, les seniors aussi doivent réaliser un frottis, même en l’absence de rapports sexuels ou de la vaccination contre le virus HPV.

Pour rappel, 3.000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont déclarés chaque année en France.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Brûler les graisses, grâce au cerveau ?

bruler-la-graisse

Une équipe de chercheurs de l’université australienne de Monash (Melbourne) a découvert que deux hormones naturelles pouvaient interagir pour convertir les tissus adipeux blancs (stockeurs de calories) en tissus adipeux bruns (graisse « brune ») brûleurs de calories, en faisant intervenir des neurones du cerveau.

« La transformation de la graisse blanche en graisse brune constitue une approche intéressante dans le développement d’agents d’aide à la perte de poids », affirme le Professeur Tony Tiganis, du département de biochimie et de biologie moléculaire. « Nous pensons être capable, à terme, d’aider les gens à perdre du poids en ciblant ces deux enzymes ».

L’une de ces enzymes, la leptine, ou hormone de satiété, est générée via les cellules graisseuses, l’autre est l’insuline, fabriquée par le pancréas quand le taux de sucre dans le sang augmente.

Les recherches du professeur Tiganis démontrent que ces deux hormones agissent ensemble pour inciter un ensemble de neurones du cerveau — neurones à pro-opiomélanocortine (POMC) — à convertir la graisse blanche en brune et brûler ainsi les calories.

« Ces hormones donnent au cerveau une idée précise des graisses présentes dans le corps », explique le professeur Tiganis. « Parce que la leptine est produite par les cellules de graisse, elle permet de mesurer les réserves de graisses — plus la graisse est présente, plus on trouve de leptine. L’insuline, elle, permet de connaître à l’avance les futures réserves de graisses car le taux de glucose augmente quand on mange ».

Des enzymes appelées phosphatases inhibent l’action de la leptine et de l’insuline et peuvent s’opposer au processus de transformation.

L’équipe du professeur Tiganis a découvert que lorsque les phosphatases étaient réduits, la graisse brune était créée en plus grande quantité et qu’un plus grand nombre de calories étaient alors brûlées.

Il n’est nullement question pour autant de ne plus faire attention à ce que l’on mange ou d’annuler son abonnement au club de gym : le professeur Tiganis sait que les éventuelles thérapies qui découleront des résultats de ses recherches n’apparaitront pas du jour au lendemain.

Les cellules de graisse (adipocytes) de couleur brune sont plus densément présentes dans la région du cou et des épaules, expliquent les chercheurs, qui ont publié leurs résultats dans la revue Cell.

La transformation des adipocytes blancs en bruns a été le sujet de plusieurs recherches décrivant plusieurs méthodes.

Selon les chercheurs du Maastricht University Medical Center aux Pays-Bas, il serait possible de créer de la graisse brune en se maintenant dans un environnement frais, tandis qu’une autre étude publiée dans la revue Cell Press indique que le Mirabegron, un médicament utilisé pour traiter l’hyperactivité vésicale, pourrait jouer ce rôle.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Seules 3% des Françaises se trouvent belles

Femme qui ne se trouve pas belle.

Une fois n’est pas coutume, les Françaises font toujours preuve d’un jugement plus que sévère à l’égard de leur physique. Seulement 3% d’entre elles déclarent se trouver belles, d’après un sondage réalisé par Harris Interactive pour Dove, rendu public vendredi 6 mars, à deux jours de la Journée Internationale de la Femme.

Les femmes, et plus précisément les Françaises, manquent cruellement de confiance en elles, ne jugeant pas leur beauté extérieure à sa juste valeur. Seules 8% des répondantes affirment avoir confiance en leur physique, et 12% déclarent même qu’il leur arrive de ne pas faire ce dont elles ont envie à cause de leur apparence physique.

Autant dire que les sorties en bikini ne sont pas une promenade de santé. Un cinquième des femmes interrogées avouent se sentir peu attirantes lorsqu’elles portent un maillot de bain, que ce soit à la plage ou à la piscine.

Les femmes trop critiques vis-à-vis d’elles-mêmes ?

Ces jugements peu flatteurs interviennent dès le réveil. De quoi passer une mauvaise journée. Lorsqu’elles se regardent dans la glace le matin, un tiers des Françaises ont immédiatement une pensée négative sur leur physique.

Inévitablement le regard d’autrui se révèle primordial sur le moral des femmes. Les trois quarts des répondantes déclarent ainsi qu’elles se sentent belles lorsqu’elles surprennent un regard flatteur. Elles sont également 65% à avouer qu’une pensée positive sur leur physique doperait leur confiance en soi.

Dove au service de la beauté des femmes

Lancées en 2004, les premières campagnes Dove mettent en scène des femmes dont le physique tranche avec les silhouettes filiformes des mannequins. L’occasion pour la marque « de battre en brèche le diktat de la beauté unique ».

Onze années plus tard, Dove poursuit cet engagement en lançant la campagne publicitaire « #PenséeQuiRendBelle », destinée une nouvelle fois à (re)donner aux femmes la confiance qui leur fait défaut.

Pour les besoins de ce court-métrage, la marque a demandé à des femmes choisies dans la rue d’inscrire tout au long de la journée les pensées qu’elles avaient à propos de leur apparence. Des critiques qui seront adressées par une des deux protagonistes de la campagne à l’attention de l’autre au détour d’une conversation à la terrasse d’un café parisien. L’objectif ? Mettre en avant l’impact que peuvent avoir de tels propos sur une personne, qu’ils soient exprimés par un tiers ou par soi-même.

(Sondage réalisé par Harris Interactive pour Dove en février 2015 auprès de 429 femmes âgées de 18 ans et plus, représentatives de la population française).

Catégories
Actualités Actualités Santé

Marcher au sein d’un club permettrait d’améliorer sa santé et son moral

Marcher au sein d'un club.

Adhérer à un club de marche serait l’une des méthodes les plus simples pour améliorer sa santé et son moral, selon une étude publiée mardi dans la revue médicale British Journal of Sports Medicine.

Pour arriver à ce résultat, des chercheurs de l’université britannique d’Est Anglia ont analysé les résultats de 42 études déjà publiées sur des membres de clubs de marche.

Près des 3/4 des quelque 2.000 personnes passées en revue dans 14 pays, en majorité des femmes, participaient régulièrement aux activités de leur club, d’une intensité et d’une périodicité très variables, mais d’une durée ne dépassant généralement pas une heure en une seule fois.

En étudiant les marcheurs, les chercheurs ont montré que ceux-ci présentaient « des améliorations statistiquement significatives » de leur bien-être par comparaison à l’époque où ils étaient sédentaires.

Parmi ces améliorations, ils citent une meilleure forme physique, moins de dépression, une baisse de leur pression artérielle, du pouls au repos et du taux de cholestérol ainsi qu’une augmentation de la capacité pulmonaire.

L’effet était en revanche plus modeste sur le taux de sucre dans le sang et sur le tour de taille.

« Les groupes de marche sont des méthodes efficaces et sûres, avec une bonne observance et un grand nombre de bénéfices en termes de santé », notent les auteurs.

Les volontaires ont été étudiés avant et après leur adhésion à un club de marche, et beaucoup d’entre eux avaient des problèmes de santé, tels que de l’obésité, du diabète, de l’arthrose, une dépression ou une maladie de Parkinson.

L’impact de la marche sur la santé n’a en revanche pas été comparé à celui procuré par d’autres sports.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Grippe : le vaccin moins efficace que prévu

Vaccin contre la grippe.

Le vaccin contre la grippe cette année offre une protection de seulement 23% chez les personnes de tous âges, en raison d’une mutation de la souche du virus, selon les autorités sanitaires américaines.

Depuis les dix dernières années, l’efficacité de ce vaccin a varié de 10 à 60% selon les saisons, précisent jeudi les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) qui ont effectué cette recherche.

Les auteurs de cette étude soulignent que la protection réduite du vaccin cette année nécessite de recourir préventivement à des antiviraux comme le tamiflu pour minimiser les symptômes.

« Tous les malades hospitalisés et tous les autres qui ont un risque élevé de complications graves devraient être traités dès que possible avec l’un des trois antiviraux disponibles, qu’ils aient été vaccinés ou pas. Et ce sans attendre la confirmation de leur infection par le virus de la grippe », a insisté le Dr Joe Bresee, responsable de la division grippe au sein des CDC.

La moindre efficacité du vaccin cette année s’explique probablement par une mutation d’une partie de la souche dominante cette saison (H3N2), qui est aussi plus virulente.

Cette mutation s’est produite après que le vaccin eut été produit.

Les deux tiers des virus H3N2 analysés cette saison sont différents des souches utilisées dans le vaccin, avait indiqué précédemment les CDC.

Quand les vaccins correspondent bien aux virus de la grippe en circulation, le taux de protection varie de 50 à 60%.

Généralement le vaccin est plus efficace chez les jeunes et les personnes en bonne santé de moins de 65 ans.
La grippe cette année est similaire à la saison précédente avec une souche H3N2 dominante. Sa « sévérité est modérée », selon les CDC.

La grippe a tué de 3.000 à 49.000 personnes par an ces trois dernières décennies aux Etats-Unis.
Les Etats-Unis se trouvent actuellement au milieu de la saison de la grippe, qui dure environ treize semaines au total avec un point culminant allant du milieu à la fin de l’hiver, soit janvier et février.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Manger des cacahuètes réduirait la mortalité cardiovasculaire

Cacahuètes

Consommer des cacahuètes, même en petite quantité, réduirait la mortalité résultant surtout de maladies cardiovasculaires, selon une recherche étendue publiée lundi qui conforte les résultats de travaux précédents.

Manger cette arachide a été liée à une baisse de la mortalité générale de 17 à 21%, selon les quantités consommées, et à une baisse de 23 à 38% pour les décès provoqués par des pathologies cardiovasculaires, précisent les chercheurs dont l’étude paraît dans le Journal of the American Medical Association, Internal Medicine.

Cette recherche a été menée auprès de plus de 70.000 Américains, blancs et noirs, ainsi que de 130.000 Chinois à Shanghai. La plupart des participants appartenaient à des catégories socio-économiques modestes.

« Dans notre étude, nous avons constaté que la consommation de cacahuètes avait coïncidé avec une diminution de la mortalité générale et résultant surtout de maladies cardiovasculaires dans des populations noires et blanches américaines, ainsi que parmi des Chinois des deux sexes de Shanghai », souligne Hung Luu, un épidémiologiste de la faculté de médecine de l’Université Vanderbilt, le principal auteur.

Comme les cacahuètes sont nettement moins coûteuses et plus largement accessibles que les fruits à coque, encourager l’accroissement de la consommation de cette arachide pourrait être un moyen économique d’améliorer la santé cardiovasculaire du public, explique-t-il.

« Ces données proviennent d’études épidémiologiques, pas d’essais cliniques contrôlés. De ce fait, nous ne pouvons pas être certains que la consommation de cacahuètes comme telle a entrainé une réduction de la mortalité », note le Dr William Blot, du Centre de recherche sur le cancer de l’Université Vanderbilt (VICC), co-auteur de l’étude.

Mais, ajoute-t-il, « les résultats confortent des recherches antérieures suggérant que les bienfaits pour la santé de manger des cacahuètes sont plutôt encourageants ».

Les études précédentes avaient surtout porté sur des populations blanches à revenus élevés, notent les auteurs.

Les bienfaits pour la santé des cacahuètes ont été observés dans les deux sexes et dans tous les groupes ethniques, précisent les chercheurs. Ceux-ci ont suivi les participants pendant des périodes allant de 5 ans à plus de 12 ans.

L’intérêt de cette étude est surtout de montrer que manger de petites quantités de cacahuètes, comme un paquet de 30 grammes par semaine par exemple, a des effets protecteurs au niveau cardiovasculaires.

Cette arachide est riche en nutriments et contient des acides gras non-saturés, des fibres, des vitamines et des antioxydants, tous bons pour la santé cardiovasculaire.

Pour le professeur Peter Weissberg, directeur médical de la « British Heart Foundation », qui n’a pas participé à l’étude, « les résultats de cette recherche suggèrent que le fait d’ajouter une modeste quantité de cacahuètes à un régime alimentaire bien équilibré serait une bonne chose ».

Catégories
Actualités Actualités Santé

La pollution aux particules augmente le risque de mortalité à court terme

pollution-particules
L’exposition aux particules, même à des concentrations conformes à la réglementation européenne, augmente le risque de mortalité à court terme, selon une étude de l’Institut de veille sanitaire (InVS) publiée mardi.

En étudiant l’impact de la pollution atmosphérique sur les décès dans 17 villes françaises, les chercheurs ont montré qu’à chaque fois que la concentration de particules PM10 augmente de 10 microgrammes par mètre cube, le risque de décès non accidentel augmente de 0,5% dans les cinq jours suivants.

L’augmentation atteint 1,04% chez les personnes de plus de 75 ans, fragilisées par des pathologies cardiovasculaires ou respiratoires existantes.

Les PM10 – baptisées ainsi parce que leur taille est inférieure à 10 microns – sont générées par les gaz d’échappement des véhicules, l’activité industrielle ou le chauffage au bois.

Elles pénètrent facilement dans le corps et augmentent le risque de développer des maladies comme l’asthme, le cancer du poumon ou certains troubles cardiovasculaires.

« Mais elles augmentent également le risque de décès à court terme chez des personnes déjà malades, notamment en été, lorsque la pollution vient se combiner avec la chaleur », indique Mathilde Pascale, épidémiologiste au sein du programme Air-Climat qui a participé à l’étude.

L’épidémiologiste rappelle qu’en matière de pollution, « il n’existe pas de seuil en dessous duquel il n’y aurait pas d’effet sur la santé ». Cette nouvelle étude « montre que l’impact des PM10 sur la mortalité est principalement dû au niveau de fond de la pollution et non pas aux pics », souligne-t-elle.

L’étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) note également qu’il existe un impact sur la mortalité, « même à des concentrations conformes à la réglementation de l’Union européenne (40µg/m3 en moyenne annuelle) et proches des valeurs guides de l’Organisation mondiale de la santé (20µg/m3) ».

Catégories
Actualités Actualités Santé

Aspartame et extraits de stévia ne sont pas une garantie pour contrôler son poids

aspartame
Les édulcorants intenses, tels que l’aspartame, les extraits de stévia ou encore le sucralose, n’ont aucun intérêt nutritionnel démontré, rapporte l’Anses dans son dernier avis. À ce jour, aucune étude prouve le bénéfice de ces additifs au pouvoir sucrant sans calorie sur le contrôle de son poids, ni même sur « la glycémie chez les sujets diabétiques ou l’incidence du diabète de type 2 ».

Au cours de ces 20 dernières années, les consommateurs n’ont pas manqué de s’habituer à boire des boissons intégrant des édulcorants intenses, par souci d’éviter d’ingérer trop de sucre. De nombreuses études se sont succédées pour évaluer la sécurité de leur consommation.

Aujourd’hui, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) scrute le bénéfice nutritionnel de l’aspartame et autre extrait de stévia. « Aucun évaluation globale concernant les risques et les bénéfices nutritionnels de ces produits n’avait été conduite au niveau européen jusqu’à ce jour », souligne le gendarme de la sécurité alimentaire.

Boire un soda à base d’édulcorants intenses permet de réduire l’apport énergétique à court terme. « Cependant, les données disponibles portent sur des durées insuffisantes pour garantir le maintien de cet effet à long terme », prévient l’Anses. D’ailleurs, certaines études évoquent même paradoxalement une prise de poids « sans que la causalité de cette association n’ait été établie ».

Par ailleurs, il n’existe aucun bénéfice nutritionnel pour prévenir l’apparition du diabète de type 2. Il en est de même pour les patients diabétiques qui espèrent contrôler leur glycémie en ingurgitant de l’aspartame ou des extraits de stévia.

Enfin, l’autorité sanitaire indique que des études approfondies doivent être menées pour évaluer les risques potentiels de développement de cancer ou d’un accouchement prématuré après la consommation d’édulcorants intenses.

Catégories
Actualités Actualités Santé

La fatigue chronique, une maladie biologique et non psychologique (étude)

Femme qui souffre de fatigue chronique.

La fatigue chronique est une maladie biologique et non psychologique, qui peut être identifiée par des marqueurs dans le sang, selon une étude publiée vendredi, qui nourrit l’espoir de mieux la traiter.

Cette découverte constitue « la première preuve physique solide » que ce syndrome est « une maladie biologique et non un désordre psychologique » et que la maladie comporte « des étapes distinctes », affirment les auteurs de cette recherche de la Mailman School of Public Health, à l’université Columbia.

L’étude est publiée dans le journal Science Advances.

Sans cause ni traitement connus, le syndrome de la maladie chronique –connu sous le nom d’encéphalomyélite (ME/CFS)– a longtemps laissé les scientifiques perplexes.

Il peut provoquer une fatigue extrême, des maux de tête, des difficultés de concentration et des douleurs musculaires.

« Nous avons maintenant la confirmation de ce que des millions de gens atteints de cette maladie savaient: la ME/CFS n’est pas psychologique », affirme Mady Hornig, professeur associé en épidémiologie à la Mailman School et principal auteur de l’étude.

« Nos résultats devraient accélérer le processus pour établir un diagnostic (…) et découvrir de nouveaux traitements en se concentrant sur ces marqueurs sanguins », se félicite-t-elle.

Les chercheurs ont testé les niveaux de 51 marqueurs du système immunitaire dans le plasma de 298 malades et de 348 personnes en bonne santé.

Ils ont découvert que le sang des patients atteints de la maladie depuis trois ans ou moins comportait des niveaux plus élevés de molécules nommées cytokines.

En revanche, le sang des patients ayant contracté la maladie depuis plus de trois ans ne présentait pas ce niveau de cytokines.

« Le lien semble inhabituellement fort avec une cytokine appelée +interferon gamma+, liée à une fatigue qui suit beaucoup d’infections virales », selon l’étude.

Cependant les niveaux de cytokine n’expliquent pas la gravité des symptômes, qui fluctuent selon les jours. Les malades souffrent certains jours et d’autres jours pas du tout.

« On dirait que les malades atteints de ME/CFS sont frappés de plein fouet par les cytokines jusqu’à la troisième année environ. A ce moment-là le système immunitaire montre des signes d’épuisement et les niveaux de cytokine chutent », explique Mme Hornig.

Cette découverte pourrait soutenir la théorie selon laquelle la maladie frapperait des patients vulnérables qui contractent un virus commun comme celui d’Epstein-Barr, à l’origine des mononucléoses, et qui ne parviennent pas à s’en remettre.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Quels maux combattre avec une cure thermale ?

Cure thermale

Le salon Les Thermalies déploiera son éventail de nouvelles thalassos et cures thermales au Carroussel du Louvre, à Paris, du 22 au 25 janvier. Zoom sur les nouveaux programmes qui prennent en charge votre bien-être.

Le stress

C’est le grand combat des spécialistes de la thalasso cette année. De nombreux centres présenteront leur programme aux visiteurs des Thermalies pour prendre en main ce mal du siècle. Les centres Thalacap Catalogne & Ile de Ré « soignent » ainsi les curistes avec de l’huile de magnésium marin aux vertus relaxantes. Celle-ci est appliquée par modelages, bains bouillonnants et enveloppements.

L’hypertension

La station thermale de Bains-les-Bains dans les Vosges traite l’hypertension avec un nouveau programme. Les curistes doivent le coupler à un planning qui prévoit une séance de sophrologie individuelle, d’aquastretching, de marche d’oxygénation, d’aquabike ou encore un circuit de cardio-training.

La cystite

Même les infections urinaires peuvent être soignées auprès d’un centre thermal. Les Thermes de Capvern-les-Bains, en Midi-Pyrénées, ont initié une mini-cure qui comprennent des soins comme une douche rénale, un aérobain, des massages sou l’eau, des applications de cataplasmes (préparation de plantes pâteuse). Les curistes participent aussi à des ateliers pour apprendre à mieux connaître les aliments et éviter les infections urinaires.

Le burn-out

Les salariés affectés par la pression de leur quotidien professionnel peuvent reprendre leur vie en main grâce à un programme mené en Bretagne. Le Novotel Dinard Sea & Spa a imaginé une cure de quatre jours. Les curistes déstressent à l’aide de bains de mer hydromassants associés à la respirologie, d’enveloppements d’algues, de modelages du dos, de séances de kansu (massage indien au niveau des pieds à l’aide d’un petit bol constitué d’un alliage de différents métaux), séances de relaxation en eau de mer. D’autres centres déploieront leurs idées, souvent basées sur la relaxation, pour vaincre le burn-out.

Le cancer du sein

Plus qu’un mal, c’est une maladie que les cures thermales prennent en charge. Les spécialistes accueillent des femmes en rémission, dont le corps a été meurtri par les traitements. À Carnac par exemple, la thalasso s’en remet à des rééducations en piscine, des séances d’algothérapie, de douches sous-marines, de massages kiné et de coaching sportif pour aider les patientes à reprendre confiance en elles. À La Roche Posay, les curistes se concentrent de nouveau sur leur féminité avec des ateliers de maquillage.