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Cancer : chanter dans une chorale serait bon pour le système immunitaire des patients

Chanter dans une chorale pour renforcer le système immunitaire.

D’après une récente étude britannique, le chant en groupe améliorerait l’état de santé, ainsi que le moral des patients atteints d’un cancer.

Menée par le Royal College of Music de Londres et le Tenovus Cancer Care en Grande-Bretagne, cette étude, menée sur 193 patients malades et membres d’une chorale, démontre qu’en faire partie leur permettrait de :

• augmenter les chances de leur traitement
• maintenir la rémission
• trouver un équilibre psychique et émotionnel

Des tests salivaires ont été réalisés après une heure de chant.

– Leur niveau de stress lié au cortisol a baissé, ce qui a considérablement amélioré leur niveau de bien-être.
– le système immunitaire s’est trouvé dopé par la production de protéines, les cytokines, qui aident le corps à combattre la maladie.

Autrement dit, l’action de chanter affecte le système immunitaire et le moral des participants de manière positive.

Au regard des chercheurs, cet état positif est extrêmement important pour la qualité de vie des patients, mais aussi et surtout pour leur disposition à recevoir les traitements.

« Cette recherche est passionnante, j’ai vu la vie des gens transformée par le chant. Savoir désormais que chanter peut faire une différence au niveau biologique nous aidera à toucher plus de personnes avec le message que le chant est super aussi bien pour l’esprit, le corps et l’âme », rapporte Rosie Dow, coauteur de l’étude.
Les chercheurs vont consacrer deux années d’études supplémentaires à ces recherches pour approfondir les niveaux d’impact du chant sur la maladie. Des recherches qui s’élargiront aux familles des proches et aux soignants « chanteurs ».

Si vous souhaitez consulter l’étude.

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Tabagisme : le miel réduit les effets néfastes de la cigarette

Miel

Ce n’est plus un secret, le miel regorge de qualités thérapeutiques reconnues. Et si certaines de ses propriétés permettaient de réduire les méfaits du tabac ? Ce sont en tout cas les conclusions d’une récente étude malaisienne.

→ Pour rappel, fumer vous expose à des risques importants pour la santé cardiovasculaire :

• Infarctus
• Accidents vasculaires cérébraux
• Maladies coronariennes…

→ Les radicaux libres sont quant à eux introduits par le tabac dans l’organisme et entrainent le développement du stress oxydatif qui est lui-même à l’origine de l’accélération du vieillissement des cellules.

De précédentes recherches ont mis déjà en évidence le rôle des supplémentations en herbes et algues riches dans l’amélioration du métabolisme oxydatif des fumeurs. De même que le miel de Tualang (Malaisie) qui lui réduit les effets toxiques de la cigarette chez le rat.

Riche en sucre, en minéraux, protéines, en acides organiques et en antioxydants, le miel est un allié de choix pour notre santé.

C’est donc naturellement que les chercheurs s’y sont intéressés de nouveau afin de déterminer les effets de supplémentations de miel de Tualang sur des fumeurs. Pour les besoins de cette étude parue dans la revue Toxicological and Environmental Chemistry, ils ont fait appel à 32 non-fumeurs et 64 fumeurs chroniques de 20 à 50 ans supplémentés en miel.
Ils ont ensuite tous été soumis à une prise de sang avant et après la prise de miel.

Avant la supplémentation, le taux d’antioxydants était bien plus bas chez les fumeurs que les non-fumeurs.

• Après 12 semaines de traitement, les volontaires fumeurs ont tous largement amélioré ce taux.

Aux yeux des chercheurs, grâce à ses antioxydants et à ses propriétés de récupération des radicaux libres, le miel pourrait contrebalancer les effets du stress oxydatif que le tabac entraine.

Coauteur de l’étude, Wan Syaheedah Wan Ghazali estime que « ces découvertes suggèrent que le miel peut être utilisé comme supplément par ceux qui sont exposés aux radicaux libres de la fumée des cigarettes, aussi bien des fumeurs actifs que passifs, afin de les protéger ou de réduire leur risque cardiovasculaire »

Le saviez-vous ? Le miel protège le cœur en ralentissant le processus d’oxydation du mauvais cholestérol (LDD).

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Le nombre d’adultes diabétiques en constante augmentation

Diabète en constante augmentation.

L’OMS alerte ses États membres : le nombre d’adultes diabétiques a quadruplé en 35 ans, passant de 108 millions en 1980, à 422 millions en 2014. Une hausse en partie relative à l’augmentation des cas de surpoids et d’obésité.

Cette maladie chronique grave apparaît dès que le pancréas ne produit plus suffisamment d’insuline — cette hormone qui régule la concentration de sucre dans le sang —, ou lorsque l’organisme n’utilise pas correctement l’insuline qu’il produit.

Directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Chan affirme que « le diabète progresse. Ce n’est plus une maladie prédominante uniquement dans les pays riches. Le diabète augmente de manière constante partout dans le monde et de façon plus marquée dans les pays à revenu intermédiaire ».

En quelques chiffres :

→ En 2014, l’OMS estime à 422 millions le nombre d’adultes diabétiques dans le monde, contre 108 millions en 1980.

→ Ce qui représente 8,5 % de la population adulte mondiale, notamment en raison de la hausse des facteurs de risques comme le surpoids et l’obésité.

→ En 2012, le diabète a tué 1,5 million de personnes à l’échelle mondiale. 2,2 millions de décès ont été causés par des maladies liées au diabète. Si l’on additionne le tout, on compte 3,7 millions décès.

→ Plus de la moitié des diabétiques se trouvent en Asie du Sud-Est et dans la région Pacifique, où les habitudes alimentaires ont beaucoup changé ces dernières années.
L’étude de l’OMS dénonce « les pertes économiques considérables » liées au diabète, à la fois pour les personnes touchées par la maladie et pour les systèmes d’assurance-maladie.

L’insuline, une denrée rare

Selon l’OMS, l’insuline connue pour être le principal traitement du diabète, reste difficile à obtenir.

Pour cause, l’insuline et les hypoglycémiants ne sont en général disponibles que dans certains pays pauvres. Idem pour les médicaments essentiels au contrôle du diabète, comme ceux qui permettent de faire baisser la tension artérielle.

→ L’OMS demande à ses états membres de prêter une attention toute particulière au diabète et de mettre sur pieds des plans nationaux de lutte contre le diabète, pour permettre notamment d’avoir accès à l’insuline à un prix abordable.
L’organisation souligne « l’énorme ampleur du problème du diabète » mais aussi « la possibilité d’inverser les tendances actuelles ».

Elle insiste sur la nécessité de décourager la consommation de tabac et d’aliments nocifs car trop sucrés pour la santé, et de favoriser l’activité physique régulière.

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Le zinc renforce le système immunitaire des seniors

Les huitres contiennent du zinc.

C’est un fait, le système immunitaire décline avec l’âge, de même qu’une baisse de zinc dans l’organisme l’affaiblit. Selon une récente étude américaine, un apport en zinc renforcerait le système immunitaire des seniors.

Une équipe de chercheurs de l’université américaine de Tufts (Boston) a administré du zinc sous forme de compléments alimentaires à 25 personnes de 65 ans et plus résidant dans 3 maisons de retraite de Boston. Ces participants présentaient tous un déficit de zinc, plus ou moins faible.

12 ont reçu une dose quotidienne de multivitamines avec un apport en zinc de 30 mg, et 13 ont quotidiennement reçu un placebo de multivitamines avec un apport en zinc limité à 5 mg.

→ Les apports ont permis un retour à la normale du taux de zinc chez les participants ayant commencé le test avec un faible taux d’origine (+16 % contre +0.7 % dans le groupe témoin).

→ Les participants ayant reçu des compléments de zinc ont vu le nombre de cellules T augmenter en nombre et en efficacité de façon plus significative que dans le groupe témoin. Une augmentation qui a dopé le système immunitaire.

→ Pour autant, les participants les plus carencés en début d’étude n’ont en revanche pu afficher un taux normal à la fin de la période de test. Les chercheurs accusent le manque de temps. Les recherches sont donc à approfondir pour comprendre les réels besoins en zinc chez ces individus.

La carence en zinc, est, selon les chercheurs, un problème qui concerne de nombreux seniors, et pas seulement à ceux qui vivent en maison de retraite.
Il est donc important de surveiller son taux et de se nourrir en conséquence.

Astuce : Les huîtres et plus largement les fruits de mer, la viande rouge, le porc, les volailles, les haricots, les noix et les céréales complètes sont sources de zinc.

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Pollution, accidents de la route, suicide… ¼ des décès sont liés à l’environnement

Santé et environnement

Selon un rapport de l’OMS, en 2012, 12,6 millions de décès recensés étaient liés à l’environnement, c’est-à-dire la pollution de l’air, de l’eau et des sols, l’exposition à des substances chimiques, le changement climatique, et les rayons UV.

→ 8,2 millions de décès (AVC, maladies cardiaques, cancers et maladies respiratoires) sont liés à des maladies non transmissibles, attribuables à la pollution de l’air.

→ 1,7 million de décès sont liés à des traumatismes non intentionnels comme les accidents de la route, que l’OMS classe également dans les pathologies liés à l’environnement, car provoqués par le mauvais état des routes.

→ L’OMS considère que les diarrhées sont souvent provoquées par l’état déplorable du réseau sanitaire, responsable alors de 846 000 décès.

→ Certains suicides, que l’OMS attribue aux « traumatismes volontaires », seraient dus à un accès aux produits toxiques comme les pesticides et donc liés à l’environnement.


Classement du nombre de morts liés à l’environnement par continent.

1 – L’Asie du Sud-Est compte le plus grand nombre de décès liés à l’environnement avec un total de 3,8 millions.

2 – La région Pacifique arrive en deuxième position avec un total de 3,5 millions de décès.

3 – Vient ensuite la région Afrique avec 2,2 millions de morts.

4 – Suivie par l’Europe avec 1,4 million.

5 – Le Moyen-Orient avec 854 000 décès.

6 – L’Amérique arrive en dernière position avec 847 000 décès.

→ Selon l’OMS, « une meilleure gestion de l’environnement permettrait de sauver chaque année » 1,7 million d’enfants de moins de 5 ans et 4,9 millions de personnes âgées.

Le Dr Maria Neira précise qu’« en 2002, nous avions à peu près 25 % des décès dans le monde dus à l’environnement, aujourd’hui c’est 23 %, c’est un peu moins, mais comme la population a augmenté en 10 ans, le chiffre final reste élevé ».

L’OMS recommande ainsi de :

– réduire les émissions de carbone
– développer les transports collectifs
– améliorer le réseau sanitaire
– changer les modes de consommation pour réduire l’utilisation des produits chimiques
– se protéger du soleil
– imposer des interdictions de fumer.

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Maladies cardio-vasculaires : de plus en plus de femmes touchées chaque année

Femme qui a une douleur à la poitrine.

Selon les chiffres de la fédération française de Cardiologie, une femme sur trois meurt d’une maladie cardio-vasculaire. Pire, elles sont de plus en plus jeunes et nombreuses chaque année.

A en croire l’institut de veille sanitaire (InVS), le nombre d’hospitalisations chez des femmes de 45 à 54 ans pour un infarctus du myocarde est passé de +3 % par an entre 2002 et 2008, à + 4,8 % par an entre 2009 et 2013.

Selon l’InVS, l’évolution défavorable de leur hygiène de vie en est la cause principale :

tabagisme
– sédentarité
stress
– mauvaises habitudes alimentaires
alcool

… Mais pas seulement. Une exposition à des facteurs hormonaux spécifiques tout au long d’une vie peut également être en cause, tout comme un dépistage tardif ou incomplet.

Les symptômes, qui sont souvent associés à tort à des crises d’anxiété, ne sont pourtant pas à prendre à la légère :

– nausées
– essoufflement
– douleur au milieu du dos
– fatigue inhabituelle
– palpitations à l’effort

La fédération française de Cardiologie tend à davantage sensibiliser la population en rappelant qu’une femme sur 3 meurt d’une maladie cardio-vasculaire.

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Tabac : L’opération « moi(s) sans tabac » lancée au mois de novembre

Tabac

L’agence Santé publique France lancera en novembre l’opération « moi(s) sans tabac ». Il s’agit de la première vraie grande expérience de marketing lancée sur le sujet. Elle sera notamment relayée par des campagnes à la radio et à la télévision ainsi que par la mobilisation de partenaires comme la Ligue contre le cancer ou Tabac info service.

Mise en place formellement le 1er mai, l’agence Santé publique France a pour objectif de devenir un centre de référence, capable d’intervenir sur l’ensemble du champ de la santé publique.

Elle reprend les missions et les compétences des trois agences sanitaires : l’Institut de veille sanitaire (InVS), l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) et l’Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus).

Avec cette opération, « l’idée est d’inciter les fumeurs à arrêter de fumer pendant 28 jours afin de multiplier leurs chances d’arrêter de fumer par cinq », indique François Bourdillon.

Cette opération regroupe les principaux partenaires et services d’aide et d’information comme Pôle emploi, Orange ou encore Tabac info service, un dispositif d’information et d’aide à l’arrêt du tabac qui existe depuis 1998.
Selon M. Bourdillon, ce dispositif a déjà fait ses preuves grâce notamment à un système de coaching par e-mail qui a permis à 29 % de ceux qui en ont bénéficié de devenir non-fumeurs en l’espace de six mois, selon M. Bourdillon.

Une opération qui a fait ses preuves en Grande-Bretagne

Le lancement en Grande-Bretagne de l’opération Stopover en octobre 2012 avait eu un effet positif sur les fumeurs dont le nombre de ceux qui ont décidé d’arrêter avait considérablement augmenté.

Pour preuve, les fumeurs ne représentent plus que 18 % des Britanniques de plus de 15 ans, contre un tiers dans la même tranche d’âge en France.

La lutte contre le tabagisme fait rage

• Pour info, ce sont encore plus de 70.000 décès qui sont attribués chaque année au tabac en France.
• Un programme de lutte contre le tabagisme lancé par le ministère de la Santé prévoit notamment des paquets neutres sans logo ni couleur spécifique, que les buralistes pourront vendre à partir du 1er janvier.

Au-delà de la lutte contre le tabagisme, la nouvelle agence de santé publique espère bien lancer à l’automne des campagnes spécifiques à destination des femmes :

→ L’une pour les encourager à avoir une activité physique et prévenir ainsi les maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité chez les femmes.
→ La seconde préconise l’absence de consommation d’alcool pendant la grossesse.

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Perdre du poids : les légumineuses alliées de choix

Les légumineuses pour perdre du poids.

Selon une récente étude canadienne, les légumineuses – haricots secs, fèves, pois chiches, soja ou lentilles — seraient un atout considérable dans la perte de poids. Non pas tant dans la perte en elle-même, mais davantage dans la prévention de la reprise de poids.

Si l’on en croit les résultats de cette étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition, une seule portion quotidienne aiderait à affiner sa taille.

Sur la base d’une méta-analyse menée au St Michael’s Hospital de Toronto, prenant en compte les données de 21 essais cliniques, soit 940 volontaires, les chercheurs ont fait plusieurs découvertes :

→ En ajoutant une seule portion quotidienne de légumineuses de 130 grammes à leur régime alimentaire, les participants perdaient en moyenne 340 grammes en six semaines, sans réduire leur consommation d’autres aliments pour autant.

→ Outre la perte de poids, les légumineuses seraient capables d’éviter la reprise de kilos. Leur forte teneur en protéines et leur faible indice glycémique en seraient la cause. De même qu’en consommer pourrait aider à limiter les apports en aliments moins sains, à l’image des protéines animales ou des graisses dites trans.

« Même si la perte de poids était limitée, nos résultats suggèrent que le simple ajout de légumineuses à son alimentation pouvait aider à perdre du poids, et nous pensons surtout qu’elles peuvent prévenir la reprise de poids », note le Dr Russell de Souza, auteur de l’étude.

Pour info, selon de précédentes recherches sur lesquelles s’appuie cette étude :

– Une portion quotidienne de lentilles, pois chiche ou de soja accroit le sentiment de satiété de 31 %.
– Les niveaux de « mauvais cholestérol » baissent quant à eux de 5 %.

Le sentiment de satiété est essentiel si l’on veut contrôler son poids sans frustration. D’ailleurs, le professeur de Souza précise que 90 % des interventions pour perdre du poids échouent, souvent à cause de fringales.

Pourtant, les légumineuses restent encore trop peu consommées, alors que leurs bienfaits sont nombreux. Pour cette raison, l’ONU a déclaré 2016, l’année nationale des légumineuses.

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Concours Lépine : l’« Application pour protocoles diabétiques » récompensée

Diabète

Une application destinée aux diabétiques pour un meilleur suivi de leur protocole de traitement a reçu la plus prestigieuse récompense du Concours Lépine des inventions.

Plus de 550 inventions réunies à la Foire de Paris se disputaient les différents prix du concours Lépine qui fêtait sa 115e édition. L’application de Benoit Mirambeau remporte cette année la plus prestigieuse récompense : le Prix du président de la République et ainsi que le fameux vase en porcelaine de Sèvres.

Pour cause, l’« Application pour protocoles diabétiques » pourrait servir à plus de 3 millions de Français.

→ L’application intègre le protocole de traitement (prescriptions diététiques, activités physiques, taux de glycémie, etc.) élaboré et rempli par le médecin du malade directement dans le logiciel.

→ Lorsque le diabétique mesure son taux de glycémie et entre ce taux sur son application, le logiciel lui indique exactement s’il est en hypo ou hyperglycémie et quelle dose d’insuline il devra s’injecter.

Benoit Mirambeau, dont la mère souffre depuis des années de cette maladie, explique : « j’ai constaté pour la personne diabétique de ma famille qu’il y avait parfois une incompréhension du protocole, qui engendre des surdosages d’insuline, et donc des risques d’hypoglycémie (ou) des sous-dosages d’insuline, et ainsi des risques d’hyperglycémie ».

Avant d’ajouter à raison que cela engendre « un stress permanent, croissant avec l’âge, lié justement à la difficulté d’appliquer le protocole et la crainte de mauvais dosages d’insuline ».

Le Grand Prix, ou Prix du Sénat a, quant à lui, récompensé un meuble ergonomique développé par Thierry Gevrey.

→ L’Ergomeuble est une grande armoire équipée d’un mécanisme télécommandé qui permet d’amener à la hauteur de son utilisateur le tiroir auquel il souhaite accéder, même si celui-ci est situé tout en haut ou tout en bas du meuble.

Le Prix de l’Assemblée nationale a distingué l’association Cévennes Club Car qui regroupe 80 jeunes, dont des étudiants de l’école des Mines d’Alès (Gard), pour leur prototype de voiture électrique.

Le saviez-vous ? Inaugurée en 1901, cette compétition mondialement reconnue a servi de tremplin à de nombreux objets qui font aujourd’hui partie de notre quotidien. On retient notamment le stylo à bille, le fer à repasser vapeur, les lentilles de contact ou l’aspivenin.

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Un nouveau test sanguin utilise l’ADN pour détecter de nombreuses maladies

ADN

L’analyse ADN d’une seule goutte de sang permettrait de détecter de nombreuses maladies, à l’image du cancer du pancréas, la sclérose en plaques ou le diabète. Ce nouveau test sanguin utiliserait l’ADN de cellules mourantes pour détecter les pathologies.

Jusqu’ici, le test sanguin permettait :

– de repérer les premiers stades d’une pathologie comme le développement d’une tumeur cancéreuse ou d’une maladie auto-immune ou neurodégénérative comme Alzheimer.
– de déterminer la progression d’une pathologie
– le succès d’une thérapie ou ses effets toxiques.

Le principal problème était de ne pouvoir déterminer l’organe auquel appartenaient les cellules, ce qui nécessitait donc un examen invasif.

Pour cette raison, des chercheurs de l’Hebrew University de Jérusalem ont effectué une série d’expériences sur 320 patients.

Ainsi le nouveau test sanguin élaboré permet désormais de détecter les tissus spécifiques dans lesquels les cellules mourraient, à partir de deux principes biologiques :

– les cellules mourantes libèrent des fragments d’ADN circulant un court moment dans le sang. Un procédé connu depuis des décennies, mais il était jusqu’ici impossible de déterminer le tissu d’origine.

– L’ADN porte une marque chimique unique appelée méthylation, stable dans les tissus sains comme dans les malades.
Ruth Shemer, coauteur de l’étude explique : « nos travaux démontrent qu’il est possible d’identifier de quels tissus dans l’organisme proviennent les fragments d’ADN qui circulent dans le sang ».

« Cela représente une nouvelle méthode pour détecter des cellules mourantes dans des tissus spécifiques et une approche très prometteuse pour diagnostiquer des maladies ».
Benjamin Glaser, professeur et patron du département d’endocrinologie au centre médical Hadassah à Jérusalem ajoute même : « à plus long terme, nous envisageons un nouveau test sanguin capable de détecter des dommages dans des tissus même sans suspecter a priori que des maladies touchent un organe spécifique ».