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L’identification d’un champignon : une précaution vitale

champignons cueillette

Tout champignon comestible peut constituer un plat délicieux, mais il est particulièrement risqué de consommer un champignon dont l’on n’est pas entièrement sûr. En effet, certains champignons particulièrement toxiques ressemblent étrangement à des espèces tout à fait comestibles et peuvent être à l’origine d’une confusion pouvant avoir des conséquences dramatiques.

Sachez qu’il faut éliminer d’office tout champignon qui a des lamelles blanches, un anneau autour du pied et une volve. En effet, il s’agit là de trois particularités qui caractérisent les espèces les plus dangereuses, à savoir l’amanite phalloïde, l’amanite printanière, l’amanite tue-mouches et l’amanite vireuse. D’autre part, avant de partir à la cueillette, il est utile de se munir d’une documentation comportant des photos des différentes espèces de champignons, ce qui facilitera l’élimination de certaines espèces dangereuses.

Lors de la cueillette, il ne faut cueillir que les champignons que l’on connaît comme étant comestibles. Éliminez les champignons qui sont en mauvais état et faites attention à prélever le champignon en entier pour faciliter son identification. D’autre part, il faut placer les champignons dans un récipient comportant si possible des divisions pour pouvoir séparer les espèces. Évitez aussi de cueillir des champignons dans les endroits proches d’une décharge ou de tout lieu susceptible d’être pollué (en effet, les produits polluants se concentrent dans les champignons).

Après votre cueillette, lavez-vous les mains et si vous n’êtes pas parfaitement sûr de l’innocuité d’un champignon cueilli, faites-le examiner par un pharmacien. Sachez enfin qu’il faut toujours faire cuire les champignons et appelez le SAMU si une personne présente des symptômes d’intoxication dans les 12 heures qui suivent le repas.

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Un geste simple pour éviter les maux de l’hiver

se laver les mains

Se laver les mains est le premier réflexe de prévention afin d’éviter la prolifération des virus, présents surtout en saison hivernale.

80% des microbes se transmettent par les mains, soit par le toucher de surface contaminée, soit par contact direct. Si cela peut paraître évident, on constate que les gens n’ont pas forcément ce réflexe pourtant essentiel. Se laver les mains correctement avec du savon ou du gel hydroalcoolique régulièrement est un geste qui vous protège efficacement.

Gastro-entérite, rhume, grippe, bronchite sont des maladies très courantes qui peuvent être évitées grâce à votre vigilance. Se laver les mains au retour d’un lieu public, avant de manger, avant la préparation des repas ou avant de s’occuper d’un bébé n’est pas forcément effectué par tous les Français. D’ailleurs seuls, 20% d’entre eux considèrent cet acte comme une mesure de prévention. Six personnes sur dix se lavent les mains avant de s’occuper de leur bébé, huit sur dix après être allé aux toilettes et 30% seulement en sortant d’un bus.

Les virus sont tenaces et vivent longtemps contrairement à ce que nous sommes nombreux à croire. Le virus de la gastro-entérite est capable de vivre entre 8 heures et 7 jours sur une surface, pour le norovirus tandis que le deuxième, le rotavirus vie entre 6 et 60 jours. Le virus de la grippe a une durée de vie de 24 à 48 heures sur les surfaces ou objets comme les jouets et les poignées de porte, de 8 à 12 heures sur les vêtements, quelques heures dans les secrétions et 5 minutes sur la peau.

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Espoir pour le dépistage de 13 types de cancer grâce à un test sanguin

cancer dépistage

La recherche médicale serait sur le point de faire un véritable bond en avant pour le dépistage de 13 types de cancer. Un projet de 57 millions d’euros est en cours conjointement en Europe et aux États-Unis, afin de mettre sur pied un dépistage par prise de sang.

Alors que le cancer tue plus de 8 millions de personnes chaque année, ce projet pourrait ralentir les dégâts causés par les cancers du sein, du poumon, de l’estomac, du foie, de l’œsophage, du pancréas, de la vésicule biliaire, de l’ovaire, de la prostate, du côlon et de la vessie. En outre, il aiderait aussi à détecter précocement différentes pathologies lourdes et dégénératives, donnant de l’espoir pour les malades atteints d’Alzheimer.

Le développement d’un cancer pourrait être décelé grâce à l’analyse de la présence dans le sang de MicroARN. Il s’agit de micro-acides ribonucléiques qui, lorsque leur taux augmente de façon anormale, pourraient supposer signaler le développement d’un cancer. Toutefois, il existe plus de 2 500 variétés de ces molécules. Un travail de titan a donc commencé afin de les recenser ; grâce à ces recherches, des marqueurs ont été identifiés pour accélérer la détection d’un développement de cancer, une première mondiale.

Si le programme est mené par la Nedo (Organisation japonaise des nouvelles énergies et technologies industrielles), plusieurs entreprises sont également à pied d’œuvre comme Toray Industries et Toshiba. Grâce à de nombreuses données fournies par le Centre national du cancer (65 000 patients), à l’avenir les malades pourraient voir leur vie rallongée de plusieurs années grâce à ce projet d’envergure.

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Alerte OMS : Plus de 2000 personnes se suicident chaque jour dans le monde

suicide

Un chiffre à la fois tragique et étonnant vient d’être révélé par l’Organisation mondiale de la santé : 800 000 personnes mettent fin à leur jour chaque année à travers le monde. Ce rapport, remis aux médias le 4 septembre dernier à Genève, montre que le suicide devance le nombre de victimes lié aux guerres et aux catastrophes naturelles.

La cible : les hommes de plus de 50 ans

Les personnes les plus susceptibles de passer à l’acte sont âgées de plus de 50 ans. Les hommes sont également deux fois plus touchés que les femmes. Le continent détenant le triste record est l’Asie du Sud-est. Les jeunes de 15 à 29 ans ne sont pas non plus écartés des statistiques, puisque le suicide est la seconde cause de mortalité chez eux.

Une politique de prévention à déployer

Sur 1,5 million de décès de mort violente chaque année, 800 000 sont des suicides. Pourtant, une politique de prévention active pourrait en éradiquer un certain nombre. L’OMS invite à développer des interventions de santé publique pour lutter contre ces ravages. Les propos médiatiques se veulent incitatifs, en encourageant les pays ayant obtenu des résultats en la matière.

Les médias en cause

Outre la volonté d’élaborer des traitements pertinents pour lutter contre le taux de suicide, l’OMS pointe du doigt les médias. L’organisation dénonce la valorisation des suicides de personnalités, qui éclairent ce phénomène de façon malsaine. Pour les médecins en charge de ces problématiques, il s’agirait non plus d’évoquer un suicide mais une perte.

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Rhume : 14 médicaments anti-rhume à risque

rhume-medicaments

Lorsque l’on attrape un simple rhume, on a souvent l’habitude de pratiquer l’automédication, en s’aidant de médicaments disponibles en pharmacie sans ordonnance. Une habitude qui peut être dangereuse, une étude récente ayant montré que 14 médicaments présentent des risques d’effets indésirables et sont à éviter. Petit tour d’horizon…



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RhinAdvil rhume®, Nurofen rhume®, Rhinureflex®

Ces trois références contiennent de l’ibuprofène, une substance qui peut causer des troubles digestifs, dermatologiques, ou encore des ulcères à l’estomac. L’ibuprofène est en outre contre-indiqué pour les femmes enceintes ou qui allaitent, et pour les personnes souffrant d’insuffisances cardiaques ou rénales. .



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Rhinédrine rhume®, Hexarhume®

Ces deux médicaments sont des antiseptiques sans effet sur les infections virales. Le premier peut se montrer irritant et allergisant et le deuxième est un vasoconstricteur (il rétrécit les vaisseaux sanguins), ce qui peut être très dangereux pour les personnes ayant des maladies cardiaques.



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Humex Lib®, Drill Rhume®, Fervex sans sucre®

Associant du paracétamol (justifié uniquement si le rhume entraîne des maux de tête ou de gorge) et des antihistaminiques, ces trois médicaments n’ont pas forcément intérêt à être utilisés contre le rhume. Les antihistaminiques ne sont utiles qu’en cas de rhinites allergiques et sont contre-indiqués lorsque l’on souffre d’un certain type de glaucome ou de troubles urinaires prostatiques. Enfin, ces médicaments peuvent entraîner des risques de somnolence.



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Actifed Rhume jour et nuit®, Humex Rhume®, DolirhumePro®, ActifedRhume®, Dolirhume®, Rhumagrip®

Ces médicaments contiennent de la pseudoéphedrine, une substance contre-indiquée avant 15 ans et qui expose notamment à des risques d’accidents neurologiques ou cardiovasculaires. Elle est bien sûr formellement déconseillée aux personnes ayant des antécédents d’AVC, souffrant d’hypertension ou d’insuffisance coronaire. Les recommandations liées aux antihistaminiques et au paracétamol sont également valables pour ces références.


Pour soigner un rhume, consulter les remèdes de grand-mère :

remede rhumrSoigner un rhume : 8 remèdes de grand-mère
Nez qui coule ou éternuement ? Et oui, le rhume est bien de retour ! Alors comment soigner un rhume ? Voici les 8 remèdes de grand-mère pour guérir plus …

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Un être humain sur sept fume quotidiennement

fumeur

La consommation de tabac concerne aujourd’hui près d’un milliard d’individus à travers le monde, contre seulement 730 millions au début des années 80. Le taux des fumeurs a pour autant un peu baissé, si l’on tient compte de l’augmentation de la population mondiale.

Une étude américaine révèle surtout que c’est la proportion des fumeurs réguliers qui a considérablement augmenté : + 41 % pour les hommes et + 7 % pour les femmes. Dans 75 pays, les fumeurs consomment plus de 20 cigarettes par jour. Les moins bons élèves sont, pour le trio de tête, les Indonésiens, les Arméniens et les Russes avec une consommation quotidienne pour plus de la moitié de la population. A l’opposé, le Canada, l’Islande, le Mexique et la Norvège ont réussi à réduire de plus de 50 % la proportion de leurs fumeurs. L’OMS alerte en indiquant que le tabagisme est aujourd’hui responsable de 5,7 millions de décès par an avec une prévision supérieure à 8 millions à l’horizon 2030.

Avec la loi Evin en 1991, la France est pionnière dans la lutte anti-tabac, mais les mesures prises sont insuffisantes. Ainsi, la consommation quotidienne concerne 27,7 % des femmes (cinquième position mondiale) et 35 % des hommes avec une proportion à la hausse chez les jeunes adultes. 73 000 décès directement liés au tabagisme ont été enregistrés en 2012.

Les experts considèrent que c’est un défaut d’application de la loi qui explique les mauvais résultats. En particulier, l’interdiction de la vente de tabac aux mineurs est très mal contrôlée. Par ailleurs, on estime que seule une augmentation du prix du tabac de + de 10 % en une seule fois serait efficace.

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Près de 44 millions de personnes souffrent de démence dans le monde

démence

La nouvelle vient de tomber suite à un rapport d’Alzheimer’s Disease International : au cours des trois dernières années, le nombre de personnes souffrant de démence a atteint les 44 millions. Ce nombre a ainsi augmenté de 22 % par rapport aux derniers relevés.

Ce chiffre n’est pas prêt de diminuer. Selon ce même rapport, ce sont plus de 135 millions de personnes qui souffriront de démence, et notamment d’Alzheimer, d’ici 2050. Cet accroissement exponentiel est à relier au nombre de personnes âgées qui connaitra une énorme augmentation dans les prochaines années. Alors que la proportion de personnes malades n’atteint que 32 % dans les pays développés, ce sont plus de 62 % des personnes atteintes qui vivent dans les pays à revenus moyens et bas. L’étude précise que, dans l’avenir, ce chiffre passera à plus de 70 % pour les pays en voie de développement.

Plus le nombre de personnes souffrant de démence augmente, plus les dépenses liées à ces affections augmentent aussi. Toujours d’après Alzheimer’s Disease International, ce sont plus de 440 milliards d’euros, soit 1 % du PIB mondial, qui sont consacrés aux cas de démence. Et ce nombre est encore appelé à augmenter.

D’autres rapports indiquent que la plupart des gouvernements ne sont pas préparés correctement pour faire face à cette épidémie latente. Toutefois, tous les experts s’accordent à dire que la prévention sera, dans le futur, la meilleure des armes. Lutte contre le tabac, l’obésité, l’hypertension, le diabète, promotion du sport et des exercices mentaux, tout est bon pour aider à réduire les conditions qui peuvent mener, à terme, à une forme de démence.

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Manger sainement coûterait 400 euros de plus par an et par personne

manger sainement

D’après une étude récente, bien manger engendre un surcoût de 1,10 euro par jour et par personne. Les médecins, les nutritionnistes et l’Organisation mondiale de la santé, tous nous recommandent de manger bien pour garder la forme et la santé. Manger bien signifie manger une nourriture saine et variée en quantité suffisante et à un prix accessible.

Manger équilibré garde en bonne santé

Dans les pays occidentaux, la campagne « Mangez 5 fruits et légumes par jour » a frappé les esprits. Toutes les règles de la nutrition recommandent de respecter un bon équilibre alimentaire pour réduire les risques de maladies cardiovasculaires, d’obésité et de diabète.
Pourtant, ces dernières sont en progression constante. L’argument le plus souvent avancé pour expliquer l’échec de toutes ces politiques de santé publique est le prix à payer pour adopter un tel régime.

L’étude confirme les constatations empiriques

L’étude a compilé les résultats de près d’une trentaine d’enquêtes déjà publiées pour démontrer que manger sainement revient à 1,10 euro de plus par jour et par individu.
Des chercheurs de l’école de médecine Harvard ont comparé le prix des denrées et les habitudes alimentaires de sept pays industrialisés (Canada, Espagne, France, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Suède et Nouvelle-Zélande) et de deux pays émergents (Afrique du Sud et Brésil).

Les préconisations à mettre en place

Cela confirme donc la nécessité de mettre en place des politiques permettant de réduire ces coûts, prohibitifs pour un grand nombre de familles. Pour nos sociétés, cette baisse sera économiquement rentable si on considère le coût des maladies provoquées par une mauvaise diététique, surtout en ces temps de crises financières successives.

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Faire diversion pour réduire ses fringales ?

fringales

Des gestes anodins, répétés pendant 30 secondes, permettent de fixer son esprit sur autre chose que sur ses envies de nourriture et peuvent aider à les contrer, à en croire une nouvelle étude américaine.

Pour mener cette étude, le docteur Richard Weil, directeur du programme de perte de poids du Mt Sinai St. Luke’s Hospital de New York, a testé les effets de trois gestes simples de diversion (plus un geste témoin) sur 55 sujets obèses, hommes et femmes.

Pour commencer leur expérience, les chercheurs ont déclenché ces envies à partir de quatre aliments adorés des sujets. On leur a demandé d’évaluer l’intensité de ces fringales et la précision de l’image de l’aliment qu’ils visualisaient dans leur esprit.

Il a ensuite été proposé aux participants les exercices suivants : se tapoter le front, l’oreille, de bouger un orteil ou de regarder fixement un mur (mouvement témoin).

Les quatre exercices, même celui utilisé comme témoin, permettaient aux participants de contrôler efficacement leurs envies. Les sujets affichaient un indice de masse corporelle moyen de 43,7 (soit en surpoids d’environ 35kg en moyenne).

À noter cependant que le fait de se tapoter le front était plus efficace que les autres, permettant de flouter l’image mentale que se faisaient les sujets de l’aliment désiré et de plus neutraliser la fringale (+10%) que les autres exercices.

« Cela renforce l’idée qu’il est possible de se détourner de ses envies de nourriture même de nos aliments préférés, et peu importe son poids de départ. Ceci pourrait être intégré à des stratégies de perte de poids », a noté le Dr. Weil.

Ces recherches ont été présentées cette semaine à l’occasion du congrès annuel de l’Obesity Society dans le cadre de l’ObesityWeek 2014 de Boston.

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L’alimentation et les allergènes

allergènes

À partir du 13 décembre 2014, les professionnels du marché de la restauration seront tenus d’informer leurs clients et les consommateurs sur la présence de produits allergènes dans leurs plats. À cet effet, les restaurateurs devront clairement mentionner les contenus allergènes dans leurs menus, ou à défaut, fournir un document écrit à leurs clients concernant la présence de composants allergènes dans les aliments.

Si depuis 2006, les professionnels de l’industrie alimentaire doivent signaler la présence d’ingrédients allergènes dans leurs denrées, cette obligation sera étendue aux restaurateurs, conformément aux dispositions européennes concernant l’alimentation. Seulement, les professionnels de la restauration auront plus de choix dans l’application de cette nouvelle disposition. En effet, le tollé général des restaurateurs a obligé les pouvoirs publics à choisir la voie de la souplesse dans l’application de la disposition. Ainsi, s’il n’est plus question de mentionner les contenus allergènes sur les menus, les restaurateurs devront, en revanche, informer le consommateur sur l’éventuelle présence d’ingrédients allergènes dans leurs plats.

Toutefois, les dispositions européennes imposent que pour les produits non emballés, cette information doive figurer à proximité des aliments et elle devra aussi être accessible au consommateur. À noter que la disposition relative aux professionnels de l’industrie alimentaire a été renforcée depuis le communiqué publié le 8 septembre par le Secrétaire d’État à la Consommation. Elle stipule que l’étiquetage des produits préemballés doit mentionner la présence d’éventuelles substances allergènes comme le gluten, l’arachide ou les fruits à coque comme les noix ou les amandes.