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Les régimes tendances du moment

Femme qui prépare un repas équilibré.

Après les excès des fêtes, les galettes de rois à répétition et les crêpes de la Chandeleur à gogo, il est grand temps de prendre soin de sa ligne. Voici les nouvelles méthodes minceur qui font fureur en ce début d’année…

Le régime alcalin

C’est l’une des méthodes minceur phare de cette saison 2015. Il s’agit de s’intéresser à l’équilibre acido-basique pour entretenir une ligne de guêpe. Pour ce faire, le pH est le paramètre à prendre en compte. Le niveau requis doit se situer à 7,4, quand l’échelle se mesure de 1 à 14, pour que l’organisme fonctionne au mieux. Plus concrètement, ceux qui testent cette méthode doivent éviter de rendre leur corps trop acide. Cela ne consiste pas à éviter les aliments acides comme le citron, bien au contraire. L’objectif peut être atteint en privilégiant fruits et légumes bien mûrs et sans conservateur, des céréales comme le quinoa, le seigle ou l’orge, des herbes fraîches… Plusieurs stars sont devenues les porte-paroles du régime alcalin, telles que Jennifer Aniston et Gwyneth Paltrow.

Le régime Fodmaps

Symptôme de cette saison de régimes 2015, les méthodes à la mode ne militent pas seulement pour les lignes filiformes. Elles peuvent aussi avoir comme objectif d’améliorer la santé intérieure de l’organisme. Un endocrinologue et nutritionniste, le Docteur Pierre Nys, propose ainsi d’en venir à bout des « fodmaps », des glucides que l’on digère mal et qui fermentent. Cette méthode veut vaincre les troubles digestifs chroniques. Dans son ouvrage publié aux éditions Leduc, le spécialiste révèle une liste de 37 aliments courants riches en fodmaps, qui peuvent poser problème : abricot, ail, salsifis, oignons, topinambour… Le programme s’étend sur douze semaines, dont une première phase restrictive avant la réintroduction progressive des aliments incriminés.

Le régime paléo

La méthode est l’un des programmes minceur phare de cette année. Il n’est pas une nouveauté car une poignée d’adeptes en ont déjà fait l’apologie. Pourtant, en 2015, le régime paléo s’offre une médiatisation de grande ampleur, publications à l’appui. Il prévoit une alimentation riche en protéines, en fibres, en fruits et légumes, et en aliments complets non transformés. A l’inverse, le régime doit être pauvre en sel, mais riche en potassium, l’indice glycémique doit être bas. Enfin, tous les aliments incorporant du gluten sont interdits.

Le régime sans gluten

Décrié par certains nutritionnistes, médiatisé par des sportifs à l’image du tennisman Novak Djokovic, le régime sans gluten est tendance, malgré les controverses qu’il suscite. Ceux et celles qui veulent l’expérimenter doivent éviter d’ingérer toutes sortes d’aliments qui intègrent cette substance, à commencer par le pain et les pâtes. Cette nouvelle mode a été impulsée par la gamme grandissante des industriels de l’agroalimentaire dédiée au « sans gluten ». Il s’agit là ni plus ni moins d’une mode alimentaire.

Le régime méditerranéen

Ce programme minceur ressemble en fait aux bonnes habitudes que les autorités sanitaires ne cessent de nous recommander pour être en bonne santé. Il s’agit de nourrir son corps, et pas seulement de le rassasier. Au menu : fruits, légumes, des produits laitiers une fois par jour, un peu de féculents… Bref, manger de tout en quantité raisonnable. Le régime méditerranéen revient sur le devant de la scène sous la plume du Docteur Michel de Lorgeril.

Le régime raw food

La tendance culinaire du « manger cru » a donné vie à un programme amincissant. Les adeptes sont vigilants à la température de cuisson des aliments. Les légumes ne doivent pas par exemple être cuits au-delà de 42°C, au risque de détruire les nutriments, tandis que les temps de cuisson ne doivent pas être trop longs. L’objectif de cette méthode est de faire le plein des vitamines, enzymes et autres antioxydants présents dans les aliments. Ces derniers doivent être consommés au plus près de leur état naturel. Les produits transformés et/ou industriels sont ainsi bannis.

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Les pays nordiques sont les plus heureux d’Europe

Couple heureux.

Les habitants du Danemark, de la Finlande et de la Suède sont les plus satisfaits à l’égard de leur vie, relaie Eurostat, l’Office statistique de l’Union européenne, à l’occasion de la Journée internationale du bonheur le 20 mars. Sur une échelle de 0 à 10 mesurant leur satisfaction, les pays scandinaves atteignent une moyenne de 8 points.

Les Français évaluent le niveau de leur bonheur à 7 points, tandis que les moins heureux sont les Bulgares (4,8), suivis des Grecs, Chypriotes, Hongrois et Portugais (6,2).

Ces données se basent sur étude réalisée en 2013 par l’organisme dans les états membres de l’UE. Son analyse montre par ailleurs que le sentiment de bien-être est plus marqué chez les jeunes (16-24 ans), et qu’il diminue chez les personnes de plus de 75 ans.

Concernant les critères qui contribuent à la qualité de vie, la situation financière et les relations sociales figurent parmi les plus cités, mais le facteur le plus important est la santé.

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Interdiction de fumer dans les aires de jeux publiques à partir de cet été

Femme qui fume.
Le gouvernement publiera fin juin un décret interdisant de fumer dans les aires de jeux publiques « pour que l’interdiction soit effective cet été », a annoncé vendredi la ministre de la Santé Marisol Touraine.

Cette « mesure de bon sens » est « une facon de respecter nos enfants », a déclaré la ministre à la presse, à l’occasion de la visite d’un centre Tabac Info Service à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

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La constipation occasionnelle, un trouble féminin

Constipation

Le ralentissement du transit intestinal fait partie des petits maux du quotidien les plus répandus. 16 millions de Français sont concernés, rappellent les laboratoires Bayer HealthCare. Mais ce trouble est largement plus fréquent chez les femmes, qui sont deux à trois fois plus touchées que les hommes.

Parmi elles, les 45-49 ans rencontrent le plus souvent ce problème de constipation occasionnelle.

Les raisons sont physiologiques, certaines études ayant montré récemment que le transit intestinal était plus lent chez les sujets féminins que masculins.

Dans tous les cas, les principales causes de l’apparition de ce trouble sont à chercher du côté des habitudes et des conditions de vie, comme une mauvaise alimentation, un manque d’hydratation, une activité physique insuffisante ou encore le stress.

Mais, pour les femmes, les cycles hormonaux sont également facteurs d’apparition de troubles intestinaux, pendant les règles par exemple ou à la ménopause. D’ailleurs, 29% des femmes ne souffrant pas de constipation en temps normal ont vu apparaître ces symptômes durant leur grossesse, selon une étude menée par Ipsos pour le laboratoire. Un phénomène également observé chez 33% des patientes après l’accouchement.

En plus d’une difficulté pour aller à la selle, la constipation s’accompagne généralement d’autres inconforts comme des ballonnements ou des douleurs abdominales. Pourtant, 41% des Françaises ne se traitent pas après l’arrivée des premiers signes, espérant que le transit se régule de lui-même.

Les premiers réflexes à adopter en cas de troubles concernent bien entendu l’alimentation, comme le rappelle le Dr Abramowitz, responsable de l’unité de proctologie au CHU Bichat à Paris. « Il convient d’abord d’augmenter l’apport en fibres dans l’alimentation, en privilégiant les légumes et les fruits et en particulier les légumes et fruits secs, car ils contiennent davantage de fibres. »

Une persistance des symptômes conduira en revanche à une consultation médicale.

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Tabac : « La motivation est essentielle pour arrêter de fumer »

Femme qui arrête de fumer.

La Journée mondiale sans tabac est l’occasion d’arrêter de fumer. Méthodes et solutions pour dire stop à la cigarette avec le Dr Martine Perez, généraliste et auteure de « Interdire le tabac, l’urgence », paru en 2013 aux éditions Odile Jacob.

L’épidémie mondiale de tabagisme tue chaque année presque 6 millions de personnes dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Pour éviter d’être accro au plus jeune âge et préserver sa santé, il n’est jamais trop tard pour arrêter, selon le Dr Martine Perez.

Quelles alternatives pour arrêter de fumer et comment laquelle est bonne pour soi ?

Le tabac est une addiction. Près de 70 à 80% des fumeurs veulent arrêter, mais n’y arrivent pas. Plusieurs critères rentrent en ligne de compte pour apprécier la dépendance, dont la motivation, qui reste essentielle, mais également le fait d’avoir un entourage non-fumeur, une faible consommation de tabac ou encore un long délai entre le réveil et la première cigarette du matin. On peut arrêter de fumer seul, surtout si on fume moins de 12 cigarettes par jour. Il y a aujourd’hui en France 15 à 20 millions de fumeurs et environ 500 consultations en centre anti-tabac, ce qui n’est pas suffisant pour régler le problème. L’une des pistes serait de former des médecins généralistes.

Qu’en est-il des patchs ?

Les substituts nicotiniques ne marchent que pour 20% de fumeurs dans les 6 mois environ. Ils partent du principe que la dépendance à la cigarette est liée à la dépendance à la nicotine. Or, fumer est avant tout associé à un geste et à des comportements. Les patchs ne prennent donc pas en compte l’addiction psychologique, qui est une addiction comportementale au tabac.

Des thérapies comportementales se sont développées pour aider à trouver une parade quand le besoin de fumer se fait ressentir, par exemple : sortir un papier de sa poche où est écrit « Fumer aggrave mon asthme » et aller boire un verre d’eau. Il s’agit de trouver un comportement substitutif et c’est ce qui marche le mieux pour les gros fumeurs.

Les médicaments qui existent pour arrêter de fumer, comme le Champix, ont, à mon sens, encore trop d’effets secondaires. Mieux vaut consulter son médecin.

La cigarette électronique est-elle un bon outil pour arrêter de fumer ?

Son inventeur est un vrai génie ! Elle peut non seulement corriger la dépendance à la nicotine, en évitant la plupart des produits nocifs dont le monoxyde de carbone, mais fait également sortir de la dépendance psychologique en permettant de conserver le geste. Beaucoup d’études scientifiques ont démontré que les fumeurs diminuaient leur consommation de tabac en vapotant. Reste néanmoins à attendre une dizaine d’années pour voir si elle est complètement inoffensive et, dans ce cas, ce sera un outil idéal pour envisager le sevrage tabagique.

Comment éviter les rechutes ?

Comme pour la prise de poids, il ne faut pas se laisser décourager ! Rechuter c’est aussi se dire que l’on n’était finalement pas si motivé. Et on se rend compte que si beaucoup de jeunes fument aujourd’hui, ils ont pour la plupart finalement réussi à arrêter à la cinquantaine.

Si vous aviez un seul argument à donner pour arrêter de fumer, lequel serait-il ?

Il est différent selon l’âge. Mais je dirais avant tout aux femmes que fumer détériore le teint et accélère le vieillissement de la peau. On doit aussi savoir que le tabac rend impuissant et altère le cerveau et enfin, que les fumeurs sont avant tout victimes du marketing de l’industrie du tabac.

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Première vague de forte chaleur caniculaire à partir de demain

Boire de l'eau pendant la canicule.

Météo France prévoit une vague de chaleur caniculaire à partir de mardi 30 juin qui devrait se prolonger durant toute la semaine prochaine. 10 départements seront progressivement concernés. Le ministère de la Santé donne ses conseils pour éviter les accidents.

En France, chaque année, les vagues de très fortes chaleurs font plusieurs milliers de morts, principalement chez les personnes fragiles (personnes âgées, malades et enfants). Et la France va connaître son premier épisode sérieux.

Météo France annonce, sur son site, la première séquence de températures très élevées à partir de demain

Selon Météo France cette vague touchera d’abord le Sud-Ouest. Pour les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées et Limousin, les températures approcheront des records pour un mois de juillet et devraient être comprises entre 34°C et 38°C. Cet épisode devrait s’étendre à partir de mercredi vers le centre, le nord et l’est du pays ou les températures maximales dépasseront souvent les 35°C. Des pointes à 40°C sont même attendues en région Rhône-Alpes. Les littoraux de la Manche et de l’Atlantique seront moins touchés avec des maximales comprises entre 28°C et 32°C.

Le gouvernement active son dispositif chaleur

En conséquence, comme chaque année en pareil cas, le gouvernement a activé son dispositif d’information du public, a annoncé le ministère des Affaires sociales et de la Santé et des Droits des femmes. Il rappelle notamment aux personnes fragiles (personnes âgées, handicapées, malades…), les conseils à suivre pour éviter les accidents.

– Boire beaucoup d’eau sans attendre d’avoir soif

– Se rafraichir le corps et le visage

– Mangez en quantité suffisante sans boire d’alcool

– Ne pas sortir aux heures les plus chaudes et rester le reste du temps dans un lieu frais

– Ne pas faire d’efforts physiques

– Maintenir le logement au frais (fermer les volets, etc.)

– Donner régulièrement des nouvelles à ses proches

Le gouvernement rappelle également que les personnes âgées, handicapées ou fragiles, surtout quand elles sont isolées, peuvent s’inscrire sur la liste mise à leur disposition par chaque mairie afin de recevoir de l’aide de bénévoles.

Infos : www.sante.gouv.fr/canicule-et-chaleurs-extremes.html

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Les insomnies peuvent être conditionnées par notre réaction au stress

Femme qui n'arrive pas à dormir à cause du stress.

Les situations de stress peuvent susciter une réponse émotionnelle pouvant entraîner une perte de sommeil, à en croire les conclusions d’un ouvrage qui résume plusieurs études.

Ce livre est récemment paru en anglais sous le titre « Sleep and Affect: Assessment, Theory and Clinical Implications ».

« Nous avons vu que si une personne perdait une nuit de sommeil, elle répondait de façon plus émotionnelle à des ‘facteurs de stress’ reproduits en laboratoire », explique Matthew T. Feldner, professeur de psychologie au J. William Fulbright College of Arts and Sciences (Arkansas). « Ces résultats ont prolongé des recherches précédentes qui avaient relié un manque de sommeil chronique à l’anxiété et aux troubles de l’humeur. »

Certaines composantes de l’émotion semblent particulièrement liées au sommeil, précise le Dr. Felder.

« Ce que nous appelons les ‘facteurs de stress’ tendent à être plus sensibles aux émotions chez les personnes qui n’ont pas bien dormi, et l’excitation émotionnelle semble aussi interférer avec la qualité du sommeil », précise-t-il.

Le Dr. Felder et son équipe ont travaillé avec la spécialiste Kimberly A. Babson et ont poursuivi les recherches de cette dernière sur le sommeil.

« Notre étude figure parmi les premières à montrer que ce n’est pas le nombre de facteurs de stress, mais la manière dont on réagit qui détermine la probabilité d’insomnie », explique l’auteur Vivek Pillai, chercheur au Henry Ford Hospital de Detroit (Michigan).

Pour cette étude, parue dans la revue « Sleep », le Dr. Pillai et son équipe ont travaillé avec 2.892 sujets qui n’enregistraient pas d’antécédents d’insomnie.

« Alors qu’un événement stressant peut entraîner une mauvaise nuit de sommeil, c’est ce que vous faites en réponse au stress qui peut faire la différence entre quelques mauvaises nuits et une insomnie chronique », développe le Dr. Pillai.

Au début de cette étude, les participants ont rapporté les différents événements stressants auxquels ils ont dû faire face au cours de l’année qui s’était écoulée (divorce, maladie grave, problèmes pécuniaires…).

Les chercheurs ont identifié leurs mécanismes mis en place pour faire face à ces situations par le biais d’un questionnaire. Un rendez-vous de suivi (avec un autre questionnaire) une année plus tard a permis d’identifier plusieurs sujets ayant souffert de troubles insomniaques en lien avec leur stress.

Dans leurs cas, ces « troubles insomniaques » signifiaient qu’ils éprouvaient des difficultés pour dormir trois nuits par semaine pendant au moins un mois.

« Cette étude nous rappelle que des événements stressants et de grands changements de vie causent souvent des insomnies », a souligné le président de l’American Academy of Sleep Medicine, le Dr. Timothy Morgenthaler.

Comme l’ouvrage précité, cette étude permet d’identifier des pistes potentielles d’intervention thérapeutique afin d’aider les patients à adopter de meilleures stratégies d’adaptation à ces événements.

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Perte de poids : Buvez un demi-litre d’eau avant chaque repas !

Perdre du poids avec de l'eau.

Des chercheurs ont mis en évidence que boire 500ml d’eau avant chaque repas permettait aux personnes souffrant d’obésité de perdre efficacement du poids.

L’obésité est une préoccupation croissante de santé publique dans de nombreux pays. Elle affecte, en effet, près d’une personne sur trois. Des chercheurs de l’université de Birmingham en Angleterre ont peut-être trouvé une solution simple et efficace pour aider ces personnes à perdre du poids.

L’étude, publiée dans la revue « Obesity », révèle, en effet, que les gens qui boivent de l’eau avant le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner, perdent beaucoup plus vite du poids que ceux qui n’en boivent pas.

Pour arriver à ces résultats, l’équipe de scientifiques a convié 84 adultes obèses à suivre des tests pendant 12 semaines. Chacun des participants a reçu des conseils sur la gestion du poids, comme adapter son mode de vie, améliorer son régime alimentaire ou encore pratiquer une activité physique. Puis ils ont été séparés en deux groupes.

Une perte de 4,3kg en 12 semaines

Le premier a réuni 41 personnes qui ont été invitées à boire 500 ml d’eau du robinet, 30 minutes avant le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner tous les jours pendant 12 semaines. Le second, le groupe de contrôle, a rassemblé 43 individus à qui on a demandé, pendant la même période, d’imaginer avoir le ventre plein avant chaque repas sans boire d’eau.

Les résultats sont sans appel. Ils montrent que les participants du groupe « buveur d’eau » ont perdu en moyenne 4,3kg au cours des 12 semaines, soit 1,3kg de plus que ceux faisant partie du groupe de contrôle.

« Lorsque cette méthode est combinée avec de brèves instructions comme augmenter son activité physique ou avoir une alimentation plus saine, elle peut aider les gens à perdre du poids supplémentaire. De plus, elle ne demande pas beaucoup d’efforts pour l’intégrer au quotidien », précise le Dr Helen Parretti de l’université de Birmingham, l’auteure principale de l’étude.

Les chercheurs espèrent maintenant que ces résultats vont faire avancer la recherche sur l’obésité. Ils envisagent, dans ce but, de mener une autre étude avec un plus grand nombre de participants et sur une plus longue période.

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Bien s’alimenter pour protéger ses yeux

Myrtille
Pour conserver une bonne vue, certains produits comme le brocoli, les poissons gras et les myrtilles sont à privilégier dans notre assiette, selon une étude publiée par des chercheurs de la Loyola University de Chicago (Etats-Unis).

Plusieurs nutriments sont essentiels à la bonne santé de nos yeux. Certains peuvent même améliorer la vue et prévenir des maladies comme la cataracte et la dégénérescence maculaire. Le docteur en ophtalmologie James McDonnell, du Loyola University Health System, a détaillé dans une étude leurs bienfaits et les aliments concernés. Voici les éléments nutritifs à privilégier :

– Les oméga-3 : ces acides gras contenus dans certains poissons (thon, sardine…) et l’huile de colza, notamment, protègent de la sécheresse oculaire et du vieillissement.

– L’astaxanthine : ce pigment est un puissant antioxydant qui contribue à retarder la cataracte et la cécité. On le trouve en grande quantité dans les algues sauvages (plutôt que d’élevage) et le saumon.

– L’anthocyane : il s’agit d’un pigment allant du rouge orangé au bleu, qui est surtout présent dans les baies comme les myrtilles et les groseilles. Son pouvoir est de maintenir la cornée et les vaisseaux sanguins de l’œil en santé.

– La zéaxanthine : ce nutriment, présent dans les légumes verts comme le brocoli, le chou kale ou les épinards, est bénéfique dans la lutte contre la dégénérescence maculaire liée à l’âge.

– La vitamine D : en s’exposant de façon modérée au soleil et en ciblant les huiles de poisson, le foie et les jaunes d’œufs, on renforce notre apport en vitamine D. Selon le chercheur, celle-ci contribue à réduire l’inflammation de la rétine et à améliorer la vision.

– Les bioflavonoïdes : ces antioxydants appartenant à la famille des polyphénols peuvent diminuer le risque de cataracte et de dégénérescence. Pour en bénéficier, il faut privilégier les agrumes et les cerises, de même que le vin (avec modération) et le thé.

– Le bêta-carotène : contenue dans les carottes, les patates douces et les courges, cette provitamine aide à protéger les yeux de la sécheresse et à améliorer la vision dans la pénombre.

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5 conseils sur la sécurité sanitaire des aliments

Famille en train de manger.

La Journée mondiale de la santé se tiendra sous le signe de la sécurité sanitaire des aliments, avec une campagne de sensibilisation visant des consommateurs comme des professionnels des métiers de bouche. Dans un contexte de mondialisation croissante, un problème local dans ce domaine peut vite devenir une crise à l’échelle globale, rappelle l’OMS.

Ayant pour slogan « De la ferme à l’assiette, vous avez tous un rôle à jouer », l’événement de l’OMS visera à réduire la fréquence des maladies d’origine alimentaire à travers le monde. Selon les derniers chiffres présentés par l’organisation, ces maladies ont touché environ 582 millions de personnes et causé 351.000 morts en 2010.

Les maladies d’origine alimentaire responsables pour le plus de morts étaient la salmonelle (52.000), l’Escherichia coli (37.000) et les norovirus (35.000).

Parmi les différentes régions, c’est l’Afrique qui présente le taux de contamination alimentaire le plus élevé, devant l’Asie du Sud-Est.

Plus de 40 % des victimes étaient âgés de moins de 5 ans.

« Au niveau de la sécurité sanitaire des aliments, un problème local peut vite devenir une urgence internationale. Une enquête sur une épidémie d’origine alimentaire se complique énormément quand une assiette ou un emballage contient des ingrédients issus de multiples pays », observe le Dr. Margaret Chan, directrice de l’OMS.

À travers une vaste campagne de sensibilisation, l’organisation rappelle que les consommateurs ont aussi un rôle important à jouer dans la sécurité sanitaire des aliments.

Voici, selon l’OMS, les « cinq clefs pour des aliments plus sûrs » :

Prenez l’habitude de la propreté
Lavez-vous les mains avant de toucher des aliments et relavez-les souvent pendant que vous faites la cuisine.
Lavez-vous les mains après être allé aux toilettes.
Lavez et désinfectez toutes les surfaces et le matériel en contact avec les aliments.
Tenez les insectes, les rongeurs et les autres animaux à l’écart des aliments et de la cuisine.

Séparez les aliments crus des aliments cuits
Séparez la viande, la volaille et le poisson crus des autres aliments.
Ne réutilisez pas pour d’autres aliments le matériel et les ustensiles (couteaux, planches à découper) que vous venez d’utiliser pour des aliments crus.
Conservez les aliments dans des récipients fermés pour éviter tout contact entre les aliments crus et les aliments prêts à consommer.

Faites bien cuire les aliments
Faites bien cuire les aliments, en particulier la viande, la volaille, les œufs et le poisson.
Portez les mets tels que les soupes et les ragoûts à ébullition pour vous assurer qu’ils ont atteint 70°C. Pour la viande et la volaille, vérifiez que la chair n’est plus rose ou, mieux encore, utilisez un thermomètre.
Faites bien réchauffer les aliments déjà cuits.

Maintenez les aliments à bonne température
Ne laissez pas des aliments cuits plus de deux heures à température ambiante.
Réfrigérez rapidement tous les aliments cuits et les denrées périssables (de préférence à moins de 5°C).
Maintenez les aliments cuits très chauds (à plus de 60°C) jusqu’au moment de les servir.
Ne conservez pas des aliments trop longtemps même dans le réfrigérateur.
Ne décongelez pas les aliments surgelés à température ambiante.

Utilisez de l’eau et des produits sûrs
Utilisez de l’eau saine ou traitez-la de façon à écarter tout risque de contamination.
Choisissez des aliments frais et sains.
Préférez des aliments traités de telle façon qu’ils ne présentent plus de risque comme, par exemple, le lait pasteurisé.
Lavez les fruits et les légumes, surtout si vous les consommez crus.

N’utilisez pas d’aliments ayant dépassé la date de péremption.