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Les régimes tendances du moment

Femme qui prépare un repas équilibré.

Après les excès des fêtes, les galettes de rois à répétition et les crêpes de la Chandeleur à gogo, il est grand temps de prendre soin de sa ligne. Voici les nouvelles méthodes minceur qui font fureur en ce début d’année…

Le régime alcalin

C’est l’une des méthodes minceur phare de cette saison 2015. Il s’agit de s’intéresser à l’équilibre acido-basique pour entretenir une ligne de guêpe. Pour ce faire, le pH est le paramètre à prendre en compte. Le niveau requis doit se situer à 7,4, quand l’échelle se mesure de 1 à 14, pour que l’organisme fonctionne au mieux. Plus concrètement, ceux qui testent cette méthode doivent éviter de rendre leur corps trop acide. Cela ne consiste pas à éviter les aliments acides comme le citron, bien au contraire. L’objectif peut être atteint en privilégiant fruits et légumes bien mûrs et sans conservateur, des céréales comme le quinoa, le seigle ou l’orge, des herbes fraîches… Plusieurs stars sont devenues les porte-paroles du régime alcalin, telles que Jennifer Aniston et Gwyneth Paltrow.

Le régime Fodmaps

Symptôme de cette saison de régimes 2015, les méthodes à la mode ne militent pas seulement pour les lignes filiformes. Elles peuvent aussi avoir comme objectif d’améliorer la santé intérieure de l’organisme. Un endocrinologue et nutritionniste, le Docteur Pierre Nys, propose ainsi d’en venir à bout des « fodmaps », des glucides que l’on digère mal et qui fermentent. Cette méthode veut vaincre les troubles digestifs chroniques. Dans son ouvrage publié aux éditions Leduc, le spécialiste révèle une liste de 37 aliments courants riches en fodmaps, qui peuvent poser problème : abricot, ail, salsifis, oignons, topinambour… Le programme s’étend sur douze semaines, dont une première phase restrictive avant la réintroduction progressive des aliments incriminés.

Le régime paléo

La méthode est l’un des programmes minceur phare de cette année. Il n’est pas une nouveauté car une poignée d’adeptes en ont déjà fait l’apologie. Pourtant, en 2015, le régime paléo s’offre une médiatisation de grande ampleur, publications à l’appui. Il prévoit une alimentation riche en protéines, en fibres, en fruits et légumes, et en aliments complets non transformés. A l’inverse, le régime doit être pauvre en sel, mais riche en potassium, l’indice glycémique doit être bas. Enfin, tous les aliments incorporant du gluten sont interdits.

Le régime sans gluten

Décrié par certains nutritionnistes, médiatisé par des sportifs à l’image du tennisman Novak Djokovic, le régime sans gluten est tendance, malgré les controverses qu’il suscite. Ceux et celles qui veulent l’expérimenter doivent éviter d’ingérer toutes sortes d’aliments qui intègrent cette substance, à commencer par le pain et les pâtes. Cette nouvelle mode a été impulsée par la gamme grandissante des industriels de l’agroalimentaire dédiée au « sans gluten ». Il s’agit là ni plus ni moins d’une mode alimentaire.

Le régime méditerranéen

Ce programme minceur ressemble en fait aux bonnes habitudes que les autorités sanitaires ne cessent de nous recommander pour être en bonne santé. Il s’agit de nourrir son corps, et pas seulement de le rassasier. Au menu : fruits, légumes, des produits laitiers une fois par jour, un peu de féculents… Bref, manger de tout en quantité raisonnable. Le régime méditerranéen revient sur le devant de la scène sous la plume du Docteur Michel de Lorgeril.

Le régime raw food

La tendance culinaire du « manger cru » a donné vie à un programme amincissant. Les adeptes sont vigilants à la température de cuisson des aliments. Les légumes ne doivent pas par exemple être cuits au-delà de 42°C, au risque de détruire les nutriments, tandis que les temps de cuisson ne doivent pas être trop longs. L’objectif de cette méthode est de faire le plein des vitamines, enzymes et autres antioxydants présents dans les aliments. Ces derniers doivent être consommés au plus près de leur état naturel. Les produits transformés et/ou industriels sont ainsi bannis.

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Les insomnies peuvent être conditionnées par notre réaction au stress

Femme qui n'arrive pas à dormir à cause du stress.

Les situations de stress peuvent susciter une réponse émotionnelle pouvant entraîner une perte de sommeil, à en croire les conclusions d’un ouvrage qui résume plusieurs études.

Ce livre est récemment paru en anglais sous le titre « Sleep and Affect: Assessment, Theory and Clinical Implications ».

« Nous avons vu que si une personne perdait une nuit de sommeil, elle répondait de façon plus émotionnelle à des ‘facteurs de stress’ reproduits en laboratoire », explique Matthew T. Feldner, professeur de psychologie au J. William Fulbright College of Arts and Sciences (Arkansas). « Ces résultats ont prolongé des recherches précédentes qui avaient relié un manque de sommeil chronique à l’anxiété et aux troubles de l’humeur. »

Certaines composantes de l’émotion semblent particulièrement liées au sommeil, précise le Dr. Felder.

« Ce que nous appelons les ‘facteurs de stress’ tendent à être plus sensibles aux émotions chez les personnes qui n’ont pas bien dormi, et l’excitation émotionnelle semble aussi interférer avec la qualité du sommeil », précise-t-il.

Le Dr. Felder et son équipe ont travaillé avec la spécialiste Kimberly A. Babson et ont poursuivi les recherches de cette dernière sur le sommeil.

« Notre étude figure parmi les premières à montrer que ce n’est pas le nombre de facteurs de stress, mais la manière dont on réagit qui détermine la probabilité d’insomnie », explique l’auteur Vivek Pillai, chercheur au Henry Ford Hospital de Detroit (Michigan).

Pour cette étude, parue dans la revue « Sleep », le Dr. Pillai et son équipe ont travaillé avec 2.892 sujets qui n’enregistraient pas d’antécédents d’insomnie.

« Alors qu’un événement stressant peut entraîner une mauvaise nuit de sommeil, c’est ce que vous faites en réponse au stress qui peut faire la différence entre quelques mauvaises nuits et une insomnie chronique », développe le Dr. Pillai.

Au début de cette étude, les participants ont rapporté les différents événements stressants auxquels ils ont dû faire face au cours de l’année qui s’était écoulée (divorce, maladie grave, problèmes pécuniaires…).

Les chercheurs ont identifié leurs mécanismes mis en place pour faire face à ces situations par le biais d’un questionnaire. Un rendez-vous de suivi (avec un autre questionnaire) une année plus tard a permis d’identifier plusieurs sujets ayant souffert de troubles insomniaques en lien avec leur stress.

Dans leurs cas, ces « troubles insomniaques » signifiaient qu’ils éprouvaient des difficultés pour dormir trois nuits par semaine pendant au moins un mois.

« Cette étude nous rappelle que des événements stressants et de grands changements de vie causent souvent des insomnies », a souligné le président de l’American Academy of Sleep Medicine, le Dr. Timothy Morgenthaler.

Comme l’ouvrage précité, cette étude permet d’identifier des pistes potentielles d’intervention thérapeutique afin d’aider les patients à adopter de meilleures stratégies d’adaptation à ces événements.

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Perte de poids : Buvez un demi-litre d’eau avant chaque repas !

Perdre du poids avec de l'eau.

Des chercheurs ont mis en évidence que boire 500ml d’eau avant chaque repas permettait aux personnes souffrant d’obésité de perdre efficacement du poids.

L’obésité est une préoccupation croissante de santé publique dans de nombreux pays. Elle affecte, en effet, près d’une personne sur trois. Des chercheurs de l’université de Birmingham en Angleterre ont peut-être trouvé une solution simple et efficace pour aider ces personnes à perdre du poids.

L’étude, publiée dans la revue « Obesity », révèle, en effet, que les gens qui boivent de l’eau avant le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner, perdent beaucoup plus vite du poids que ceux qui n’en boivent pas.

Pour arriver à ces résultats, l’équipe de scientifiques a convié 84 adultes obèses à suivre des tests pendant 12 semaines. Chacun des participants a reçu des conseils sur la gestion du poids, comme adapter son mode de vie, améliorer son régime alimentaire ou encore pratiquer une activité physique. Puis ils ont été séparés en deux groupes.

Une perte de 4,3kg en 12 semaines

Le premier a réuni 41 personnes qui ont été invitées à boire 500 ml d’eau du robinet, 30 minutes avant le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner tous les jours pendant 12 semaines. Le second, le groupe de contrôle, a rassemblé 43 individus à qui on a demandé, pendant la même période, d’imaginer avoir le ventre plein avant chaque repas sans boire d’eau.

Les résultats sont sans appel. Ils montrent que les participants du groupe « buveur d’eau » ont perdu en moyenne 4,3kg au cours des 12 semaines, soit 1,3kg de plus que ceux faisant partie du groupe de contrôle.

« Lorsque cette méthode est combinée avec de brèves instructions comme augmenter son activité physique ou avoir une alimentation plus saine, elle peut aider les gens à perdre du poids supplémentaire. De plus, elle ne demande pas beaucoup d’efforts pour l’intégrer au quotidien », précise le Dr Helen Parretti de l’université de Birmingham, l’auteure principale de l’étude.

Les chercheurs espèrent maintenant que ces résultats vont faire avancer la recherche sur l’obésité. Ils envisagent, dans ce but, de mener une autre étude avec un plus grand nombre de participants et sur une plus longue période.

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Bien s’alimenter pour protéger ses yeux

Myrtille
Pour conserver une bonne vue, certains produits comme le brocoli, les poissons gras et les myrtilles sont à privilégier dans notre assiette, selon une étude publiée par des chercheurs de la Loyola University de Chicago (Etats-Unis).

Plusieurs nutriments sont essentiels à la bonne santé de nos yeux. Certains peuvent même améliorer la vue et prévenir des maladies comme la cataracte et la dégénérescence maculaire. Le docteur en ophtalmologie James McDonnell, du Loyola University Health System, a détaillé dans une étude leurs bienfaits et les aliments concernés. Voici les éléments nutritifs à privilégier :

– Les oméga-3 : ces acides gras contenus dans certains poissons (thon, sardine…) et l’huile de colza, notamment, protègent de la sécheresse oculaire et du vieillissement.

– L’astaxanthine : ce pigment est un puissant antioxydant qui contribue à retarder la cataracte et la cécité. On le trouve en grande quantité dans les algues sauvages (plutôt que d’élevage) et le saumon.

– L’anthocyane : il s’agit d’un pigment allant du rouge orangé au bleu, qui est surtout présent dans les baies comme les myrtilles et les groseilles. Son pouvoir est de maintenir la cornée et les vaisseaux sanguins de l’œil en santé.

– La zéaxanthine : ce nutriment, présent dans les légumes verts comme le brocoli, le chou kale ou les épinards, est bénéfique dans la lutte contre la dégénérescence maculaire liée à l’âge.

– La vitamine D : en s’exposant de façon modérée au soleil et en ciblant les huiles de poisson, le foie et les jaunes d’œufs, on renforce notre apport en vitamine D. Selon le chercheur, celle-ci contribue à réduire l’inflammation de la rétine et à améliorer la vision.

– Les bioflavonoïdes : ces antioxydants appartenant à la famille des polyphénols peuvent diminuer le risque de cataracte et de dégénérescence. Pour en bénéficier, il faut privilégier les agrumes et les cerises, de même que le vin (avec modération) et le thé.

– Le bêta-carotène : contenue dans les carottes, les patates douces et les courges, cette provitamine aide à protéger les yeux de la sécheresse et à améliorer la vision dans la pénombre.

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5 conseils sur la sécurité sanitaire des aliments

Famille en train de manger.

La Journée mondiale de la santé se tiendra sous le signe de la sécurité sanitaire des aliments, avec une campagne de sensibilisation visant des consommateurs comme des professionnels des métiers de bouche. Dans un contexte de mondialisation croissante, un problème local dans ce domaine peut vite devenir une crise à l’échelle globale, rappelle l’OMS.

Ayant pour slogan « De la ferme à l’assiette, vous avez tous un rôle à jouer », l’événement de l’OMS visera à réduire la fréquence des maladies d’origine alimentaire à travers le monde. Selon les derniers chiffres présentés par l’organisation, ces maladies ont touché environ 582 millions de personnes et causé 351.000 morts en 2010.

Les maladies d’origine alimentaire responsables pour le plus de morts étaient la salmonelle (52.000), l’Escherichia coli (37.000) et les norovirus (35.000).

Parmi les différentes régions, c’est l’Afrique qui présente le taux de contamination alimentaire le plus élevé, devant l’Asie du Sud-Est.

Plus de 40 % des victimes étaient âgés de moins de 5 ans.

« Au niveau de la sécurité sanitaire des aliments, un problème local peut vite devenir une urgence internationale. Une enquête sur une épidémie d’origine alimentaire se complique énormément quand une assiette ou un emballage contient des ingrédients issus de multiples pays », observe le Dr. Margaret Chan, directrice de l’OMS.

À travers une vaste campagne de sensibilisation, l’organisation rappelle que les consommateurs ont aussi un rôle important à jouer dans la sécurité sanitaire des aliments.

Voici, selon l’OMS, les « cinq clefs pour des aliments plus sûrs » :

Prenez l’habitude de la propreté
Lavez-vous les mains avant de toucher des aliments et relavez-les souvent pendant que vous faites la cuisine.
Lavez-vous les mains après être allé aux toilettes.
Lavez et désinfectez toutes les surfaces et le matériel en contact avec les aliments.
Tenez les insectes, les rongeurs et les autres animaux à l’écart des aliments et de la cuisine.

Séparez les aliments crus des aliments cuits
Séparez la viande, la volaille et le poisson crus des autres aliments.
Ne réutilisez pas pour d’autres aliments le matériel et les ustensiles (couteaux, planches à découper) que vous venez d’utiliser pour des aliments crus.
Conservez les aliments dans des récipients fermés pour éviter tout contact entre les aliments crus et les aliments prêts à consommer.

Faites bien cuire les aliments
Faites bien cuire les aliments, en particulier la viande, la volaille, les œufs et le poisson.
Portez les mets tels que les soupes et les ragoûts à ébullition pour vous assurer qu’ils ont atteint 70°C. Pour la viande et la volaille, vérifiez que la chair n’est plus rose ou, mieux encore, utilisez un thermomètre.
Faites bien réchauffer les aliments déjà cuits.

Maintenez les aliments à bonne température
Ne laissez pas des aliments cuits plus de deux heures à température ambiante.
Réfrigérez rapidement tous les aliments cuits et les denrées périssables (de préférence à moins de 5°C).
Maintenez les aliments cuits très chauds (à plus de 60°C) jusqu’au moment de les servir.
Ne conservez pas des aliments trop longtemps même dans le réfrigérateur.
Ne décongelez pas les aliments surgelés à température ambiante.

Utilisez de l’eau et des produits sûrs
Utilisez de l’eau saine ou traitez-la de façon à écarter tout risque de contamination.
Choisissez des aliments frais et sains.
Préférez des aliments traités de telle façon qu’ils ne présentent plus de risque comme, par exemple, le lait pasteurisé.
Lavez les fruits et les légumes, surtout si vous les consommez crus.

N’utilisez pas d’aliments ayant dépassé la date de péremption.

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Alcool et grossesse : un danger pour l’enfant sous-estimé par les Français

Alcool et grossesse.
Un quart des Français seulement estime que toute consommation d’alcool pendant la grossesse comporte un risque pour le nouveau-né, selon une enquête de l’Inpes (prévention et éducation pour la santé).

Or, l’alcool est toxique pour le fœtus et peut nuire à son développement et être notamment responsable d’accouchements prématurés et de retards de croissance de l’enfant, rappelle l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes).

Une consommation d’alcool quotidienne, même très modérée, ou des ivresses épisodiques pendant la grossesse ne sont pas anodines pour l’enfant à naître.

Pourtant cette notion de risque lié à la consommation d’alcool pendant la grossesse « reste encore très floue » dans l’esprit du public, relève l’institut qui publie l’enquête à l’occasion de la Journée internationale du Syndrome d’Alcoolisation Fœtale (SAF) du 9 septembre.

Ce qui est préoccupant alors que « la consommation d’alcool est en forte augmentation chez les femmes et notamment chez les étudiantes. Elle se banalise », selon le Dr François Bourdillon, directeur général de l’Inpes.

Pour une majorité de personnes interrogées, le risque existe pour une consommation ponctuelle excessive: 86% des personnes interrogées pensent qu’être ivre une seule fois au cours de la grossesse est dangereux pour le bébé.

Mais les risques liés aux consommations moins importantes sont moins connus: 18% pensent qu’une femme enceinte peut boire quelques gorgées d’alcool de temps en temps sans prendre de risque pour son bébé.

Et, pour 37%, les risques n’apparaissent pour le bébé qu’à partir d’une consommation quotidienne d’alcool, d’après l’enquête réalisée par BVA pour l’Inpes du 25 au 27 juin dernier auprès d’un échantillon représentatif de 1.005 personnes de plus de 15 ans.

La journée annuelle SAF permet de rappeler que, dans les pays occidentaux, la consommation d’alcool pendant la grossesse est la première cause de handicap mental d’origine non génétique chez l’enfant.

Le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF), forme d’atteinte la plus grave de l’exposition prénatale à l’alcool, peut se manifester par un retard du développement, des déficits intellectuels, des malformations, des troubles de l’apprentissage, de l’attention…. Les divers troubles causés par l’alcoolisation fœtale toucheraient 8.000 enfants nés chaque année.

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Nettoyer sa maison avec de l’eau de javel augmente le risque d’infections

Nettoyer avec de l'eau de javel.

Une étude menée sur des enfants de 6 à 12 ans dans trois pays européens révèle l’existence d’un lien entre l’utilisation de l’eau de javel à usage domestique et le développement d’infections ORL et respiratoires.

L’étude a porté sur 9102 enfants âgés de 6 à 12 ans, issus d’écoles primaires situées dans trois pays européens : Espagne, Finlande et Pays-Bas.

Des questionnaires ont été soumis aux parents des enfants pour évaluer la fréquence des infections de la sphère ORL (otorhinolaryngologie) et respiratoires (sinusites, bronchites, otites, grippe, pneumonies) développées lors des 12 derniers mois. Les scientifiques ont également cherché à savoir si l’eau de javel était utilisée pour nettoyer la maison au moins une fois par semaine.

Des disparités ont été mises en lumière. Fréquente en Espagne, l’eau de javel y est utilisée à 72%, alors que son usage domestique n’est que de 7% en Finlande. De même que les écoles espagnoles sont nettoyées à l’eau de javel, alors que cette pratique n’est pas répandue en Finlande.

L’étude a également pris en compte divers facteurs comme la tabagisme passif, l’éducation parentale ou la présence de moisissures.

Les résultats font apparaitre que le nombre et la fréquence des infections est plus élevé dans les foyers utilisant régulièrement l’eau de javel comme nettoyant domestique. Ainsi, le risque d’attraper la grippe augmente de 20% et celui d’avoir une amygdalite de 35%.

Les scientifiques avancent deux hypothèses pour expliquer cette corrélation. Les propriétés irritantes des composés générés par l’eau de javel peuvent endommager les parois des voies respiratoires favorisant l’infection de la flore locale. D’autre part, les produits ménagers à base de javel bloquent les réactions immunitaires de l’organisme.

L’un de ses auteurs, le Dr Lidia Casas évoque un « problème de santé public » renforcé par les dires de la publicité vantant les mérites de l’eau de javel pour éradiquer les microbes. Elle en appelle aussi à la nécessité d’études plus détaillées sur le sujet.

L’étude, menée en Belgique par le Center for Environment and Health, a été publiée en ligne sur le site de la revue « Occupational and Environmental Medicine ».

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Alzheimer, maladie transmissible ? Une découverte pose questions

Alzheimer recherche des scientifiques.

En lançant l’hypothèse d’une possibilité de transmission pour la maladie d’Alzheimer, le spécialiste londonien des maladies neurodégénératives John Collinge a suscité la crainte du grand public et les interrogations des scientifiques.

Des dépôts de protéines amyloïdes dans le cerveau, une des deux signatures de la maladie d’Alzheimer, ont été curieusement retrouvées à l’autopsie sur des personnes relativement jeunes, mortes de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) après avoir été contaminées par un ancien traitement à base d’hormone de croissance.

Dans une recherche publiée mercredi dans Nature, le Pr Collinge fait l’hypothèse d’une double infection de ces personnes par des extraits de glande hypophyse pris sur des cadavres. Ces injections auraient été porteuses à la fois de prions, agent pathogène de la MCJ, et de protéines amyloïdes qui auraient conduit aux dépôts dans le cerveau, annonciateurs de la maladie d’Alzheimer.

QUESTION – A la lumière de cette recherche, doit-on considérer la maladie d’Alzheimer comme une maladie potentiellement transmissible?

REPONSE – Selon le spécialiste Luc Buée (Inserm/Université de Lille), ce travail n’apporte pas la preuve de la transmissibilité d’Alzheimer mais en émet seulement l’hypothèse.

« Collinge fait une hypothèse : les extraits d’hypophyse provenaient de cadavres malades d’Alzheimer et contenaient non seulement le prion, mais aussi la protéine amyloïde pathologique. C’est une hypothèse, il n’a aucune preuve », explique-t-il à l’AFP.

En outre, si cette hypothèse s’avère exacte, rien ne prouve que ces personnes auraient développé véritablement la maladie d’Alzheimer, selon ce chercheur. Ils sont morts prématurément de MCJ et n’ont montré à l’autopsie qu’un des deux signes d’Alzheimer (l’autre signature, l’accumulation de protéine Tau, n’a pas été retrouvée).

« Cet article ne démontre pas que ces personnes auraient développé Alzheimer, si elles avaient vécu suffisamment longtemps », souligne aussi le chercheur britannique Pr David Allsop (Université de Lancaster).

Q – Si l’hypothèse de Collinge et le caractère transmissible d’Alzheimer se confirment, quels sont les risques encourus?

R – Cet article ne fait absolument pas d’Alzheimer une maladie « infectieuse, capable de s’attaquer à tous, jeunes comme vieux », insiste le Pr Roger Morris (King’s College de Londres).

« Est-ce que quand je rend visite, à la maison de retraite, à ma grand-mère qui souffre de la maladie d’Alzheimer, je vais être contaminé? Je l’embrasse mais je ne lui lèche pas le cerveau, je ne lui fait pas de prise de sang. Il n’y a là pas de risque de contamination », déclare Luc Buée.

« Les gens en première ligne, qui ont disséqué des cerveaux de personnes mortes d’Alzheimer, n’ont pas développé cette maladie. Donc la transmissibilité qui, théoriquement, selon l’hypothèse de Collinge peut exister, doit être très, très, très, très faible. Il ne faut pas tomber dans une phobie comparable à celle connue pour le virus Ebola », ajoute-t-il.

Q- Faut-il renforcer les procédures de désinfection pour les interventions chirurgicales, les précautions à prendre pour les actes médicaux à risque?

R – « Il n’y a aucune preuve que la maladie d’Alzheimer puisse être transmise d’une personne à une autre ou bien à travers l’utilisation d’instruments chirurgicaux contaminés », note le Pr Allsop (Université de Lancaster).

En outre, les procédures pour désinfecter les instruments hospitaliers face au risque de protéines de type prion ou amyloïde sont « bien connues », ajoute Luc Buée.

« On a mis en place des procédures dans les laboratoires (qui travaillent sur ces protéines, ndlr), mais rien d’exceptionnel avec double paire de gants, masque comme un chirurgien. On sait que le formol n’élimine pas ces protéines, donc on utilise d’autres détergents, d’autre méthodes pour aseptiser les instruments », précise ce chercheur.

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Datte et grenade, un cocktail bénéfique pour la santé cardiaque

Dattes

Une consommation régulière de 12cl de jus de grenade (taille d’un verre de vin) associée à trois dattes pourrait prévenir l’accumulation de lipides sur les parois des artères à hauteur de 33%, et réduire ainsi les risques d’attaque cardiaque, à en croire une équipe de chercheurs basée en Israël.

Le jus de grenade et les dattes représentent un duo percutant pour lutter contre les maladies cardiaques du fait de leur richesse en antioxydants phénoliques, précise le professeur Michael Aviram qui a dirigé cette étude.

Il explique que les ingrédients principaux du jus de grenade ne sont autres que des antioxydants polyphénoliques végétaux qui réduisent le processus d’oxydation du corps, faisant baisser au passage le stress oxydant.

Les dattes contiennent des antioxydants polyphénoliques qui protègent les cellules du corps des attaques des radicaux libres du cholestérol LDL, décrit prosaïquement comme le « mauvais » cholestérol.

Ces antioxydants présents dans les dattes stimulent aussi l’élimination du cholestérol dans les artères, précise encore le professeur Aviram.

Pour mener leurs recherches, le professeur et son équipe ont travaillé en laboratoire sur des cellules artérielles de souris qui affichaient un fort taux de cholestérol. Ils ont testé un cocktail de jus de grenade (comprenant aussi ses graines concassées) et de dattes.

Ce duo a permis de réduire le stress oxydant de 33% sur les parois des artères et de faire baisser de 28% le cholestérol artériel, selon les résultats de cette étude parue dans la revue Food & Function.

Même sans en consommer les graines, le professeur Aviram explique que l’alliance grenade/dattes est très puissante et surtout efficace lorsque les deux fruits sont consommés conjointement. Il précise par ailleurs qu’idéalement on peut moudre les graines et les consommer sous forme de pâte.

Les vertus antioxydantes et les bienfaits sur la santé du jus de grenade sont reconnus depuis de nombreuses années. Plusieurs études ont montré que la grenade pouvait permettre d’inhiber les cellules cancéreuses, notamment des recherches de l’Université de Californie de Riverside parues en 2010.

Mais il existe d’autres aliments riches en fibres qui permettent de lutter contre le cholestérol LDL : les flocons d’avoine, la farine d’avoine, les haricots rouges, les poires, les pommes et l’orge.

Les aliments riches en oméga 3 sont aussi une bonne manière pour réduire le mauvais cholestérol (le saumon, le maquereau, la truite de rivière, le hareng, le thon albacore et le flétan), ainsi que les amandes et les noix riches en acides gras polyinsaturés.

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Le Sénat interdit les cabines de bronzage

Cabine de bronzage

Les sénateurs ont voté le mercredi 16 septembre pour l’interdiction des cabines de bronzage à UV, en raison de leur dangerosité pour les utilisateurs.

Les sénateurs ont décidé de voter contre l’avis du gouvernement qui ne souhaite pas les interdire. Ils ont établi une corrélation claire entre l’utilisation très accentuée ces dernières années de ces cabines, et l’augmentation très forte du nombre de cancers de la peau.

Le syndicat des dermatologues exige depuis longtemps cette interdiction pure et simple en raison des risques sanitaires trop importants, désormais connus des médecins. L’Organisation mondiale de la santé elle-même déconseille cette pratique depuis 2003. Plusieurs pays comme le Brésil ou l’Australie ont déjà adopté cette loi.

En France entre 1980 et 2005, le nombre de cancers cutanés graves a triplé.

Le texte doit repasser devant l’Assemblée nationale avant d’être définitivement adopté. La mesure ne sera donc effective qu’après une éventuelle validation des députés.

En France, plus de 10.000 établissements divers proposent un service de bronzage artificiel, donc 600 spécialisés dans le bronzage en cabine.