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Maladies cardio-vasculaires : de plus en plus de femmes touchées chaque année

Femme qui a une douleur à la poitrine.

Selon les chiffres de la fédération française de Cardiologie, une femme sur trois meurt d’une maladie cardio-vasculaire. Pire, elles sont de plus en plus jeunes et nombreuses chaque année.

A en croire l’institut de veille sanitaire (InVS), le nombre d’hospitalisations chez des femmes de 45 à 54 ans pour un infarctus du myocarde est passé de +3 % par an entre 2002 et 2008, à + 4,8 % par an entre 2009 et 2013.

Selon l’InVS, l’évolution défavorable de leur hygiène de vie en est la cause principale :

tabagisme
– sédentarité
stress
– mauvaises habitudes alimentaires
alcool

… Mais pas seulement. Une exposition à des facteurs hormonaux spécifiques tout au long d’une vie peut également être en cause, tout comme un dépistage tardif ou incomplet.

Les symptômes, qui sont souvent associés à tort à des crises d’anxiété, ne sont pourtant pas à prendre à la légère :

– nausées
– essoufflement
– douleur au milieu du dos
– fatigue inhabituelle
– palpitations à l’effort

La fédération française de Cardiologie tend à davantage sensibiliser la population en rappelant qu’une femme sur 3 meurt d’une maladie cardio-vasculaire.

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Cure détox : perdez quelques kilos en boostant votre organisme

Cure détox

Rien de tel qu’une bonne cure détox pour sortir de la torpeur de l’hiver. Reboostez votre organisme tout en perdant quelques kilos avec cette cure de 7 jours sans danger qui allie diététique, sport et compléments alimentaires. Suivez les conseils du coach sportif et kinésithérapeute Stéphane Demouy.

« Le but d’une cure de détox est d’aider l’organisme à éliminer ses toxines, pas de maigrir, insiste Stéphane Demouy, entraîneur physique. C’est un processus sérieux qui demande une discipline pendant 7 jours », explique Stéphane Demouy, qui accompagne aussi bien les sportifs de haut niveau que les novices.

→ A l’issue de la cure, soit au bout de 7 jours, vous pouvez espérer avoir perdu entre 2,5 et 5 kilos.

Les 3 principales clés du coach :

• Mangez et buvez beaucoup (1,5 à 2 litres d’eau par jour). L’organisme a besoin de beaucoup d’énergie pour mener cette cure à bien.
• Faites du sport ! Au moins 1 h chaque jour, privilégiez le cardio (marche, vélo, running, boxe, tennis, patins, volley, etc.). Le coach précise que « les disciplines comme le stretching ou le yoga ne sollicitent pas assez les fibres musculaires, il faut choisir des activités cardio ou de renforcement musculaire qui brûlent des calories ».
• Les tisanes et autres draineurs aident le corps à éliminer les toxines.

Jour 1 au jour 3 : pour la phase d’attaque, on se jette sur les fruits et les soupes de légumes

Pendant les trois premiers jours :

– ne mangez que des fruits de saison (pommes, poires) et des compotes au petit-déjeuner, au déjeuner et au goûter, en quantité illimitée.
– Pour le dîner, la soupe de légumes est à l’honneur.
– En complément, buvez une tisane B-Slim à base de mauve frisée (un puissant diurétique d’origine naturelle) matin et soir. Elle est vendue en pharmacie.

Jour 4 : cap sur les légumes cuits et les crudités

– Réintroduisez les aliments solides avec des légumes cuits à la vapeur et des crudités pour le déjeuner et le dîner.
– Activez le drainage avec la tisane, matin et soir.

Jour 5 : les protéines, le retour

A ce stade, l’organisme a besoin de protéines.

– Privilégiez le poisson à chair blanche (cabillaud, turbot…) ou les œufs pour le déjeuner, que vous pourrez agrémenter d’une petite salade verte citronnée.
– Au dîner, on garde la soupe de légumes.
– Au même titre que la tisane B-Slim.

Jour 6 : viande blanche et poisson au menu

– Pour l’avant-dernier jour, privilégiez la viande blanche (volaille) et le poisson ou les protéines végétales type pois chiches et lentilles. Le tout accompagné de légumes bien entendu.
– Les fruits et compotes au petit-déjeuner et au goûter.
– N’oubliez pas les tisanes B-Slim et autres draineurs à base de guarana et d’artichaut, disponibles en magasins bio.

Jour 7 : dernière ligne droite

Combinez les bonnes habitudes de la semaine :

– fruits le matin et au goûter,
– légumes et protéines sans dessert pour les deux repas,
– tisanes matin et soir.

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Végétarisme et végétalisme : des clés pour éviter les carences

Végétarisme

Que ce soit pour des raisons éthiques, de santé, religieuses, ou environnementales, le végétarisme et le végétalisme ont le vent en poupe. Pour cause, ces régimes ont des effets très bénéfiques sur la santé s’ils sont bien suivis. Le contraire peut en revanche provoquer certaines carences.

Des chercheurs américains se sont intéressés aux effets du végétarisme et du végétalisme sur la santé en étudiant les données de plusieurs adeptes.

Ils ont décelé chez la plupart des volontaires un manque de vitamines et de nutriments : vitamine B12, fer, calcium, vitamine D, protéines et oméga 3.

→ Il est donc nécessaire de conseiller les végétaliens en matière nutritionnelle et les inciter à faire des examens sanguins pour déceler les carences.

Heather Fields, professeur en médecine interne, explique : « Nous avons constaté que certaines de ces substances nutritives, qui peuvent avoir des implications dans des troubles neurologiques, l’anémie, la force osseuse et d’autres préoccupations de santé, peuvent être déficientes dans des régimes végétaliens mal menés ».

→ En cause, le choix des aliments, qui comprend trop de produits transformés et pas assez de fruits, de légumes variés et de graines entières.

Il est nécessaire d’acquérir certaines connaissances nutritionnelles si l’on veut adopter la veggie attitude. Voici quelques conseils.

• Les protéines végétales pour substituer la viande

40 g de protéines par jour suffisent pour une personne de 50 kg.
Privilégiez
– les légumineuses (lentilles, haricots rouges, pois chiches, fèves, pois cassés) en conserve ou sous forme de palets et galettes que l’on trouve dans les magasins bio
– les noix et les graines
– les produits à base de soja (tofu, lait de soja)
– les céréales (blé, riz, avoine, quinoa, sarrasin)
– les œufs
– les produits laitiers (lait, yaourt, fromages)

• Supplément de vitamine B12 pour pallier l’absence de viande

Dès l’instant où la chair animale est exclue de votre alimentation, il est indispensable de compenser l’apport en vitamine B12 avec des compléments sous forme de gélules ou d’ampoules. C’est très important pour le bon fonctionnement du cerveau et éviter l’anémie.

• Les huiles et graines de lin pour remplacer les oméga 3 des poissons

Exit les poissons gras comme le saumon, le thon ou la sardine. On trouve les mêmes acides gras essentiels dans les graines de lin, écrasées ou moulues, dans les noix, et l’huile de colza. On en trouve aussi dans les microalgues qui servent généralement de nourriture aux poissons.

• Fruits secs et légumes verts à la place des produits laitiers

→ Le régime végétalien exclut les produits laitiers. L’apport en calcium ne doit pas être négligé pour autant. On en trouve dans de nombreuses sources végétales :
– les légumes comme le chou, les épinards, le brocoli, le cresson…
– les crevettes
– les algues
– les amandes, pistaches et graines de sésame
– les laits végétaux enrichis (riz, soja, amande etc.)

→ Le beurre peut quant à lui être remplacé par des margarines végétales ou de l’huile de coco en fonction des recettes.

→ Pour réaliser du faux fromage, mixez 100 g de noix de cajou, ajoutez des épices, une cuillère à café de levure maltée et une pincée de sel.

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Les jeunes sont heureux mais perturbés

Adolescents

Un récent sondage révèle que la grande majorité des jeunes âgés de 15 à 25 ans se déclarent heureux. Pour autant, plus d’un jeune sur deux a été gêné dans sa vie quotidienne par des troubles mentaux tels que l’anxiété, la dépression, la phobie ou la paranoïa.

La Fondation Pierre-Deniker a fait appel à l’institut Ipsos-Le Point pour ce sondage, qui s’est déroulé du 2 au 12 février auprès de trois échantillons représentatifs : 603 jeunes, 601 parents et 235 enseignants.

→ Bonne nouvelle, 95% des 15-25 ans se déclarent heureux et intéressés par la vie. Un sentiment que perçoivent 98% des parents et 86% des enseignants.

→ En revanche, 37% de ces jeunes se sentent souvent stressés, ce qui est perçu par seulement 18% des parents et 43% des enseignants.

→ Plus d’un jeune sur deux a déjà été gêné, dans sa vie quotidienne, par des troubles anxieux, paranoïaques, phobiques, dépressifs, etc. Parmi eux, 22% les ont ressentis « de manière importante ».

Pour info, « les trois quarts des maladies mentales se déclarent avant l’âge de 25 ans, 80% des troubles psychotiques se révèlent entre 15 et 25 ans », selon la Fondation.

Mal informés, les jeunes, comme les parents et enseignants se sentent démunis

92% des enseignants « ignorent la conduite à tenir en cas de problème de santé mentale ». Leurs connaissances sont « contrastées entre une bonne appréciation de certains facteurs de déclenchement (choc émotionnel, consommation de drogues, etc.) et la survalorisation de certains autres dont la nocivité n’est pas prouvée (télévision, jeux vidéo, internet) ».

• Pour plus des trois quarts d’entre-eux, un membre de la famille serait le mieux placé pour apporter de l’aide.
• 66% des jeunes, 67% des parents et 80% des enseignants pensent qu’il vaut mieux faire appel à un psychologue.
• Tandis que respectivement 17%, 21% et 16% pensent aux médicaments psychotropes.

Or, comme l’explique la Professeure Marie-Odile Krebs, chef de service de l’hôpital Sainte-Anne, « la plupart de ces symptômes sont transitoires et ne signent pas forcément le début d’une maladie psychiatrique ».

Pour autant, elle ajoute qu’« il est important que les jeunes (…) puissent être évalués par un professionnel, car selon leur fréquence, l’importance de la gêne, leur contexte, ces symptômes peuvent être des signes d’alerte d’un trouble débutant ».

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Pour votre santé, buvez au moins une tasse de thé par jour

Femme qui est en train de boire une tasse de thé.

Une récente étude américaine révèle que boire une tasse de thé par jour réduirait de 35 % les risques d’accidents cardiovasculaires au cours d’une vie.

À en croire l’étude du docteur Elliott Miller et son équipe, une tasse de thé (peu importe le type) par jour contribuerait à protéger notre cœur.

Les chercheurs du Johns Hopkins Hospital à Baltimore (États-Unis) ont étudié les données de 600 hommes et femmes en bonne santé et sans antécédents de maladies cardiaques. Ils ont pris en compte ceux qui :

— avaient eu une crise cardiaque
— un accident vasculaire cérébral (AVC)
— une douleur à la poitrine
— étaient décédés d’autres types de maladie cardiaque

Ils ont également comparé la quantité de dépôts de calcium dans les vaisseaux sanguins sur une période de 5 ans à des taux précédents.

L’étude a révélé que les personnes qui buvaient entre 1 et 3 tasses de thé par jour présentaient :

• 35 % de risques en moins de développer une maladie cardiovasculaire.
• moins de dépôts de calcium dans les artères.

→ Le thé a un effet naturellement protecteur, notamment en raison de sa riche teneur en flavonoïdes, ces antioxydants bénéfiques pour le cœur.
Attention, cela ne veut pas dire qu’il est directement lié à l’absence de maladies cardiaques.

→ Il semblerait que les amateurs de thé aient adopté un mode de vie plus sain que ceux qui n’en boivent pas. D’autres facteurs comme l’alimentation et l’activité physique jouent donc un rôle tout aussi positif sur la santé.
En d’autres termes, la seule tasse de thé ne protège pas votre cœur à elle seule, mais y contribue forcément !

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Cancer de la prostate : baisse des surdiagnostics et surtraitements

Cancer de la prostate

Une récente étude observe une baisse des surdiagnostics et des surtraitements du cancer de la prostate. Concrètement, on pratique par exemple moins de dépistages par test PSA dont le bénéfice réel n’est pas démontré.

La baisse en quelques chiffres :

• Les prostatectomies ou ablations de la prostate, de l’ordre de 25 000 en 2009, ont chuté à 21 800 en 2012, et 19 600 en 2014.
• Une baisse des dosages annuels du PSA (prostate specific antigen) est enregistrée chez les hommes de plus de 40 ans : 30 % en 2009 et 27 % en 2014.
• 40 000 hommes ont subi une biopsie en 2014 contre 60 000 en 2009.

Malgré des résultats limités pour le test PSA, les auteurs de cette étude reconnaissent qu’une « évolution des pratiques visant à limiter le surdiagnostic et le surtraitement semble amorcée ».

D’autant que les décès ont aussi baissé d’environ 40 % avec 11 pour 100 000 en 2009 contre 18 pour 100 000 en 1990.

Le nombre de dépistages par test PSA encore trop élevé

Pour autant, à en croire cette étude, les « fréquences annuelles de dosage du PSA restent encore élevées en France », surtout chez les hommes très âgés. 46 % des 80 à 84 ans ont été dépistés par test PSA en 2014.

L’Assurance maladie et la Haute autorité de santé avaient déjà mis en garde les Français contre ce test pratiqué par dosage sanguin du PSA dont le bénéfice n’était pas démontré « en terme de réduction de mortalité globale ».

Le cancer de la prostate est le plus fréquent chez les hommes :

• Au début des années 1990, on relevait 20 000 nouveaux cas.
• Le cancer a fait un bond en 2005 avec 64 000 nouveaux cas.
• Pour arriver en 2011 avec 53 000 nouveaux cas détectés.

Une hausse que les autorités sanitaires attribuent au développement rapide des dosages de PSA et des biopsies qui ont induit des diagnostics intempestifs de cancer de la prostate, notamment chez des hommes très âgés.

Or il faut savoir que le cancer peut mettre une dizaine d’années pour se développer, ce qui signifie que ces hommes ont été opérés alors qu’ils n’auraient probablement pas eu de symptômes de leur vivant.

→ En France en 2013, 10 à 20 % des cancers de la prostate étaient détectés à un stade précoce et surtraité. 3 000 à 5 000 hommes étaient alors traités par chirurgie ou radiothérapie, dont les effets secondaires incluent incontinence et impuissance.

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Hépatite C : un test sanguin de dépistage rapide

Test de l'hépatite C

Comme pour le sida quelques années plus tôt, des tests sanguins de dépistage rapide de l’hépatite C seront bientôt à disposition des associations et des centres de soins.

Les tests TROD (test rapide d’orientation et de diagnostic) devraient être disponibles gratuitement dès le mois de mai. A partir d’une goutte de sang prélevée dans le doigt, ils permettront de déceler le virus de l’hépatite C (VHC) en une quinzaine de minutes.

Outre les risques de diabète et de maladies cardiovasculaires qu’elle entraîne, l’infection par le VHC peut, si elle n’est pas traitée à temps, déboucher sur des cirrhoses ou des cancer du foie.
Elle se transmet principalement par le partage de matériels entre toxicomanes (coton imbibé, seringue, cuillère…), mais pas seulement. Il peut tout aussi bien se transmettre lors de rapports « traumatiques » sans préservatif.

Selon les chiffres de l’Institut de veille sanitaire (InVS) :

• Au total, 400 000 personnes ont été infectées par le VHC en France dont 230 000 touchées par des formes chroniques
• Parmi celles-ci, 75 000 ignoraient en 2014 qu’elles étaient infectées, 100 000 en 2004.
Si l’on en croit les résultats d’un sondage Ifop, le VHC reste une maladie largement méconnue des Français.
• Seulement 1 personne sur 5 s’est fait dépister au cours de sa vie.
• 80 % des Français ne savent pas que le virus se transmet majoritairement par le sang.

En terme de distribution, les associations iront au plus près des populations à risque en déployant notamment des unités mobiles dans les parkings, les forêts et les aires d’autoroute.

Ils seront également disponibles dans les centres commerciaux « selon des critères très précis pour repérer ceux qui sont infectés sans le savoir (principalement des hommes de 18 à 60 ans).

Le problème ensuite étant de savoir qui pourra bénéficier des traitements efficaces mais très coûteux qui fleurissent sur le marché.

« Je crains que 80% des personnes nouvellement dépistées ne soient pas traitées, car souffrant de formes mineures », déplore le Dr Pascal Mélin, président de l’association de patients SOS hépatites Fédération.
Pour le moment, seules les formes les plus sévères ont accès au traitements innovants sont, bien que les associations et médecins protestent et réclament son extension à tous les patients « afin d’éradiquer la maladie ».

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Parkinson : de nouvelles pistes thérapeutiques explorées

Maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson touche aujourd’hui près de 4 millions de personnes dans le monde. De nombreuses pistes thérapeutiques prometteuses sont explorées, notamment pour en réduire les symptômes ou pour freiner l’évolution de la maladie.

La maladie de Parkinson se caractérise par la destruction de neurones spécifiques, appelés « neurones à dopamine ». En France, on compte actuellement 200 000 personnes atteintes.

Parmi les principaux symptômes :

– lenteur des gestes
– tremblements
– rigidité des membres inférieurs
– fatigue et dépression.

Jusqu’à présent, les traitements actuels ne permettent de contrôler que les symptômes moteurs, étant sans effet sur les autres symptômes tout comme sur la progression de la dégénérescence.

Faites du fitness régulièrement pour freiner l’évolution de la maladie de Parkinson

Récemment publiée dans le Jama Neurology, une étude américaine montre qu’une pratique régulière d’exercices d’aérobic, d’elliptique ou de marche rapide freinent efficacement les effets de la maladie. Elles libèrent des petites protéines dans le cerveau dont l’effet est comparable à celui de l’engrais appliqué à une pelouse.
Ces pratiques entretiennent les connexions cérébrales et empêchent le rétrécissement et vieillissement du cerveau provoqués par la maladie.
Recommandation : Pratiquez deux à trois fois par semaine, de manière progressive et associée au bon dosage du traitement médicamenteux anti-parkinsonien, la carbidopa-lévodopa.

Améliorez votre sommeil, pour réduire les symptômes de la maladie

Menée sur des souris par l’université de Temple (Philadelphie, Etats-Unis), cette étude-ci montre que les perturbations du rythme circadien (alternance veille-sommeil) préexistantes à l’apparition de la maladie de Parkinson empirent considérablement les déficits moteurs et les troubles d’apprentissage que provoquent la maladie. Une exposition désordonnée à la lumière peut alors aggraver la maladie.
Recommandation : Les chercheurs pensent donc qu’en rétablissant le rythme circadien, il serait possible d’inverser l’inflammation du cerveau et la mort cellulaire.

Un nouveau gène identifié dans la maladie précoce

Le gène VPS13C serait impliqué dans une forme précoce rare et très sévère de la maladie. Certaines mutations de ce gène sont associées à une maladie débutant avant l’âge de 40 ans, dont l’évolution rapide et sévère se caractérise par un handicap physique majeur. Il nécessite en général l’usage d’un fauteuil roulant au bout de quelques années et un déclin cognitif menant rapidement à la démence.

Les médicaments antipsychotiques contre-indiqués

Selon cette nouvelle étude, menée par les chercheurs de l’Ecole de médecine de Pennsylvanie (Etats-Unis), les antipsychotiques auraient davantage d’effets négatifs que positifs, notamment chez certains patients parkinsoniens. Il semblerait que ces médicaments soient liés à une mortalité plus élevée dans certains groupes de patients qui ont pris un traitement.

La défériprone, l’espoir d’un nouveau traitement

Menée en 2014, une étude pilote du centre hospitalier de Lille (Nord) sur l’utilisation de la défériprone chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson a montré des résultats positifs. A dose modérée, cette molécule serait capable de redistribuer le fer des zones surchargées en fer, propres à la maladie, vers les zones qui ont besoin du fer.
Concrètement, les volontaires pour l’essai clinique ont majoritairement ressenti une amélioration au niveau des symptômes moteurs : moins de lenteur ou de tremblement ou de raideur. Une étude à échelle européenne est en cours.

Injecter des neurones dans le cerveau, bientôt viable ?

Une nouvelle technique mise au point par des chercheurs de la Rutgers University (New Jersey, États-Unis) vise à améliorer la survie de neurones après greffe dans le cerveau, jusqu’ici non viable.
Ils ont mis au point des structures 3D microscopiques dans lesquelles ils ont fait croître les cellules nerveuses pour ensuite les injecter dans le cerveau de souris.

Le Tasigna, un traitement contre la leucémie efficace contre la maladie de Parkinson

Approuvé par l’Agence américaine des médicaments (FDA), la Tasigna est à l’origine un médicament contre la leucémie. Selon les résultats d’un petit essai clinique, il serait efficace contre la maladie de Parkinson ainsi qu’une forme de démence.
La molécule Nilotinib des laboratoires helvétiques Novartis, commercialisée sous le nom de Tasigna, a permis une amélioration significative et encourageante dans la réduction des protéines toxiques du cerveau. Pour les neurologues américains, c’est la première fois qu’une thérapie semble inverser le déclin cognitif et les capacités motrices des patients atteints de neurodégénratifs à un degré plus ou moins grand selon l’avancement de la maladie.

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Seniors : des caméras intelligentes pour détecter les chutes à domicile

Les chutes chez les seniors.

On n’arrête pas le progrès. Des caméras intelligentes ont été mises au point pour détecter le moindre accident chez les personnes âgées. Nombreux sont ceux qui font une, voire plusieurs chutes chaque année. Elles entraînent fractures, dépendance et même décès dans certains cas.

En quelques chiffres :

• 1/3 des personnes de plus de 65 ans et 50 % de celles de plus de 80 ans font une ou plusieurs chutes par an.
• Chaque année, les chutes provoquent 55 000 fractures du col du fémur et 12 000 décès. Sans parler des fréquentes altérations psychiques (phobie de retomber) et psychomotrices qu’elles provoquent.
• 40 % des patients âgés hospitalisés à cause d’une chute nécessitent d’être orientés vers une institution.

Chef du pôle gériatrique du CHU de Limoges et auteur de cette étude, le Pr Thierry Dantoine s’est intéressé à la prévention des chutes chez les patients âgés par les nouvelles technologies, en particulier les systèmes de Détection Systématique par Caméra Vidéo (DSCV), dont les caméras intelligentes LCS.

Actives 24 h/24, ces caméras détectent le moindre comportement anormal de l’habitant à son domicile. Elles émettent ensuite une alerte vers une plateforme confidentielle de vidéovigilance qui la transmet aux aidants compétents si la chute est avérée.

Pas d’inquiétude, la vie privée est préservée par le cryptage des images ainsi qu’une procédure stricte de leur levée, assurant ainsi le respect de l’intimité de la personne.

Parmi ses nombreux avantages :

==> Cette technologie détecte la quasi-totalité des chutes, même les plus « molles ».
==> Ces caméras sont capables de comprendre précisément l’origine des chutes, permettant ainsi de mieux cibler les stratégies de prévention.
==> La LCS fournit en outre une aide diagnostique sur l’origine de la chute, qu’elle soit purement « environnementale » (mobilier, obstacle, tapis, mauvais chaussage, prise de risque comme monter sur un tabouret…) ou potentiellement médicale (malaise, perte de connaissance, syncope cardiaque, épilepsie…).
==> Pas de l’activer manuellement dès qu’il y a un problème, comme avec par exemple la téléassistance. Une avancée qui permet d’élargir la détection à de nombreuses personnes présentant des troubles cognitifs.
« Plus la technologie permet d’intervenir tôt après la chute, en cas d’impossibilité de se relever, moins les conséquences physiques et psychologiques seront importantes ».

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Espérance de vie : 7 ans de plus pour les sportifs de haut niveau

Sportifs de haut niveau

Selon les résultats d’une récente étude française, les sportifs de haut niveau auraient une espérance de vie de 7 ans supérieure à celle du reste de la population. Pour autant, les avis des chercheurs sur les bénéfices d’une pratique intensive et d’un tel mode de vie restent partagés en fonction des sports.

Juliana Antero-Jacquemin chercheuse de l’Insep (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) et responsable de ces recherches, a étudié les données de 2 814 athlètes français ayant participé aux jeux Olympiques entre 1912 et 2012.

Sur ces sept années de vie supplémentaires :

• Environ deux années sont gagnées grâce à la diminution des risques de maladies cardiovasculaires, comme les infarctus et les AVC.
• Deux autres années sont gagnées grâce aux moindres du risque de cancers.
• Et trois années de plus grâce à la « diminution du risque lié à d’autres causes », comme les accidents.

Ce n’est d’ailleurs pas la première étude de Juliana Antero-Jacquemin sur le sujet. En mars 2015, elle démontrait que le taux de mortalité était de 50 % inférieur chez les sportifs français ayant participé aux JO entre 1948 et 2010, par rapport à la population générale de la même époque.

Mais les avis des chercheurs divergent quant à l’intensité de l’activité physique à pratiquer pour améliorer au mieux son espérance de vie.

« L’impact sanitaire de la pratique intense est actuellement débattu, notamment sur le plan cardiovasculaire » reconnaît Mme Antero-Jacquemin. Principalement sur deux critères :

• Les entraînements des « sports d’élite » dépassent de « 5 à 10 fois » les recommandations pour la population générale. Ces entrainements intensifs peuvent avoir des répercussions comme les blessures récurrentes ou les accidents.
• L’hygiène de vie des sportifs est excellente mais peut en revanche s’accompagner de la prise de produits dopants avec des effets « particulièrement néfastes », souligne la chercheuse.

Par ailleurs, pour la santé cardiovasculaire, les bénéfices du sport de haut niveau varient fortement d’une discipline à l’autre.

→ Les sports qui combinent plusieurs types d’activités physiques comme les sports collectifs ou le décathlon apporteraient un plus grand bénéfice pour la réduction des risques cardiovasculaires.

→ Les sports d’endurance purs comme les courses de fond et le cyclisme sur route seraient au contraire moins bénéfiques.

« Nos recherches montrent que la longévité des athlètes d’élite est globalement meilleure que celle de la population générale, mais l’ampleur du bénéfice dépend des caractéristiques de chaque sport », conclut Mme Antero-Jacquemin.