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Bien-être : Pratiquer une activité artistique est bon pour la santé

Activité artistique

Selon plusieurs études, pratiquer une activité artistique quotidiennement serait bénéfique pour la santé, tant sur le plan physique que psychique, social qu’émotionnel. Quelques moments consacrés à l’apprentissage d’une activité créative peuvent suffire à rendre plus heureux.

Améliorer l’humeur

658 adultes, invités à réaliser des tâches créatives quotidiennement durant 13 jours pour une étude néo-zélandaise, semblaient ressentir un véritable bien-être le lendemain. Selon cette même étude, l’art sous toutes ses formes pourrait impacter positivement le contenu d’une journée de travail au même titre que la qualité de ses relations, à condition de s’impliquer réellement dans un processus créatif et sensoriel.

Lâcher l’intellect

L’art est un excellent moyen pour se vider la tête, surtout si l’on est le plus souvent occupé à des tâches intellectuelles. Plus de pensées négatives ou ruminations lors du cours de danse, de chant ou de théâtre. On dédie alors toute notre attention au moment présent. Sans oublier que bouger éveille les sens sans avoir à se concentrer sur des objectifs de performance comme dans le sport.

Améliorer sa confiance en soi

La peinture, le dessin, le chant ou l’impro sont par un exemple de bons moyens de franchir des caps considérés comme inatteignables, et ainsi reprendre confiance dans ses capacités. Certains CHU en France font même appel à des art-thérapeutes pour travailler sur l’estime de soi. A Grenoble par exemple, 72 % des enfants souffrant de troubles de l’attention et d’hyperactivité ont dit éprouver de la fierté, 78 % avoir repris confiance en leurs capacités, 68 % envie de continuer la prise en charge et 50 % ont amélioré leurs facultés relationnelles après avoir suivi un cycle de 7 séances d’art-thérapie, basées sur le dessin.

Entrainer son cerveau

Selon les hypothèses de récentes études scientifiques, l’art en général pourrait favoriser la plasticité cérébrale. Autrement dit, de nouveaux réseaux neuronaux se mettraient en place dans notre cerveau à chaque activité. C’est le cas d’une observation actuellement en cours à la Pitié-Salpêtrière à Paris, auprès de patients victimes d’AVC récents.

Eprouver du plaisir tous les jours

Il ne faut pas oublier de stimuler les endorphines en saupoudrant le quotidien d’activités synonymes de plaisir. Les activités artistiques sont alors toutes indiquées pour déclencher des émotions positives.

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L’Omnicuiseur Vitalité : un appareil qui va révolutionner votre quotidien !

Omnicuiseur Vitalité

Présentation de l’Omnicuiseur Vitalité

L’Omnicuiseur Vitalité est un appareil unique en son genre qui va vous surprendre ! Il combine la vapeur douce et les infrarouges pour une cuisson parfaite de tous les aliments (excepté le steak car il doit être saisi). Grâce à sa cuisson basse température, les saveurs de vos petits plats favoris ne seront pas dénaturées. Avec cet Omnicuiseur révolutionnaire, vous pourrez laisser libre cours à toutes vos envies et préparer des recettes simples aux plus élaborées.

Avantages de l’Omnicuiseur Vitalité

  • Cet appareil électroménager vous garantit une qualité exceptionnelle car il est entièrement fabriqué en France.
  • Avec cet appareil multifonctions vous n’aurez plus besoin de vos poêles, de votre four ou encore de votre micro-ondes. Votre quotidien en sera grandement simplifié !
  • Toutes les saveurs des aliments sont préservées grâce à sa cuisson basse température.
  • Son utilisation est très simple et il permet de cuisiner plusieurs plats en même temps sans problème.
  • La cuisson à la vapeur et aux infrarouges permet de cuisiner sainement tous vos plats sans graisse.
  • Selon le modèle utilisé, vous pourrez réaliser une économie d’énergie de l’ordre de 50 à 77 %.

L'omnicuiseur

Inconvénients de l’Omnicuiseur Vitalité

  • Le principal inconvénient de cet Omnicuiseur reste son prix, qui est assez élevé. Il est compris entre 854 et 1084 euros selon le modèle choisi. Cependant la possibilité vous est offerte de payer en 10 fois sans frais ou sur 36 mois.

Où se procurer l’Omnicuiseur Vitalité ?

L’Omnicuiseur Vitalité est disponible seulement en vente directe. Vous pourrez réaliser votre achat via la boutique en ligne Omnicuiseur.com, lors de différents salons professionnels ou encore auprès d’un conseiller spécialisé dans l’Omnicuiseur Vitalité. Pour tout achat d’un Omnicuiseur Vitalité, un livre de 123 recettes à réaliser et un DVD de 25 recettes filmées vous seront offerts.

VIDEO de présentation de l’Omnicuiseur Vitalité

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Demander sa retraite en ligne est désormais possible

Demander sa retraite en ligne

Tous les futurs retraités du régime général ont désormais la possibilité de constituer leur dossier et d’effectuer leur demande de retraite en ligne, sur le site wwww.lassuranceretraite.fr

Pour faire valoir ses droits à la retraite et déposer son dossier, il suffit de six étapes. Cela peut se faire jusqu’à six mois avant sa date de départ, en joignant les pièces justificatives et les photographies.

Ce nouveau service complète l’offre déjà existante, comme avec le site www.info-retraite.fr, lancé en octobre 2016. Ce portail permet aux salariés, ainsi qu’aux retraités, aux fonctionnaires, aux indépendants et aux chômeurs, de connaître leur date de départ à taux plein, et ce grâce à la création d’un compte personnel retraite.

Le site www.lassuranceretraite.fr est lui ouvert aux salariés du régime général. Selon Renaud Villard, le directeur de la Cnav, un objectif a été fixé avec la mise en place de ce nouveau dispositif : traiter 200 000 dossiers d’ici un an sur les quelques 650 000 reçus chaque année. Au 1er janvier 2019, il sera étendu aux autres régimes (RSI, MSA etc.).

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Comment lutter contre la phobie scolaire ?

Enfant qui a peur d'aller à l'école.

Sous le terme de « phobie scolaire », se cache un trouble du comportement anxieux plus qu’un refus d’aller à l’école. L’association Phobie scolaire, rend compte d’un phénomène en augmentation et livre des pistes pour y remédier.

Quand l’école rend malade

La phobie scolaire représenterait 1 à 5% des enfants scolarisés dans les pays occidentaux. Absentéisme, difficultés croissantes pour se rendre à l’école voire déscolarisation totale, le terme de « phobie scolaire » que réfutent les psychologues, masque une véritable détresse de l’enfant qui refuse d’aller en classe parce qu’il ressent une angoisse liée à l’établissement et à l’environnement scolaires.

Ce trouble peut se traduire par différents signes avant-coureurs comme les nausées, les maux de tête, des crises d’angoisse ou de spasmophilie.

Le Dr Marie-France Le Heuzay, responsable de l’unité de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital Robert Debré à Paris l’explique par différents facteurs qui sont personnels à chaque élève. On y retrouve la peur excessive de l’échec ou du jugement, la confrontation à des situations de harcèlement ou encore la peur ancienne de la mort et de la séparation réactualisée par un traumatisme récent.

Les jeunes atteints de phobie scolaire multiplient les absences, restent parfois enfermés chez eux, renoncent à leurs loisirs et s’isolent, ne parvenant même plus, pour certains, à se lever le matin. Or, selon le Dr Le Heuzay, il est impératif que l’enfant bénéficie d’une prise en charge sans tarder, au risque de compliquer plus encore le retour en classe.

Organiser la prise en charge

La phobie scolaire doit être diagnostiquée par un médecin qui orientera le jeune en difficulté vers un spécialiste pouvant alors proposer une alternative médicamenteuse, une psychothérapie, voire une hospitalisation, en fonction du degré du trouble.

Différentes structures sont aussi à même d’aider ces élèves comme les Centres médico-psychologiques (CMP), les Centres médico-psycho-pédagogique (CMPP), les maisons des adolescents ou encore les Points accueil écoute jeunes (PAEJ). La reprise de la scolarisation est progressive. Au sein de l’unité de psychopathologie de l’hôpital Robert Debré, les enfants et adolescents qui souffrent de phobie scolaire peuvent aller dans le centre scolaire dédié, encadrés par les enseignants de l’Éducation nationale.

À l’Espace méditerranéen de l’adolescence de l’Hôpital Salvator de Marseille, fondé par le pédopsychiatre Marcel Rufo, de nombreux phobiques scolaires ont le loisir de suivre des ateliers de parole, de sophrologie, de relaxation ou de web radio, ainsi que des cours dispensés par des professeurs de l’Éducation nationale. Ils peuvent même y passer leurs examens.

Réinsertion scolaire

Si en France, il n’existe pas encore d’école spécialisée, la Belgique vient elle de créer « Les Ados de Robert Dubois », une nouvelle section de cette école de l’enseignement spécialisé à destination des enfants phobiques.

Si les cours par correspondance sont déconseillés, les phobiques scolaires peuvent parfois bénéficier du Service d’accompagnement pédagogique à domicile (SAPAD) ou d’aménagements comme le Projet d’accueil individualisé (PAI) qui module l’emploi du temps de l’élève.

L’Association Phobie scolaire (APS) a vu le jour pour faire reconnaitre cette maladie et a créé un réseau de correspondants régionaux destinés à venir en aide aux familles concernées.

www.phobiescolaire.org

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D’après des recherches, un tiers des cas de démence seraient évitables

Démence

D’après une étude publiée jeudi 20 juillet 2017, en minimisant dès l’enfance et durant toute la vie, neuf facteurs de risque de contracter la maladie, un cas de démence sur trois serait évitable.

D’après de récentes estimations, environ 50 millions d’individus sont touchés par la démence (comprenant la maladie d’Alzheimer) dans la population mondiale. Un bilan qui devrait augmenter et s’étendre à près de 132 millions de personnes d’ici 2050, selon un article du journal médical The Lancet, dans lequel l’étude est parue.

Parmi les neuf facteurs, les trois qui sont les plus communs et qui peuvent être modifiés sont l’audition, l’éducation et le tabac.

Selon l’évaluation prononcée, si les personnes choisissaient de continuer leurs études après le collège, le taux global de cas de démence diminuerait de 8 %. Ménager son audition en milieu de vie (45-65 ans) diminuerait également de 9 % les chances de contracter la maladie, si toutes les personnes âgées étaient prises en charge. Enfin, l’abandon du tabac pour les plus de 65 ans diminuerait les cas de 5 %.

L’hypertension et l’obésité sont aussi des facteurs de risque

Les derniers angles d’attaque seraient l’hypertension artérielle (2 % des cas) ainsi que l’obésité (1 % des cas), concernant les 45-65 ans. Pour les plus de 65 ans, il est question de prévenir la dépression (4 % des cas), l’absence d’activité physique (3 % des cas), l’isolement social (2 % des cas) et enfin le diabète (1 % des cas).

Les recherches dévoilent aussi le taux de cas de démence qui auraient pu être évités si les facteurs de risque étaient totalement éradiqués. Si l’élimination des facteurs peut écarter 35 % des cas de démence, soit un tiers des cas, réussir à bloquer le facteur de risque génétique principal de la démence d’Alzheimer, explicitée par la présence d’un gène nommé « APOE4 », écarterait moins d’un cas sur 10, soit 7 %, d’après le rapport.

Le dirigeant de l’étude, Gill Livingston, professeur à l’University College of London (Royaume-Uni) défend donc « une approche plus large de la prévention de la démence » ayant pour but de ralentir l’augmentation du nombre croissant de cas de démence dans le monde.

Cependant, ces évaluations sont limitées, les régimes alimentaires et la consommation d’alcool ne sont pas inclus.

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Comment protéger les yeux des enfants de la surexposition aux écrans ?

Tablettes à l'école

Pour la rentrée scolaire, le Plan numérique pour l’éducation, introduit en 2015, projette d’inclure au programme de 27 académies, l’utilisation de tablettes numériques. Les médecins et opticiens mettent en garde les parents sur les effets néfastes d’une exposition prolongée sur les yeux des enfants, qui sont déjà très habitués aux écrans.

En 2017, environ 600.000 élèves possèderont un « équipement individuel mobile ». En 2016, seulement 200.000 écoliers en bénéficiaient dans 1.817 écoles et 1.668 collèges.

D’après une enquête effectuée en juin 2016 par le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc), chaque semaine les écoliers et collégiens (12-17 ans) consacrent plus de 42 heures de leur temps aux écrans. Les médecins recommandent aux parents d’instaurer des règles afin de réduire l’impact de la lumière bleue émise par les écrans de tablettes, ordinateurs, et téléphones portables et même par les ampoules dans les foyers. A court terme, la lumière bleue assèche le globe oculaire et fatigue les yeux. A long terme, elle augmente les chances d’être atteint de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge).

En plus de ses conséquences sur les yeux, cette lumière bleue bouleverse le sommeil car elle ralentit la sécrétion de mélatonine (hormone de la somnolence) qui se libère théoriquement dans le corps vers 21 h. Les répercussions d’une carence en sommeil peuvent se traduire par une régression des performances scolaires, même si les premiers résultats suivant l’introduction des tablettes indiquent une amélioration de la motivation des élèves.

Diminuer la lumière bleue pour protéger les yeux

Pour protéger les yeux des enfants de la lumière bleue, il est conseillé d’activer l’option « Réduire la lumière bleue » présente dans les paramètres des ordinateurs, tablettes et téléphones et de grossir la taille de la police de caractère. Pour plus de conseils, il est recommandé de consulter un spécialiste. Certains opticiens proposent des corrections spécifiques et des lunettes qui protègent les jeunes de moins de 16 ans des effets de la lumière bleue.

Préserver la rétine contre la sécheresse oculaire

Pour limiter la sécheresse et la fatigue des yeux, les médecins recommandent de fixer pendant quelques secondes un objet ou un mur, qui ne diffusent pas de lumière bleue. Autre exercice : détourner les yeux de son écran toutes les 20 minutes, et fixer un élément placé à au moins 6 mètres. Un clignement répété des paupières favorise l’hydratation des yeux.

Pratiquer plus d’activités en plein air

Pour reposer les yeux de l’exposition aux écrans, il faut multiplier les sorties plein air. La lumière du soleil, elle, est très bénéfique.

Pour plus d’informations : http://ecolenumerique.education.gouv.fr

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Focus sur les différentes variétés de melons du monde entier

melon

Selon le responsable de la semence de melon de HM Clause à Saint-Rémy-de-Provence, Tony Chartier, « la diversité du melon, c’est la clé ». En effet, de nos jours, les melons du monde se diversifient mais restent les mêmes. Focus sur ce phénomène.

Dans le sud de la France, on ne plaisante pas avec la sécurité. Chaque jour, dans les serres du semencier français HM Clause, numéro un mondial de la semence de courgette, fenouil, melon et potiron, sont élaborés des processus de fabrication gardés secrets. Ils servent à engendrer de nouvelles « semences jardinières ». Grâce à eux, l’on croise par exemple le gène de résistance à la sécheresse d’un melon sauvage africain à celui du goût de miel d’un melon de type Charentais. Pour l’anecdote, c’est le melon Charentais qui est le plus consommé en France.

« Nous avons une responsabilité très importante » afin de définir quel sera le goût des melons vendus à l’international, précise Tony Chartier.

Le melon : des goûts différents selon les pays

Par le biais de ces recherches, la famille de melons du monde ne cesse de grandir. Comme l’explique Tony Chartier : « Nous croisons toutes les typologies du melon, avec des axes de sélection en plein développement sur les melons d’Asie du sud-est ». Pour autant, les consommateurs ne trouvent pas sur les étals de leurs marchands toutes ces variétés de melon. Qui plus est, rien ne ressemble plus à un melon qu’un autre melon.

Selon les pays, les goûts varient :

• Les Américains n’aiment que les « western » ou « eastern » shippers reconnaissables à leur chair blanche,
• Les Espagnols se ruent sur le « piel de Sapo », identifiable à sa forme oblongue et à son goût peu sucré,
• Les Russes préfèrent le type nommé « Ananas »,
• Les Grecs optent pour le « Gallia »,
• En Sicile, au Maroc et en Algérie, on consomme du « Canari » à la chair jaune, comme l’explique Franck de Langen, le sélectionneur « melon » de HM Clause.

Bernard Miollis, de l’association interprofessionnelle du melon, ajoute même que le melon, qui a un marché particulièrement segmenté, est un « produit culturel ». Il précise qu’« autant la tomate s’est mondialisée, autant le melon reste +régionalisé+ ».

Les Français et le melon

Les Français fondent pour le melon « Charentais », de la famille des « cantaloupe », rond et à la chair orangée et sucrée, avec une écorce striée de broderies blanchâtres.

Chaque année, 280.000 tonnes de melon sont produites en moyenne, réparties sur 14.000 hectares. Chaque Français en consomme 7,9 kilos par an, principalement des mois de mai à septembre (haute saison). Bon à savoir : la majorité des melons Charentais vendus en France sont cultivés au Maroc et en Espagne.

Bien que des géants comme HM Clause aient essayé de changer les habitudes alimentaires de chaque pays, rien n’y fait. « Le melon, c’est une madeleine de Proust, dans tous les pays du monde, les consommateurs ne veulent que +leur+ melon », confirme Tony Chartier.

Comment choisit-on son melon dans le monde ?

Encore une fois, selon où l’on habite, les façons de choisir son melon lors de ses courses diffèrent. Une particularité que confirme Bernard Miollis : « Un Anglo-Saxon en vacances dans le sud de la France va acheter le melon local mais, de retour chez lui, n’en voudra pas. C’est comme si les consommateurs avaient une relation amoureuse d’exclusivité avec leur melon ».

Il ajoute qu’« il faut 10 ou 15 secondes pour choisir des tomates mais il y a tout une théâtralisation pour le melon : on le soupèse, on le retourne dans tous les sens, on le hume ».

Néanmoins, Bernard Miollis précise que ces techniques de sélection ne servent plus vraiment à grand-chose. En effet, les différentes variétés de melon se sont améliorées depuis une quinzaine d’années. Le goût sucré a notamment changé, et s’est bonifié grâce au travail des semenciers.

Selon la productrice Manon Cabot, d’Arles, « ce qui est important, c’est de bien choisir la variété en fonction de son terrain ». Car il existe 25 sortes de melons Charentais.

« L’attente première de nos clients, c’est le goût sucré et les arômes », précise-t-elle. « Nos clients nous demandent d’éviter les produits phyto-sanitaires mais, à ce jour, nous n’avons encore pas trouvé une variété de melon bio aussi gouteuse que le melon conventionnel », explique-t-elle.

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Pathologies du foie, késaco ?

Pathologies du foie

Les pathologies du foie restent largement méconnues du grand public. 49 % des Français ignorent que l’alcool est la cause principale des maladies du foie. Voici un petit cours de rattrapage !

Un bilan sanguin classique détecte les anomalies du foie.

FAUX. L’évaluation des transaminases seule ne permet pas de déceler un problème éventuel. Il est nécessaire de se concentrer sur les marqueurs Asat et Alat qui signent la destruction des cellules du foie ainsi que les phosphatases alcalines qui elles montrent une diminution de la sécrétion de la bile par le foie.

Une peau jaunie et les douleurs sont les tout premiers signes d’une maladie du foie.

FAUX. 80 % des Français pensent qu’on devient jaune quand on souffre d’une cirrhose, alors que pas du tout. Les maladies du foie ne présentent pas de symptômes particuliers. Hépatites A, B ou C ainsi que cirrhose sont parfois diagnostiquées 20 à 30 ans après, justement parce que le foie ne « parle » pas. Même le fameux concept de crise de foie n’existe pas. Il s’agit en réalité la plupart du temps de symptômes digestifs liés à une consommation chargée en graisses lors de repas riches.

L’alcool est la principale cause des maladies du foie.

VRAI ET FAUX. 80 % des maladies du foie sont liées à une consommation excessive d’alcool et aux hépatites. Les personnes qui ont été transfusées avant 1990 présentent des risques potentiels d’hépatites, car, à l’époque les virus du sida et d’hépatite C n’étaient pas connus. Pour le reste, 20 % sont déclenchées par des maladies génétiques rares ou une surcharge en graisse appelée « stéatose non alcoolique » : surpoids, diabète, excès de cholestérol sont des facteurs de risque de la cirrhose et de «foie gras«.

La cirrhose peut entrainer le cancer du foie.

VRAI. En effet, les personnes qui sont touchées par une cirrhose ont des risques de développer un cancer du foie. 9 000 nouveaux cas surviennent chaque année. La survie à 5 ans est de seulement 15 %.

Il est possible de guérir après une hépatite ou une cirrhose.

VRAI ET FAUX.

• La cirrhose est réversible si l’on arrête l’alcool et que l’on reprend un régime équilibré ponctué d’activités sportives.
• L’hépatite C est désormais guérie dans 95 % des cas grâce à de nouveaux agents antiviraux qui éliminent le virus.
• L’hépatite B n’est en revanche pas guérissable. Seules deux molécules existent pour arrêter la progression du virus. D’autres médicaments sont actuellement en test.

Les médicaments sont mauvais pour le foie.

VRAI. Tous les médicaments sont potentiellement toxiques pour le foie. Les personnes âgées sont particulièrement exposées au risque d’hépatites médicamenteuses avec tous leurs traitements accumulés. Idem pour les compléments alimentaires qui, pris en trop grande quantité, sont capables d’intoxiquer le foie.

Les alcools forts sont plus dangereux que la bière ou le vin pour la santé.

FAUX. Les hépatologues rappellent que c’est bien la quantité d’alcool ingérée qui compte et non le type de breuvage. Aussi, le principe de boire un verre d’eau pour « compenser » un verre d’alcool et éviter la gueule de bois n’est pas moins nocif pour le foie. De même que le fait de boire uniquement « du très bon » – qui donne bonne conscience – ne change en rien l’impact toxique sur le foie.

L’absence d’alcool en semaine compense les excès du week-end.

FAUX. La recommandation :

Quel que soit le laps de temps dans lequel l’alcool est consommé, il est recommandé de ne pas dépasser :

• 21 verres par semaine pour les hommes
• 14 pour les femmes

D’où l’inquiétude des médecins quant au phénomène grandissant chez les jeunes du « binge drinking », qui consiste à s’enivrer en un temps record.

Le café est bon pour le foie.

VRAI. A condition bien entendu de ne pas le sucrer et de ne pas boire plus de 3 à 4 tasses par jour. Pour cause, les spécialistes ont observé une diminution des risques de cirrhose associée à la consommation de café.

On limite les viandes grasses, pâtisseries et alcool pour soulager son foie.

VRAI. Idem que pour limiter le facteur de risque des maladies cardiovasculaires : on limite la charcuterie, les viandes grasses comme le porc ou le boeuf, les produits laitiers riches en graisses, les pâtisseries, le chocolat, les bonbons et sodas.
Un régime équilibré à base de fruits et de légumes et de protéines (viande blanche, poissons, oeuf) garantit au moins les fonctions de synthèse et d’épuration du foie.

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L’huile d’olive extra-vierge pourrait être thérapeutique chez les malades atteints d’Alzheimer

L'huile d'olive extra-vierge pourrait être thérapeutique chez les malades atteints d’Alzheimer

Selon une étude américaine réalisée sur des rongeurs, parue le jeudi 22 juin 2017, consommer de l’huile d’olive extra-vierge serait bénéfique pour les personnes atteintes d’Alzheimer, car elle permettrait de minimiser la dégénérescence cérébrale.

Des scientifiques de la Lewis Katz School of Medicine de l’université de Temple aux États-Unis (LKSOM) ont réalisé une étude sur l’impact de la consommation quotidienne d’huile d’olive extra-vierge, sur des rongeurs génétiquement modifiés pour fabriquer des plaques bêta-amyloïdes dans leur cerveau, qui se rapprocheraient de celles retrouvées chez des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer. Selon les résultats, ils ont remarqué que cette huile aux propriétés anti-inflammatoires, très utilisée dans les régimes méditerranéens, diminuait la formation de plaques bêta-amyloïdes et de fibrilles qui déstabilisent le fonctionnement neurologique, et préservait l’apprentissage et la mémoire.

Les chercheurs ont débuté l’administration du traitement lorsque les souris étaient âgées de six mois et l’ont poursuivi tous les jours durant six mois, quand les souris avaient un an.

D’après l’étude, les scientifiques ont constaté chez les souris qui avaient consommé beaucoup d’huile d’olive extra-vierge (comparées aux souris du groupe de contrôle), un meilleur fonctionnement synaptique (zone de contact fonctionnelle qui s’établit entre deux neurones) et un progrès dans leurs déficits cognitifs.

La consommation d’huile d’olive augmente le processus d’autophagie

Les souris âgées de 9 et 12 mois, auxquelles on avait administré de l’huile d’olive, ont affiché de meilleurs résultats aux examens visant à évaluer la mémoire spatio-temporelle, l’apprentissage et la mémoire de travail.

« Nous avons constaté que l’huile d’olive réduit l’inflammation cérébrale, mais active de manière encore plus importante un processus connu appelé autophagie », a déclaré l’auteur de l’étude, Domenico Praticò. « L’autophagie est un mécanisme cellulaire par lequel les cellules se dégradent et nettoient des débris intracellulaires et des toxines, comme des plaques amyloïdes et des dépôts de protéines tau », a-t-il ajouté.

Pour les chercheurs, la prochaine étape est de se pencher sur les résultats de la consommation d’huile d’olive chez des rongeurs plus âgés, afin de savoir si cette protection est bénéfique lorsque la maladie est à un stade plus tardif, et même si elle est capable de permuter le processus de détérioration du cerveau.

Pour consulter l’étude : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/acn3.431/full

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Qu’est-ce que la DMLA et comment la prévenir ?

DMLA

En France, 1,5 à 2 millions de personnes souffrent de DMLA, premier marqueur de malvoyance chez les plus de 50 ans. C’est le cas de Marie-Jo (77 ans) qui a remarqué l’apparition de « petits papillons » devant ses yeux, puis d’une tache noire au centre de sa vision.

La DMLA (Dégénérescence maculaire liée à l’âge) était le sujet principal des Journées nationales de la macula, qui ont eu lieu du lundi 26 juin au vendredi 30 juin 2017. Elles ont pour objectif d’informer le public et d’encourager le dépistage de la DMLA, mais également d’autres maladies oculaires telles que la maculopathie diabétique (400.000 cas) et l’occlusion veineuse rétinienne (plus rare). Toutes ces maladies touchent la macula (minuscule partie de la rétine responsable de la vision des détails), et les diagnostiquer à temps permet de ralentir leur développement.

La DMLA est la maladie la plus fréquente : « elle concerne 8 % des plus de 65 ans et 30 % des plus de 75 ans : c’est la première cause de cécité dans les pays industrialisés », a expliqué le professeur Eric Souied (directeur du service ophtalmologie à l’hôpital intercommunal de Créteil et président de la Fédération France macula) à l’AFP. Il a ajouté que le nombre de patients était susceptible d’augmenter en raison du vieillissement de la population.

Un traitement par injections pour la DMLA

Les personnes atteintes de DMLA ne deviennent jamais totalement aveugles. Néanmoins, une tache noire apparaît au centre de la vision, ce qui provoquer des handicaps dans les gestes de la vie de tous les jours : écrire, lire, voir les visages ou discerner les détails.

Lorsqu’elle conduisait, Marie-Jo Simon, une retraitée iséroise, a remarqué à l’automne 2015, qu’elle voyait « des petites choses papillonner ». « J’ai d’abord pensé à la cataracte. Un ou deux mois après, une tache noire est apparue. J’ai encore attendu. Finalement, je suis allée consulter en mars suivant : c’était la DMLA », a-t-elle confié à l’AFP. C’est son œil droit qui est touché : « On m’a dit qu’on n’était pas sûr de le sauver car j’étais venue tardivement ». Depuis, tous les mois, elle subit dans l’œil atteint des injections d’un médicament censé ralentir l’évolution de la maladie.

En plus de la tache noire, la vision déformée des lignes droites constitue un autre symptôme de la DMLA. « Je conduis uniquement sur des routes que je connais, et quand je lis, il faut que ce soit écrit très noir sur fond blanc », a indiqué Marie-Jo Simon. En ce qui la concerne, « l’essentiel est que ça ne s’étende pas à l’autre œil ». « Si quelqu’un me disait aujourd’hui qu’il a ce genre de symptômes, je lui conseillerais de ne pas hésiter et d’aller très vite à l’hôpital », affirme-t-elle.

L’oméga 3 et la lutéine aident à prévenir la DMLA

Le traitement par injection (comme celui prescrit à Marie-Jo), n’est une solution que pour l’une des deux formes de la maladie, la DMLA « humide ». Selon le professeur Souied, les injections servent à bloquer l’évolution de la dégénérescence, dans 95 % des cas. L’autre forme, la DMLA « sèche », reste inguérissable. Il existe des pistes de recherche, telles que les implants rétiniens (l’œil bionique) ou les cellules souches, mais leur emploi n’est pas prêt à être généralisé.

Les aliments riches en lutéine et en oméga 3 peuvent aider à empêcher le développement de ces maladies. « Le menu-type, c’est saumon – épinards ou brocolis, deux fois par semaine », a conseillé Eric Souied.

Ces dernières années, la communication autour de la DMLA a beaucoup augmenté. « Selon des sondages, 50 % des plus de 50 ans connaissaient la DMLA en 2012, contre seulement 3 % en 2007 », se réjouit le spécialiste. C’est pour sensibiliser le public que l’occlusion veineuse rétinienne et la maculopathie diabétique ont été également introduites aux Journées de la macula. Tous ces troubles peuvent avoir des conséquences sociales, car elles écartent un peu plus les personnes âgées. « On estime à 30 % le taux de dépression parmi les patients atteints de DMLA », selon le professeur Souied.