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Parkinson : de nouvelles pistes thérapeutiques explorées

Maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson touche aujourd’hui près de 4 millions de personnes dans le monde. De nombreuses pistes thérapeutiques prometteuses sont explorées, notamment pour en réduire les symptômes ou pour freiner l’évolution de la maladie.

La maladie de Parkinson se caractérise par la destruction de neurones spécifiques, appelés « neurones à dopamine ». En France, on compte actuellement 200 000 personnes atteintes.

Parmi les principaux symptômes :

– lenteur des gestes
– tremblements
– rigidité des membres inférieurs
– fatigue et dépression.

Jusqu’à présent, les traitements actuels ne permettent de contrôler que les symptômes moteurs, étant sans effet sur les autres symptômes tout comme sur la progression de la dégénérescence.

Faites du fitness régulièrement pour freiner l’évolution de la maladie de Parkinson

Récemment publiée dans le Jama Neurology, une étude américaine montre qu’une pratique régulière d’exercices d’aérobic, d’elliptique ou de marche rapide freinent efficacement les effets de la maladie. Elles libèrent des petites protéines dans le cerveau dont l’effet est comparable à celui de l’engrais appliqué à une pelouse.
Ces pratiques entretiennent les connexions cérébrales et empêchent le rétrécissement et vieillissement du cerveau provoqués par la maladie.
Recommandation : Pratiquez deux à trois fois par semaine, de manière progressive et associée au bon dosage du traitement médicamenteux anti-parkinsonien, la carbidopa-lévodopa.

Améliorez votre sommeil, pour réduire les symptômes de la maladie

Menée sur des souris par l’université de Temple (Philadelphie, Etats-Unis), cette étude-ci montre que les perturbations du rythme circadien (alternance veille-sommeil) préexistantes à l’apparition de la maladie de Parkinson empirent considérablement les déficits moteurs et les troubles d’apprentissage que provoquent la maladie. Une exposition désordonnée à la lumière peut alors aggraver la maladie.
Recommandation : Les chercheurs pensent donc qu’en rétablissant le rythme circadien, il serait possible d’inverser l’inflammation du cerveau et la mort cellulaire.

Un nouveau gène identifié dans la maladie précoce

Le gène VPS13C serait impliqué dans une forme précoce rare et très sévère de la maladie. Certaines mutations de ce gène sont associées à une maladie débutant avant l’âge de 40 ans, dont l’évolution rapide et sévère se caractérise par un handicap physique majeur. Il nécessite en général l’usage d’un fauteuil roulant au bout de quelques années et un déclin cognitif menant rapidement à la démence.

Les médicaments antipsychotiques contre-indiqués

Selon cette nouvelle étude, menée par les chercheurs de l’Ecole de médecine de Pennsylvanie (Etats-Unis), les antipsychotiques auraient davantage d’effets négatifs que positifs, notamment chez certains patients parkinsoniens. Il semblerait que ces médicaments soient liés à une mortalité plus élevée dans certains groupes de patients qui ont pris un traitement.

La défériprone, l’espoir d’un nouveau traitement

Menée en 2014, une étude pilote du centre hospitalier de Lille (Nord) sur l’utilisation de la défériprone chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson a montré des résultats positifs. A dose modérée, cette molécule serait capable de redistribuer le fer des zones surchargées en fer, propres à la maladie, vers les zones qui ont besoin du fer.
Concrètement, les volontaires pour l’essai clinique ont majoritairement ressenti une amélioration au niveau des symptômes moteurs : moins de lenteur ou de tremblement ou de raideur. Une étude à échelle européenne est en cours.

Injecter des neurones dans le cerveau, bientôt viable ?

Une nouvelle technique mise au point par des chercheurs de la Rutgers University (New Jersey, États-Unis) vise à améliorer la survie de neurones après greffe dans le cerveau, jusqu’ici non viable.
Ils ont mis au point des structures 3D microscopiques dans lesquelles ils ont fait croître les cellules nerveuses pour ensuite les injecter dans le cerveau de souris.

Le Tasigna, un traitement contre la leucémie efficace contre la maladie de Parkinson

Approuvé par l’Agence américaine des médicaments (FDA), la Tasigna est à l’origine un médicament contre la leucémie. Selon les résultats d’un petit essai clinique, il serait efficace contre la maladie de Parkinson ainsi qu’une forme de démence.
La molécule Nilotinib des laboratoires helvétiques Novartis, commercialisée sous le nom de Tasigna, a permis une amélioration significative et encourageante dans la réduction des protéines toxiques du cerveau. Pour les neurologues américains, c’est la première fois qu’une thérapie semble inverser le déclin cognitif et les capacités motrices des patients atteints de neurodégénratifs à un degré plus ou moins grand selon l’avancement de la maladie.

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Identification du gène qui rend la carotte orange, une aubaine pour la santé

Carotte

De récentes recherches publiées dans la revue Nature Genetics ont débusqué le gène responsable de l’accumulation de carotène via le séquençage complet du génome de la carotte. Une aubaine sachant que ces pigments ont des vertus santé extrêmement bénéfiques.

La vitamine A, un très bon antioxydant et surtout une vitamine essentielle au bon fonctionnement de notre organisme, provient de la conversion du carotène. Un pigment orange que l’on retrouve principalement dans les carottes ainsi que d’autres végétaux colorés.

La carence en vitamine A est un réel enjeu pour la santé mondiale et le développement de sources durables est indispensable.

Philipp Simon, de l’université du Wisconsin à Madison aux États unis et coauteur de l’étude, annonce : « nous avons découvert un gène qui conditionne l’accumulation de pigments de caroténoïde dans les racines de carottes ».

« Les progrès des technologies de séquençage du génome vont permettre aux scientifiques de développer de nouvelles variétés de fruits et légumes dont la valeur nutritive sera améliorée », précise-t-il.

L’identification d’un gène et sa fonction associée, permettent d’en assurer la présence dans les générations futures et ainsi accélérer la sélection classique en choisissant les « bons descendants ».

« La sélection assistée par marqueurs sera l’une des utilisations les plus importantes du séquençage du génome de la carotte », ajoute le chercheur.
Attention à ne pas faire l’amalgame : cette technique n’a rien à voir avec les OGM. Ce procédé revenant à insérer dans le génome de l’espèce cible un gène provenant d’une autre espèce, un échange impossible de façon naturelle.

D’ailleurs, Philipp Simon précise « actuellement, il n’y a pas de carottes OGM sur le marché mondial ».

Une découverte qui, selon les chercheurs, offre la possibilité de travailler sur une modification des gènes d’autres légumes grâce aux techniques d’édition du génome, comme le manioc par exemple.

Certains fruits (citrouille et potiron, abricot…) ont bénéficié de mutations génétiques similaires au cours de leur évolution, leur permettant ainsi d’accumuler ces pigments « donc il peut y avoir une application au-delà des légumes racines », conclut le chercheur.

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Seniors : des caméras intelligentes pour détecter les chutes à domicile

Les chutes chez les seniors.

On n’arrête pas le progrès. Des caméras intelligentes ont été mises au point pour détecter le moindre accident chez les personnes âgées. Nombreux sont ceux qui font une, voire plusieurs chutes chaque année. Elles entraînent fractures, dépendance et même décès dans certains cas.

En quelques chiffres :

• 1/3 des personnes de plus de 65 ans et 50 % de celles de plus de 80 ans font une ou plusieurs chutes par an.
• Chaque année, les chutes provoquent 55 000 fractures du col du fémur et 12 000 décès. Sans parler des fréquentes altérations psychiques (phobie de retomber) et psychomotrices qu’elles provoquent.
• 40 % des patients âgés hospitalisés à cause d’une chute nécessitent d’être orientés vers une institution.

Chef du pôle gériatrique du CHU de Limoges et auteur de cette étude, le Pr Thierry Dantoine s’est intéressé à la prévention des chutes chez les patients âgés par les nouvelles technologies, en particulier les systèmes de Détection Systématique par Caméra Vidéo (DSCV), dont les caméras intelligentes LCS.

Actives 24 h/24, ces caméras détectent le moindre comportement anormal de l’habitant à son domicile. Elles émettent ensuite une alerte vers une plateforme confidentielle de vidéovigilance qui la transmet aux aidants compétents si la chute est avérée.

Pas d’inquiétude, la vie privée est préservée par le cryptage des images ainsi qu’une procédure stricte de leur levée, assurant ainsi le respect de l’intimité de la personne.

Parmi ses nombreux avantages :

==> Cette technologie détecte la quasi-totalité des chutes, même les plus « molles ».
==> Ces caméras sont capables de comprendre précisément l’origine des chutes, permettant ainsi de mieux cibler les stratégies de prévention.
==> La LCS fournit en outre une aide diagnostique sur l’origine de la chute, qu’elle soit purement « environnementale » (mobilier, obstacle, tapis, mauvais chaussage, prise de risque comme monter sur un tabouret…) ou potentiellement médicale (malaise, perte de connaissance, syncope cardiaque, épilepsie…).
==> Pas de l’activer manuellement dès qu’il y a un problème, comme avec par exemple la téléassistance. Une avancée qui permet d’élargir la détection à de nombreuses personnes présentant des troubles cognitifs.
« Plus la technologie permet d’intervenir tôt après la chute, en cas d’impossibilité de se relever, moins les conséquences physiques et psychologiques seront importantes ».

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Concours Lépine : l’« Application pour protocoles diabétiques » récompensée

Diabète

Une application destinée aux diabétiques pour un meilleur suivi de leur protocole de traitement a reçu la plus prestigieuse récompense du Concours Lépine des inventions.

Plus de 550 inventions réunies à la Foire de Paris se disputaient les différents prix du concours Lépine qui fêtait sa 115e édition. L’application de Benoit Mirambeau remporte cette année la plus prestigieuse récompense : le Prix du président de la République et ainsi que le fameux vase en porcelaine de Sèvres.

Pour cause, l’« Application pour protocoles diabétiques » pourrait servir à plus de 3 millions de Français.

→ L’application intègre le protocole de traitement (prescriptions diététiques, activités physiques, taux de glycémie, etc.) élaboré et rempli par le médecin du malade directement dans le logiciel.

→ Lorsque le diabétique mesure son taux de glycémie et entre ce taux sur son application, le logiciel lui indique exactement s’il est en hypo ou hyperglycémie et quelle dose d’insuline il devra s’injecter.

Benoit Mirambeau, dont la mère souffre depuis des années de cette maladie, explique : « j’ai constaté pour la personne diabétique de ma famille qu’il y avait parfois une incompréhension du protocole, qui engendre des surdosages d’insuline, et donc des risques d’hypoglycémie (ou) des sous-dosages d’insuline, et ainsi des risques d’hyperglycémie ».

Avant d’ajouter à raison que cela engendre « un stress permanent, croissant avec l’âge, lié justement à la difficulté d’appliquer le protocole et la crainte de mauvais dosages d’insuline ».

Le Grand Prix, ou Prix du Sénat a, quant à lui, récompensé un meuble ergonomique développé par Thierry Gevrey.

→ L’Ergomeuble est une grande armoire équipée d’un mécanisme télécommandé qui permet d’amener à la hauteur de son utilisateur le tiroir auquel il souhaite accéder, même si celui-ci est situé tout en haut ou tout en bas du meuble.

Le Prix de l’Assemblée nationale a distingué l’association Cévennes Club Car qui regroupe 80 jeunes, dont des étudiants de l’école des Mines d’Alès (Gard), pour leur prototype de voiture électrique.

Le saviez-vous ? Inaugurée en 1901, cette compétition mondialement reconnue a servi de tremplin à de nombreux objets qui font aujourd’hui partie de notre quotidien. On retient notamment le stylo à bille, le fer à repasser vapeur, les lentilles de contact ou l’aspivenin.

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Hépatite C : un test sanguin de dépistage rapide

Test de l'hépatite C

Comme pour le sida quelques années plus tôt, des tests sanguins de dépistage rapide de l’hépatite C seront bientôt à disposition des associations et des centres de soins.

Les tests TROD (test rapide d’orientation et de diagnostic) devraient être disponibles gratuitement dès le mois de mai. A partir d’une goutte de sang prélevée dans le doigt, ils permettront de déceler le virus de l’hépatite C (VHC) en une quinzaine de minutes.

Outre les risques de diabète et de maladies cardiovasculaires qu’elle entraîne, l’infection par le VHC peut, si elle n’est pas traitée à temps, déboucher sur des cirrhoses ou des cancer du foie.
Elle se transmet principalement par le partage de matériels entre toxicomanes (coton imbibé, seringue, cuillère…), mais pas seulement. Il peut tout aussi bien se transmettre lors de rapports « traumatiques » sans préservatif.

Selon les chiffres de l’Institut de veille sanitaire (InVS) :

• Au total, 400 000 personnes ont été infectées par le VHC en France dont 230 000 touchées par des formes chroniques
• Parmi celles-ci, 75 000 ignoraient en 2014 qu’elles étaient infectées, 100 000 en 2004.
Si l’on en croit les résultats d’un sondage Ifop, le VHC reste une maladie largement méconnue des Français.
• Seulement 1 personne sur 5 s’est fait dépister au cours de sa vie.
• 80 % des Français ne savent pas que le virus se transmet majoritairement par le sang.

En terme de distribution, les associations iront au plus près des populations à risque en déployant notamment des unités mobiles dans les parkings, les forêts et les aires d’autoroute.

Ils seront également disponibles dans les centres commerciaux « selon des critères très précis pour repérer ceux qui sont infectés sans le savoir (principalement des hommes de 18 à 60 ans).

Le problème ensuite étant de savoir qui pourra bénéficier des traitements efficaces mais très coûteux qui fleurissent sur le marché.

« Je crains que 80% des personnes nouvellement dépistées ne soient pas traitées, car souffrant de formes mineures », déplore le Dr Pascal Mélin, président de l’association de patients SOS hépatites Fédération.
Pour le moment, seules les formes les plus sévères ont accès au traitements innovants sont, bien que les associations et médecins protestent et réclament son extension à tous les patients « afin d’éradiquer la maladie ».

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Baclofène : lancement d’une étude d’envergure pour en mesurer les effets indésirables

Baclofène

Le CHU de Lille vient de lancer une grande étude sur le baclofène, ce médicament prescrit dans la maladie alcoolique. L’objectif : mieux en mesurer les effets indésirables.

Chaque année, en France, 49 000 personnes décèdent à cause de l’abus d’alcool, soit 134 morts par jour.

En vente depuis 1975, le baclofène est autorisé en neurologie (contractures musculaires d’origine neurologique). Mais c’est en 2008 que la popularité du médicament a explosé, lorsque le cardiologue alcoolique Olivier Ameisen (décédé en 2013) a publié son livre « Le dernier verre ». Il l’avait auto-expérimenté et avait ainsi supprimé son envie de boire.

Pour mener cette étude – baptisée « baclophone » — sans précédent dans le domaine de l’addiction :

• 25 centres hospitaliers de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie ont été invités à participer sous la coordination du CHU de Lille et du Dr Benjamin Rolland, psychiatre et addictologue.
• 800 patients volontaires inclus dans l’étude via des centres ou un réseau de plus d’une centaine de médecins prescripteurs de baclofène. Autrement dit, les patients recevront un appel téléphonique mensuel.
• Une étude sur 3 ans
• Un comité de surveillance indépendant est mis en place pour assurer la transparence des données de cette étude de pharmacovigilance.
• Le financement est entièrement publique (région et structure de recherche clinique : 350 000 euros)

Ses objectifs ?

-Décrire la nature et la fréquence des différents effets indésirables propres au médicament.
-Étudier l’évolution des consommations d’alcool et du « craving » (envie irrépressible de boire).
-Évaluer la proportion des patients inclus dans le système mis en place en 2014 par l’agence du médicament (ANSM) dit de recommandation temporaire. Une procédure jugée trop lourde, compliquée, voire inadaptée par certains médecins. Visiblement, en octobre 2015, seuls 6 200 patients étaient enregistrés sur le site de l’ASNM, alors qu’environ 100 000 patients seraient pris en charge avec du baclofène.

« L’étude va permettre de mieux séparer les évènements indésirables propres au baclofène (fatigue, troubles du sommeil, bourdonnements d’oreilles…) de ceux liés à d’autres causes (prise d’alcool, de drogues ou d’autres médicaments par exemple pour dormir ou contre la dépression ; maladie sans rapport avec ce traitement de l’alcooldépendance) », explique le Dr Rolland.

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Nouvelle campagne de distribution de comprimés d’iode pour les populations proches des centrales nucléaires

Iode

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) vient de lancer une campagne de distribution de comprimés d’iode aux populations habitant dans un rayon de 10 km autour de sites nucléaires. Cela concerne près de 400 000 foyers répartis sur 500 communes.

Organisée par l’ASN en collaboration avec les différents acteurs concernés — les pouvoirs publics, notamment les ministères de l’Intérieur et de la Santé, l’opérateur EDF, les maires et élus locaux, des représentants des pharmaciens et des médecins, ainsi que les CLI —, cette campagne est la cinquième du genre en France, initiée en 1997. La dernière date de 2009 (sachant qu’un comprimé a une durée de validité de 7 ans). Les frais de cette campagne sont à la charge d’EDF.
Près de cinq ans après la catastrophe de Fukushima, « on sait qu’un accident nucléaire est possible en France, même si ce n’est pas quelque chose de probable, loin de là », déclare M. Delmestre.

Des comprimés d’iode, pourquoi ?

En cas d’accident nucléaire, ingérer de l’iode stable est un moyen simple et efficace de protéger la thyroïde contre les effets de l’iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l’environnement et qui est susceptible d’entraîner des cancers.

« Il ne s’agira pas seulement d’une campagne de distribution d’iode, mais aussi d’une campagne d’information sur le risque nucléaire », déclare Alain Delmestre, directeur général adjoint de l’ASN et chargé du comité de pilotage de la campagne.
« Ce que l’on souhaite, c’est pouvoir faire progresser la conscience du risque dans l’opinion publique, en tout cas pour les populations qui vivent à côté des centrales nucléaires. Il y a des choses à faire, il y a des choses à connaître et il y a des principes à mettre en place », ajoute-t-il.

Les personnes concernées : Toutes personnes et collectivités se trouvant dans un rayon de 10 kilomètres autour des 19 sites nucléaires d’EDF. Soit environ 400 000 foyers, 2 000 établissements publics, répartis sur 500 communes.

Et les autres ? Pas de panique, en cas de pépin, il existe d’autres stocks départementaux qui pourraient être acheminés aux populations.

Déroulement des opérations :

— Les populations concernées sont invitées par courrier à venir retirer les boîtes de comprimés d’iode en pharmacie. Si les gens ne se déplacent pas, ils les recevront par la poste dans les mois qui suivent.
— En relation avec les maires et les commissions locales (CLI), les pouvoirs publics vont organiser des réunions pour permettre d’échanger avec les populations.

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Perdre du poids : les légumineuses alliées de choix

Les légumineuses pour perdre du poids.

Selon une récente étude canadienne, les légumineuses – haricots secs, fèves, pois chiches, soja ou lentilles — seraient un atout considérable dans la perte de poids. Non pas tant dans la perte en elle-même, mais davantage dans la prévention de la reprise de poids.

Si l’on en croit les résultats de cette étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition, une seule portion quotidienne aiderait à affiner sa taille.

Sur la base d’une méta-analyse menée au St Michael’s Hospital de Toronto, prenant en compte les données de 21 essais cliniques, soit 940 volontaires, les chercheurs ont fait plusieurs découvertes :

→ En ajoutant une seule portion quotidienne de légumineuses de 130 grammes à leur régime alimentaire, les participants perdaient en moyenne 340 grammes en six semaines, sans réduire leur consommation d’autres aliments pour autant.

→ Outre la perte de poids, les légumineuses seraient capables d’éviter la reprise de kilos. Leur forte teneur en protéines et leur faible indice glycémique en seraient la cause. De même qu’en consommer pourrait aider à limiter les apports en aliments moins sains, à l’image des protéines animales ou des graisses dites trans.

« Même si la perte de poids était limitée, nos résultats suggèrent que le simple ajout de légumineuses à son alimentation pouvait aider à perdre du poids, et nous pensons surtout qu’elles peuvent prévenir la reprise de poids », note le Dr Russell de Souza, auteur de l’étude.

Pour info, selon de précédentes recherches sur lesquelles s’appuie cette étude :

– Une portion quotidienne de lentilles, pois chiche ou de soja accroit le sentiment de satiété de 31 %.
– Les niveaux de « mauvais cholestérol » baissent quant à eux de 5 %.

Le sentiment de satiété est essentiel si l’on veut contrôler son poids sans frustration. D’ailleurs, le professeur de Souza précise que 90 % des interventions pour perdre du poids échouent, souvent à cause de fringales.

Pourtant, les légumineuses restent encore trop peu consommées, alors que leurs bienfaits sont nombreux. Pour cette raison, l’ONU a déclaré 2016, l’année nationale des légumineuses.

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Tabac : L’opération « moi(s) sans tabac » lancée au mois de novembre

Tabac

L’agence Santé publique France lancera en novembre l’opération « moi(s) sans tabac ». Il s’agit de la première vraie grande expérience de marketing lancée sur le sujet. Elle sera notamment relayée par des campagnes à la radio et à la télévision ainsi que par la mobilisation de partenaires comme la Ligue contre le cancer ou Tabac info service.

Mise en place formellement le 1er mai, l’agence Santé publique France a pour objectif de devenir un centre de référence, capable d’intervenir sur l’ensemble du champ de la santé publique.

Elle reprend les missions et les compétences des trois agences sanitaires : l’Institut de veille sanitaire (InVS), l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) et l’Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus).

Avec cette opération, « l’idée est d’inciter les fumeurs à arrêter de fumer pendant 28 jours afin de multiplier leurs chances d’arrêter de fumer par cinq », indique François Bourdillon.

Cette opération regroupe les principaux partenaires et services d’aide et d’information comme Pôle emploi, Orange ou encore Tabac info service, un dispositif d’information et d’aide à l’arrêt du tabac qui existe depuis 1998.
Selon M. Bourdillon, ce dispositif a déjà fait ses preuves grâce notamment à un système de coaching par e-mail qui a permis à 29 % de ceux qui en ont bénéficié de devenir non-fumeurs en l’espace de six mois, selon M. Bourdillon.

Une opération qui a fait ses preuves en Grande-Bretagne

Le lancement en Grande-Bretagne de l’opération Stopover en octobre 2012 avait eu un effet positif sur les fumeurs dont le nombre de ceux qui ont décidé d’arrêter avait considérablement augmenté.

Pour preuve, les fumeurs ne représentent plus que 18 % des Britanniques de plus de 15 ans, contre un tiers dans la même tranche d’âge en France.

La lutte contre le tabagisme fait rage

• Pour info, ce sont encore plus de 70.000 décès qui sont attribués chaque année au tabac en France.
• Un programme de lutte contre le tabagisme lancé par le ministère de la Santé prévoit notamment des paquets neutres sans logo ni couleur spécifique, que les buralistes pourront vendre à partir du 1er janvier.

Au-delà de la lutte contre le tabagisme, la nouvelle agence de santé publique espère bien lancer à l’automne des campagnes spécifiques à destination des femmes :

→ L’une pour les encourager à avoir une activité physique et prévenir ainsi les maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité chez les femmes.
→ La seconde préconise l’absence de consommation d’alcool pendant la grossesse.

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Cancers du sein, de la prostate et du côlon : plus de patients survivent à moyen terme

Cancers

Selon un rapport publié récemment, depuis une dizaine d’années, davantage de patients atteints de l’un des trois cancers les plus fréquents en France – sein, prostate, rectum-côlon – survivent à moyen terme, soit 5 ans après le diagnostic.

Publié conjointement par l’Institut de veille sanitaire (InVS), le réseau Francim des registres des cancers, l’Institut national du cancer (INCa) et les Hôpitaux de Lyon, ce rapport met en évidence une augmentation significative du taux de survivants à moyen terme.

Les auteurs de l’étude estiment « les tendances observées encourageantes ».

→ Entre les patients diagnostiqués sur la période 1989-1993 et ceux diagnostiquées entre 2005-2010, la survie à 5 ans est passée :

• De 72 % à 94 % pour le cancer de la prostate, soit une augmentation de 22 points.
• De 54 % à 63 % pour celui du côlon-rectum, soit 9 points en plus. Cela s’expliquerait principalement par la réduction de la mortalité pendant l’intervention chirurgicale et les progrès de prise en charge.
• De 80 % à 87 % pour celui du sein (+7 points), dont l’augmentation serait due aux progrès thérapeutiques majeurs qu’ont connu les années 2000, ainsi qu’au développement des pratiques de dépistage qui font grimper le taux de cancers découverts à un stade précoce. À noter toutefois qu’il reste la première cause de décès par cancer chez la femme, en raison de sa fréquence.
• Le cancer du poumon est le 4e cancer le plus fréquent en France, et ne voit la survie à moyen terme augmenter que 4 % (de 13 % à 17 %). Il reste la première cause de mortalité par cancer chez les hommes et le deuxième chez les femmes.

→ En 2012, selon l’INCa, la France comptait :

– Environ 57 000 nouveaux cas de cancers de la prostate
– Plus de 48 000 cancers du sein
– 42 000 cancers colorectaux
– Plus de 39 000 nouveaux cancers du poumon