Catégories
Actualités Actualités Santé

Toxicité et pesticides : les vins de Bordeaux sous le feu des projecteurs

Pesticides et vin

La filière viticole girondine est pointée du doigt. Associations et riverains dénoncent les effets toxiques d’herbicides et fongicides de synthèse sur la santé et l’environnement.

En quelques chiffres :

• La France est le second plus gros consommateur européen de pesticides après l’Espagne.
• La Gironde est le plus grand département viticole en France.
• En France, la viticulture ne représente que 3 % de la surface agricole, mais consomme tout de même 20 % des pesticides.

L’Institut national de la Santé et de la Recherche médicale (INSERM), dans une étude menée en 2013, a conclu « qu’il semble exister une association positive entre exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l’adulte » et que « les expositions aux pesticides intervenant au cours de la période prénatale et périnatale ainsi que la petite enfance semblent être particulièrement à risque pour le développement de l’enfant ».

Pour sauver la face, le Comité interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB) assure que « ça fait plus de 20 ans que nous réfléchissons à diminuer les traitements ».

La filière viticole se targue même de s’être fixée des objectifs pour 2020 : – 20 % de gaz à effet de serre, d’économie d’énergie, de création d’énergies renouvelables et d’économie d’eau.
En revanche pour la diminution des pesticides, la filière espère que l’Institut national de Recherche agronomique (INRA) va rapidement mettre au point de nouveaux ceps résistants aux maladies de la vigne et qui induiraient alors un traitement aux pesticides drastiquement moindre.

Du bio autour des écoles ?

« Si on pouvait ne pas en utiliser on s’en passerait », souffle le président de la Fédération des grands vins de Bordeaux, Laurent Gapenne. « On travaille sur les ceps résistants mais aussi sur du matériel de pulvérisation confiné », qui éviterait la trop grande dispersion dans l’atmosphère, « la construction de haies naturelles près des habitations et une meilleure communication des viticulteurs pour informer les riverains des périodes de traitement ».
Il existe désormais des collectifs qui exigent que certains lieux qui accueillent des personnes sensibles ne soient bordés que par de la vigne bio. En ce sens, le préfet de Gironde a reçu une pétition de plus de 84 000 signatures.
« Entourer de vignes en bio, les 132 écoles recensées par la préfecture est un principe de précaution, il faut protéger les enfants qui sont les plus vulnérables », a estimé la porteuse de la pétition, Marie-Lys Bibeyran, dont le frère, ouvrier viticole, est décédé en 2009 d’un cancer rare pour lequel la justice doit se prononcer pour déterminer si la maladie contractée est ou non assimilable à une des pathologies reconnues comme professionnelles, comme cela a déjà été le cas pour d’autres agriculteurs.
Son association, Info Médoc pesticides, prône « le zéro phyto dans la viticulture ». Membre d’un collectif comprenant notamment la Confédération paysanne, les Amis de la terre ou Générations futures, association, a récemment révélé la présence de résidus de pesticides dans des échantillons de poussières d’habitations situées proches de vignes.

Des riverains très inquiets

Thomas Azouz, Parisien installé depuis près de 10 ans à Pauillac, terroir des Premiers grands crus classés bordelais, fait partie de ces riverains inquiets.
« Nous sommes voisins de Mouton-Rothschild, Lafite-Rothschild et Clerc-Milon. Je suis tombé de haut quand j’ai appris que 40 pesticides ont été trouvés dans les mèches de cheveux d’enfants vivant près de vignes en Gironde. J’ai deux enfants de trois et cinq ans et je ne suis pas rassuré quand les châteaux qui m’entourent désherbent encore chimiquement. C’est assez anxiogène. Surtout lorsque le ministre de l’Agriculture dit à la télévision que c’est une +bombe à retardement+ », dit ce père de famille désorienté qui « se pose la question de déménager ».

L’étude « Pesticides et santé, un dossier accablant », ne va pas le rassurer. Répertoriant de nombreuses études menées à travers le monde, les auteurs rappellent que « si les agriculteurs sont en première ligne ils ne sont pas les seuls à développer des pathologies liées aux pesticides ». Visiblement, « des études montrent une présomption forte de lien avec les pesticides » pour la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate, le lymphome non Hodgkinien chez l’adulte et les tumeurs cérébrales, les malformations congénitales et les leucémies chez les enfants.
Aux yeux des responsables de l’interprofession, et selon le directeur communication du CIVB, Christophe Château, « faire du vin sans traiter la vigne on ne sait pas faire. Notre but c’est que les viticulteurs utilisent le moins de produits possibles pour réduire l’impact que les traitements pourraient avoir sur l’environnement et la santé ».
« Nous ne sommes pas en charge de l’homologation des produits, on ne peut qu’influer sur le respect des bonnes pratiques et si les conditions d’utilisation sont respectées il n’y a pas de danger sur la santé », se défend-il. Et d’affirmer que « le tout bio n’est pas la solution ».
« C’est notre pomme de discorde avec le CIVB », indique Anne-Lise Goujon, présidente du Syndicat des vignerons bio d’Aquitaine (SVBA), qui « soutient » l’idée de cultiver de manière biologique autour des écoles, qu’elle considère comme « un premier pas ».
Elle estime qu’ »il faut aider les viticulteurs à changer de pratique et je ne vois pas qui ne pourrait pas passer en bio. Cela demande certes plus d’attention, de temps, de main-d’œuvre car il faut plus observer, plus regarder la météo, être plus réactif. Mais plutôt que mettre de l’argent sur des produits phyto autant créer des emplois et rendre les gens moins malades », estime-t-elle.
En attendant, la période de traitement de la vigne reprendra en avril, la majeure partie se tenant durant la floraison de mi-mai à juin.
Et le gouvernement dans tout cela ? Il a dans son plan Ecophyto-II de réduction de 50% des pesticides prévu pour 2018, repoussé ses objectifs à 2025. Et ce alors que le ministère de l’Agriculture a constaté une hausse de l’achat de produits phytosanitaires (9,4% entre 2013 et 2014).

Catégories
Actualités Actualités Santé

Les pratiques chinoises comme le tai-chi seraient bénéfiques pour la santé cardiovasculaire

Le tai-chi

Les exercices traditionnels chinois réduiraient les risques de maladies cardiovasculaires et amélioreraient la qualité de vie de ceux qui en sont victimes. Ces pratiques se concentrent sur les postures, la respiration et la circulation de l’énergie.

Les chercheurs de l’université du sport de Chine de Shanghai ont étudié les données de 35 études regroupant 2 249 adeptes des pratiques chinoises dans 10 pays du monde.

D’après leurs résultats, le tai-chi et le Qigong aideraient à réduire :

– la tension artérielle systolique des patients atteints de maladies cardiovasculaires de plus de 9,12 Hg. Pour info, la tension artérielle systolique mesure la tension dans les artères au moment où le muscle cardiaque se contracte.
– la tension diastolique de plus de 5 mm HG en moyenne. La tension diastolique mesure la pression des artères au repos.

→ Les scientifiques pensent que ces pratiques pourraient aider à réduire les risques d’AVC de 41 % et de maladies coronariennes de 22 %.

– Ces exercices chinois auraient également entraîné une réduction statistique des niveaux de mauvais cholestérol et de triglycérides (une graisse présente dans le sang qui augmente le risque de maladie cardiaque).

– Les patients qui vivent avec une maladie cardiovasculaire, mais qui pratiquent ces exercices ont, par ailleurs, enregistré une amélioration de leur qualité de vie globale.

Pour autant, les chercheurs n’ont noté aucune amélioration sur le rythme cardiaque ou sur les scores de questionnaires quant à la santé globale.
De même qu’ils n’ont pu évaluer les effets de ces pratiques sur du long terme, puisque le suivi des patients n’a pas dépassé un an. Les recherches sont donc à poursuivre.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Les Français ont encore peur d’aller chez le dentiste

Peur d'aller chez le dentiste.

Les Français ont peur d’aller chez le dentiste. Telle est la conclusion du dernier sondage d’Opinion Way pour le site Doctolib. Est-ce réellement une surprise ? Les sondés préconisent entre autres une petite musique d’ambiance ou la présence d’un aquarium pour les détendre.

Ce sondage a été réalisé en ligne les 16 et 17 mars dernier par Opinion Way pour Doctolib, une plateforme de gestion des rendez-vous médicaux en ligne. Il a été mené auprès d’un échantillon de 1 012 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

48 %, soit un Français sur 2 a peur d’aller chez le dentiste.

• On compte 54 % chez les 25-34 ans.
• Et 55 % des femmes.

Une hantise qui génère divers comportements chez les sondés :

• 12 % d’entre aux prévoient d’emmener un proche avec eux le jour du rendez-vous.
• Tandis que 17 % des sondés, pris de stress, ont déjà pensé à reporter voire annuler leur rendez-vous.

Doctolib leur a livré quelques astuces pour aider à se détendre lors d’une petite visite chez le dentiste. Ainsi :

• 69 % des Français se détendraient davantage avec une petite musique d’ambiance.
• 60 % opteraient quant à eux pour une lumière plus douce.
• Tandis que 41 % d’entre eux apprécieraient la présence d’un aquarium.
• Enfin, 41 % aimeraient pouvoir écouter leur propre musique.

Catégories
Actualités Actualités Santé

7 sports à privilégier pour brûler un max de calories

Le ski de fond, un sport pour brûler les calories.

Step, running, boxe, ski de fond, corde à sauter, natation et vélo sont parmi les 7 sports à privilégier pour perdre un maximum de calories. A raison de 2 à 3 séances de 45 minutes par semaine minimum.

Le ski de fond : 974 calories par heure en montée

– Les membres inférieurs sont les plus sollicités (quadriceps, mollets, fessiers). Pour cause, l’activité musculaire monte en flèche avec la vitesse, d’où le syndrome des cuisses qui brûlent.
– Cette pratique renforce aussi la ceinture abdominale, le dos, les épaules et les bras.

Le step : 876 calories par heure

La chorégraphie de step nécessite beaucoup d’énergie et sollicite le corps dans sa totalité. Durant chaque séance, de 30 à 45 minutes, le corps brûle les sucres. Il ira ensuite puiser dans les graisses pour fournir l’énergie nécessaire à l’exercice.
→ Résultat, le tour de taille diminue et les muscles se renforcent.

La corde à sauter : 800 à 850 calories par heure

Un super exercice cardio qui permet :
– d’améliorer sa coordination
– de stimuler le système cardiovasculaire
– et bien sûr d’affiner les bras et les mollets de manière très efficace et très rapidement.

La course à pied : 600 à 800 calories par heure

L’un des exercices les plus complets :
– travaille le rythme cardiovasculaire
– muscle le dos
– fortifie les abdos et les muscles inférieurs (jambes et fesses)

La boxe : 600 à 800 calories par heure

La boxe se pratique par le biais d’associations sportives et de nombreuses salles de sport. Il existe différentes formes de boxe, tels le body combat, le fit boxe… Ce sport qui allie vitesse et technique puise directement dans les réserves énergétiques.

Il sollicite :
– les bras
– la sangle abdominale
– les jambes

La natation : 600 calories par heure

La nage est très efficace et fait travailler tous les muscles tout en préservant les articulations :
– les épaules
– les bras
– le dos
– les abdominaux
– les fessiers
– les jambes

Le vélo, 400 calories par heure
C’est le parfait compromis pour se remettre au sport en douceur. Sans gêner les articulations, il fait travailler :
— les abdominaux
— le cœur
— les jambes
— les fessiers

Pour info, le cycling sprint proposé en salle de sport peut vous faire perdre environ 675 calories en 30 minutes. Pour cause, le sprint booste l’activité cardiovasculaire tout comme ses effets.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Pratiquer le tai-chi réduirait le risque de chute chez les personnes âgées

Tai-chi

La chute est l’une des premières causes de blessure chez les seniors. Une récente étude taïwanaise révèle que la pratique du tai-chi en réduirait les risques de moitié, et d’autant plus s’il est pratiqué quotidiennement à la maison.

Les chercheurs de la Taipei Medical University de Taiwan ont voulu comparer l’efficacité du tai-chi et de la gym douce « Lower extremity training » (ou LET), une thérapie physique pratiquée dans le but de réduire les risques de chute.

• Le tai-chi est une pratique traditionnelle chinoise qui allie différentes postures à des mouvements doux réalisés debout. Elle inclut également des exercices de respiration, de relaxation, et de transfert du poids du corps.

• La gym douce comprend des exercices de renforcement et d’étirement musculaire des jambes, ainsi que des exercices d’équilibre.
Ils ont étudié les données de 368 volontaires âgés de plus de 60 ans, et suivis médicalement suite à une chute survenue dans les 6 derniers mois. Certains ont pris des cours de tai-chi à raison d’une heure par semaine pendant 6 mois, d’autres ont suivi l’entraînement habituel de LET au même rythme.
Les volontaires ont par ailleurs été invités à reproduire les mouvements chez eux quotidiennement dans les 12 mois qui ont suivi, tout en notant bien sûr les chutes s’il y en avait, et leur fréquence.

Résultat :

→ Les personnes qui ont suivi les cours de tai-chi ont davantage diminué les risques de tomber à nouveau que les autres. Une observation qui s’est vérifiée même un an après avoir suivi les cours avec un risque de chute grave réduit de moitié.

À noter qu’une pratique quotidienne à la maison en améliorait les résultats de manière encore plus significative. Les chercheurs ont même observé une amélioration du fonctionnement cognitif.

Mau-Roung Lin, coauteur de l’étude, recommande ainsi à nos aînés d’apprendre les bases du tai-chi avec un professeur, mais de surtout reproduire ses mêmes mouvements à la maison au moins une fois par jour.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Révolution verte : déjà des centaines de communes sans pesticides

Villes sans pesticides

À compter du 1er janvier 2017, les pesticides seront interdits pour l’entretien de la voirie et des espaces verts publics, à l’exception des cimetières et terrains de sport. Des centaines de communes en ont déjà réduit voire complètement stoppé l’utilisation.

Chaque année en France, 10 % des pesticides sont pour les usages non agricoles (collectivités et particuliers). Dans quelques mois, la loi Labbé (2014), complétée par la loi sur la transition énergétique (2015) compte bien changer la donne et par là même imposer la révolution verte à toutes les collectivités locales sans exception.

Malgré les réticences de certains élus, les produits phytosanitaires – herbicides, fongicides, insecticides – seront interdits dans les parcs, jardins, squares, massifs et autres, au même titre que sur la voirie.

« Nous butons souvent sur l’argument : ce n’est pas possible. “Certains l’ont fait, aux autres de s’inspirer de leurs expériences”, lance Stéphen Keckhove, de l’ONG Agir pour l’environnement.

Joel Labbé, sénateur EELV souligne qu’“il y a une vraie dynamique, mais il faut accélérer, et les maires déjà impliqués dans la démarche ont un rôle à jouer”.
→ Si aucune sanction n’est prévue pour les communes qui ne respecteraient pas la loi, les citoyens et associations auront tout de même la possibilité d’interpeller et même de poursuivre leurs élus en justice.

Des centaines de communes pionnières

Selon l’ONG Générations Futures, plus de 440 municipalités “zéro pesticide” sont recensées en France sur un total de 36.000. “Ce chiffre reposant sur une déclaration volontaire des communes sur notre site, a priori il y en a donc beaucoup plus”, avance l’une des représentantes de l’ONG, Sophie Bordères.

En Ile-de-France, l’association Natureparif recense plus de 150 municipalités sans pesticides, incluant les cimetières et les stades. Des centaines d’autres sont engagées dans une politique de réduction de l’usage de ces produits.
Pour exemple, la ville de Versailles est l’une des premières à ouvrir la marche, notamment dans le cimetière, un lieu où les mauvaises herbes sont à priori très peu tolérées par les populations.

Parmi les communes pionnières qui ont tourné le dos à l’industrie agrochimique :

• Miramas (Bouches-du-Rhône)

“Arrêter les phytosanitaires, c’est une nouvelle contrainte pour les employés, il faut donc convaincre en expliquant pourquoi et comment on va le faire”, résume Cédric Cazal de Miramas. “Nous avons mis en avant les risques pour la santé encourus par les agents” qui utilisent ces produits régulièrement, explique le technicien, et “nous nous sommes aussi appuyés sur une étude qui montrait que la quasi-totalité des rivières de notre région était polluée” par des résidus de pesticides.

• Langouet (Ile-et-Vilaine)

À Langouet, la transition “a été difficile car le personnel venait juste d’être formé à une bonne utilisation des pesticides”, se souvient avec ironie Daniel Cueff. Il a fallu “désapprendre”.

• Lardy (Essonne)

Gérard Bouvet explique : “nous avons défini des zones semi-naturelles (une seule tonte par an), classiques (six tontes) et ornementales qui demandent plus de soins”. “Ensuite, on a testé différentes alternatives” au désherbage chimique, “cela a pris un peu de temps”, reconnaît l’adjoint au maire en soulignant qu’on “ne bascule pas forcément d’une année sur l’autre vers zéro pesticide”.

Nouvelle vision de la nature en ville

De nombreux moyens existent pour ne plus avoir à utiliser les pesticides :

— désherbage mécanique (sarcloirs, ciseaux, balais en acier ou en nylon, etc.)
— désherbage thermique (eau chaude, vapeur, gaz)
— paillages pour éviter la repousse (feuilles mortes, copeaux de bois, herbe de tonte, etc.)
— plantes couvrantes,
— animaux en pâturage, etc.

Mais il s’agit aussi de convaincre les riverains et d’ainsi faire de gros efforts de communication. “Apprendre à apprécier des prairies fleuries plutôt que de la pelouse”, “tolérer un peu d’herbe sur les trottoirs ou au pied des arbres”, “sensibiliser au rythme des saisons et aux plantes locales” : ces perceptions ne vont pas de soi, résume Stéphen Kerckhove. “C’est une nouvelle vision de la nature en ville” qu’il faut instaurer.

Catégories
Actualités Actualités Santé

AVC : Le régime méditerranéen en réduit les risques

Régime méditerranéen pour réduire le risque d'AVC.

Bien que l’impact d’une alimentation moins saine soit moindre comparé à ce que les scientifiques pensaient à l’origine, il reste néanmoins supérieur à celui du régime méditerranéen dont les bienfaits semblent réels sur la santé cardiovasculaire. Manger plus d’aliments issus de ce régime réduirait les risques de crises cardiaques.

De précédentes études ont déjà mis en avant les bienfaits du régime méditerranéen sur la santé, réduisant notamment les risques de cancer, de maladies cardiovasculaires, mais aussi de Parkinson et d’Alzheimer. Pour cause, ce régime est majoritairement à base de fruits et légumes.

Menée par une équipe de chercheurs néo-zélandais, cette nouvelle étude s’est intéressée à 15 482 personnes de 39 pays différents, âgées en moyenne de 67 ans, et atteintes de maladies coronaires artérielles stabilisées.

Un questionnaire leur a été soumis sur leurs habitudes de vie et leur alimentation, notant ainsi leur consommation hebdomadaire de viande, de poisson, de produits laitiers, de céréales complètes ou raffinées, de fruits, de légumes (en excluant les pommes de terre), tous inclus dans le régime méditerranéen. Idem pour les aliments moins sains (estampillés « occidentaux ») comme les desserts, les sucreries, les boissons sucrées, les produits frits et l’alcool.

Leurs résultats ont été traduits sous forme d’évaluations chiffrées allant de 0 à 24. Les personnes qui consommaient plus d’aliments sains enregistraient un meilleur score dans l’évaluation du « régime méditerranéen » et celles qui plébiscitaient plus les aliments gras et sucrés enregistraient plus de points dans leur évaluation du « régime dit occidental ».

4 ans plus tard, les chercheurs ont revu les participants pour comparer l’évolution de leur santé en lien avec leur alimentation. Ils ont ainsi pu noter s’ils avaient souffert d’un grave épisode cardiovasculaire (crise cardiaque ou accident vasculaire cérébral), et si ces atteintes leur avaient été fatales.

→ Plus les participants ont un bon score dans l’évaluation du « régime méditerranéen », plus les risques de grave épisode cardiovasculaire diminuent. Ces accidents sont apparus :

• Chez 10,8 % des volontaires dont le score est inférieur ou égal à 12.
• Chez 10,5 % de ceux dont le score était compris entre 12 et 14.
• Et seulement chez 7,3 % des patients dont le score était supérieur à 15.

Des résultats qui se sont vérifiés dans tous les pays où a été réalisée l’étude.

Néanmoins, en analysant tous ces résultats, les chercheurs ont remarqué que l’ajout d’aliments sains dans l’alimentation semblait plus important que le fait d’éviter les aliments moins sains.

Ils précisent qu’il ne s’agit pas non plus de se jeter sur les aliments gras ou trop sucrés. Ils encouragent de toute façon la consommation de « certains aliments, notamment les fruits et légumes, qui semblent faire baisser le risque de crise cardiaque et d’AVC ».

Catégories
Actualités Actualités Santé

Tendance : les soins antistress, la nouvelle solution zen

soins_antistress

Sauna japonais, caisson de flottaison, janzu… les soins antistress procurent un lâcher-prise absolu en débranchant le cerveau. Voici notre petite sélection.

Le sauna japonais, véritable bain de soleil

La chaleur qu’il diffuse est sèche comme celle d’un sauna classique. Elle est générée par des infrarouges qui permettent au corps de transpirer en profondeur. Sans les UV, la chaleur s’intensifie au fil de la séance qui dure une heure. Le corps transpire comme pendant une séance de sport très soutenue. On en ressort détendu et plus léger (jusqu’à moins 600 calories).

→ A partir de 35 euros la séance.

Le caisson de flottaison, méditer en apesanteur

Mis au point aux États-Unis dans les années 50, le principe du caisson cocon est d’explorer un état méditatif en flottant dans une eau saturée en sels de magnésium. L’immersion totale nous recentre sur nous-mêmes et nos sensations. Plusieurs instituts de beauté ou des lieux dédiés à la technique proposent cette expérience.

→ Entre 30 et 80 euros.

Le Janzu, une invitation au voyage

« Rivière pacifique » en chinois, le janzu est une technique de soin initiée par le Mexicain Juan Villatoro, qui s’inspire des techniques chamaniques de régression. Il s’apparente à une danse aquatique où la détente est le maître-mot. Laissez-vous guider par un praticien à des mouvements doux, des étirements et quelques points de pression pour activer l’énergie. Ce soin est très efficace contre les douleurs et les raideurs musculaires, mais aussi contre les migraines, les symptômes liés au stress, les troubles du sommeil et la phobie de l’eau. Il est recommandé aux femmes enceintes, notamment pour éliminer les tensions musculaires.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Nouvelle campagne de distribution de comprimés d’iode pour les populations proches des centrales nucléaires

Iode

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) vient de lancer une campagne de distribution de comprimés d’iode aux populations habitant dans un rayon de 10 km autour de sites nucléaires. Cela concerne près de 400 000 foyers répartis sur 500 communes.

Organisée par l’ASN en collaboration avec les différents acteurs concernés — les pouvoirs publics, notamment les ministères de l’Intérieur et de la Santé, l’opérateur EDF, les maires et élus locaux, des représentants des pharmaciens et des médecins, ainsi que les CLI —, cette campagne est la cinquième du genre en France, initiée en 1997. La dernière date de 2009 (sachant qu’un comprimé a une durée de validité de 7 ans). Les frais de cette campagne sont à la charge d’EDF.
Près de cinq ans après la catastrophe de Fukushima, « on sait qu’un accident nucléaire est possible en France, même si ce n’est pas quelque chose de probable, loin de là », déclare M. Delmestre.

Des comprimés d’iode, pourquoi ?

En cas d’accident nucléaire, ingérer de l’iode stable est un moyen simple et efficace de protéger la thyroïde contre les effets de l’iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l’environnement et qui est susceptible d’entraîner des cancers.

« Il ne s’agira pas seulement d’une campagne de distribution d’iode, mais aussi d’une campagne d’information sur le risque nucléaire », déclare Alain Delmestre, directeur général adjoint de l’ASN et chargé du comité de pilotage de la campagne.
« Ce que l’on souhaite, c’est pouvoir faire progresser la conscience du risque dans l’opinion publique, en tout cas pour les populations qui vivent à côté des centrales nucléaires. Il y a des choses à faire, il y a des choses à connaître et il y a des principes à mettre en place », ajoute-t-il.

Les personnes concernées : Toutes personnes et collectivités se trouvant dans un rayon de 10 kilomètres autour des 19 sites nucléaires d’EDF. Soit environ 400 000 foyers, 2 000 établissements publics, répartis sur 500 communes.

Et les autres ? Pas de panique, en cas de pépin, il existe d’autres stocks départementaux qui pourraient être acheminés aux populations.

Déroulement des opérations :

— Les populations concernées sont invitées par courrier à venir retirer les boîtes de comprimés d’iode en pharmacie. Si les gens ne se déplacent pas, ils les recevront par la poste dans les mois qui suivent.
— En relation avec les maires et les commissions locales (CLI), les pouvoirs publics vont organiser des réunions pour permettre d’échanger avec les populations.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Ménopause : l’acupuncture soulagerait les femmes

Acupuncture pour soulager les bouffées de chaleur de la ménopause.

Une récente étude américaine publiée dans la revue « Menopause » nous apprend qu’en faisant des séances d’acupuncture, les femmes tout juste ménopausées réduiraient les bouffées de chaleur et sueurs nocturnes de 36 %.

A l’heure actuelle, il existe un traitement hormonal pour aider les femmes à passer le cap de la ménopause, en réduisant les bouffées de chaleur et/ou les sautes d’humeur. Le problème est qu’il augmente de manière modérée les risques de cancer du sein, et davantage lors de traitements de longue durée. Aujourd’hui, seulement environ 8 % des femmes sont traitées.

Des chercheurs américains du Wake Forest Baptist Center se sont donc penchés sur les bienfaits de l’acupuncture à cette période de la vie des femmes.

Ils ont suivi 209 femmes – âgées de 45 à 69 ans – sans menstruations depuis 3 mois, sur un an. Toutes présentaient au moins quatre épisodes de bouffées de chaleur ou sueurs nocturnes par jour pendant les deux semaines qui ont précédé les travaux.

Les femmes du premier groupe ont fait 20 séances d’acupuncture pendant les six premiers mois puis ont stoppé les six mois d’après. Au contraire, celles du deuxième groupe n’ont commencé les séances d’acupuncture que pour les 6 derniers mois.

→ 1er groupe : la fréquence des symptômes a baissé de 36,7 %. L’effet bénéfique a duré dans le temps, puisqu’au bout d’un an, bouffées de chaleur et sueurs ont baissé de 29,4 %.

→ 2e groupe : sans séance dans les 6 premiers mois, les désagréments hormonaux ont augmenté de 6 %. Mais lorsque les femmes ont entamé les séances d’acupuncture, elles ont obtenu les mêmes résultats que le 1er groupe. Les symptômes ont décliné de 31 %.

L’étude révèle que les résultats les plus performants ont été obtenus à la huitième séance.

Pour les chercheurs, l’acupuncture pratiquée par un professionnel diplômé est une option intéressante naturelle qui peut améliorer la qualité de vie de certaines femmes sans créer d’effets secondaires, à la différence parfois des traitements hormonaux.

Pour info : En France chaque année, 400 000 femmes atteignent l’âge de la ménopause. Chaque femme est différente et supporte plus ou moins bien cette période, tant sur le plan psychologique que physique.